L'amour dans les fourrés 14 et Fin

- Par l'auteur HDS Accent -
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Auteur homme.
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Récit libertin : L'amour dans les fourrés  14  et Fin Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-03-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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L'amour dans les fourrés 14 et Fin
L'amour dans les fourrés 14 et Fin
Hélas, Nathalie prend un malin plaisir à retarder l'heure de la récompense promise comme un dû : je devrais baiser sa compagne. Cécile est aussi impatiente que moi de vivre cet instant merveilleux. Pendant que la première s'évertue à me prouver qu'elle fait de remarquables progrès en engloutissant ma bite à fond de gorge, toute répugnance vaincue, et renvoie ensuite en toussotant, d'épais filaments de salive, la seconde tourne vers moi un regard langoureux plein de promesse. Ce n'est pas seulement de la reconnaissance parce que je l'ai engrossée; il y a aussi dans ses yeux l'expression claire d'une folle envie de sexe avec moi et peut-être plus.

Or, à l'instant où Nathalie ingurgite mon liquide séminal avec courage, alors que Cécile voudrait m'accorder une pause, la femme comblée, excitée par la fellation, décide soudain de compléter son festin liquide en s'abreuvant de mouille féminine. Après mon jus elle veut celui de Cécile.

Couchée sur le dos, Cécile m'ouvre le passage vers la moue de sa mignonne chatte, ferme les yeux dans l'attente du contact de ma verge contre les lèvres de son sexe. Elle se recueille pour savourer chaque instant de notre union toute proche. N'était Nathalie, la brave jeune femme me crierait qu'elle m'aime, j'en suis sûr.

Or Nathalie semble douée d'un sixième sens, elle renifle le danger et, sans avertir, se précipite entre les cuisses écartées, elle pose sa bouche sur la moule qui m'attend et se lance dans un interminable cunilingus. Elle vole mon tour. Elle aspire, elle creuse de la langue, elle suce à pleines lèvres les chairs de sa compagne. Le spectacle est captivant et entretient mon érection.

J'assiste une nouvelle fois à une démonstration détaillée de ce que peuvent se faire deux femmes enamourés. Je fais un énorme effort pour ne pas me masturber. Nathalie n'a-t-elle pas assez d'occasions d'assouvir ses désirs lorsqu'elles sont seules, faut-il vraiment qu'elle s'occupe maintenant de la cramouille qui m'attendait. Elle ne cessera qu'après avoir fait jouir Cécile qui gigotte sous cette attaque. Enfin Nathalie lâche prise et juge nécessaire de justifier sa conduite en constatant que j'attends sans me décourager:
- Voilà, je voulais être sure qu'elle t'accueillerait dignement, je l'ai chauffée à blanc, maintenant tu peux la prendre, elle ne saurait être mieux disposée. Laisse lui juste le temps de retrouver son souffle Je vois que le spectacle ne t'a pas laissé indifférent et que tu as repris forme et force. Profite de l'instant. Approche, que je pointe ton dard vers sa fente trempée.

Cécile referme ses bras sur moi pendant la pénétration. Son étreinte vaut déclaration d'amour. Nous forniquons certes; plus véritablement, nous faisons l'amour comme d'authentiques amants, bien que l'autre femme nous tripote, chatouille ou les abords de la vulve ou mes bourses. Veut-elle nous distraire, veut-elle rappeler sans cesse à la future mère que je ne suis que l'instrument de leur couple, une sorte d'accident temporaire et que l'important c'est leur amour? N'empêche que je fais jouir Cécile, qu'elle s'accroche à moi comme une noyée à une bouée de sauvetage et ne veut pas me lâcher:
- Laisse couler en moi ton sperme, je t'en prie.

Ces mots énervent Nathalie :
- Ca ne sert à rien, puisque tu as la chance d'être enceinte.

- Oui, mais c'est si bon de sentir la chaleur du sperme contre les parois du vagin. Tu verras lorsque tu sauras amener Julien à te posséder vraiment, c'est une sensation ineffable. Ne sois pas jalouse, observe bien comment je fais et tu sauras comment tu devras te livrer corps et âme afin de te donner une chance de grossesse.

Les bonnes choses ont une fin. Cécile et moi nous séparons avec difficulté quand Nathalie fait remarquer qu'il se fait tard. Pour me consoler et conserver mes bonnes grâces, Nathalie finira par m'annoncer que lors de sa future visite Cécile m'apportera les consignes fixant les modalités de notre accouplement. Elle aimerait tant que cette nouvelle première fois depuis sa conversion soit suffisante pour une fécondation immédiate. Ce serait un coup de maître et leur vie de couple de femmes reprendrait un cours normal.

Ce soir Cécile la messagère porteuse des consignes m'attend devant la porte de ma maison. Elle ne commence pas par les instructions de Nathalie. Elle m'enlace, nous nous aimons. Cécile réclame ma protection pour elle et pour notre enfant. Elle craint de voir sa compagne s'emparer du bébé et négliger de se soumettre aux douleurs de l'accouchement. Elle multiplie les arguments en sa faveur :
- De plus tu vis seul. Je t'aimerais follement si tu me prenais pour femme.

- Et Nathalie ? Tu l'abandonnerais pour vivre avec moi?

- Nous pourrions trouver un compromis, prendre Nathalie avec nous et la partager. Elle est devenue bi, pourra faire l'amour avec toi ou avec moi selon les jours. Qu'en dis-tu?

- Je serais bigame ! Es-tu sérieuse ? Effectivement j'ai pour toi beaucoup d'amitié, mais le mariage ne m'a pas réussi... je demande à réfléchir avant de prendre un nouvel enagement. j'avoue que tu me tentes. Que diront les gens ?

- Officiellement je serai ta femme. Le reste ne regardera personne. Je t'aime, mon Julien. Tu seras le père reconnu de notre enfant. Nous formerons une famille.

- Et si je fais un enfant à Nathalie, qu'arrivera-t-il ?

- Elle saura l'élever et fichera la paix au nôtre. Mais faisons vite, elle calcule la durée de notre entretien. Donc elle viendra dans trois jours, le soir, après ta journée de travail. J'aimerais qu'elle tombe enceinte dès le premier coup. Je ne voudrais pas qu'elle s'accroche trop à toi; tu es à moi désormais, mon amour.

Cette nuit d'amour avec Nathalie m'a épuisé. Hélas, quinze jours plus tard ses règles reviennent. Cécile en messagère intéressée m'annonce l'échec, s'en réjouit bizarrement, souhaite que les prochaines expériences se concluent de la même façon. L'incapacité de sa compagne à engendrer confère à la femme enceinte un avantage indéniable pour une éventuelle union.

- Non, je ne la trahis pas. Je t'aime, je la qitterai pour vivre avec toi. Elle est trop autoitaire et refuse de me partager avec toi. C'est son choix, il ne me convient pas, je te veux. Elle ne veut pas venir habiter avec nous; tant pis pour elle.

- Tu anticipes ma réponse. Mais en attendant je tiendrai ma promesse de coucher avec Nathalie aussi longtemps que nécessaire. je deviens un stakhanoviste de l'amour. Nathalie espère du rendement quand Cécile souhaite que l'expérience dure et lui permette de me chérir aussi longtemps que Nathalie ne sera pas grosse. En attendant cette grossesse je dois coucher avec l'une par devoir et avec l'autre par plaisir.

Cécile n'a pas peur de dénigrer Nathalie :
- Ah ! Elle t'a séduit par ses contorsions et ses cris sauvages. Méfie-toi, elle simule très bien pour arriver à ses fins.

Il y a de l'eau dans le gaz ! Leur couple se désunit. Est-ce uniquement à cause de moi ? Je deviens un enjeu qui les oppose. Pour moi, s'il y a à choisir, je préférerai Cécile, la petite chatte jalouse mais si tendre. Elle enchaîne :
- Il ne faut pas que j'oublie le but de ma visite. Nathalie a une idée bizarre. Elle prétend qu'elle tombera enceinte si elle peut oublier le monde entier dans un cadre propice, oublier tous ses soucis et si elle se concentre assez fort sur votre rapport sexuel pendant l'acte. Elle ne veut pas lutter contre tous tes souvenirs présents dans ta demeure. Aussi a-t-elle résolu de choisir un endroit neutre pour votre prochaine relation sexuelle. Quand elle l'aura découvert, je serai chargée de te conduire à proximité de votre nid d'amour. N'est-elle pas un peu folle ?

- C'est étrange en effet, mais je lui ferai le plaisir de satisfaire ses désirs, ne serait-ce que pour la remercier de t'envoyer à ma rencontre. Te plains-tu d'avoir l'occasion de me recevoir en toi?

- Oh! merci . Je t'aime. prends moi encore contre toi. Serre moi fort.

Le grand soir est arrivé. Cécile et moi marchons main dans la main Elle éclaire notre chemin avec une lampe torche et me communique les consignes de Nathalie. Nous empruntons un chemin bien connu, souvent fréquenté par les randonneurs de l'assocation locale. Depuis un moment nous avançons en forêt. Cécile éclaire une borne fraichement blanchie et s'arrête.

- Nous voici presque arrivés. J'ai ordre de rester ici afin de ne pas gêner les efforts de concentration de Nathalie. Dans 250 pas, sur ta droite, tu remarqueras un fourré touffu en forme de U. La partie vide entre les deux bras du U a été recouverte d'un drap brun et Nathalie t'y attend masquée, silencieuse et nue. Elle exige de toi un silence absolu. Vous ferez l'amour sans une parole, uniquement occupés à prendre du plaisir, à jouir et à mélanger vos sécrétions. Elle restera couchée sur le dos, le bassin relevé par un coussin pour que ton perme coule vers son utérus. Ainsi espère-t-elle une grossesse sure. Va, mais n'oublie pas que je t'aime.

- Cela prend des allures de jeu. Pourquoi un masque, pourquoi le silence? Nous nous connaissons et nous avons déjà copulé. Enfin, jouons puisqu'elle y croit, ce n'est pas le moment de la contrarier.

Cécile, vexée d'être écartée, ironise :
- Ainsi en a décidé la belle ! Elle n'a admis aucune objection. Elle ne veut pas entendre parler de sentiments, d'amour mensonger ou hypocrite. Les mots sont inutiles pour faire un enfant. Ce qui compte c'est la vigueur des contacts et la qualité et du sperme et du réceptacle bien conditionnés par des préléminaires actifs et prolongés. Prends la telle qu'elle est, ensemence la et tu seras tranquille. Après, mission accomplie, avec moi, tu pourras me couvrir de mots doux et de déclarations d'amour, j'en suis friande.

Bien, les questions sont inutiles, plions-nous au rituel imposé. C’est l’œuvre d’un esprit fantasque, d’une folle peut-être, ou un piège idiot, un guet-apens dangereux certainement pas, une embuscade ridicule plus que mortifère.

Qu’ai-je à perdre, j’ai tout perdu ce jour lointain en revenant de la pêche, mon amour, mes illusions, la femme de ma vie qui jouissait avec ce salopard de Sylvain Mon travail ne m’intéresse plus, mes distractions ne m’amusent plus. Il y a bien Sabine pour se dégorger le cornichon de temps en temps si elle consent à revenir, mais elle reviendra. L’improbable Cécile pourrait me plaire sans son inséparable Nathalie. Mais si c’est pour être un Jérôme bis, je ne marcherai pas; je ne veux pas être quitté deux fois; or Cécile a divorcé une fois, elle a osé franchir le pas une fois, pourquoi ne divorcerait-elle pas deux fois ? Je me méfie des divorcées en général, à tort ou à raison je les juge instables
. Non plus rien ne me retient. Je vais à ce rendez-vous avec Nathalie comme on allait au poteau d’exécution, sans peur, sans goût, sans dégoût. Je verrai, je m'efforcerai de lui coller le mouflet désiré et basta !. Ca ne peut pas être pire que cette vie sans but, sans amour, inutile.

Une abri a été dressé. C’est invraisemblable. C’est fou. Une silhouette sombre, couchée, à peine visible à l'ombre du drap tendu sur les branchages m’accueille, face voilée, sans un mot. Elle n’a pas de faux, n’est pas menaçante. C’est une femme à la chair blanche. Elle est discrètement parfumée. D'un geste de la main elle me fait signe d'entrer dans l'abri improvisé, dans l’obscurité de la tente. Mon pied heurte un corps mou. La main me fait asseoir. Un matelas pour lit d’une personne reçoit nos deux corps. Je perçois un mouvement dans ma direction, des cheveux frôlent ma joue, une main parcourt mon visage, le situe dans l’espace. Une bouche happe la mienne, m’embrasse avec douceur. Je déguste un souffle chaud venu des lèvres pulpeuses entrouvertes.

Dans cette étreinte hardie, Nathalie est transformée, méconnaissable, si différente de celle que j'ai connue. Deux seins durs pointent contre ma poitrine. Le baiser m’enivre, ma tête chavire. La femme s'allonge de nouveau sur le matelas. Les odeurs, le parfum, la salive, la chaleur de ce baiser tendre, léger mais prolongé à l’infini, ce que c’est bon! Deux mains habiles, en douceur parcourent ma poitrine, me caressent avec précaution, explorent mon torse et y sèment des frissons. J’ai bien fait de venir. Si c’est l’heure de la délivrance, elle sera douce. Cette Nathalie cachait bien sa véritable nature.

La bouche a quitté la mienne, les mains desserrent ma ceinture, descendent, me dénudent. Je suis nu, tout nu. C'est plus pratique en amour ! Des dents grignotent la chair de mon cou, dents de vampire? La chaleur humide de la langue parcourt ma poitrine, descend. La pointe redessine le creux du nombril. Et puis tout s’arrête. Le retour de la bouche sur mes lèvres et un corps nu, deux seins bien ronds et jeunes se collent sur moi. Mes mains saisissent deux hanches, arpentent des vertèbres mouvantes, caressent une taille fine mais musclée.

Je recule pour calmer mon ardeur. Cécile m'a recommandé de fignoler les préliminaires. Donc je cherche les pieds; Etrange, ils paraissent aujourd'hui plus petits et plus potelés. J'embrasse les mollets, je caresse les genoux, je remonte vers les cuisses Comment Nathalie a-t-elle fait pour être moins sèche. En peu de temps les os se sont habillés de chair, la peau s'est adoucie. Enfin dans l'entrecuisse mon visage rencontre la vulve à gâter de bisous et de suçons. Tiens, ce sexe n'est pas parfumé au citron comme d'habitude mais à la fraise.

Vraiment Nathalie a réussi à me dépayser. J'envoie ma langue sur les petites lèvres, je pousse la pointe entre les nymphes. Je suis encore plus étonné. Non, ce n'est pas possible; il reste des choses qui ne trompent pas. Je suis pris d'un doute, j'envoie deux doigts dans la chatte à fêter, le plus loin possible, je chatouille les parois du vagin , je ressors mes doigts, je les hume, je les suce. Non, je ne me suis pas trompé. plus surement que les empreintes digitales, la mouille d'une femme révèle son identité. Chacune produit un liquide caractéristique. Ma partenaire n'est pas Nathalie. C'est Anne, ma femme. Que fait ici l'infidèle? La salope a osé. Avec la complicité de Nathalie elle m'a piégé.

Que faire, comment réagir à cette traîtrise ? Le ventre bouge, s'impatiente, se soulève. Voyons où on veut me mener. J'observe le silence imposé, je ne laisse pas connaître que je sais. Je jouerai le jeu jusqu'au bout. Une femme veut un enfant de moi, n'a pas voulu révéler son identité. Je vais faire de mon mieux et après elle ira au diable. Je reconnais ces hanches , ces poignées d'amour et ce nombril chatouilleux et ces pointes de seins. Mais oui, cette femme sous moi, c'est Anne. Je garde ça pour moi.

Ciel, j’entre en érection dure, mon gland se prend dans une toison courte, est conduit par une main sure, sans hésitation, droit vers deux lèvres : elles s’ouvrent sur un sexe mouillé, chaud, accueillant, tendu vers mon pénis bandé. Oui, Anne procédait ainsi, avec tendresse, douceur et fermeté. Que c'était bon. Ni Sabine, ni Cécile, encore moins Nathalie ne peuvent procurer cette sensation de bien être au moment de la pénétration vaginale. Je m’ enfonce, je glisse, je m’y perds. Je suis en terre connue. Oui, c’est elle. C’est son corps aimé, c’est sa patience, c’est son souffle amoureux, sa bouche gourmande, ses mains qui me tiennent prisonnier en elle. Elle les a plantées dans mes reins, c’est sa manière unique de plaquer son pubis contre moi, de s’offrir en arc pour une pénétration profonde.

Je le sais, mais j’observe le silence imposé. Mais elle, sait-elle qui je suis ou est-elle aussi victime de Nathalie ? Nathalie l'a-t-elle poussée à baiser avec n'importe qui et Anne s'est-elle prêtée également à un jeu dégradant. Quel est dans cette affaire le rôle de Cécile?

Et puis ZUT ! Nous nous serrons, nous nous cramponnons, nous jouissons de cette union unique retrouvée. C’est elle, c’est moi, c’est nous. Nous sommes un seul corps animé d’une même envie, habité d’une seule vie, brûlant d’un même sang en ébullition, partageant les sécrétions à tous les niveaux. Il fait noir, mais nous nous prenons, nous faisons l'amour en parfaite harmonie; nous sommes confondus.

Le silence de la nuit couvre nos halètements, nos cris sourds disent la joie de nos sens et notre orgasme explose sans bruit, mais d’autant plus intense. Elle dessus maitenant, moi dessus parfois, c’est anecdotique. La seule réalité c’est cette fusion des corps et la fusion des volontés. Se tenir, se retenir, se chercher au plus profond, se dévorer, se retirer pour mieux se pénétrer, perdre son souffle pour retrouver sa vie, le goût de vivre, l’envie de partager avec l’autre ses sensations, son plaisir.

C’est une lutte, un combat, où s’affrontent les contraires, la douceur et la force, la rage et l’apaisement, le calme et les frémissements, où tout se résume en une seule expression venue du fond du cœur. On s’était interdit de parler, mais la parole à son tour se libère en un élan brutal et simultané, en un murmure éclatant de vérité, entre quatre lèvres encore soudées :
- Je t’aime.
- Je t’aime.

Je reviens à la réalité. Non je n’ai pas rêvé. Anne est là. Nous venons de faire l’amour, nous venons de nous dire: je t’aime. Le silence a été rompu. Continuons à murmurer:
- C’est toi, que fais-tu là? Je mourrais de l’envie de ne plus te voir
- Tu es là. Je mourrais de l’envie de te voir. Je ne peux plus vivre sans toi.

- J’avais juré de ne plus te toucher.

- J’ai juré de ne plus toucher que toi.

- Mais oui, après Sylvain, après le maire, puis Joël, puis tous les autres, hommes et femmes sans distinction et tu as osé me piéger!

- Mais non, c’est faux! Ce n'est pas moi. Nathalie m'a dit....

- Ne change pas de sujet.On me l’a dit, chaque étape de tes amours m’a été narrée.

- La rumeur, toujours la rumeur. Oh, j’ai été sollicitée, On m’a tentée, On m’a tout promis, On m'a tout offert pour une nuit, une semaine ou pour la vie. J’ai refusé, toujours. On a inventé et raconté mes fantaisies, On m’a prêté généreusement des amours. Mensonges, calomnies, On a voulu me salir à tes yeux pour me désespérer, pour que mon désespoir me fasse tomber, pour vaincre mon amour de toi.

Par une faute, une fois, une seule et unique erreur, un regrettable moment d'égarement, j’ai tout détruit. J’ai déménagé, j’ai été hébergée, certains m’ont logé avec des arrière pensées. Personne, personne, m’entends-tu, ne peut se vanter de m’avoir eue. Sylvain, une seule fois, c’est tout. Je t’assure, tu n’as rien d’autre à me reprocher. Alors, oui, quand Nathale m' a offert cette occasion, j’ai osé. J’ai osé, parce que je t’aime.

- Trop tard, je ne suis plus digne de toi. Sabine
- Je sais. Tu as couché avec elle. Elle s'en est assez vantée. Mais c’est à moi que tu viens de dire: « Je t’aime » Si, tu l’as dit. Allez, dis-le encore:
- Je t’aime
- Plus fort.

A l'extérieur éclate une querelle. Cécile est furieuse.

- Nathalie, que fais-tu là ? Tu n'es pas sous la tente, qui sera enceinte à ta place. J'ai bien entendu Julien faire l'amour à une femme. Puisque ce n'est pas toi, qu'as-tu manigancé ?

- Tu devrais être heureuse. j'ai cédé ma place à ta chère copine Anne. Et j'ai l'impression d'avoir réussi à réunir Anne et Julien. N'est-ce pas mieux pour tout le monde ? Leur couple se reforme et toi tu ne rêves plus de Julien. Ainsi tu me reviens avec l'enfant que tu attends de cet homme. ce sera notre enfant. Il sera unique mais à nous.

- Ah non, pas question. Tu as surtout voulu me séparer de Julien, l'homme que j'aime. Cette entourloupe égoiste n'a pas d'autre sens. Tu voulais me garder pour toi seule. je te déteste
Anne a tendu l'oreille et m'interroge :
- Est-ce vrai ? Tu as fait un enfant à ma meilleure amie. Sabine passe, mais Cécile ! Alors prends tes responsabiltés. Tu dois élever cet enfant, c'est naturel et tu dois t'occuper de la mère.

- Et te perdre une nouvelle fois ? Ne viens-tu pas de me déclarer que tu m'aimais?

- Pourquoi me perdre? Je t'aime, Cécile t'aime et il me semble que Nathalie elle-même est tombée amoureuse de toi, ce qui peut aussi expliquer ma présence ici. Elle s'est sacrifiée pour nous mettre face à face et nous fournir une chance d'être heureux. Veinard, aimé de trois femmes.

-C'est deux de trop. La polygamie est interdite en France.

- Tu es marié avec moi . Nathalie et Cécile se pacseront et viendront vivre chez nous, la maison est assez geande pour les accueillir avec ton enfant.

- Ah, Oui! Tu es euphorique tout à coup. C'est tout? j'aurai un harem?

- Eh, non! En qualité d'épouse je partagerai ton lit cinq jours sur sept. Les deux autres nuits seront réservées l'une à Cécile, l'autre à Nathalie. Qui le saura ?

-Nous serons trois au lit deux fois par semaine ? Tu as tous tes esprits?

- Oui. Quand Cécile couchera avec toi, je rejoindrai Nathalie dans son lit et quand Nathalie prendra son tour avec toi, Cécile et moi nous aimerons.

- Mais tu es folle à lier ! Heureusement, elles sont plus raisonnables que toi et refuseront ta proposition insensée.

A l'extérieur la querelle s'envenime.

- -Et qui c'est celui là? D'où sort-il ? Pendant que dans ce nid d'amour mari et femme s'unissaient, que faisais-tu avec ce bonhomme? Putain, salope...Il t'a tringlée dans les fourrés ! Ah ! je le connais celui-là. C'est l'ami Sylvain ! Julien va découvrir avec plaisir que ce complot a été monté par Anne, Nathalie et Sylvain!

Anne referme vivement bras et jambes sur moi et crie à tue-tête:
- Ce n'est pas vrai, je ne savais pas que Sylvain trafiquait avec Nathalie. Elle m'a trompée. Mais je t'ai retrouvé et tu ne te déferas plus de moi
Cécile s'en mêle:
- Qu'attends-tu Nathalie. Allez, va te faire faire un gosse par ce coureur. Allez, faites la bête à deux dos. Moi, je reste avec Julien et Anne... Quoi ! Tu te trompes Julien. Au contraire j'accepte de te partager. D'ailleurs me voici, nue comme Anne . Serrez-vous, l'espace est restreint, tant mieux tu ne nous échapperas pas. On va s'aimer.

Anne ne proteste pas. Qui ne dit mot consent. Alors, soyons fous.

Sur le matin le drap s'est écroulé sur trois nudités trop agitées. Le fourré, qui en avait vu d'autres pourtant, a pris des couleurs d'automne avec un feuillage d'un rouge dominant. Depuis Anne est enceinte. Sylvain héberge Nathalie, elle aussi sur le point d'accoucher.

L'école ne fermera pas, nous fabriquons des écoliers
On dit que Julien ... on dit... Ah! la rumeur.

Les avis des lecteurs

Histoire Coquine
Une fin a la guignol 😴 dommage pour une serie qui laissait entrevoir une belle fin



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Histoire sexe : Une rose rouge
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