L'initiation de Léa - Episode 1

Récit érotique écrit par Britlo6 [→ Accès à sa fiche auteur]
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L'initiation de Léa - Episode 1
Le bureau est silencieux, trop silencieux. Léa entend le tic-tac de l'horloge dans le couloir, chaque seconde faisant écho au vide qu'elle ressent. Elle est mariée à Thomas depuis six mois, et il est parti depuis quatre mois déjà. Son métier de militaire exige de longues missions, et elle reste seule, essayant de combler le vide par le travail et la solitude.
Ses doigts caressent le contour du cadre en bois de leur photo de mariage. L'image d'eux, riant et rayonnant, lui semble remonter à une éternité. Sa présence lui manque, mais aussi la chaleur de son corps contre le sien, le son de sa voix, le contact de ses mains. Tout comme lui manquent la vie qu'ils sont censés construire ensemble, les rêves qu'ils ont partagés. Mais par-dessus tout, l'intimité de leur relation, le réconfort de son étreinte, la passion qui les unit.
Léa attend l'arrivée de sa patronne, Agnès. Elle a été appelée au travail un samedi, ce qui est inhabituel.
La porte s'ouvre en grinçant et Agnès entre. Ses talons claquent sur le parquet. Léa ne peut s'empêcher de remarquer le comportement de sa patronne affichant un air de confiance et de sophistication à la fois admirable et intimidant.
Agnès est une femme remarquable. Ses cheveux blonds coupés en un carré chic encadrent ses pommettes hautes et ses yeux bleus perçants. Elle est vêtue d'un tailleur sur mesure, sa posture est droite et sa démarche déterminée. Agnès est une femme plantureuse. Malgré ses 49 ans, beaucoup d'hommes se retournent sur elle dans la rue. Ses seins sons l'un de ses principaux atouts. Ils sont gros, en forme de poire et Agnès sait les mettre en valeur.
— Léa, ma chère, j'espère que je ne vous ai pas détournée de quelque chose d'important, indique Agnès. Léa sourit et secoue la tête :
- Non, pas du tout. J'étais juste... en train de parcourir quelques dossiers.
Elle désigne d'un geste la pile de papiers sur son bureau, espérant que le mensonge n'est pas trop visible.
— Que puis-je faire pour vous, Agnès ?
Agnès s'installe dans le fauteuil de cuir en face de Léa. Elle se penche en avant, les coudes posés sur les genoux, et fixe Léa d'un regard interrogateur.
- J'ai remarqué que vous étiez... silencieuse, ces derniers temps. Et je sais que votre mari est parti pour une autre mission.
Léa sent une rougeur lui monter aux joues.
— C'est difficile, admet-elle, la voix à peine plus haute qu'un murmure. Mais je me débrouille.
Agnès acquiesce.
— Je sais que ce n'est pas pareil, mais je veux que tu saches que tu n'es pas seule, Léa. Je suis passée par là, et c'est difficile. Mais il y a des moyens de s'en sortir.
Léa haussa les sourcils, intriguée.
— Faire face ?
Agnès s'est adossée à sa chaise. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres.
—Je sais qu'être seule peut être difficile. Mais j'ai découvert que parfois, la meilleure façon de s'en sortir est de s'entourer de bonne compagnie et de bonne nourriture.
Elle marque une pause, le regard fixé sur Léa.
— J'ai remarqué que tu étais un peu déprimée ces derniers temps, et j'ai pensé qu'une distraction pourrait peut-être t'aider. J'aimerais donc t'inviter à dîner chez moi ce soir.
Léa éprouve un sentiment de surprise. Agnès sa patronne est toujours gentille, mais cette invitation lui semble différente, plus personnelle. Elle hésite un instant avant de répondre :
— C'est très généreux de votre part, Agnès. Mais en êtes-vous sûre ? Je ne voudrais pas m'imposer.
Agnès fait un geste dédaigneux de la main, son sourire s'élargit. Si je te le propose, c'est que ça me fait très plaisir. Et puis, mon mari et moi, nous aimons bien... partager et être en bonne compagnie.
—Votre mari ?
Elle n'a jamais rencontré le conjoint d'Agnès, et les quelques fois où Agnès l'a évoqué, c'était toujours avec un certain mystère.
Agnès glousse, un son grave et guttural qui fait frissonner Léa.
— Oh, ma chérie, par où commencer ? Il est... Eh bien, ce n'est pas un homme comme les autres. Il est plus âgé, soixante ans pour être précis, et chauve comme un coq. Mais il y a quelque chose en lui, un certain charme, un je ne sais quoi qui le rend tout à fait... irrésistible.
Les yeux d'Agnès brillent d'amusement et Léa ne peut s'empêcher de rire.
— Ça a l'air intrigant, admet-elle. J'apporterai du vin , ajoute-t-elle avec un sourire amusé.
— Ma chère, tu n'as pas besoin d'apporter quoi que ce soit. Je veux juste que tu viennes, que tu te détendes et que tu nous laisses prendre soin de toi.
Léa sent une chaleur se répandre en elle. Elle s'est sentie si isolée, si seule, et l'idée de passer une soirée en bonne compagnie est tentante.
Léa se retrouve donc devant l'appartement d'Agnès et de son mari ce samedi soir, une bouteille de vin à la main. La porte s'ouvre et Agnès est là, le sourire chaleureux.
— Bienvenue, ma chère, dit-elle en s'écartant pour la laisser entrer. Nous sommes heureux que tu aies pu venir.
Léa pénètre dans l'appartement, ses yeux s'imprégnèrent du décor élégant et de la lumière tamisée. L'air est empli de l'arôme alléchant de ce qu'Agnès est en train de cuisiner.
— Comment s'est passée ta journée ? demande Agnès en conduisant Léa au salon.
— Elle s'est bien passée. J'ai réussi à rattraper toutes les factures qui étaient en retard, répond Léa en parcourant des yeux les œuvres d'art qui ornent les murs et les meubles de bon goût. .
Alors qu'elle parle, des bruits de pas résonnent à l'arrière de l'appartement et un instant plus tard, un homme entre dans le salon. Il est plus âgé, il est pratiquement chauve, il ne lui reste plus que quelques cheveux au-dessus des oreilles et de la nuque. Mais il y a quelque chose en lui, un certain charisme qui le rend tout sauf ordinaire.
— Ah, vous devez être Léa, dit-il d'une voix qui est un grondement profond semblant résonner dans sa poitrine. Je suis Jean. C'est un plaisir de vous rencontrer enfin.
Il lui tend la main, Léa la serre et leurs yeux se rencontrent. Il y a une chaleur dans son regard, une étincelle qui la met tout de suite à l'aise.
— De même, dit-elle en souriant. Merci de m'accueillir.
Agnès s'avance, une bouteille de vin rouge à la main. Elle verse un verre à Léa.
— Voilà, ma chère, dit-elle en lui tendant le verre. Un petit quelque chose pour t'aider à te détendre.
Elle porte le verre à ses lèvres et boit une gorgée de ce vin est riche et corsé, au goût persistant sur sa langue.
— Jean, pourquoi ne ferais-tu pas visiter Léa pendant que je termine la cuisine ? Jean a une incroyable collection d'appareils photo anciens. Je pense que tu vas la trouver fascinante, Léa.
Jean sourit, les yeux plissés.
— C'est avec plaisir. On y va ? dit-il en tendant le bras vers le couloir.
Un sentiment de curiosité piquant son intérêt, Léa acquiesce. Elle suit Jean dans le couloir, marchant à pas feutrés sur le parquet. L'appartement est un trésor d'art et d'antiquités. Chaque pièce raconte l'histoire des goûts éclectiques et des aventures partagés du couple.
Tout en marchant, Jean montre du doigt divers objets, régalant Léa de récits sur leurs origines.
Elle se surprend à rire de ses histoires, les yeux écarquillés par l'intérêt. La visite se termine dans la salle à manger, où Agnès a dressé la table avec de la porcelaine délicate et de l'argenterie étincelante. L'odeur de la nourriture emplit l'air et fait gargouiller l'estomac de Léa, ce que remarque Agnès.
— Tu dois être affamée, Léa. J'ai préparé quelque chose de simple, mais de délicieux. J'espère que vous vous régalerez Jean et toi.
Elle dépose un bol de pâtes fumantes devant Léa. L'odeur de l'ail et des herbes aromatiques viennent à sa rencontre. Les saveurs explosent dans sa bouche, riches et complexes, l'emplissent d'un sentiment de confort et de satisfaction. Elle déglutit, fermant brièvement les yeux pour savourer l'instant. Suivent ses éloges:
— C'est incroyable ! Vous n'avez vraiment pas besoin de vous donner autant de mal, Agnès.
Agnès fait un signe de la main pour écarter la remarque.
— Ma chère, la cuisine est l'un de mes plus grands plaisirs. Et ça fait bien trop longtemps que nous n'avons pas eu d'invités avec qui le partager.
Jean lève son verre, un sourire amusé sur le visage.
— A Léa, notre charmante nouvelle amie. Qu'elle trouve du réconfort en notre compagnie et qu'elle sorte de sa solitude, ne serait-ce que pour ce soir.
Léa sourit, une pointe de rougissement colore ses joues alors qu'elle trinque avec eux. Elle porte un toast:
— À de nouvelles amitiés.
Le vin glisse dans sa gorge, en la réchauffant de l'intérieur.
Pendant qu'ils dînent, la conversation va bon train. Jean régale Léa des récits de ses voyages, d'une voix animée et pleine de vie.
Agnès rit de ses anecdotes, ses yeux pétillent d'amusement et d'affection. Léa se surprend à envier leur camaraderie, le confort et la familiarité qu'ils partagent. C'est un contraste saisissant avec la solitude qu'elle a ressentie avant d'arriver chez eux.
Au fil de la soirée, la conversation s'oriente vers des sujets plus légers, la tension et le sérieux des premières discussions étant remplacés par des rires et des histoires partagées. Léa s'ouvre, ses réserves initiales s'estompent dans la chaleur de leur compagnie. Elle n'avait pas réalisé à quel point le plaisir simple d'une bonne conversation et de rires partagés lui manquait.
À la fin de ce délicieux repas, Léa a ressent une chaleur inattendue et bienvenue à l'égard d'Agnès et de Jean. En rentrant chez elle, l'air de la nuit embrasse ses joues, et Léa ne peut s'empêcher de ressentir un pincement au cœur à l'idée que la soirée devait se terminer. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi vivante, aussi présente.
Le lendemain matin au bureau, Agnès s'adresse à Léa d'une voix chaleureuse et accueillante.
— Bonjour Léa. J'espère que tu es bien rentrée hier soir.
Léa sourit :
— Oui, je suis bien rentrée. Merci encore de m'avoir accueillie. C'était vraiment merveilleux, j'ai vraiment passé une très bonne soirée en votre compagnie.
Agnès rit doucement.
— Je suis contente que tu te sois bien amusée. Et si nous allions faire du shopping ensemble la semaine prochaine ? Rien que nous deux.
Sur le coup, Léa est surprise par cette nouvelle proposition. Agnès reste enthousiaste:
— Léa, ma chère, j'ai un plan pour demain. J'ai envie de renouveler ma garde-robe, et je pense que tu aurais peut-être aussi besoin de faire quelques achats.
— Du shopping ? Je dois avouer que ça fait un moment que je ne suis pas allée en faire.
Le visage d'Agnès s'illumine à cette réaction et son sourire s'élargit.
Je pense que ce serait une bonne distraction. Et qui sait, peut-être que nous trouverons quelque chose qui te fera te sentir un peu moins seule ?
Léa sent une chaleur se répandre en elle face à l'inquiétude d'Agnès, à son désir sincère d'aider. Elle met son thé de côté et se lève de la chaise.
— D'accord, Agnès. Je suis partante. Allons faire quelques courses demain. Ça me fera du bien de sortir et de me distraire.
Agnès frappe dans ses mains, un sourire ravi se dessine sur son visage.
Fantastique ! Léa. Nous allons faire du shopping, déjeuner, rien que nous deux.
Léa se sent soulagée, comme si un poids lui était enlevé. Elle s'est tellement concentrée sur sa solitude, sur le vide qu'elle ressent sans Thomas, qu'elle a oublié les plaisirs simples de la vie. Passer la journée avec Agnès, se promener, faire les magasins, semble être la distraction dont elle a besoin.
Après avoir acheté plusieurs vêtements dont une jupe classique et une robe printanière pour Agnès et un ensemble chemisier tailleur pour Léa, les deux amies terminent leur matinée de shopping dans une boutique de lingerie haut de gamme.
Agnès a poussé la lourde porte en bois, un tintement de cloche annonce leur arrivée. La boutique est un trésor de couleurs terreuses et de tissus luxueux, avec des étagères de vêtements disposées avec art tout autour de la pièce. L'air est empli du doux bourdonnement des conversations et du bruissement de la soie, tandis que les clientes admirent les pièces exposées.
La propriétaire de la boutique, une petite femme avec des cheveux gris bouclés, s'approche d'elles à bras ouverts.
— Ah, Agnès, ma chérie ! Cela fait bien trop longtemps que vous n'avez pas honoré ma petite boutique de votre présence. Et qui est cette charmante créature que vous avez amenée avec vous ?
Elle tourne son regard vers Léa, les yeux pétillant d'intérêt. Agnès fit les présentations, un sourire chaleureux aux lèvres.
— Léa, voici Madame Lefebvre. C'est la propriétaire de cette fabuleuse boutique. Madame Lefebvre, voici ma chère amie Léa, dont je vous ai parlé.
Madame Lefebvre a les yeux qui brillent de curiosité. Elle regarde Léa de haut en bas, un sourire amusé aux lèvres.
— Enchantée, Léa, dit-elle d'une voix douce et sensuelle. Agnès m'a beaucoup parlé de vous. Je dois dire que vous avez une grâce et une élégance qui me font penser à une jeune Demi Moore. Qu'est-ce qui vous amène aujourd'hui dans ma petite boutique ?
Léa rougit au compliment, en posant ses yeux sur les étalages de magnifique lingerie. Elle a toujours été plutôt conservatrice dans ses choix, préférant le confort à l'audace. Mais avant qu'elle ne puisse répondre, Madame Lefebvre s'est déjà tournée vers l'une de ses assistantes, une femme mince au sourire éclatant.
— Clara, pourriez-vous apporter un assortiment de notre lingerie la plus exquise pour que Léa puisse l'essayer ? Je pense qu'elle appréciera la variété de nos collections.
A la tournure des événements, les yeux de Léa s'écarquillent, mais elle est trop polie pour protester. Elle jette un coup d'œil à Agnès, qui l'observe d'un air amusé, les yeux pétillants de complicité.
— Agnès, murmure Léa. Je ne suis pas sûre d'être à l'aise avec ça.
Agnès se penche et commente d'une voix douce et persuasive.
— Léa, chérie, ne soyons pas timides. Madame Lefebvre a un goût irréprochable. Elle te propose un bel ensemble soutien-gorge et porte-jarretelles en dentelle. Ce sera comme un petit secret, rien que pour toi. Tu ne crois pas que ça vaut la peine d'essayer ? Entre nous, je pense que ton mari va adorer, cela sera un cadeau pour vous deux.
Léa sent monter en elle un mélange de curiosité et d'inquiétude lorsque Madame Lefebvre revient avec un tas de lingerie exquise. On lit l'impatience dans ses yeux.
— Nous y voilà, ma chère. J'ai choisi quelques pièces qui, je pense, complèteront parfaitement votre silhouette. Commençons par cet ensemble soutien-gorge et porte-jarretelles. C'est l'un de nos articles les plus populaires.
Le cœur de Léa palpite lorsque Madame Lefebvre lui tend les délicats vêtements.
Elle ne peut s'empêcher de ressentir un petit frisson à l'idée de porter quelque chose d'aussi intime et luxueux. Mais elle ressent aussi une certaine appréhension : « Ce n'est pas toi, Léa, tu n'es pas le genre de fille à porter ce genre de choses ».
Agnès, sentant son hésitation, lui pose une main réconfortante sur l'épaule.
— Léa, ma chérie, il n'y a pas de pression. Si tu ne te sens pas à l'aise, on peut tout aussi bien te choisir un beau chemisier en soie ou un pull en cachemire. Mais vraiment, Léa, tu ne crois pas que tu mérites de t'offrir quelque chose de spécial ? Si la lingerie te plaît, je serai ravie de te l'offrir. C'est le moins que je puisse faire pour ma nouvelle amie.
Léa regarde Agnès, les yeux écarquillés. Elle ne s'attendait pas à une telle générosité de la part de sa patronne alors cette offre la touche profondément.
— Agnès, je... Je ne sais pas quoi dire. C'est incroyablement gentil de votre part.
Madame Lefebvre, qui entend leur conversation, sourit et ajoute :
— C'est vrai, ma chère. Vous méritez d'être choyée. Voyons maintenant comment cette pièce vous va.
D'une sa voix de velours apaisante, Madame Lefebvre guide doucement Léa vers la luxueuse cabine d'essayage. Seule dans l'espace cossu, Léa déballa soigneusement la délicate lingerie, ses doigts en parcourant les motifs de dentelle complexes. Elle se déshabille. Le silence de la pièce n'est rompu que par le bruissement des étoffes. Elle tient l'ensemble soutien-gorge et porte-jarretelles contre son corps. La fraîcheur de la soie contre sa peau chaude lui procure un frisson d'impatience. Elle passe le porte-jarretelles, le tissu lisse glisse facilement sur ses hanches et s'attache solidement autour de sa taille. Elle passe sa main dans son dos pour fermer le soutien-gorge. La dentelle murmure contre sa peau tandis qu'elle ajuste les bretelles.
Elle se tourne pour se regarder dans le miroir, les yeux écarquillés par la transformation. La lingerie accentue ses courbes, la dentelle met en valeur la douceur de sa peau. Elle ressent un étrange mélange d'excitation et de nervosité, son cœur bat la chamade. Elle ne s'est jamais vue ainsi, ne s'est jamais sentie aussi... exposée, vulnérable. Son cœur bat à tout rompre et elle prend une grande inspiration, essayant de se stabiliser. D'une main hésitante, Léa tend le rideau de la cabine d'essayage. Elle attend un instant avant de l'ouvrir, se révélant à Agnès et à Madame Lefebvre.
— Alors, qu'en pensez-vous ? demande-t-elle à voix basse.
Les yeux d'Agnès s'écarquillent de plaisir et d'admiration à la vue de Léa en lingerie en dentelle.
— Léa, tu es... exquise. La dentelle est tout simplement divine sur toi. J'insiste, Léa, il faut que tu le prennes, cela ira parfaitement avec le tailleur et le chemisier que tu viens d'acheter. Cela complétera parfaitement l'ensemble.
La générosité d'Agnès fait que les joues de Léa rougissent d'un mélange de gratitude et d'embarras. Elle se mord la lèvre, réfléchit à l'offre, puis finit par acquiescer.
— Merci, Agnès.
Madame Lefebvre se réjouit de cet échange ; ses yeux pétillent de satisfaction.
— Je suis ravie qu'il vous plaise, ma chère. C'est rare de trouver une pièce qui s'adapte aussi bien, à la fois au style et à l'esprit.
Prenez aussi ce string, Léa, il complétera l'ensemble à merveille, suggère Madame Lefebvre, réjouie à l'idée de voir Léa dans l'ensemble complet. Les yeux de Léa s'écarquillent à cette suggestion et ses joues se colorent d'un rose plus intense.
— Je ne sais pas, Madame. Je n'ai jamais rien porté de tel, avoue-t-elle dans un murmure. Cela semble si... révélateur.
Agnès, sentant le malaise de Léa, intervint pour la rassurer.
— Léa, ma chérie, il ne faut pas être timide. Madame Lefebvre a raison, le string serait parfaitement assorti. Et n'oublie pas que c'est juste pour toi, et... pour ton mari. Alors, qu'en dis-tu ?
Le regard d'Agnès est chaleureux et encourageant, et son sourire sincère.
Léa respire profondément, son cœur bat la chamade tandis qu'elle se regarde dans le miroir. Elle ne s'était jamais sentie aussi exposée, aussi vulnérable. Mais elle ressent aussi de l'excitation, de la curiosité. Elle se tourne vers Agnès, sa décision est prise.
— Je la prends ; je veux dire...la lingerie. Merci, Agnès. Pour tout.
Agnès sourit et madame Lefebvre applaudit.
— Merveilleux ! Je vais les emballer, ma belle. Et n'oublie pas que c'est un cadeau rien que pour toi. Quelque chose de spécial pour que tu te sentes... extraordinaire.
Léa rougit un peu à ce compliment, et elle sent une chaleur diffuser en elle à la pensée de la générosité d'Agnès.
— Un grand merci, Madame Lefebvre. Et merci à Agnès. Je ne sais pas ce que je ferais sans vous.
Agnès sourit, son regard est doux et chaleureux.
— De rien, Léa. Je vous en prie, Léa. Maintenant, ne nous attardons pas plus longtemps. Une journée bien chargée nous attend. N'est-ce pas ?
Elles sortent de la boutique, la cloche au-dessus de la porte annonce leur départ.
En s'installant dans la luxueuse voiture d'Agnès, Léa ne peut s'empêcher de ressentir de l'exaltation. Agnès démarre, enclenche la vitesse et s'insère dans le flot de la circulation.
— C'était une sacrée aventure, n'est-ce pas ? dit-elle, amusée. Je dois avouer que je ne m'attendais pas à trouver des pièces aussi exquises aujourd'hui.
Léa acquiesce, un sourire se dessine sur ses lèvres.
— C'était merveilleux, Agnès. Je ne saurais trop vous remercier pour tout. Pas seulement pour la lingerie, mais pour aujourd'hui.
— Et demain, j'ai une autre surprise pour toi. Jean n'est pas là et j'ai pensé que ce serait merveilleux si nous pouvions passer l'après-midi ensemble. Juste nous les filles, Léa. Nous pourrions encore faire du shopping, déjeuner, peut-être même aller voir un film. Qu'en dis-tu ?
La voix d'Agnès est chaude et accueillante, ses yeux pétillent d'impatience. Elle n'a jamais su dire non à sa patronne, et l'idée de passer un après-midi entier en sa compagnie est à la fois excitante et un peu intimidante.
— Cela semble merveilleux, Agnès, j'accepte votre invitation, répond Léa, d'une voix douce et sincère.
Lorsque le dimanche après-midi arrive enfin, Léa se rend chez Agnès. La façade recouverte de lierre de l'élégante maison est un spectacle agréable, et elle brûle d'impatience en s'approchant de la lourde porte en bois. Elle sonne, Agnès ouvre elle-même et son visage s'éclaire d'un sourire chaleureux lorsqu'elle voit Léa.
— Chérie, je suis ravie que tu aies pu venir, s'exclame-t-elle en s'écartant pour la laisser entrer. Jean n'est pas en ville, comme prévu, nous avons la maison pour nous toutes seules. Entre, entre.
Léa pénètre dans le hall d'entrée, ses yeux s'imprègnent de l'ambiance. L'air est imprégné d'un parfum de lavande et de vanille, et le son léger d'une musique de jazz provient d'une autre pièce.
— Assieds-toi, mets-toi à l'aise, dit Agnès en indiquant le canapé en velours du salon. Je peux t'offrir quelque chose à boire ? Du vin, peut-être ?
Léa acquiesce.
— Oui Agnès, merci.
Elle s'installe sur le canapé et s'enfonce dans les coussins moelleux. Agnès revient quelques instants plus tard avec deux verres de Sauvignon Blanc bien frais, en tend un à Léa avant de s'installer sur le canapé en face d'elle.
— Je suis vraiment contente qu'on puisse se voir aujourd'hui, dit Léa en buvant une gorgée de vin.
Agnès acquiesce.
— Moi aussi, ma chère Léa, je suis enchantée de passer un moment avec toi.
Léa se confie, à voix douce mais ferme.
— Entre le travail et le vide que je ressens lorsque Thomas est absent, il est facile de perdre de vue les plaisirs simples. Mais aujourd'hui, eh bien, c'est différent. Aujourd'hui, j'ai l'impression de pouvoir enfin respirer.
Le regard d'Agnès s'adoucit, et ne quitte pas celui de Léa qui poursuit:
— C'est important de prendre du temps pour soi, de se laisser aller à ce qui nous apporte de la joie et du réconfort. Et c'est encore plus spécial quand on peut partager ces moments avec quelqu'un qui nous est cher dit-elle d'une voix pleine de sincérité.
— Aujourd'hui, il n'y a que toi et moi, Léa. Pas de travail, pas de distractions. Juste deux amies qui profitent de la compagnie l'une de l'autre.
Léa sourit, ses yeux rencontrent ceux d'Agnès.
— Je ressens la même chose. Cela fait trop longtemps que je n'ai pas eu une journée comme celle-ci. Merci, Agnès, d'avoir insisté.
Agnès lève son verre pour porter un toast à leur amitié, et toutes deux avalent une gorgée du vin frais et vif accompagnant parfaitement leur conversation.
Tout en sirotant, Léa parcourt la pièce du regard, s'attardant sur les différentes œuvres d'art et antiquités qui ornent l'espace.
— Votre maison est magnifique, si bien décorée, incroyable. Vous et votre mari avez très bon goût.
Agnès sourit et but une gorgée de son vin.
— Merci, ma chère. J'aime m'entourer de belles choses. C'est un des petits plaisirs de la vie, n'est-ce pas ?
Agnès, un doux sourire aux lèvres, se renfonce dans les coussins.
— Je suis heureuse que vous le ressentiez ainsi. Cet endroit est un refuge pour Jean et moi, surtout lorsqu'il est en voyage d'affaires. C'est un endroit où nous pouvons être nous-mêmes, sans jugement ni attente.
Léa ressent une pointe de jalousie, sans pour autant être malveillante. Elle envie le confort et l'intimité qu'Agnès et Jean partagent, la facilité avec laquelle ils peuvent être eux-mêmes en compagnie l'un de l'autre. C'est un contraste frappant avec sa propre relation avec Thomas, qui semble souvent tendue et distante, surtout lorsqu'il est en mission. Agnès reprend une gorgée de vin, le regard pensif.
— Tu sais, Léa, Jean et moi sommes ensemble depuis un certain temps déjà. Et je pense que l'un des secrets de notre mariage heureux est que nous nous permettons mutuellement d'explorer nos désirs et nos intérêts, même s'ils ne correspondent pas toujours à ce qui est considéré comme « normal ».
Léa hausse un sourcil, intriguée.
— Qu'est-ce que vous voulez dire ?
Agnès posa son verre sur la table basse et croise le regard de Léa.
— Léa, ma chère, tu sembles curieuse. As-tu déjà songé à explorer tes propres désirs ? Les choses qui font battre le cœur et qui donnent des picotements ?
Les joues de Léa rougissent à la question, et elle regarde son verre, en agitant doucement le vin.
— Je ne suis pas sûre de ce que vous voulez dire, Agnès. Thomas et moi sommes heureux. Nous nous aimons.
Agnès tend pose une main réconfortante sur le genou de Léa.
— Bien sûr, vous vous aimez. Mais l'amour, le désir et le bonheur ne s'excluent pas mutuellement. En fait, je crois que l'exploration de vos désirs peut approfondir votre connexion avec votre partenaire, expliqua Agnès d'une voix douce et encourageante. Jean et moi avons constaté que le fait de garder un esprit et un cœur ouverts nous a permis de renforcer notre lien et de maintenir l'étincelle dans notre relation.
Léa regarde Agnès, avec un mélange de curiosité et d'appréhension dans ses yeux.
— Agnès, parfois je me sens si désespérée, si seule, quand Thomas est en mission. Je ne sais jamais quand il va revenir, et c'est comme si une partie de moi était juste... en attente. Je ne veux pas vivre comme ça, en attendant son retour. Mais je ne sais pas comment remplir ce vide en attendant.
La voix de Léa craque, et elle sent une soudaine et écrasante poussée d'émotion. Elle se mord la lèvre, essayant de retenir les larmes, mais cela ne sert à rien. Elle sent ses yeux se soulever, sa vision s'estomper alors que les premières larmes commence à couler sur ses joues. Agnès regarde la transformation avec inquiétude, ses propres yeux se remplissant de sympathie alors qu'elle voit le sang-froid de Léa s'écrouler.
— Léa, chérie, je comprends ta situation avec ton mari absent. Mais maintenant, sache que je suis là même avec Jean.
Agnès prend la main de Léa dans la sienne.
— Je veux que tu te détendes, je vais te faire un massage, tu vas te reposer avec moi.
La voix d'Agnès est douce, mais ferme, son regard empli de compassion. Léa la regarde, ses larmes encore fraîches sur les joues.
— Euh... Oui, chuchote-t-elle.
Agnès sourit chaleureusement.
— Bien, alors mettons-nous à l'aise. Viens avec moi.
Elle se lève du canapé et tend une main vers Léa, l'aidant à se tenir debout. Léa ressent un soulagement alors qu'elle suit Agnès dans le grand couloir vers une pièce faiblement éclairée à l'arrière de la maison.
Elle est frappée par l'élégance et la chaleur de l'espace. La pièce est dominée par un grand lit à baldaquin, drapé de somptueux rideaux de velours, et un feu brûle doucement dans le foyer, projetant de longues ombres dansantes sur les murs. Agnès l'emmène près du lit, et Léa s'assoit timidement sur le bord du matelas, le cœur battant. Ne pas savoir ce qui va se passer la rend nerveuse.
— Allonge-toi, ma chérie, lui dit Agnès, d'une voix apaisante et rassurante.
Léa hésite un instant, scrutant la pièce, avant de s'allonger lentement sur le lit.
Agnès pose une main réconfortante sur son épaule, et murmure :
— Chut, chérie, ça va. Je vais juste te déshabiller, pour que tu sois plus à l'aise. Léa prend une profonde respiration, son corps se relaxe légèrement sous le toucher d'Agnès. Son cœur bat, un mélange d'anxiété et de doute court dans ses veines.
Agnès commence à la déshabiller, détachant doucement son chemisier, frottant légèrement ses doigts contre la peau de Léa dont la respiration s'accrochait à sa gorge alors qu'elle sent l'air frais de la pièce contre sa poitrine exposée. Ses mamelons durcissent sous le regard d'Agnès.
— Agnès, je...
Léa n'a pas le temps de finir sa phrase, Agnès rétorqua :
— Aujourd'hui, je m'occupe de toi. Laisse-moi prendre soin de toi.
Le corps de Léa tremble légèrement, ses joues rougissent d'embarras et d'exaltation. Elle n'a jamais été déshabillée par une autre femme, n'a jamais ressenti cette intimité avec quelqu'un d'autre que Thomas.
Mais le toucher d'Agnès est doux, ses mouvements sont lents et délibérés, comme si elle déballait un cadeau précieux. La respiration de Léa s'accroche à sa gorge tandis qu'Agnès glisse son chemisier sur ses épaules. L'air frais de la pièce caresse sa peau nue.
Agnès prend soin de dégrafer le soutien-gorge afin de ne pas être gênée pour lui masser entièrement le dos. Au bout de quelques minutes, Léa se sent déjà mieux. Elle se rend compte que tout ce dont elle avait besoin était un peu de réconfort et d'attention. Elle se sent chanceuse d'avoir une nouvelle amie comme Agnès.
— Merci, Agnès, murmure-t-elle.
Agnès sourit.
— De rien, ma belle. Je suis là pour toi, toujours.
Agnès quant à elle, touche pour la première fois la peau douce et soyeuse de sa jeune amie. Elle veut profiter de cette situation. Elle sait qu'elle a une chance inouïe de pouvoir masser et caresser ce corps divin. Elle prodigue un long massage sur les épaules de Léa en faisant des mouvements lents et réguliers. Elle applique de nouveau l'huile sur sa peau, ce qui fait frissonner la jeune femme. Elle travaille ensuite sur les bras et les mains de Léa, en les pétrissant doucement pour les détendre. Puis elle se concentre sur le dos, en utilisant ses pouces pour masser les muscles tendus. Elle applique une pression ferme, mais douce, en suivant les courbes de la colonne vertébrale. Léa se sent de plus en plus détendue, presque somnolente, le punch faisant aussi effet. Agnès s'occupe aussi des jambes et des pieds de Léa, en effectuant des mouvements circulaires pour stimuler la circulation sanguine et détendre les muscles fatigués.
Agnès prend son temps, la situation l'excite.
— Tu as des jambes magnifiques ma chérie, ta peau est très douce,
Agnès continue à progresser avec ses mains sur le haut de ses cuisses. Après lui avoir prodigué de longs massages aux jambes en s'attardant sur le haut et intérieur de ses cuisses elle demande à Léa de se mettre sur le dos.
— Je vais te masser de ce côté aussi ma belle, mais avant, je vais te déposer ce tissu sur ton visage et je te demande de te laisser aller, de ne plus penser à rien, juste à mes mains sur ton corps.
Agnès recommence son massage par les jambes tout en admirant ce corps magnifique, elle fixe les seins sublimes de Satomi qui étaient relativement gros par rapport à sa taille de guêpe. Elle devait mesurer 1m 65 et devait peser un peu plus de 50 kilos. Ses seins étaient composés de larges aréoles qui se distinguaient à peine avec la couleur de sa peau, ils étaient adorables.
Agnès sent l'excitation envahir son corps, tout en continuant son massage sur le haut corps de sa jeune amie. Elle reprend de l'huile de jojoba qu'elle verse sur chacun des seins, Léa est un peu surprise et sursaute.
— Ne t'inquiète pas ma belle, laisse-toi faire.
Et Agnès commence à lui malaxer les seins délicatement, ce ne sont plus des massages, mais des caresses que lui prodigue sa cheffe. Léa se laisse faire, Agnès en profite et palpe, brasse, presse cette poitrine d'exception, elle a un mal fou à retenir ses pulsions, elle aimerait l'embrasser, lui glisser une main dans sa petite culotte. Mais il ne faut surtout pas brusquer les choses au risque de tout perdre, après un long moment à profiter de cette divine poitrine.
Léa apprécie cette séance, elle est comme enfermée dans une enveloppe de coton, ce massage lui rappelle aussi que son corps est en manque de tendresse, voire de plaisir. Elle ressent une sensation bizarre, comme quand son mari la cajole avant de lui faire l'amour. Elle ne peut contrôler cet état, aveugle et soumise aux caresses et massages d'Agnès, son corps réagit, une chaleur l'envahit qui lui donne envie de recevoir encore plus.
Agnès s'incline, Léa sent son souffle chaud contre sa peau.
— Tu as de beaux seins, Léa, murmurae-t-elle, sa voix basse et rauque. Si pleins et ronds. J'aime la façon dont ils remplissent mes mains.
Les doigts d'Agnès suivent la courbe des seins. Ses pouces se frottent contre les tétons durcis de Léa, qui halète et se cambre instinctivement, pendant que son souffle s'accroche à sa gorge.
— Agnès, que faites-vous ? murmure Léa d'une voix haletante mêlant surprise et excitation.
Elle ne comprend pas vraiment ce qui se passe, mais son corps réagit sans qu'elle puisse contrôler la situation.
Agnès, le regard sombre de désir, lève les yeux vers Léa.
— Chut, ma chérie. Je ne fais qu'explorer ton corps, découvrir ce qui te fait du bien. Laisse-moi te montrer, murmure-t-elle. Tu es si belle, Léa. Tu mérites d'être touchée, d'être aimée. Tu es seule depuis trop longtemps.
Le souffle de Léa se bloque dans sa gorge, ses yeux s'écarquillent de surprise et de confusion.
— Je ne comprends pas. Je croyais que toi et Jean... Je veux dire que je suis mariée à Thomas.
La main d'Agnès caresse le côté du visage de Léa, ses yeux sont emplis de tendresse et de compréhension.
—Je sais, ma chérie. Et je ne ferais jamais rien qui puisse vous blesser, toi ou Thomas. Mais l'amour n'est pas toujours une question de possession ou de propriété. Parfois, il s'agit de partager, de donner et de recevoir. Tu es si seule, Léa, si affamée d'affection. Ne veux-tu pas te sentir vivante à nouveau ? Te sentir désirée, désirante, chérie ?
La voix d'Agnès est douce, mais insistante, ses yeux cherchent ceux de Léa.
Le cœur de Léa bat la chamade, son corps a envie de quelque chose qu'elle n'arrive pas à nommer. Elle voit le désir brut dans les yeux d'Agnès, la sincérité dans ses mots, et elle sent une étincelle de rébellion s'allumer en elle. Elle en a assez de se sentir seule, d'avoir l'impression qu'il lui manque une partie d'elle-même. Elle veut se sentir vivante, bon sang.
— Oui, murmure-t-elle d'une voix à peine audible.
Son cœur bat la chamade et sa respiration est courte et désespérée. Elle n'a jamais ressenti cela, ce désir brut et primitif. Agnès sourit, ses yeux ne quittent pas ceux de Léa. Elle se penche, ses lèvres frôlent l'oreille de Léa.
— C'est bien ma chérie, murmure-t-elle, d'une voix tendre et légère.
Agnès se penche, son souffle chaud contre la peau de Léa, et réduit lentement la distance entre leurs lèvres. Leur premier baiser est doux et exploratoire, un léger frôlement de lèvres contre des lèvres, une demande tendre. Léa sursaute, ses yeux s'écarquillent de surprise et d'incrédulité. Les lèvres d'Agnès sont douces et chaudes, son goût sucré et enivrant. Le baiser s'approfondit, la langue d'Agnès trace le contour des lèvres de Léa, l'incitant à s'ouvrir. Agnès gémit doucement ; un son grave et affamé qui vibre dans le corps de Léa, allumant un feu en elle. Le corps de Léa réagit instinctivement : ses lèvres s'écartent pour rencontrer la langue d'Agnès, ses propres désirs s'éveillent. La langue d'Agnès explore la bouche de Léa, la goûte, la savoure. Le baiser s'intensifie, il devient plus pressant, plus insistant.
Les doigts de Léa trouvent les cheveux d'Agnès et s'y accrochent fermement tandis qu'elle s'abandonne à la sensation, son corps se cambrant contre le matelas. Elle n'a jamais embrassé quelqu'un comme ça, avec une telle passion, une telle urgence. La main d'Agnès vient se poser sur le sein de Léa. Son pouce effleure son mamelon sensible, ce qui lui arrache un soupir. Le corps de Léa tremble, son cœur bat la chamade, sa respiration est courte et rapide. Elle se sent vivante, vraiment vivante, pour la première fois depuis ce qui lui semble être une éternité.
Agnès rompt le baiser, le souffle court, les yeux noirs de désir.
Elle regarde intensément Léa lorsqu'elle murmure :
— Je veux te goûter, Léa. Tout ce que tu as.
Sur ce, elle baisse la tête, sa bouche capture l'un des mamelons durcis de Léa. Léa sursaute sous l'effet de la sensation soudaine, son corps se décolle du lit tandis que la langue d'Agnès tourbillonne autour du bourgeon sensible. Léa respire par saccades tandis que la langue d'Agnès taquine et suce, ses dents effleurant délicatement la chair sensible. Le corps de Léa se tortille sous elle, ses mains s'agrippent aux draps, ses hanches se soulèvent du lit. La main d'Agnès descend plus bas, ses doigts rencontrent la courbe de la taille de Léa, sa hanche, sa cuisse. Agnès tire brusquement sur la jupe de Léa, ne lui laissant que sa culotte en dentelle. La tache humide à l'entrejambe témoigne de son excitation. Les doigts d'Agnès se glissent dans le tissu délicat, effleurant la peau douce et sensible de Léa.
Léa sursaute, ses hanches se dérobent.
— Mmm, tu es déjà très humide, murmure Agnès, dans une espèce de grognement bas et affamé. Tu en as envie, n'est-ce pas, Léa ? Tu mouilles tellement pour moi.
Agnès ronronne, ses doigts glissent encore plus bas, effleurant les plis humides de la chatte de Léa à travers la barrière flasque de sa culotte. Le corps de Léa tremble, sa respiration est courte. Elle ne peut plus nier la sensation entre ses jambes, l'humidité qui s'est infiltrée dans sa culotte.
— Humm Agnès, murmure Léa, sa voix à peine audible, son corps se tortillant contre le matelas. Oui, j'ai envie, Agnès.
Agnès, les yeux noirs de désir, la regarde, un sourire malicieux se dessine sur ses lèvres.
— Tant mieux, car je meurs d'envie de te goûter, Léa. De te sentir jouir sous ma langue.
Les mots d'Agnès sont à peine audibles, mais ils envoient une secousse d'excitation dans les veines de Léa. La sensation est si soudaine et si intense qu'elle pousse un cri, ses doigts s'agrippent aux draps. La chambre est remplie du bruit de leurs baisers pressants et humides, des gémissements doux et des halètements qui s'échappent de leurs lèvres tandis que la langue d'Agnès explore chaque parcelle de la poitrine de Léa, sa bouche absorbe goulûment un à un ses tétons. Le corps de Léa est en feu, elle se déhanche contre le corps d'Agnès.
— S'il te plaît, ne t'arrête pas.
La voix de Léa est un appel désespéré, son corps se tord sous le toucher d'Agnès. L'air est chargé de désir, l'odeur de leur excitation emplit la pièce comme un parfum capiteux.
Les doigts d'Agnès s'accrochent à la ceinture de la culotte de Léa, ses yeux ne quittent pas Léa.
— Regarde-toi, murmure-t-elle, la voix chargée de désir. Si parfaite, si belle.
Elle jette les sous-vêtements humides sur le côté, révélant la chatte scintillante de Léa.
— Tu es si mouillée, Léa.
Agnès baisse la tête, sa langue trouve le clitoris de Léa d'un coup sec. Léa sursaute, ses hanches se dérobent au contact soudain, son corps en redemande. Agnès gémit contre elle, sa bouche et sa langue dévorant l'endroit le plus intime de Léa, ses doigts s'enfonçant dans ses cuisses douces et charnues.
Elle lèche et suce, explorant chaque parcelle de la chair sensible et gonflée de Léa dont le corps tremble sous l'effet de la force, ses hanches se soulèvent du lit, son corps en redemande.
— Agnès, s'écrie Léa, la voix à fleur de peau. Ne t'arrête pas, s'il te plaît, ne t'arrête pas.
Agnès lève les yeux vers elle, son regard sombre et sauvage, son visage luisant du jus de Léa.
Les mots d'Agnès sont comme une allumette, enflammant encore plus le désir de Léa.
— Je pourrais faire ça toute la journée, chérie, grogne-t-elle, la voix chargée de désir. Je veux te sentir perdre le contrôle. Je veux goûter ton jus sur ma langue.
.
Elle est si proche, si proche du bord, et il lui faut juste un peu plus pour la faire basculer. Elle se penche et emmêle ses doigts dans les cheveux d'Agnès, guidant sa tête jusqu'au bon endroit.
— Oui, juste là, dit-elle haletante, ses hanches s'agitant contre le visage d'Agnès.
— S'il vous plaît, n'arrêtez pas.
La langue d'Agnès lape sans vergogne le sexe ouvert, ses doigts s'enfoncent dans la chair douce de sa jeune amie. Le corps de Léa se crispe, sa respiration est saccadée, elle est au bord de quelque chose d'incroyable. Elle sent monter une pression qui va exploser, une sensation qu'elle n'a pas ressentie depuis bien trop longtemps.
— Agnès, je vais jouir, prévient-elle, sa voix n'étant plus qu'un murmure tendu.
Agnès ne s'arrêta pas, sa langue travaille encore plus vite, ses doigts serrent plus fort les cuisses de Léa. Elle veut sentir Léa se désagréger, la goûter alors qu'elle perd le contrôle. Le corps de Léa se convulse, ses hanches se soulèvent du lit alors qu'elle crie, son orgasme la traverse comme un raz-de-marée.
Elle plaque sa main sur sa bouche pour étouffer le son, son corps tremble sous la force de cet orgasme. La langue d'Agnès continue à travailler, aspirant chaque vague de plaisir jusqu'à ce que Léa s'effondre sur le lit, le corps mou et épuisé.
Alors que les effets de son orgasme commencent à se dissiper, Léa sent une soudaine vague d'embarras l'envahir. Elle tourne la tête sur le côté, le visage rougi par un mélange de honte et de confusion. Elle n'a jamais rien fait de tel auparavant, ne s'est jamais laissé aller aussi complètement, aussi sauvagement. Elle y a pris du plaisir, certes, mais elle ressent maintenant un sentiment de culpabilité, un sentiment d'injustice qui s'installe comme une pierre au creux de son estomac. Il faut qu'elle sorte d'ici, qu'elle mette de la distance entre Agnès et elle, qu'elle se vide la tête.
— Agnès, je... Il faut que je parte.
La voix de Léa tremble, son corps est encore secoué par les soubresauts de son orgasme. Elle tente de se redresser, mais ses membres sont comme de la gelée, son corps bourdonne encore du plaisir résiduel.
Agnès lève la tête d'entre les cuisses de Léa, le visage luisant de son jus. Léa a les yeux emplis d'inquiétude.
— Qu'est-ce qui ne va pas, ma chérie ? Je t'ai fait mal ?
Léa secoue la tête, les joues rougies par un mélange d'embarras et de confusion.
— Non, tu ne m'as pas fait mal. C'est juste que... Je suis mariée, Agnès. Ce n'est pas bien. Thomas ne comprendrait jamais, et Jean... Que penserait-il ? Que dirait-il ?
La voix de Léa tremble d'un mélange de confusion, de culpabilité et de désespoir. Les yeux d'Agnès s'adoucissent en voyant le trouble dans l'expression de Léa. Elle lui tend la main et prend doucement son visage dans ses mains, la réconfortant et la rassurant.
— Chut, Léa, tout va bien. Tu n'as pas à t'inquiéter de Thomas ou de Jean pour l'instant. Il s'agit de toi, de tes désirs et de tes besoins. Tu ne vois pas ? C'est un endroit sûr, un endroit où tu peux explorer tes désirs sans jugement. Jean et moi, nous comprenons. Nous sommes ensemble depuis si longtemps et nous avons exploré beaucoup de choses ensemble. Nous savons que parfois, l'amour a besoin d'être non conventionnel pour rester en vie.
Léa se redresse, son cœur battant comme un tambour. La culpabilité qu'elle ressent l'étouffe et elle sait qu'elle doit échapper à cette situation.
— Agnès, je suis désolée, mais je ne peux pas faire ça. Je dois rentrer chez moi.
Agnès la regarde, ses yeux sont remplis d'inquiétude et de compréhension.
— Léa, c'est bon. Je comprends. Tu te sens dépassée, et c'est normal. Mais s'il te plaît, ne fuis pas tes sentiments. Tu mérites de les explorer, de les comprendre.
Léa secoue la tête, ses yeux se remplissent de larmes.
— Non, je ne peux pas. Je ne peux pas faire ça à Thomas.
Agnès soupire et acquiesce, sa voix est douce et réconfortante.
— Je comprends.
Ses doigts caressent le contour du cadre en bois de leur photo de mariage. L'image d'eux, riant et rayonnant, lui semble remonter à une éternité. Sa présence lui manque, mais aussi la chaleur de son corps contre le sien, le son de sa voix, le contact de ses mains. Tout comme lui manquent la vie qu'ils sont censés construire ensemble, les rêves qu'ils ont partagés. Mais par-dessus tout, l'intimité de leur relation, le réconfort de son étreinte, la passion qui les unit.
Léa attend l'arrivée de sa patronne, Agnès. Elle a été appelée au travail un samedi, ce qui est inhabituel.
La porte s'ouvre en grinçant et Agnès entre. Ses talons claquent sur le parquet. Léa ne peut s'empêcher de remarquer le comportement de sa patronne affichant un air de confiance et de sophistication à la fois admirable et intimidant.
Agnès est une femme remarquable. Ses cheveux blonds coupés en un carré chic encadrent ses pommettes hautes et ses yeux bleus perçants. Elle est vêtue d'un tailleur sur mesure, sa posture est droite et sa démarche déterminée. Agnès est une femme plantureuse. Malgré ses 49 ans, beaucoup d'hommes se retournent sur elle dans la rue. Ses seins sons l'un de ses principaux atouts. Ils sont gros, en forme de poire et Agnès sait les mettre en valeur.
— Léa, ma chère, j'espère que je ne vous ai pas détournée de quelque chose d'important, indique Agnès. Léa sourit et secoue la tête :
- Non, pas du tout. J'étais juste... en train de parcourir quelques dossiers.
Elle désigne d'un geste la pile de papiers sur son bureau, espérant que le mensonge n'est pas trop visible.
— Que puis-je faire pour vous, Agnès ?
Agnès s'installe dans le fauteuil de cuir en face de Léa. Elle se penche en avant, les coudes posés sur les genoux, et fixe Léa d'un regard interrogateur.
- J'ai remarqué que vous étiez... silencieuse, ces derniers temps. Et je sais que votre mari est parti pour une autre mission.
Léa sent une rougeur lui monter aux joues.
— C'est difficile, admet-elle, la voix à peine plus haute qu'un murmure. Mais je me débrouille.
Agnès acquiesce.
— Je sais que ce n'est pas pareil, mais je veux que tu saches que tu n'es pas seule, Léa. Je suis passée par là, et c'est difficile. Mais il y a des moyens de s'en sortir.
Léa haussa les sourcils, intriguée.
— Faire face ?
Agnès s'est adossée à sa chaise. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres.
—Je sais qu'être seule peut être difficile. Mais j'ai découvert que parfois, la meilleure façon de s'en sortir est de s'entourer de bonne compagnie et de bonne nourriture.
Elle marque une pause, le regard fixé sur Léa.
— J'ai remarqué que tu étais un peu déprimée ces derniers temps, et j'ai pensé qu'une distraction pourrait peut-être t'aider. J'aimerais donc t'inviter à dîner chez moi ce soir.
Léa éprouve un sentiment de surprise. Agnès sa patronne est toujours gentille, mais cette invitation lui semble différente, plus personnelle. Elle hésite un instant avant de répondre :
— C'est très généreux de votre part, Agnès. Mais en êtes-vous sûre ? Je ne voudrais pas m'imposer.
Agnès fait un geste dédaigneux de la main, son sourire s'élargit. Si je te le propose, c'est que ça me fait très plaisir. Et puis, mon mari et moi, nous aimons bien... partager et être en bonne compagnie.
—Votre mari ?
Elle n'a jamais rencontré le conjoint d'Agnès, et les quelques fois où Agnès l'a évoqué, c'était toujours avec un certain mystère.
Agnès glousse, un son grave et guttural qui fait frissonner Léa.
— Oh, ma chérie, par où commencer ? Il est... Eh bien, ce n'est pas un homme comme les autres. Il est plus âgé, soixante ans pour être précis, et chauve comme un coq. Mais il y a quelque chose en lui, un certain charme, un je ne sais quoi qui le rend tout à fait... irrésistible.
Les yeux d'Agnès brillent d'amusement et Léa ne peut s'empêcher de rire.
— Ça a l'air intrigant, admet-elle. J'apporterai du vin , ajoute-t-elle avec un sourire amusé.
— Ma chère, tu n'as pas besoin d'apporter quoi que ce soit. Je veux juste que tu viennes, que tu te détendes et que tu nous laisses prendre soin de toi.
Léa sent une chaleur se répandre en elle. Elle s'est sentie si isolée, si seule, et l'idée de passer une soirée en bonne compagnie est tentante.
Léa se retrouve donc devant l'appartement d'Agnès et de son mari ce samedi soir, une bouteille de vin à la main. La porte s'ouvre et Agnès est là, le sourire chaleureux.
— Bienvenue, ma chère, dit-elle en s'écartant pour la laisser entrer. Nous sommes heureux que tu aies pu venir.
Léa pénètre dans l'appartement, ses yeux s'imprégnèrent du décor élégant et de la lumière tamisée. L'air est empli de l'arôme alléchant de ce qu'Agnès est en train de cuisiner.
— Comment s'est passée ta journée ? demande Agnès en conduisant Léa au salon.
— Elle s'est bien passée. J'ai réussi à rattraper toutes les factures qui étaient en retard, répond Léa en parcourant des yeux les œuvres d'art qui ornent les murs et les meubles de bon goût. .
Alors qu'elle parle, des bruits de pas résonnent à l'arrière de l'appartement et un instant plus tard, un homme entre dans le salon. Il est plus âgé, il est pratiquement chauve, il ne lui reste plus que quelques cheveux au-dessus des oreilles et de la nuque. Mais il y a quelque chose en lui, un certain charisme qui le rend tout sauf ordinaire.
— Ah, vous devez être Léa, dit-il d'une voix qui est un grondement profond semblant résonner dans sa poitrine. Je suis Jean. C'est un plaisir de vous rencontrer enfin.
Il lui tend la main, Léa la serre et leurs yeux se rencontrent. Il y a une chaleur dans son regard, une étincelle qui la met tout de suite à l'aise.
— De même, dit-elle en souriant. Merci de m'accueillir.
Agnès s'avance, une bouteille de vin rouge à la main. Elle verse un verre à Léa.
— Voilà, ma chère, dit-elle en lui tendant le verre. Un petit quelque chose pour t'aider à te détendre.
Elle porte le verre à ses lèvres et boit une gorgée de ce vin est riche et corsé, au goût persistant sur sa langue.
— Jean, pourquoi ne ferais-tu pas visiter Léa pendant que je termine la cuisine ? Jean a une incroyable collection d'appareils photo anciens. Je pense que tu vas la trouver fascinante, Léa.
Jean sourit, les yeux plissés.
— C'est avec plaisir. On y va ? dit-il en tendant le bras vers le couloir.
Un sentiment de curiosité piquant son intérêt, Léa acquiesce. Elle suit Jean dans le couloir, marchant à pas feutrés sur le parquet. L'appartement est un trésor d'art et d'antiquités. Chaque pièce raconte l'histoire des goûts éclectiques et des aventures partagés du couple.
Tout en marchant, Jean montre du doigt divers objets, régalant Léa de récits sur leurs origines.
Elle se surprend à rire de ses histoires, les yeux écarquillés par l'intérêt. La visite se termine dans la salle à manger, où Agnès a dressé la table avec de la porcelaine délicate et de l'argenterie étincelante. L'odeur de la nourriture emplit l'air et fait gargouiller l'estomac de Léa, ce que remarque Agnès.
— Tu dois être affamée, Léa. J'ai préparé quelque chose de simple, mais de délicieux. J'espère que vous vous régalerez Jean et toi.
Elle dépose un bol de pâtes fumantes devant Léa. L'odeur de l'ail et des herbes aromatiques viennent à sa rencontre. Les saveurs explosent dans sa bouche, riches et complexes, l'emplissent d'un sentiment de confort et de satisfaction. Elle déglutit, fermant brièvement les yeux pour savourer l'instant. Suivent ses éloges:
— C'est incroyable ! Vous n'avez vraiment pas besoin de vous donner autant de mal, Agnès.
Agnès fait un signe de la main pour écarter la remarque.
— Ma chère, la cuisine est l'un de mes plus grands plaisirs. Et ça fait bien trop longtemps que nous n'avons pas eu d'invités avec qui le partager.
Jean lève son verre, un sourire amusé sur le visage.
— A Léa, notre charmante nouvelle amie. Qu'elle trouve du réconfort en notre compagnie et qu'elle sorte de sa solitude, ne serait-ce que pour ce soir.
Léa sourit, une pointe de rougissement colore ses joues alors qu'elle trinque avec eux. Elle porte un toast:
— À de nouvelles amitiés.
Le vin glisse dans sa gorge, en la réchauffant de l'intérieur.
Pendant qu'ils dînent, la conversation va bon train. Jean régale Léa des récits de ses voyages, d'une voix animée et pleine de vie.
Agnès rit de ses anecdotes, ses yeux pétillent d'amusement et d'affection. Léa se surprend à envier leur camaraderie, le confort et la familiarité qu'ils partagent. C'est un contraste saisissant avec la solitude qu'elle a ressentie avant d'arriver chez eux.
Au fil de la soirée, la conversation s'oriente vers des sujets plus légers, la tension et le sérieux des premières discussions étant remplacés par des rires et des histoires partagées. Léa s'ouvre, ses réserves initiales s'estompent dans la chaleur de leur compagnie. Elle n'avait pas réalisé à quel point le plaisir simple d'une bonne conversation et de rires partagés lui manquait.
À la fin de ce délicieux repas, Léa a ressent une chaleur inattendue et bienvenue à l'égard d'Agnès et de Jean. En rentrant chez elle, l'air de la nuit embrasse ses joues, et Léa ne peut s'empêcher de ressentir un pincement au cœur à l'idée que la soirée devait se terminer. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi vivante, aussi présente.
Le lendemain matin au bureau, Agnès s'adresse à Léa d'une voix chaleureuse et accueillante.
— Bonjour Léa. J'espère que tu es bien rentrée hier soir.
Léa sourit :
— Oui, je suis bien rentrée. Merci encore de m'avoir accueillie. C'était vraiment merveilleux, j'ai vraiment passé une très bonne soirée en votre compagnie.
Agnès rit doucement.
— Je suis contente que tu te sois bien amusée. Et si nous allions faire du shopping ensemble la semaine prochaine ? Rien que nous deux.
Sur le coup, Léa est surprise par cette nouvelle proposition. Agnès reste enthousiaste:
— Léa, ma chère, j'ai un plan pour demain. J'ai envie de renouveler ma garde-robe, et je pense que tu aurais peut-être aussi besoin de faire quelques achats.
— Du shopping ? Je dois avouer que ça fait un moment que je ne suis pas allée en faire.
Le visage d'Agnès s'illumine à cette réaction et son sourire s'élargit.
Je pense que ce serait une bonne distraction. Et qui sait, peut-être que nous trouverons quelque chose qui te fera te sentir un peu moins seule ?
Léa sent une chaleur se répandre en elle face à l'inquiétude d'Agnès, à son désir sincère d'aider. Elle met son thé de côté et se lève de la chaise.
— D'accord, Agnès. Je suis partante. Allons faire quelques courses demain. Ça me fera du bien de sortir et de me distraire.
Agnès frappe dans ses mains, un sourire ravi se dessine sur son visage.
Fantastique ! Léa. Nous allons faire du shopping, déjeuner, rien que nous deux.
Léa se sent soulagée, comme si un poids lui était enlevé. Elle s'est tellement concentrée sur sa solitude, sur le vide qu'elle ressent sans Thomas, qu'elle a oublié les plaisirs simples de la vie. Passer la journée avec Agnès, se promener, faire les magasins, semble être la distraction dont elle a besoin.
Après avoir acheté plusieurs vêtements dont une jupe classique et une robe printanière pour Agnès et un ensemble chemisier tailleur pour Léa, les deux amies terminent leur matinée de shopping dans une boutique de lingerie haut de gamme.
Agnès a poussé la lourde porte en bois, un tintement de cloche annonce leur arrivée. La boutique est un trésor de couleurs terreuses et de tissus luxueux, avec des étagères de vêtements disposées avec art tout autour de la pièce. L'air est empli du doux bourdonnement des conversations et du bruissement de la soie, tandis que les clientes admirent les pièces exposées.
La propriétaire de la boutique, une petite femme avec des cheveux gris bouclés, s'approche d'elles à bras ouverts.
— Ah, Agnès, ma chérie ! Cela fait bien trop longtemps que vous n'avez pas honoré ma petite boutique de votre présence. Et qui est cette charmante créature que vous avez amenée avec vous ?
Elle tourne son regard vers Léa, les yeux pétillant d'intérêt. Agnès fit les présentations, un sourire chaleureux aux lèvres.
— Léa, voici Madame Lefebvre. C'est la propriétaire de cette fabuleuse boutique. Madame Lefebvre, voici ma chère amie Léa, dont je vous ai parlé.
Madame Lefebvre a les yeux qui brillent de curiosité. Elle regarde Léa de haut en bas, un sourire amusé aux lèvres.
— Enchantée, Léa, dit-elle d'une voix douce et sensuelle. Agnès m'a beaucoup parlé de vous. Je dois dire que vous avez une grâce et une élégance qui me font penser à une jeune Demi Moore. Qu'est-ce qui vous amène aujourd'hui dans ma petite boutique ?
Léa rougit au compliment, en posant ses yeux sur les étalages de magnifique lingerie. Elle a toujours été plutôt conservatrice dans ses choix, préférant le confort à l'audace. Mais avant qu'elle ne puisse répondre, Madame Lefebvre s'est déjà tournée vers l'une de ses assistantes, une femme mince au sourire éclatant.
— Clara, pourriez-vous apporter un assortiment de notre lingerie la plus exquise pour que Léa puisse l'essayer ? Je pense qu'elle appréciera la variété de nos collections.
A la tournure des événements, les yeux de Léa s'écarquillent, mais elle est trop polie pour protester. Elle jette un coup d'œil à Agnès, qui l'observe d'un air amusé, les yeux pétillants de complicité.
— Agnès, murmure Léa. Je ne suis pas sûre d'être à l'aise avec ça.
Agnès se penche et commente d'une voix douce et persuasive.
— Léa, chérie, ne soyons pas timides. Madame Lefebvre a un goût irréprochable. Elle te propose un bel ensemble soutien-gorge et porte-jarretelles en dentelle. Ce sera comme un petit secret, rien que pour toi. Tu ne crois pas que ça vaut la peine d'essayer ? Entre nous, je pense que ton mari va adorer, cela sera un cadeau pour vous deux.
Léa sent monter en elle un mélange de curiosité et d'inquiétude lorsque Madame Lefebvre revient avec un tas de lingerie exquise. On lit l'impatience dans ses yeux.
— Nous y voilà, ma chère. J'ai choisi quelques pièces qui, je pense, complèteront parfaitement votre silhouette. Commençons par cet ensemble soutien-gorge et porte-jarretelles. C'est l'un de nos articles les plus populaires.
Le cœur de Léa palpite lorsque Madame Lefebvre lui tend les délicats vêtements.
Elle ne peut s'empêcher de ressentir un petit frisson à l'idée de porter quelque chose d'aussi intime et luxueux. Mais elle ressent aussi une certaine appréhension : « Ce n'est pas toi, Léa, tu n'es pas le genre de fille à porter ce genre de choses ».
Agnès, sentant son hésitation, lui pose une main réconfortante sur l'épaule.
— Léa, ma chérie, il n'y a pas de pression. Si tu ne te sens pas à l'aise, on peut tout aussi bien te choisir un beau chemisier en soie ou un pull en cachemire. Mais vraiment, Léa, tu ne crois pas que tu mérites de t'offrir quelque chose de spécial ? Si la lingerie te plaît, je serai ravie de te l'offrir. C'est le moins que je puisse faire pour ma nouvelle amie.
Léa regarde Agnès, les yeux écarquillés. Elle ne s'attendait pas à une telle générosité de la part de sa patronne alors cette offre la touche profondément.
— Agnès, je... Je ne sais pas quoi dire. C'est incroyablement gentil de votre part.
Madame Lefebvre, qui entend leur conversation, sourit et ajoute :
— C'est vrai, ma chère. Vous méritez d'être choyée. Voyons maintenant comment cette pièce vous va.
D'une sa voix de velours apaisante, Madame Lefebvre guide doucement Léa vers la luxueuse cabine d'essayage. Seule dans l'espace cossu, Léa déballa soigneusement la délicate lingerie, ses doigts en parcourant les motifs de dentelle complexes. Elle se déshabille. Le silence de la pièce n'est rompu que par le bruissement des étoffes. Elle tient l'ensemble soutien-gorge et porte-jarretelles contre son corps. La fraîcheur de la soie contre sa peau chaude lui procure un frisson d'impatience. Elle passe le porte-jarretelles, le tissu lisse glisse facilement sur ses hanches et s'attache solidement autour de sa taille. Elle passe sa main dans son dos pour fermer le soutien-gorge. La dentelle murmure contre sa peau tandis qu'elle ajuste les bretelles.
Elle se tourne pour se regarder dans le miroir, les yeux écarquillés par la transformation. La lingerie accentue ses courbes, la dentelle met en valeur la douceur de sa peau. Elle ressent un étrange mélange d'excitation et de nervosité, son cœur bat la chamade. Elle ne s'est jamais vue ainsi, ne s'est jamais sentie aussi... exposée, vulnérable. Son cœur bat à tout rompre et elle prend une grande inspiration, essayant de se stabiliser. D'une main hésitante, Léa tend le rideau de la cabine d'essayage. Elle attend un instant avant de l'ouvrir, se révélant à Agnès et à Madame Lefebvre.
— Alors, qu'en pensez-vous ? demande-t-elle à voix basse.
Les yeux d'Agnès s'écarquillent de plaisir et d'admiration à la vue de Léa en lingerie en dentelle.
— Léa, tu es... exquise. La dentelle est tout simplement divine sur toi. J'insiste, Léa, il faut que tu le prennes, cela ira parfaitement avec le tailleur et le chemisier que tu viens d'acheter. Cela complétera parfaitement l'ensemble.
La générosité d'Agnès fait que les joues de Léa rougissent d'un mélange de gratitude et d'embarras. Elle se mord la lèvre, réfléchit à l'offre, puis finit par acquiescer.
— Merci, Agnès.
Madame Lefebvre se réjouit de cet échange ; ses yeux pétillent de satisfaction.
— Je suis ravie qu'il vous plaise, ma chère. C'est rare de trouver une pièce qui s'adapte aussi bien, à la fois au style et à l'esprit.
Prenez aussi ce string, Léa, il complétera l'ensemble à merveille, suggère Madame Lefebvre, réjouie à l'idée de voir Léa dans l'ensemble complet. Les yeux de Léa s'écarquillent à cette suggestion et ses joues se colorent d'un rose plus intense.
— Je ne sais pas, Madame. Je n'ai jamais rien porté de tel, avoue-t-elle dans un murmure. Cela semble si... révélateur.
Agnès, sentant le malaise de Léa, intervint pour la rassurer.
— Léa, ma chérie, il ne faut pas être timide. Madame Lefebvre a raison, le string serait parfaitement assorti. Et n'oublie pas que c'est juste pour toi, et... pour ton mari. Alors, qu'en dis-tu ?
Le regard d'Agnès est chaleureux et encourageant, et son sourire sincère.
Léa respire profondément, son cœur bat la chamade tandis qu'elle se regarde dans le miroir. Elle ne s'était jamais sentie aussi exposée, aussi vulnérable. Mais elle ressent aussi de l'excitation, de la curiosité. Elle se tourne vers Agnès, sa décision est prise.
— Je la prends ; je veux dire...la lingerie. Merci, Agnès. Pour tout.
Agnès sourit et madame Lefebvre applaudit.
— Merveilleux ! Je vais les emballer, ma belle. Et n'oublie pas que c'est un cadeau rien que pour toi. Quelque chose de spécial pour que tu te sentes... extraordinaire.
Léa rougit un peu à ce compliment, et elle sent une chaleur diffuser en elle à la pensée de la générosité d'Agnès.
— Un grand merci, Madame Lefebvre. Et merci à Agnès. Je ne sais pas ce que je ferais sans vous.
Agnès sourit, son regard est doux et chaleureux.
— De rien, Léa. Je vous en prie, Léa. Maintenant, ne nous attardons pas plus longtemps. Une journée bien chargée nous attend. N'est-ce pas ?
Elles sortent de la boutique, la cloche au-dessus de la porte annonce leur départ.
En s'installant dans la luxueuse voiture d'Agnès, Léa ne peut s'empêcher de ressentir de l'exaltation. Agnès démarre, enclenche la vitesse et s'insère dans le flot de la circulation.
— C'était une sacrée aventure, n'est-ce pas ? dit-elle, amusée. Je dois avouer que je ne m'attendais pas à trouver des pièces aussi exquises aujourd'hui.
Léa acquiesce, un sourire se dessine sur ses lèvres.
— C'était merveilleux, Agnès. Je ne saurais trop vous remercier pour tout. Pas seulement pour la lingerie, mais pour aujourd'hui.
— Et demain, j'ai une autre surprise pour toi. Jean n'est pas là et j'ai pensé que ce serait merveilleux si nous pouvions passer l'après-midi ensemble. Juste nous les filles, Léa. Nous pourrions encore faire du shopping, déjeuner, peut-être même aller voir un film. Qu'en dis-tu ?
La voix d'Agnès est chaude et accueillante, ses yeux pétillent d'impatience. Elle n'a jamais su dire non à sa patronne, et l'idée de passer un après-midi entier en sa compagnie est à la fois excitante et un peu intimidante.
— Cela semble merveilleux, Agnès, j'accepte votre invitation, répond Léa, d'une voix douce et sincère.
Lorsque le dimanche après-midi arrive enfin, Léa se rend chez Agnès. La façade recouverte de lierre de l'élégante maison est un spectacle agréable, et elle brûle d'impatience en s'approchant de la lourde porte en bois. Elle sonne, Agnès ouvre elle-même et son visage s'éclaire d'un sourire chaleureux lorsqu'elle voit Léa.
— Chérie, je suis ravie que tu aies pu venir, s'exclame-t-elle en s'écartant pour la laisser entrer. Jean n'est pas en ville, comme prévu, nous avons la maison pour nous toutes seules. Entre, entre.
Léa pénètre dans le hall d'entrée, ses yeux s'imprègnent de l'ambiance. L'air est imprégné d'un parfum de lavande et de vanille, et le son léger d'une musique de jazz provient d'une autre pièce.
— Assieds-toi, mets-toi à l'aise, dit Agnès en indiquant le canapé en velours du salon. Je peux t'offrir quelque chose à boire ? Du vin, peut-être ?
Léa acquiesce.
— Oui Agnès, merci.
Elle s'installe sur le canapé et s'enfonce dans les coussins moelleux. Agnès revient quelques instants plus tard avec deux verres de Sauvignon Blanc bien frais, en tend un à Léa avant de s'installer sur le canapé en face d'elle.
— Je suis vraiment contente qu'on puisse se voir aujourd'hui, dit Léa en buvant une gorgée de vin.
Agnès acquiesce.
— Moi aussi, ma chère Léa, je suis enchantée de passer un moment avec toi.
Léa se confie, à voix douce mais ferme.
— Entre le travail et le vide que je ressens lorsque Thomas est absent, il est facile de perdre de vue les plaisirs simples. Mais aujourd'hui, eh bien, c'est différent. Aujourd'hui, j'ai l'impression de pouvoir enfin respirer.
Le regard d'Agnès s'adoucit, et ne quitte pas celui de Léa qui poursuit:
— C'est important de prendre du temps pour soi, de se laisser aller à ce qui nous apporte de la joie et du réconfort. Et c'est encore plus spécial quand on peut partager ces moments avec quelqu'un qui nous est cher dit-elle d'une voix pleine de sincérité.
— Aujourd'hui, il n'y a que toi et moi, Léa. Pas de travail, pas de distractions. Juste deux amies qui profitent de la compagnie l'une de l'autre.
Léa sourit, ses yeux rencontrent ceux d'Agnès.
— Je ressens la même chose. Cela fait trop longtemps que je n'ai pas eu une journée comme celle-ci. Merci, Agnès, d'avoir insisté.
Agnès lève son verre pour porter un toast à leur amitié, et toutes deux avalent une gorgée du vin frais et vif accompagnant parfaitement leur conversation.
Tout en sirotant, Léa parcourt la pièce du regard, s'attardant sur les différentes œuvres d'art et antiquités qui ornent l'espace.
— Votre maison est magnifique, si bien décorée, incroyable. Vous et votre mari avez très bon goût.
Agnès sourit et but une gorgée de son vin.
— Merci, ma chère. J'aime m'entourer de belles choses. C'est un des petits plaisirs de la vie, n'est-ce pas ?
Agnès, un doux sourire aux lèvres, se renfonce dans les coussins.
— Je suis heureuse que vous le ressentiez ainsi. Cet endroit est un refuge pour Jean et moi, surtout lorsqu'il est en voyage d'affaires. C'est un endroit où nous pouvons être nous-mêmes, sans jugement ni attente.
Léa ressent une pointe de jalousie, sans pour autant être malveillante. Elle envie le confort et l'intimité qu'Agnès et Jean partagent, la facilité avec laquelle ils peuvent être eux-mêmes en compagnie l'un de l'autre. C'est un contraste frappant avec sa propre relation avec Thomas, qui semble souvent tendue et distante, surtout lorsqu'il est en mission. Agnès reprend une gorgée de vin, le regard pensif.
— Tu sais, Léa, Jean et moi sommes ensemble depuis un certain temps déjà. Et je pense que l'un des secrets de notre mariage heureux est que nous nous permettons mutuellement d'explorer nos désirs et nos intérêts, même s'ils ne correspondent pas toujours à ce qui est considéré comme « normal ».
Léa hausse un sourcil, intriguée.
— Qu'est-ce que vous voulez dire ?
Agnès posa son verre sur la table basse et croise le regard de Léa.
— Léa, ma chère, tu sembles curieuse. As-tu déjà songé à explorer tes propres désirs ? Les choses qui font battre le cœur et qui donnent des picotements ?
Les joues de Léa rougissent à la question, et elle regarde son verre, en agitant doucement le vin.
— Je ne suis pas sûre de ce que vous voulez dire, Agnès. Thomas et moi sommes heureux. Nous nous aimons.
Agnès tend pose une main réconfortante sur le genou de Léa.
— Bien sûr, vous vous aimez. Mais l'amour, le désir et le bonheur ne s'excluent pas mutuellement. En fait, je crois que l'exploration de vos désirs peut approfondir votre connexion avec votre partenaire, expliqua Agnès d'une voix douce et encourageante. Jean et moi avons constaté que le fait de garder un esprit et un cœur ouverts nous a permis de renforcer notre lien et de maintenir l'étincelle dans notre relation.
Léa regarde Agnès, avec un mélange de curiosité et d'appréhension dans ses yeux.
— Agnès, parfois je me sens si désespérée, si seule, quand Thomas est en mission. Je ne sais jamais quand il va revenir, et c'est comme si une partie de moi était juste... en attente. Je ne veux pas vivre comme ça, en attendant son retour. Mais je ne sais pas comment remplir ce vide en attendant.
La voix de Léa craque, et elle sent une soudaine et écrasante poussée d'émotion. Elle se mord la lèvre, essayant de retenir les larmes, mais cela ne sert à rien. Elle sent ses yeux se soulever, sa vision s'estomper alors que les premières larmes commence à couler sur ses joues. Agnès regarde la transformation avec inquiétude, ses propres yeux se remplissant de sympathie alors qu'elle voit le sang-froid de Léa s'écrouler.
— Léa, chérie, je comprends ta situation avec ton mari absent. Mais maintenant, sache que je suis là même avec Jean.
Agnès prend la main de Léa dans la sienne.
— Je veux que tu te détendes, je vais te faire un massage, tu vas te reposer avec moi.
La voix d'Agnès est douce, mais ferme, son regard empli de compassion. Léa la regarde, ses larmes encore fraîches sur les joues.
— Euh... Oui, chuchote-t-elle.
Agnès sourit chaleureusement.
— Bien, alors mettons-nous à l'aise. Viens avec moi.
Elle se lève du canapé et tend une main vers Léa, l'aidant à se tenir debout. Léa ressent un soulagement alors qu'elle suit Agnès dans le grand couloir vers une pièce faiblement éclairée à l'arrière de la maison.
Elle est frappée par l'élégance et la chaleur de l'espace. La pièce est dominée par un grand lit à baldaquin, drapé de somptueux rideaux de velours, et un feu brûle doucement dans le foyer, projetant de longues ombres dansantes sur les murs. Agnès l'emmène près du lit, et Léa s'assoit timidement sur le bord du matelas, le cœur battant. Ne pas savoir ce qui va se passer la rend nerveuse.
— Allonge-toi, ma chérie, lui dit Agnès, d'une voix apaisante et rassurante.
Léa hésite un instant, scrutant la pièce, avant de s'allonger lentement sur le lit.
Agnès pose une main réconfortante sur son épaule, et murmure :
— Chut, chérie, ça va. Je vais juste te déshabiller, pour que tu sois plus à l'aise. Léa prend une profonde respiration, son corps se relaxe légèrement sous le toucher d'Agnès. Son cœur bat, un mélange d'anxiété et de doute court dans ses veines.
Agnès commence à la déshabiller, détachant doucement son chemisier, frottant légèrement ses doigts contre la peau de Léa dont la respiration s'accrochait à sa gorge alors qu'elle sent l'air frais de la pièce contre sa poitrine exposée. Ses mamelons durcissent sous le regard d'Agnès.
— Agnès, je...
Léa n'a pas le temps de finir sa phrase, Agnès rétorqua :
— Aujourd'hui, je m'occupe de toi. Laisse-moi prendre soin de toi.
Le corps de Léa tremble légèrement, ses joues rougissent d'embarras et d'exaltation. Elle n'a jamais été déshabillée par une autre femme, n'a jamais ressenti cette intimité avec quelqu'un d'autre que Thomas.
Mais le toucher d'Agnès est doux, ses mouvements sont lents et délibérés, comme si elle déballait un cadeau précieux. La respiration de Léa s'accroche à sa gorge tandis qu'Agnès glisse son chemisier sur ses épaules. L'air frais de la pièce caresse sa peau nue.
Agnès prend soin de dégrafer le soutien-gorge afin de ne pas être gênée pour lui masser entièrement le dos. Au bout de quelques minutes, Léa se sent déjà mieux. Elle se rend compte que tout ce dont elle avait besoin était un peu de réconfort et d'attention. Elle se sent chanceuse d'avoir une nouvelle amie comme Agnès.
— Merci, Agnès, murmure-t-elle.
Agnès sourit.
— De rien, ma belle. Je suis là pour toi, toujours.
Agnès quant à elle, touche pour la première fois la peau douce et soyeuse de sa jeune amie. Elle veut profiter de cette situation. Elle sait qu'elle a une chance inouïe de pouvoir masser et caresser ce corps divin. Elle prodigue un long massage sur les épaules de Léa en faisant des mouvements lents et réguliers. Elle applique de nouveau l'huile sur sa peau, ce qui fait frissonner la jeune femme. Elle travaille ensuite sur les bras et les mains de Léa, en les pétrissant doucement pour les détendre. Puis elle se concentre sur le dos, en utilisant ses pouces pour masser les muscles tendus. Elle applique une pression ferme, mais douce, en suivant les courbes de la colonne vertébrale. Léa se sent de plus en plus détendue, presque somnolente, le punch faisant aussi effet. Agnès s'occupe aussi des jambes et des pieds de Léa, en effectuant des mouvements circulaires pour stimuler la circulation sanguine et détendre les muscles fatigués.
Agnès prend son temps, la situation l'excite.
— Tu as des jambes magnifiques ma chérie, ta peau est très douce,
Agnès continue à progresser avec ses mains sur le haut de ses cuisses. Après lui avoir prodigué de longs massages aux jambes en s'attardant sur le haut et intérieur de ses cuisses elle demande à Léa de se mettre sur le dos.
— Je vais te masser de ce côté aussi ma belle, mais avant, je vais te déposer ce tissu sur ton visage et je te demande de te laisser aller, de ne plus penser à rien, juste à mes mains sur ton corps.
Agnès recommence son massage par les jambes tout en admirant ce corps magnifique, elle fixe les seins sublimes de Satomi qui étaient relativement gros par rapport à sa taille de guêpe. Elle devait mesurer 1m 65 et devait peser un peu plus de 50 kilos. Ses seins étaient composés de larges aréoles qui se distinguaient à peine avec la couleur de sa peau, ils étaient adorables.
Agnès sent l'excitation envahir son corps, tout en continuant son massage sur le haut corps de sa jeune amie. Elle reprend de l'huile de jojoba qu'elle verse sur chacun des seins, Léa est un peu surprise et sursaute.
— Ne t'inquiète pas ma belle, laisse-toi faire.
Et Agnès commence à lui malaxer les seins délicatement, ce ne sont plus des massages, mais des caresses que lui prodigue sa cheffe. Léa se laisse faire, Agnès en profite et palpe, brasse, presse cette poitrine d'exception, elle a un mal fou à retenir ses pulsions, elle aimerait l'embrasser, lui glisser une main dans sa petite culotte. Mais il ne faut surtout pas brusquer les choses au risque de tout perdre, après un long moment à profiter de cette divine poitrine.
Léa apprécie cette séance, elle est comme enfermée dans une enveloppe de coton, ce massage lui rappelle aussi que son corps est en manque de tendresse, voire de plaisir. Elle ressent une sensation bizarre, comme quand son mari la cajole avant de lui faire l'amour. Elle ne peut contrôler cet état, aveugle et soumise aux caresses et massages d'Agnès, son corps réagit, une chaleur l'envahit qui lui donne envie de recevoir encore plus.
Agnès s'incline, Léa sent son souffle chaud contre sa peau.
— Tu as de beaux seins, Léa, murmurae-t-elle, sa voix basse et rauque. Si pleins et ronds. J'aime la façon dont ils remplissent mes mains.
Les doigts d'Agnès suivent la courbe des seins. Ses pouces se frottent contre les tétons durcis de Léa, qui halète et se cambre instinctivement, pendant que son souffle s'accroche à sa gorge.
— Agnès, que faites-vous ? murmure Léa d'une voix haletante mêlant surprise et excitation.
Elle ne comprend pas vraiment ce qui se passe, mais son corps réagit sans qu'elle puisse contrôler la situation.
Agnès, le regard sombre de désir, lève les yeux vers Léa.
— Chut, ma chérie. Je ne fais qu'explorer ton corps, découvrir ce qui te fait du bien. Laisse-moi te montrer, murmure-t-elle. Tu es si belle, Léa. Tu mérites d'être touchée, d'être aimée. Tu es seule depuis trop longtemps.
Le souffle de Léa se bloque dans sa gorge, ses yeux s'écarquillent de surprise et de confusion.
— Je ne comprends pas. Je croyais que toi et Jean... Je veux dire que je suis mariée à Thomas.
La main d'Agnès caresse le côté du visage de Léa, ses yeux sont emplis de tendresse et de compréhension.
—Je sais, ma chérie. Et je ne ferais jamais rien qui puisse vous blesser, toi ou Thomas. Mais l'amour n'est pas toujours une question de possession ou de propriété. Parfois, il s'agit de partager, de donner et de recevoir. Tu es si seule, Léa, si affamée d'affection. Ne veux-tu pas te sentir vivante à nouveau ? Te sentir désirée, désirante, chérie ?
La voix d'Agnès est douce, mais insistante, ses yeux cherchent ceux de Léa.
Le cœur de Léa bat la chamade, son corps a envie de quelque chose qu'elle n'arrive pas à nommer. Elle voit le désir brut dans les yeux d'Agnès, la sincérité dans ses mots, et elle sent une étincelle de rébellion s'allumer en elle. Elle en a assez de se sentir seule, d'avoir l'impression qu'il lui manque une partie d'elle-même. Elle veut se sentir vivante, bon sang.
— Oui, murmure-t-elle d'une voix à peine audible.
Son cœur bat la chamade et sa respiration est courte et désespérée. Elle n'a jamais ressenti cela, ce désir brut et primitif. Agnès sourit, ses yeux ne quittent pas ceux de Léa. Elle se penche, ses lèvres frôlent l'oreille de Léa.
— C'est bien ma chérie, murmure-t-elle, d'une voix tendre et légère.
Agnès se penche, son souffle chaud contre la peau de Léa, et réduit lentement la distance entre leurs lèvres. Leur premier baiser est doux et exploratoire, un léger frôlement de lèvres contre des lèvres, une demande tendre. Léa sursaute, ses yeux s'écarquillent de surprise et d'incrédulité. Les lèvres d'Agnès sont douces et chaudes, son goût sucré et enivrant. Le baiser s'approfondit, la langue d'Agnès trace le contour des lèvres de Léa, l'incitant à s'ouvrir. Agnès gémit doucement ; un son grave et affamé qui vibre dans le corps de Léa, allumant un feu en elle. Le corps de Léa réagit instinctivement : ses lèvres s'écartent pour rencontrer la langue d'Agnès, ses propres désirs s'éveillent. La langue d'Agnès explore la bouche de Léa, la goûte, la savoure. Le baiser s'intensifie, il devient plus pressant, plus insistant.
Les doigts de Léa trouvent les cheveux d'Agnès et s'y accrochent fermement tandis qu'elle s'abandonne à la sensation, son corps se cambrant contre le matelas. Elle n'a jamais embrassé quelqu'un comme ça, avec une telle passion, une telle urgence. La main d'Agnès vient se poser sur le sein de Léa. Son pouce effleure son mamelon sensible, ce qui lui arrache un soupir. Le corps de Léa tremble, son cœur bat la chamade, sa respiration est courte et rapide. Elle se sent vivante, vraiment vivante, pour la première fois depuis ce qui lui semble être une éternité.
Agnès rompt le baiser, le souffle court, les yeux noirs de désir.
Elle regarde intensément Léa lorsqu'elle murmure :
— Je veux te goûter, Léa. Tout ce que tu as.
Sur ce, elle baisse la tête, sa bouche capture l'un des mamelons durcis de Léa. Léa sursaute sous l'effet de la sensation soudaine, son corps se décolle du lit tandis que la langue d'Agnès tourbillonne autour du bourgeon sensible. Léa respire par saccades tandis que la langue d'Agnès taquine et suce, ses dents effleurant délicatement la chair sensible. Le corps de Léa se tortille sous elle, ses mains s'agrippent aux draps, ses hanches se soulèvent du lit. La main d'Agnès descend plus bas, ses doigts rencontrent la courbe de la taille de Léa, sa hanche, sa cuisse. Agnès tire brusquement sur la jupe de Léa, ne lui laissant que sa culotte en dentelle. La tache humide à l'entrejambe témoigne de son excitation. Les doigts d'Agnès se glissent dans le tissu délicat, effleurant la peau douce et sensible de Léa.
Léa sursaute, ses hanches se dérobent.
— Mmm, tu es déjà très humide, murmure Agnès, dans une espèce de grognement bas et affamé. Tu en as envie, n'est-ce pas, Léa ? Tu mouilles tellement pour moi.
Agnès ronronne, ses doigts glissent encore plus bas, effleurant les plis humides de la chatte de Léa à travers la barrière flasque de sa culotte. Le corps de Léa tremble, sa respiration est courte. Elle ne peut plus nier la sensation entre ses jambes, l'humidité qui s'est infiltrée dans sa culotte.
— Humm Agnès, murmure Léa, sa voix à peine audible, son corps se tortillant contre le matelas. Oui, j'ai envie, Agnès.
Agnès, les yeux noirs de désir, la regarde, un sourire malicieux se dessine sur ses lèvres.
— Tant mieux, car je meurs d'envie de te goûter, Léa. De te sentir jouir sous ma langue.
Les mots d'Agnès sont à peine audibles, mais ils envoient une secousse d'excitation dans les veines de Léa. La sensation est si soudaine et si intense qu'elle pousse un cri, ses doigts s'agrippent aux draps. La chambre est remplie du bruit de leurs baisers pressants et humides, des gémissements doux et des halètements qui s'échappent de leurs lèvres tandis que la langue d'Agnès explore chaque parcelle de la poitrine de Léa, sa bouche absorbe goulûment un à un ses tétons. Le corps de Léa est en feu, elle se déhanche contre le corps d'Agnès.
— S'il te plaît, ne t'arrête pas.
La voix de Léa est un appel désespéré, son corps se tord sous le toucher d'Agnès. L'air est chargé de désir, l'odeur de leur excitation emplit la pièce comme un parfum capiteux.
Les doigts d'Agnès s'accrochent à la ceinture de la culotte de Léa, ses yeux ne quittent pas Léa.
— Regarde-toi, murmure-t-elle, la voix chargée de désir. Si parfaite, si belle.
Elle jette les sous-vêtements humides sur le côté, révélant la chatte scintillante de Léa.
— Tu es si mouillée, Léa.
Agnès baisse la tête, sa langue trouve le clitoris de Léa d'un coup sec. Léa sursaute, ses hanches se dérobent au contact soudain, son corps en redemande. Agnès gémit contre elle, sa bouche et sa langue dévorant l'endroit le plus intime de Léa, ses doigts s'enfonçant dans ses cuisses douces et charnues.
Elle lèche et suce, explorant chaque parcelle de la chair sensible et gonflée de Léa dont le corps tremble sous l'effet de la force, ses hanches se soulèvent du lit, son corps en redemande.
— Agnès, s'écrie Léa, la voix à fleur de peau. Ne t'arrête pas, s'il te plaît, ne t'arrête pas.
Agnès lève les yeux vers elle, son regard sombre et sauvage, son visage luisant du jus de Léa.
Les mots d'Agnès sont comme une allumette, enflammant encore plus le désir de Léa.
— Je pourrais faire ça toute la journée, chérie, grogne-t-elle, la voix chargée de désir. Je veux te sentir perdre le contrôle. Je veux goûter ton jus sur ma langue.
.
Elle est si proche, si proche du bord, et il lui faut juste un peu plus pour la faire basculer. Elle se penche et emmêle ses doigts dans les cheveux d'Agnès, guidant sa tête jusqu'au bon endroit.
— Oui, juste là, dit-elle haletante, ses hanches s'agitant contre le visage d'Agnès.
— S'il vous plaît, n'arrêtez pas.
La langue d'Agnès lape sans vergogne le sexe ouvert, ses doigts s'enfoncent dans la chair douce de sa jeune amie. Le corps de Léa se crispe, sa respiration est saccadée, elle est au bord de quelque chose d'incroyable. Elle sent monter une pression qui va exploser, une sensation qu'elle n'a pas ressentie depuis bien trop longtemps.
— Agnès, je vais jouir, prévient-elle, sa voix n'étant plus qu'un murmure tendu.
Agnès ne s'arrêta pas, sa langue travaille encore plus vite, ses doigts serrent plus fort les cuisses de Léa. Elle veut sentir Léa se désagréger, la goûter alors qu'elle perd le contrôle. Le corps de Léa se convulse, ses hanches se soulèvent du lit alors qu'elle crie, son orgasme la traverse comme un raz-de-marée.
Elle plaque sa main sur sa bouche pour étouffer le son, son corps tremble sous la force de cet orgasme. La langue d'Agnès continue à travailler, aspirant chaque vague de plaisir jusqu'à ce que Léa s'effondre sur le lit, le corps mou et épuisé.
Alors que les effets de son orgasme commencent à se dissiper, Léa sent une soudaine vague d'embarras l'envahir. Elle tourne la tête sur le côté, le visage rougi par un mélange de honte et de confusion. Elle n'a jamais rien fait de tel auparavant, ne s'est jamais laissé aller aussi complètement, aussi sauvagement. Elle y a pris du plaisir, certes, mais elle ressent maintenant un sentiment de culpabilité, un sentiment d'injustice qui s'installe comme une pierre au creux de son estomac. Il faut qu'elle sorte d'ici, qu'elle mette de la distance entre Agnès et elle, qu'elle se vide la tête.
— Agnès, je... Il faut que je parte.
La voix de Léa tremble, son corps est encore secoué par les soubresauts de son orgasme. Elle tente de se redresser, mais ses membres sont comme de la gelée, son corps bourdonne encore du plaisir résiduel.
Agnès lève la tête d'entre les cuisses de Léa, le visage luisant de son jus. Léa a les yeux emplis d'inquiétude.
— Qu'est-ce qui ne va pas, ma chérie ? Je t'ai fait mal ?
Léa secoue la tête, les joues rougies par un mélange d'embarras et de confusion.
— Non, tu ne m'as pas fait mal. C'est juste que... Je suis mariée, Agnès. Ce n'est pas bien. Thomas ne comprendrait jamais, et Jean... Que penserait-il ? Que dirait-il ?
La voix de Léa tremble d'un mélange de confusion, de culpabilité et de désespoir. Les yeux d'Agnès s'adoucissent en voyant le trouble dans l'expression de Léa. Elle lui tend la main et prend doucement son visage dans ses mains, la réconfortant et la rassurant.
— Chut, Léa, tout va bien. Tu n'as pas à t'inquiéter de Thomas ou de Jean pour l'instant. Il s'agit de toi, de tes désirs et de tes besoins. Tu ne vois pas ? C'est un endroit sûr, un endroit où tu peux explorer tes désirs sans jugement. Jean et moi, nous comprenons. Nous sommes ensemble depuis si longtemps et nous avons exploré beaucoup de choses ensemble. Nous savons que parfois, l'amour a besoin d'être non conventionnel pour rester en vie.
Léa se redresse, son cœur battant comme un tambour. La culpabilité qu'elle ressent l'étouffe et elle sait qu'elle doit échapper à cette situation.
— Agnès, je suis désolée, mais je ne peux pas faire ça. Je dois rentrer chez moi.
Agnès la regarde, ses yeux sont remplis d'inquiétude et de compréhension.
— Léa, c'est bon. Je comprends. Tu te sens dépassée, et c'est normal. Mais s'il te plaît, ne fuis pas tes sentiments. Tu mérites de les explorer, de les comprendre.
Léa secoue la tête, ses yeux se remplissent de larmes.
— Non, je ne peux pas. Je ne peux pas faire ça à Thomas.
Agnès soupire et acquiesce, sa voix est douce et réconfortante.
— Je comprends.
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