L'importun 4

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : L'importun  4 Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-07-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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L'importun 4
L’importun 4
Sylvain s'étonne et, oublieux de sa situation d'invité, se permet de protester :
- Pourquoi ne pas occuper la chambre à coucher et son lit certainement plus confortable que le canapé du salon pour nos ébats ? On serait bien ici, le décor semble propice à des effusions.

Marie réplique avec autorité :
- Parce que, aujourd'hui, je fête mes trente-huit ans, parce que, pour cette occasion annuelle, c'est moi qui prends les décisions sur ma façon de t'utiliser, cher cadeau, que vient de m'offrir mon adorable Jean. Mon mari nous accorde une heure pour que nous fassions l'amour. Ne perdons pas de temps à discuter. Va, avance jusqu'au salon, nous te suivons. Ah, emporte tes vêtements.

- Nous n'irons pas au lit ? Bon on peut faire l'amour n'importe où, par terre, sur une table, debout ou sur un canapé. Il n'y a pas de problème. L'essentiel est d'être deux ou plus. Jean participeras-tu aux rapports ? Aurons-nous une liberté totale ou y-a-t-il des interdits ?

- Pas pendant la première heure, elle vous est entièrement réservée. Livrez-vous aux fantaisies de votre imagination, suivez votre instinct. Je ne reste présent que pour constater que Marie fait bon usage de mon cadeau et en obtient entière satisfaction. Aussi longtemps que je l’entendrai soupirer d’aise et que je lirai sur les traits de son visage des signes de plaisir, je me réjouirai d’avoir trouvé le cadeau adéquat. Mais ne tarde pas en palabres.

Marie retient mon bras et me glisse :
- C 'est un retour à la situation qui a précédé ta colère. Tu as fort heureusement retrouvé la raison. Toi, je connais ta façon de faire l'amour depuis des années et je l’aime beaucoup. Que vaut réellement ce garçon de belle allure dans un accouplement ? Est-il aussi courageux et performant que bavard ? Ou n’a-t-il une langue que pour parler ; sait-il en faire un autre bon usage. Et sa queue que je n’ai pas eu le temps d’extraire de son pantalon est-elle aussi importante, longue et volumineuse qu’il le prétend, surtout est-elle aussi efficace et endurante quand elle pénètre une femme ? C'est ce que je vais constater grâce à ton intelligence et à ta générosité. Je te serai éternellement reconnaissante d'avoir su vaincre une jalousie injustifiée puisque dans mon cœur tu demeures le premier et, dès à présent, merci de me fournir l'occasion de tester l'amour avec un autre que toi. Je reste persuadée que tu es le meilleur, mais c’est dans la comparaison que je compte le confirmer Merci, mon amour.

Elle frappe fort de manière peut être inconsciente. Le mariage me garantissait non seulement la première place mais l’unique place. Elle m’annonce innocemment que je ne suis plus le seul homme de sa vie. Va savoir en faveur de qui la comparaison tournera. La partie pourrait se révéler incertaine, je pourrais être rétrogradé et passer au second plan avant une dégringolade au fur et à mesure de ses envies de possibles expériences. Mon concurrent actuel va tout tenter, tout oser, il chargera avec la vigueur et la nervosité de sa vingtaine d’années. Soutiendrai-je la comparaison aux yeux de ma femme soudain attirée vers des fruits verts ?

Ce qui m’inquiète dans le concours annoncé par la référence à la discussion qui avait précédé mon coup de sang, ce n’est pas, chez moi, un manque d’énergie ou de savoir-faire, c’est plutôt la propension de ma femme à vouloir découvrir le nouveau, le tout frais, l’audacieux, le contemporain et le changement. Elle a en matière d’habillement une fâcheuse tendance à renouveler fréquemment sa garde-robe selon les variations de la mode. Force est de voir dans l’entame de sa relation récente avec Sylvain, l’application en matière amoureuse des principes qui font fleurir la mode vestimentaire, alimentaire, capillaire etc. ..Je juge bon de lui rappeler que je n’ai pas ouvert un concours pour effectuer un choix :
- N'oublie pas que c'est un cadeau d'anniversaire, que tu n'as qu'un anniversaire par an et que, pour le trente-neuvième, tu auras un cadeau très différent. Je saurai faire montre d’imagination.

- Je m'en souviendrai. Tu ne veux quand même pas me payer chaque année les services d'un autre homme. Ce serait inconvenant, on jaserait. Ca ne me plairait peut-être pas dès la seconde fois. Tu sais que je suis de nature fidèle. Toi, n’oublie pas que je t’aime d’amour tous les jours de l’année, 365 jours par an, alors que Sylvain ne m’aura à sa disposition qu’une heure de ma vie. N’établis pas de comparaison même si le gaillard en vaut la peine. Il est de passage et quand j’aurai ouvert le paquet cadeau mes pensées iront au donateur.

Elle trouve ça spirituel et pouffe de rire. D'un air sérieux, elle ajoute :
-Tu as vu comme je l'ai éloigné du lit conjugal ; c’est par respect pour toi et notre mariage. Aussi longtemps qu'il n'a pas fait ses preuves, Sylvain n'y a pas sa place.

Voilà les propos d’une femme qui se dispose à faire l’amour, devant son mari, donc la conscience tranquille, le cœur serein, avec un jeune séducteur. Elle pousse l’audace jusqu’à me rappeler, je cite : » je suis de nature fidèle. » Il y aurait de quoi rire si je n’étais pas le cocu en herbe. Quelle inconséquen !ce ! Quel aveuglement ! Sylvain a bien fait école, il lui a lavé le cerveau et semé le désir au plus profond du sexe. D’ailleurs aussitôt elle n’a pas peur d’envisager une liaison intime de longue durée et s’empresse de déclarer, avec le manque de logique qui me sidère : « Aussi longtemps qu'il n'a pas fait ses preuves, Sylvain n'a a pas sa place dans notre lit. » ET APRES ?

Pas un instant elle n’imagine que son amant échoue. C’est fait, nous serons trois au lit après l’ouverture du paquet cadeau. Je suppose qu’elle utilise ces termes pour évoquer le déshabillage de Sylvain. Restons dans les comparaisons, ne parlons pas trop crument de ce déshabillage complet et déplacé d’un type de vingt ans dans la chambre à coucher d’un couple de presque quadragénaires nus. Car, par souci d’équité, je me suis mis au diapason. Marie généralement déclare que je suis bel homme. Hier encore elle le disait à une collègue de travail. Aurais-je tellement changé lors de la nuit dernière pour devoir cacher ma nudité. Retenons que le fait de se mettre à poil dans sa demeure n’est pas une forme d’exhibitionnisme répréhensible.

- Evidemment, tu as bien fait de protéger le caractère sacré de la couche conjugale où Sylvain n’a pas à trouver place.

Comme elle, je juge qu'il n'y a pas sa place. Ni ce soir, ni jamais, ni avant utilisation ni après avoir servi. J'approuve mais une question me vient ; Marie n'a-t-elle pas compris que nous n'en sommes plus au petit jeu des comparaisons entre moi, le mari, et Sylvain , le théoricien habile du ménage à trois ? Ou Marie fait-elle la sourde oreille avec l'espoir qu'ils réussiront à m'imposer une prolongation quand le délai d'une heure sera atteint ? Elle me devance en balançant exagérément ses jolies fesses. Ou elle cherche à m'exciter ou elle s'excite elle-même pour attaquer ses rapports avec son jeune soupirant déjà fortement engagé en elle et sur elle. Elle tient la forme, et prend l'ascendant sur Sylvain :
- Tu as saisi ? Je mène la danse. Sans ton bavardage et ton retour incroyable tu serais déjà oublié et je serais en train de connaître de merveilleux orgasmes avec Jean. Donc ou tu te plies à mes désirs ou tu t'en vas.

- Quel bavardage ? C'est lui qui m'a piégé en me laissant croire que tu lui avais tout raconté de notre début de soirée. Cependant tes désirs seront des ordres au moins pendant une heure ou ce qu'il en reste. D'accord, j'obéis pour vivre la plus belle heure de ma vie. Je suis prêt.

- Parfait, c'est ton intérêt, petit amour. Qu'est-ce que je connais de toi ? Des discours, des plans : Très peu de choses en réalité. Il va falloir t'appliquer si tu veux gagner ta place chez nous.

Elle n’en démord pas, comme si ma parole ne comptait pas. Elle continue à marteler qu’une place est à conquérir. Elle enchaîne mine de rien.

-Bon tu sais lécher une chatte, même poilue la mienne l'a constaté. Ta langue joue habilement sur un clitoris et sait s'insinuer dans ma fente, bravo je le reconnais. Tes doigts pénètrent magnifiquement un vagin. Du premier coup ils ont déniché mon point G et ont su faire naître de violentes contractions qui ont secoué délicieusement mon sexe et tout mon corps. Enfin tu embrasses divinement, mes lèvres en sont encore meurtries. Ce n'est pas suffisant pour obtenir un permis de séjour permanent.

Ce n’est pas le moment de la contrarier si je veux rester objectif, mais elle se fait des illusions si elle espère m’imposer un amant dans notre lit. Ce type est bi, pas moi. Que Marie se mette à pratiquer avec lui la sodomie ne m’enchanterait pas. Mais qu’elle ailla se faire prendre le cul hors de notre demeure ? Marie se tourne vers moi ;
- Oh ! Pardon mon grand chéri, j'oubliais de te faire asseoir ; prends place à cette extrémité du canapé. Tu seras le témoin impartial des prouesses amoureuses ou des défauts de ce prétendant au partage ?

La méthode Coué, en somme. Retour à l’idée saugrenue du partage. Elle y tient. Plus elle se répète, plus je devrai céder à sa lubie ? Elle se met le doigt dans l’œil. Avec moi, ça ne prendra pas. Mon air incrédule reculera-t-il devant la flatterie ? Marie tente sa chance :
- Mon Jean, tu es un saint généreux. Tu es un modèle unique de mari aimant. Tu seras récompensé au centuple. Tu laisses apparaître des qualités que je ne soupçonnais pas. Je devais avoir l’intuition de leur existence quand je suis tombée amoureuse de toi.

Si seulement elle était capable de sentir monter mon dégoût et mon rejet des rêves que Sylvain lui a bourrés dans le crâne !

Vraiment, elle n'a pas renoncé à son trio magique aussi sensationnel dans les propos de Sylvain. Ceci explique qu'elle ait reçu mon cadeau sans protester comme l'aurait fait une épouse fidèle. L’offre d’une heure de partie de sexe avec son mentor revenu était dans le droit fil de tout le baratin du rusé prétendant. La suite en découle logiquement. Pour elle la fidélité se déclinera à trois, c'est-à-dire qu'elle sera fidèle à son mari et à son amant ! Il est désespérant de la voir s'accrocher aux clichés instillés par Sylvain. J'attendais bien sûr l'adhésion immédiate de Sylvain, quand je lui ai proposé de jouer au cadeau d'un soir de fête. C’était combler ses souhaits. J'attendais par contre le refus scandalisé de l'épouse que j'étais sur le point de pénétrer, quand la sonnette avait retenti. Or elle n'a pas caché sa joie et, depuis, ses yeux humides débordent de bonheur et chacun de ses regards dans ma direction brille de larmes de reconnaissance. J'ai commis une horrible erreur d'appréciation. Je le pense et elle aggrave mon désespoir en ajoutant :
- J'ai bien de la chance d'être ta femme.

La petite phrase fait rire Sylvain. Il y de quoi pour lui qui la sait sur le point de tresser les dernières torsades de ma couronne de cocu. Faut-il qu'elle plane pour ne pas saisir l'ironie cruelle de ses paroles en ce moment ? La perspective de s'unir à ce jeune salaud l'enchante tellement qu'elle ne peut plus mesurer l'humiliation qu'elle m'inflige. Mon plan de me débarrasser des poursuites de Sylvain en lui accordant une heure de pratiques sexuelles échouera, si Marie persiste dans ce degré d'inconscience.

Jambes contre jambes, ventre contre ventre, seins contre poitrine à peine velue, les voici en train de s'enlacer et de s'embrasser, debout sur le tapis turc du salon, nus et excités comme des singes en rut. Il est plus grand qu'elle, elle est mieux en chair que lui. Elle lève la tête, bouche grande ouverte pour recevoir le baiser interminable qui me rend fou. Hélas, il est trop tard pour les interrompre. Ce que penserait le jeune con m'indiffère. Mais je crains la frustration de Marie, sa colère et sa haine si je venais à lui voler son précieux cadeau.

Elle continue, entre deux becquées voluptueuses à saluer mon ouverture d'esprit qui lui permet de sortir des sentiers battus et de vivre une expérience exceptionnelle. Combien de maris n'auraient, ni compris, ni apprécié son goût tardif pour des amours parallèles et juvéniles ? Tandis que moi, je suis formidable. Je mérite largement son admiration, sa reconnaissance et tout l'amour qu'elle a pour moi. Elle réussit à débiter ces pensées insultantes sans sourciller, entre deux baisers et deux combats de sa langue contre les fouilles de la langue de Sylvain sur sa luette. La salive coule de son menton. Elle termine sa phrase et attrape dans sa main la verge qu'elle désire, dressée en bannière de jouissance certaine.

Je vois le recul de Sylvain. Il atterrit à l'autre extrémité du canapé. Marie l'a poussé et fait asseoir. Elle est fière de savoir dominer son amant et me fait un clin d'œil coquin avant de me redire "merci" pour la centième fois. Si elle savait que chacun de ses baisers à l'autre ou chacun de ses innombrables remerciements dans ma direction ou chacun de ses regards chargés de gratitude me fait mal, m'humilie, me déchire et me blesse, elle se dispenserait d'avoir des égards pour son couillon de mari. Elle préfère penser qu'elle me rend heureux. Sa sincérité me ravage.

Demain elle me proclamera "candauliste", si elle connaît le mot, alors que je souffre mille morts quand je la vois secouer à deux mains le membre tumescent qui la fourrera dans peu de minutes, ou, pire, quand je la vois se pencher, arrondir son dos, pliée à hauteur des fesses, seins ballotant dans le vide, et quand je supporte de la voir partir tête en avant pour déposer des baisers sur le gland décalotté, avant de lécher la queue, des testicules au sommet brillant. Elle s'agenouille pour mieux emboucher le sexe mâle, elle se l'enfonce dans la gorge, éructe, renvoie un jet de salive gluante, hoquette et replonge pour faire de ses lèvres une ventouse à la base de ce joujou nouveau. Je suis écoeuré . Dire qu'elle a appris toutes ces gâteries avec moi, progressivement et que, maintenant, elle étale toutes ses connaissances d'un seul trait au service de ce bâtard.

Je n'ai encore rien vu. Elle vient s'asseoir entre ses deux hommes, pivote sur ses fesses, tapote ma cuisse, pose sa chevelure sur moi, relève une jambe, la tend en direction du cadeau assis, mais laisse un pied à terre. Le regard mouillé qu'elle lève sur moi accompagne un simulacre de baiser et un nouveau merci. Elle ordonne :
- A toi, Sylvain, réchauffe mon nid d'amour. Je veux te recevoir en moi dignement. Allume le feu.

Horreur ! Et pourtant un fou-rire me secoue quand remonte d'entre les cuisses de ma femme, la face inondée de liquide épais. Eh ! Oui ! ça dégouline de partout, du nez, du front et du menton. Il se frotte les yeux et rouspète. Il vient de récupérer toute la cyprine accumulée dans le vagin par les préliminaires successifs. Il réclame une serviette, promet de ne plus s'attarder en caresses préparatoires. A son retour de la salle de bain, dont il connaît , c’est curieux, l'emplacement et vers laquelle il court, balloches en fête, Marie paiera cette farce.

- Dis, Jean, qu'est-ce qu'il va me faire. Tu me protèges, hein. Quel culot, il m’excite, je fournis le lubrifiant, il ne sait pas l’utiliser et se barbouille la face au lieu de l’étaler et d’y glisser son membre. Qu’est-ce qu’il est drôle ! Comment le trouves-tu ?

– Pas terrible, mais je suis partial.
– N’est-il pas ton cadeau destiné à me donner du plaisir ?
– Dans la même fonction, m’aurais-tu accepté comme « cadeau et instrument de ton plaisir à l’occasion de ton anniversaire. Tu as besoin de réfléchir, tu ne veux pas me vexer ? Etre le mari n’est pas toujours un avantage ; un étranger pour le même office fait mieux l’affaire.

– Quelle vilaine pensée. Pourtant c’est vrai, il y a chez ce jeune homme une part de mystère, de l’inconnu que tu ne possèdes plus. Mais, une fois encore, tu restes mon pilier numéro un, solide comme un roc.

– Tandis que la part d’inconnu de ce charmant éphèbe titille ton imagination pendant que ses doigts titillent et froissent ton petit bouton et font s’épanouir ta fleur enrobée de rosée.

– Serais-tu de nouveau jaloux, cher époux. La jalousie est un des plus vilains défauts. En réalité je suis un peu effrayée de devoir affronter Sylvain. Je serais une ingrate si je boudais ton offrande. Il revient. Voilà un premier quart d’heure écorné. Que le temps passe vite.

Au contraire du quart d’heure, je me sens pousser des cornes. Je me recale dans mon coin de canapé, la chevelure ondoyante de Marie s’étale sur ma cuisse. Elle s’oriente sur les coussins d’assise, sa main tient ma verge indécente ; elle s’en sert un peu comme d’une boussole, un peu comme d’une bite d’amarrage et de sécurité et elle un frôlement le renflement positionne poitrine, ventre et jambes parallèlement au dossier du canapé. Sylvain s’extasie devant ce corps mûr mais bien dessiné que l’âge n’a pas encore déformé et qui n’a pas connu grossesse et maternité. Il a raison de souligner la beauté des courbes, de flatter d’un frôlement caresse le renflement d’une hanche sous le rétrécissement prononcé de la taille. Il s’abstient habilement de parler ou de remarquer l’arrondi de l’estomac, va soulever les talons, les porte à la verticale, examine l’abricot enflé dans sa garniture de poils pubiens. – Voilà donc le temple de l’amour. J’y apporte mon obole

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