L’initiation parisienne

- Par l'auteur HDS heleneB -
Récit érotique écrit par heleneB [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : L’initiation parisienne Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-10-2025 dans la catégorie Pour la première fois
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L’initiation parisienne
Je ne pensais pas vraiment répondre à ce genre d’annonce. Libidoz, pour moi, c’était un terrain de curiosité, un lieu où l’on observe plus qu’on ne s’implique. Mais ce pseudonyme m’avait arrêté net : HélèneB. Une petite annonce sobre, sans vulgarité : “Cherche à pimenter quelques après-midis par mois, en toute discrétion. Mariée, bourgeoise parisienne, envie d’un souffle nouveau.”
Il y avait dans cette simplicité une audace assumée, une maturité séduisante.

J’ai cliqué, j’ai écrit. À ma grande surprise, elle a répondu vite. Les échanges, d’abord hésitants, sont devenus plus fluides, presque complices. Derrière ses phrases mesurées, je sentais un mélange d’élégance et d’impatience. Elle me parlait de ses après-midis libres, de son goût pour les hôtels discrets, de son envie d’un regard différent de celui qu’elle reçoit chez elle depuis trop longtemps.

Je suis étudiant en droit, venu d’une petite ville de province. Paris, je le connais par mes cours et quelques stages, mais ce déplacement avait une autre saveur. Le train m’a semblé plus long que d’habitude, mon sac plus léger et mes pensées plus lourdes. Je relisais nos messages, surtout le dernier : “Chambre 312, Hôtel du Ranelagh. 15h. Sois ponctuel.”

L’hôtel était dans une rue calme, presque anonyme. Rien d’ostentatoire, mais assez chic pour qu’on s’y sente protégé des regards. J’ai pris une grande inspiration avant d’entrer. À la réception, j’ai bredouillé que j’avais rendez-vous avec une cliente. L’hôtesse a souri comme si elle avait l’habitude de ce genre de visite.

Devant la porte 312, mon cœur battait comme avant un examen. J’ai frappé doucement. Quelques secondes plus tard, la porte s’est ouverte.

Elle était là.
Hélène.
Rien à voir avec les photos soigneusement choisies de son profil — en vrai, elle dégageait une assurance troublante. La cinquantaine passée, sans doute, mais une silhouette encore élancée, le port droit, les cheveux blonds relevés dans un chignon travaillé. Une robe simple, mais qui épousait ses formes avec une discrète élégance. Et surtout, ce regard clair, pétillant, presque joueur.

— “Entre… tu es à l’heure. C’est déjà un bon point.”

Sa voix avait cette chaleur grave qui ne demandait pas mais décidait. J’ai obéi, presque intimidé. Le parfum qu’elle portait flottait dans la chambre, un mélange enivrant de fleurs et de mystère.

Je me suis assis au bord du lit, maladroit, tandis qu’elle fermait la porte. Elle a souri en me détaillant des yeux, lentement, comme si j’étais une pièce qu’elle venait d’acquérir.

— “Alors, c’est toi, l’étudiant curieux…”

Je n’ai pas répondu tout de suite. Mon silence trahissait à la fois ma nervosité et mon désir. Elle s’est approchée, posant sa main sur mon épaule, légère mais ferme.

À ce moment-là, j’ai compris que l’après-midi ne serait pas une simple rencontre, mais une initiation.


Je n’osais pas trop bouger. Assis au bord du lit, je me sentais à la fois spectateur et acteur d’une scène qui me dépassait. Elle, en revanche, semblait parfaitement à l’aise. Elle a retiré son manteau qu’elle avait jeté sur une chaise, révélant des épaules encore fines et une grâce qu’on ne peut pas inventer.

Je la regardais, fasciné. Elle a remarqué mon trouble, bien sûr. Son sourire s’est élargi, teinté d’une ironie douce :
— “Tu n’as pas l’habitude, n’est-ce pas ?”

J’ai secoué la tête, incapable de trouver une réponse spirituelle. Elle a ri, un rire bref mais chaleureux, et s’est approchée encore. Son parfum se fit plus intense, ses gestes plus lents. Elle n’avait rien d’une adolescente pressée : chaque mouvement semblait calculé, comme un rituel.

Elle s’est assise à côté de moi, si près que nos genoux se touchaient. Son regard cherchait le mien, mais je n’arrivais pas à soutenir ses yeux clairs trop longtemps — il y avait dans cette intensité quelque chose de déstabilisant, presque intimidant.

— “Tu es jeune… et ça se voit.” Elle a laissé planer un silence avant d’ajouter : “Mais c’est exactement ce que je veux.”

Ses mots avaient une double portée : un compliment et un aveu. Elle voulait ce décalage d’âge, cette fraîcheur que je représentais. Et moi, j’étais happé par son assurance, sa façon de guider la situation comme si tout avait déjà été décidé.

Sa main a effleuré la mienne, très légèrement. Ce simple contact m’a donné l’impression d’un courant électrique. Elle l’a senti, et ses lèvres se sont étirées dans un sourire de connivence.

— “Tu vois ? Ce n’est pas si compliqué. Laisse-moi mener.”

Et là, dans ce silence chargé, je n’avais qu’une seule certitude : j’étais prêt à la suivre.

Sa main a quitté la mienne pour remonter doucement le long de mon bras. Un geste anodin en apparence, mais qui avait la précision d’un test. Je sentais qu’elle cherchait à mesurer ma réaction, à savoir si j’allais me raidir ou me laisser faire.

Je ne bougeais pas. J’étais comme paralysé, mais pas de peur : d’une attente brûlante.

Elle se pencha légèrement vers moi. Ses cheveux, échappés de son chignon, frôlèrent ma joue. J’entendais sa respiration, calme, maîtrisée. La mienne, en revanche, était déjà trop rapide.

— “Tu es mignon dans ton costume trop sage d’étudiant…” murmura-t-elle.
Elle tira un peu sur ma cravate, sans la défaire, juste assez pour affirmer son pouvoir. “Tu veux jouer à l’homme sérieux, mais tu n’es pas ici pour plaider, n’est-ce pas ?”

J’ai osé relever les yeux vers elle. Son regard brillait, mi-amusé, mi-féroce. Elle savourait ce contraste entre son expérience et ma jeunesse.

Je voulais répondre quelque chose, mais les mots restaient coincés dans ma gorge. Alors, elle s’est approchée encore, si près que ses lèvres n’étaient plus qu’à quelques centimètres des miennes.
Un vertige m’a pris. J’étais suspendu à ce geste qu’elle allait — ou non — accomplir.

Mais elle se retira d’un pas, soudainement. Elle se leva, fit quelques pas dans la chambre, puis se retourna vers moi.
— “Regarde-moi.”

Je l’ai suivie des yeux. Elle se tenait droite, le dos à la fenêtre, baignée par la lumière tamisée de l’après-midi. On aurait dit qu’elle posait pour moi, consciente de l’effet qu’elle produisait.

— “Si tu veux venir me voir, tu devras apprendre à attendre… et à désirer.”

Son sourire était une promesse autant qu’une provocation. Et moi, je savais que le jeu venait seulement de commencer.

Je restais assis, incapable de détourner le regard. Elle dominait la pièce par sa seule présence, sûre d’elle, presque cruelle dans la façon dont elle jouait avec mon impatience.

Puis, d’un geste lent, elle fit glisser la fermeture de sa robe. Le tissu s’ouvrit à peine, révélant l’éclat discret d’une peau encore ferme, entretenue, qu’elle offrait sans se presser. Ce n’était pas une nudité brutale, mais une mise en scène, comme si chaque centimètre découvert devait être mérité.

Je sentis ma gorge se nouer. Elle le remarqua, bien sûr.
— “Voilà… maintenant tu comprends pourquoi tu es venu.”

Elle revint vers moi, debout juste devant mes genoux. Ses doigts se posèrent de part et d’autre de mon visage, m’obligeant à lever les yeux vers elle. Son parfum m’enveloppait, son souffle caressait ma peau.

Je n’étais plus spectateur. Je n’étais plus l’étudiant intimidé, mais l’homme qu’elle avait convoqué ici, celui qu’elle voulait.

Ses lèvres trouvèrent enfin les miennes. Un baiser lent, assuré, qui contenait à lui seul tout ce qu’elle n’avait pas dit dans nos messages. La chambre, l’hôtel, Paris tout entier semblaient disparaître autour de nous.

Elle se recula légèrement, ses yeux brillants plongés dans les miens.
— “Maintenant… laisse-toi faire.”

Je n’ai pas eu besoin de répondre. L’après-midi venait à peine de commencer, et déjà, je savais qu’elle allait changer quelque chose en moi — une frontière venait d’être franchie.

Les avis des lecteurs

Libidoz(site arnaque). Sinon super histoire vivement la suite

Quoi c'est tout? j'ai hâte de lire la suite

Magnifique histoire.
Une écriture fluide aux mots simples qui dégagent pourtant un érotisme torride.
Bravo



Texte coquin : L’initiation parisienne
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