La Fenêtre des Fantasmes (suite et fin)

- Par l'auteur HDS Olivia lena -
Auteur couple.
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Récit libertin : La Fenêtre des Fantasmes (suite et fin) Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-02-2014 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(9.0 / 10)

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La Fenêtre des Fantasmes (suite et fin)
Je remontai dans mon appartement, fière de mon petit effet, le sourire aux lèvres. Je m’imaginais, de façon très superficielle, que je lui avais quelque peu « tapé dans l’œil », et cela me plaisait d’autant plus que je trouvais ce garçon sympathique. Il avait le visage rond, les yeux malicieux, le sourire sincère et timide à la fois. Il n’était pas vraiment beau, légèrement grassouillet, mais il semblait un peu plus mystérieux et posé que les autres gars avec lesquels il traînait ; et sans pouvoir dire véritablement qu’il me faisait de l’effet, ni que j’aurais pu envisager sérieusement une quelconque aventure sérieuse avec lui (car il me paraissait tout de même, d’après son look et ses fréquentations, bien trop différent de moi), il entrait dans la catégorie archétypale des hommes envers lesquels j’éprouvais une certaine attirance. J’étais donc contente d’avoir attiré son attention.
L’impression que cet échange de regards m’avait laissée réapparue un soir alors que, en raison de la forte chaleur qui régnait, je m’étais mise en nuisette pour me faire à manger (mon copain était parti pour une semaine pour son boulot). Le contact du tissu fin et soyeux sur ma peau, l’apparition de mes tétons qui pointaient en dessous de mon décolleté entrebâillé, la faible longueur du vêtement, avaient commencé de m’émoustiller. J’eus rapidement envie d’ôter ma culotte pour sentir l’air passé entre mes jambes. Cela provoqua en moi quelques frissons et je sentis mon vagin se contracter et s’humidifier. Je me mis alors à penser à ce garçon qui rôdait peut-être dans le coin à cette heure-ci. Voulant profiter de cette vague de pulsions, j’interrompis la préparation de mon dîner pour me consacrer à quelques attouchements. Je remontai ma nuisette le long de mes cuisses pour laisser apparaître une partie de ma chatte recouverte de poils. Je caressai les poils lentement avec mes doigts en les écartant et en les dressant, comme pour les coiffer puis je continuai de remonter ma jupe, en imaginant son regard posé sur moi. Je m’adossai contre l’évier de la cuisine pour masser mes tétons à travers le tissu puis je me mis à suçoter l’un de mes doigts, et à le lécher, ce qui acheva de faire naître en moi un fort désir charnel. Je ne pus alors résister à l’envie de me masturber et me dirigeai vers le canapé du salon afin d’être plus à mon aise. Je m’installai à quatre pattes sur le sofa afin de pouvoir distinguer mes seins tombants derrière l’ouverture de ma nuisette, puis je relevai ma jupe, découvrant tout à fait mon postérieur et mon sexe, que je frottai doucement contre l’accoudoir du canapé en effectuant des mouvements d’avant en arrière. Je ramenai ensuite ma main au-dessus de mon clitoris sur lequel j’appuyai avec un léger mouvement. Je fermai les yeux et imaginai mon « voisin » s’approchant derrière moi, le sexe en érection, puis commençant de me prendre par derrière. Je tournai la tête pour m’observer dans la glace située en face du canapé, lorsque j’aperçus soudainement, à la fenêtre de l’immeuble d’en face, ma chère voisine momentanément oubliée, qui regardait dans ma direction. Je me dis qu’il n’était pas impossible qu’elle puisse me voir, car le soir n’était pas encore complètement tombé. Elle me regardait de plus avec insistance, fixement, avec une volonté perceptible dans le regard. Je me dis qu’elle avait finalement peut-être remarqué le manège que j’avais mis en place quelques temps auparavant et qu’elle devait penser que j’essayais volontairement d’attirer l’attention, « son » attention ? Son visage impassible ne me laissait pas deviner quelles étaient ses intentions. Tentait-elle de m’intimider pour me faire comprendre que tout cela la gênait ou la choquait ? Je me relevai du canapé et m’avançai vers la fenêtre pour croiser son regard. Nous restâmes ainsi pendant quelques secondes, puis, à ma grande surprise, je la vis qui ôtait son t-shirt d’un geste assuré, sans détacher son regard du mien. Elle était désormais en soutien-gorge, un joli modèle en dentelle qui me laissait deviner ses petits seins. Durant toutes les fois où j’avais pensé à elle, je ne m’étais jamais imaginé me retrouver dans une telle situation ! Prise au dépourvu, je ne pouvais cependant pas rester ainsi sans réagir, et je me dis immédiatement qu’après lui avoir lancé tant de perches, je ne pouvais pas me permettre de la décevoir. J’étais un peu gênée, mais également très émoustillée par ce fantasme qui semblait prendre vie. J’avais du mal à réaliser ce qui arrivait, et c’est comme dans une sorte de rêve que je fis glisser doucement ma nuisette le long de mon corps afin de me révéler entièrement nue, à une dizaine de centimètres de ma fenêtre. C’était la première fois que je montrais ainsi mes seins à une personne inconnue et avec autant d’impudeur. Je dois dire que je me sentis assez désirable et me rapprochai encore de la fenêtre pour être sûre que la charmante personne qui m’observait n’en perde pas une miette. Celle-ci défit à son tour son soutien-gorge pour me montrer sa poitrine et s’avança aussi de quelques centimètres. Je me reculai ensuite suffisamment pour qu’elle puisse percevoir mon corps en entier, en espérant qu’elle en ferait de même, puis j’allumai la petite lampe de mon salon. Ma voisine comprit mon attention, se recula, continua de se dévêtir jusqu’à apparaître complètement nue devant moi. Nous passâmes un certain temps à nous regarder sans rien faire. J’observai avec soin, sans gêne, la forme de ses seins pointus, le dessin de son petit ventre, le triangle bien marqué de ses poils pubiens, ses longues jambes minces et sportives. Je ne m’étais jamais retrouvée dans une telle intimité face à une femme. Je sentis qu’elle m’observait également, peut-être comme elle n’avait encore jamais osé le faire, et lui en laissai le temps. Puis je commençai à me caresser lentement le long des hanches, en remontant vers le contour des seins, faisant durer le plaisir. Je pris mes seins au creux de mes mains et les soulevai tout en les massant, j’entrouvris la bouche et passai légèrement ma langue autour de mes lèvres, pour lui signifier mon désir de la voir prendre mes seins dans sa bouche. Elle s’approcha de nouveau de la fenêtre qu’elle effleura timidement du bout des doigts avec tendresse. Mais soudain, elle se retourna, se précipita vers ses vêtements qu’elle ramassa et éteint la lumière. Je la distinguai qui se dirigeait dans une pièce voisine que je ne pouvais voir de mon appartement. Comprenant qu’elle avait sûrement de la visite, j’éteignis à mon tour ma lampe, et, déboussolée par ce qui venait de se passer, je me rhabillai pour prendre le temps de clarifier mes idées. Je passai le reste de la soirée dans un état mêlé d’excitation et d’angoisse. Je ne cessais de me demander ce qui se passerait suite à cet événement. Est-ce que je me sentais prête à vivre une aventure telle que celle qui semblait s’offrir à moi ? A tromper mon copain pour la première fois ? A aller jusqu’au bout avec une femme ? Et elle ? Quelles étaient ses intentions ? Comment se sentait-elle, ce soir, en repensant à ce qu’il s’était passé ? Etait-elle lesbienne ? Savait-elle que je vivais avec un homme ?... Je ne pus ainsi m’endormir avant tard dans la nuit.
Le lendemain apporta une bonne partie des réponses aux questions que je me posais… En effet, lorsque je rentrai du travail, j’aperçus devant la porte de mon immeuble ma voisine qui paraissait m’attendre. Elle était appuyée contre le mur adjacent à ma porte, vêtue d’un short en jean et d’une petite chemisette. Ses cheveux étaient lâchement attachés. En me rapprochant, je ne sus ce que je devais faire. Une fois arrivée près d’elle, je ne pus esquisser un seul mot, car aucun ne me semblait convenir à la situation. Je continuai de marcher mécaniquement jusqu’à ma porte, en ayant juste la force de regarder la jeune femme dans les yeux. Elle me regarda également mais ne dit rien elle non plus. Elle se redressa cependant et se tourna dans ma direction puis s’immobilisa, comme si nous nous connaissions depuis longtemps et qu’elle attendait que je lui ouvre la porte. Je sortis mes clés et les tournai dans la serrure avec précaution, j’entrouvris la porte et jetai un œil en direction de ma voisine, en m’arrêtant un instant sur le seuil. Celle-ci se plaça alors derrière moi, comme pour me suivre. J’entrai dans l’immeuble et continuai mon chemin jusqu’à l’ascenseur que j’appelai, et lorsque celui-ci arriva et s’ouvrit je me plaçai de côté pour inviter ma nouvelle amie à monter. Nous nous retrouvâmes ainsi toutes les deux côte à côte dans l’ascenseur, et tandis qu’il montait jusqu’au 3è étage où je vivais, nous évitâmes de nous regarder, mais je caressai furtivement sa cuisse nue avec le dos de ma main, qu’elle effleura avec la sienne. En entrant dans mon appartement, mon cœur se mit à battre la chamade et je n’arrivai plus du tout à penser. Je sentis que sa respiration aussi s’était accélérée. Je la pris par la main et l’attirai contre moi, passant mes bras autour de sa taille fine et elle m’enlaça à son tour. Je l’embrassai délicatement dans le cou, juste du bout des lèvres. Elle releva la tête pour me mettre à mon aise et laissa échapper un petit murmure de plaisir. Je descendis avec ma bouche le long de son décolleté et défit un bouton de sa chemise. Je tendis le tissu en dessous de son sein gauche et découvris qu’elle ne portait pas de soutien-gorge. Je lui caressai de ma main gauche, approchant ainsi son téton durci de ma bouche afin de l’embrasser et de le lécher en douceur. Pendant ce temps, elle avait descendu sa main gauche le long de mes fesses qu’elle s’était mise à caresser à travers ma courte robe. Cela m’excita terriblement et me fit prendre l’initiative de relever mon visage jusqu’à sa bouche afin de l’embrasser passionnément. J’attrapai sa lèvre supérieure avec les miennes puis entrai ma langue dans sa bouche. Nos langues se touchèrent et se mêlèrent avec une grande sensualité. Ce baiser était absolument délicieux, parfaitement en osmose, et très tendre. Je sentis qu’elle passait ses mains sous ma robe ; elle s’arrêta encore un instant sur mes fesses, les caressant brièvement en glissant ses mains sous ma culotte, puis elle remonta jusqu’à mon soutien-gorge qu’elle dégrafa. Avec une grande subtilité, et tout en continuant de m’embrasser, elle fit ensuite coulisser mes bretelles par-dessous mes manches et m’ôta mon soutien-gorge sans avoir besoin d’enlever ma robe. Jamais aucun homme ne s’y était pris d’une telle manière avec moi ! Je compris qu’elle désirait caresser mes seins lourds à travers le tissu de ma robe et j’y plaçai moi-même ses deux mains pour qu’elles les recouvrent presque entièrement. Elle me massa ainsi avec une certaine puissance, comme si elle voulait me posséder. Je commençai alors à mouiller sérieusement. Cela sembla lui faire de l’effet à elle aussi car elle émit un petit râle et se laissa tomber sur les genoux, en faisant coulisser ses mains le long de mes hanches puis de mes jambes. Elle retroussa ma robe, baissa ma culotte, l’enleva, puis remonta jusqu’à ma chatte qu’elle se mit à lécher, visiblement avec délectation, car elle soulignait chaque mouvement de langue d’un nouveau petit râle. Je fermai les yeux, une forte chaleur m’envahit et la tête me tourna. Je mouillai si fort que je sentis de la mouille couler le long de ma cuisse. Elle se releva cependant pour m’entraîner vers le canapé. Alors que je marchais devant elle, elle m’arrêta, juste devant les coussins du sofa, et me retira ma robe. Elle caressa mes seins en se plaquant contre mon dos, puis elle se débarrassa de son short. Il ne lui restait sur le dos que sa chemise débraillée et un léger string sexy. Elle défit le nœud qui retenait ses cheveux longs et se plaqua de nouveau contre mon corps. Elle agrippa mes mains pour les placer sur ses fesses légèrement rebondies que je m’empressai de caresser, mes mains toujours derrière mon dos. Après quelques instants, je m’allongeai sur le canapé et l’attrapai par le bras pour qu’elle m’y rejoigne. Elle grimpa par-dessus moi, s’asseyant légèrement sur le haut de mes cuisses, les genoux repliés. Je me sentis quelque peu complexée par mon corps, à une si courte distance d’elle et en pleine lumière du jour. Elle me sembla un peu plus gênée que tout à l’heure également. Je passai alors ma main à l’intérieur de son string et me mis à lui caresser l’intérieur de la chatte, que je découvris très humide. Elle ferma les yeux et commença à exécuter des mouvements de bassin d’avant en arrière juste au-dessus de moi. Elle ouvrit la bouche et releva la tête pour émettre quelques gémissements de plus en plus intenses qui m’encouragèrent à continuer. Elle guida ma main et je plaçai l’un de mes doigts à l’intérieur de son vagin. Son plaisir sembla de plus en plus violent, elle me demanda de continuer, gémissant de plus en plus fort. Son visage se colora de diverses nuances roses. J’étais également très excitée. Elle entra à son tour l’un de ses doigts à l’intérieur de ma chatte puis de mon vagin, tout en poursuivant ses mouvements de va et vient. Le plaisir que j’avais déjà ressenti près de la porte m’envahit de nouveau. Mon corps s’abandonna et je ne tardai pas à éprouver un fort - et inhabituel - orgasme, dans lequel elle me rejoignit, terminant ses râles par un cri aigu.
Après quelques secondes, j’ouvris les yeux et remarquai qu’elle avait la tête tournée en direction de ma fenêtre. Machinalement, je jetai à mon tour un œil de ce côté de la pièce, et me rendis compte qu’il y avait quelqu’un posté à la fenêtre de son appartement. Elle vit que je l’avais remarqué et me sourit, tout en bougeant ses jambes de manière à s’asseoir sur le sofa, en poussant un petit soupir de satisfaction et en déblayant les cheveux qui s’étaient placés devant son visage. Je m’assis à côté d’elle, tout en regardant toujours vers la fenêtre qui me faisait face. En observant mieux, j’eus du mal à croire à ce que je voyais : en face de moi, de l’immeuble voisin, un homme me regardait avec attention, et ce n’était pas n’importe quel homme ! il s’agissait du garçon qui m’avait saluée quelques jours auparavant, assis sur son perron, et que j’avais déjà remarqué plusieurs fois au-bas de l’immeuble durant les quelques semaines précédentes… Et il était chez ma voisine, à cette même fenêtre devant laquelle je me pavanais à moitié nue depuis que j’essayais d’attirer l’attention de cette jeune femme que je croyais célibataire ! Je n’y comprenais rien… Je me retournai vers celle qui venait de me faire jouir, et je vis qu’elle me souriait toujours d’un air heureux et serein. Elle s’étira, émit un court bâillement, et se coucha sur le canapé en m’entraînant avec elle, me tenant serrée contre son corps, en petite cuillère. Elle ne paraissait pas du tout avoir été surprise de la présence de cet homme qui nous avait probablement observées au cours des ébats qui venaient d’avoir lieu. Je sentis ses bras qui m’enlaçaient exercer une petite pression contre moi, dans un geste affectueux, et un baiser posé délicatement dans mon dos. Je me sentais bien, ainsi collée à elle, dans cette douce et chaude étreinte et je décidai de remettre mes interrogations à plus tard. Je caressai son bras pour lui rendre sa tendresse et fermai les yeux pour m’abandonner à l’instant. Je finis par m’assoupir, jusqu’au moment où je sentis qu’elle se relevait en essayant de ne pas me réveiller. Il faisait déjà sombre. Comme je préférais ne pas avoir à parler ni à échanger des adieux maladroits, je fis semblant de ne pas l’avoir entendue. Elle ramassa ses affaires, se rhabilla puis sortit sans faire de bruits.
Je passai la journée du lendemain à me questionner sur ce qu’il s’était passé. Le garçon que j’avais vu était-il le petit ami de ma voisine ? M’avait-il vue lorsque je me promenais nue dans mon appartement ? Avait-il pensé que je le faisais pour attirer son attention ? Pourquoi ne l’avais-je jamais remarqué chez elle auparavant ? Etait-il posté dans une autre pièce éteinte ? Savait-il que sa gonzesse était attirée par moi ? Qu’elle m’avait attendue devant chez moi ? S’étaient-ils entendus pour qu’il nous regarde baiser ??? Pourquoi s’était-il montré cette fois-ci ? Et qu’allait-il se passer maintenant ?... Je ne savais pas si je devais leur en vouloir de m’avoir joué un tour, de s’être peut-être servis de moi pour régler quelque chose entre eux. Mais je ne pouvais en même temps croire qu’il n’y avait que calculs dans tout ça. Elle ne se serait pas offerte à moi comme elle l’avait fait sans une certaine sincérité et un réel désir… Et après tout, c’était bien moi qui m’était exhibée de la sorte devant eux.
Dans toute cette agitation, j’avais presque fini par oublier que mon mec devait rentrer dimanche, soit à peine deux jours plus tard, et que je devrai lui cacher ce qu’il s’était passé… Je ne me sentais pas à l’aise et regrettais un peu ma tranquillité d’il y a peu. D’un autre côté, j’étais tellement intriguée par ce couple et par la situation qui s’était créée sans que je m’en aperçoive, que je ne pouvais m’empêcher d’espérer avoir un signe de leur part. Mais il n’y eu aucun signe ce jour-là.
La journée du samedi se déroula à peu près de la même façon. Je restai à la maison toute la journée au cas où ils auraient envie d’entrer en contact avec moi et n’osai pas non plus sortir de peur de les croiser par hasard et d’être gênée. En début de soirée, commençant vraiment à croire qu’il se passerait rien et que le retour de mon mec le lendemain rendrait les choses plus difficiles, je me dis que j’aurais peut-être du faire le premier pas. Mais en même temps je n’étais pas sûre de ce qu’ils avaient en tête et quelque part, cela m’effrayait un peu. Je continuai de cogiter pendant des heures, de plus en plus déçue de n’avoir pas de nouvelles, lorsque, vers 23h, j’entendis soudainement frapper à ma porte.
Alors que j’étais à demi assoupie sur le canapé, ces coups inattendus me firent sursauter. Je n’étais pas sûre d’avoir bien entendu, mais mon rythme cardiaque s’accéléra. Je me dirigeai vers la porte à pas de loups et regardai par le judas. J’aperçus ma jeune voisine, vêtue d’une jupe et d’un t-shirt, qui attendait, l’air un peu inquiet, à un mètre de la porte. Très heureuse de la voir, je souris, soulagée de ne pas avoir attendue pour rien, mais tremblante à l’idée d’être de nouveau seule avec elle. Je lui ouvris sans plus attendre, en lui souriant timidement. Elle me sourit en retour, se glissa à l’intérieur de l’appartement, m’embrassa furtivement sur la bouche et s’avança de quelques centimètres. Alors que je refermais la porte, elle tourna sa tête vers moi et, se rapprochant tout près de mon oreille, me dit, en chuchotant,  « Laisse ouvert… », avec un léger sourire malicieux. Ma respiration s’accéléra, mon cœur sembla s’arrêter de battre. Si je laissais cette porte ouverte, il serait trop tard pour revenir en arrière, et je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre. J’étais sur le point de franchir le pas, un pas gigantesque pour moi, de mettre en pratique l’un de mes fantasmes les plus secrets, ce que je n’avais jamais cru possible et que je n’avais jamais réellement souhaité… La douceur du visage de la jeune femme qui me regardait, la tendresse dont elle avait fait preuve l’avant-veille, me décidèrent à me laisser aller vers l’inconnu, vers cet instant que je m'interdisais. Je pris une longue inspiration et fermai un moment les yeux, en poussant simplement ma porte d’entrée, comme sous l’effet de l’hypnose. Il faisait sombre dans la pièce, aucune lampe n’était allumée, mais nous voyions suffisamment clair car, dehors, la lune était pleine. Je suivis ma voisine qui se dirigeait vers le canapé. Elle m’attendit debout, et lorsque je fus à sa hauteur, elle me dévêtit soigneusement, et je la dévêtis à mon tour. Nous prenions plaisir à nous regarder, comme nous l’avions fait à travers nos fenêtres respectives, et j’éprouvais du plaisir à être simplement nue devant elle. Elle me dirigea ensuite sur le canapé, afin de m'y allonger seule sur le ventre. Ma tête reposait du côté de la porte, que je pouvais voir de là où j’étais. Puis elle m’enjamba et se pencha pour m’embrasser dans le cou, avant de descendre lentement le long de ma colonne vertébrale en me donnant des petits coups de langue délicieux. Je sentais également ses longs cheveux qui se promenaient sur mon corps en une légère caresse. Elle continua ainsi, tout en s’agenouillant à demi au bord du canapé, afin de parvenir jusqu’à mes fesses, qu’elle effleura de tendres baisers qui me donnaient des frissons de plaisir. Les yeux à demi-fermés, j’entendis un léger bruit dans la pièce, et je distinguai la silhouette de son homme qui s’approcha discrètement et s’assied sur un petit fauteuil placé à environ trois mètres du canapé. Il s’agissait bien du mec avec lequel j’avais échangé un bonsoir intriguant et cela me soulagea car je trouvais quelque chose de rassurant à sa physionomie. Il avait l’air d’être quelqu’un d’attentionné. Pendant ce temps, la jeune femme continuait de s’occuper de moi avec beaucoup d’érotisme, et ne semblait pas avoir prêté attention à l’arrivée du « voyeur ». Elle descendit encore le long de ma croupe qu’elle releva légèrement pour pouvoir atteindre l’entrée de mon vagin et de mes lèvres de plus en plus humides, ce qui me fit frémir d’excitation. Cela sembla faire de l’effet au nouvel occupant des lieux, car je l’entendis pousser un soupir à peine retenu. Je le vis qui baissait son pantalon et son caleçon afin d’attraper sa queue déjà en érection. Cette vision multiplia instantanément mon propre plaisir. Je me retournai sur le dos et écartai mes cuisses pour que ma chère amie puisse me lécher de plus en plus fort. J’avais aussi envie qu’il me voit nue, qu’il regarde mes seins, ma chatte, et que cela le fasse jouir. Je me mis à pousser des soupirs et des petits gémissements qui en disaient long sur l’excitation que je ressentais. Je me caressai les seins, leurs tétons puis les cheveux de celle qui me léchait admirablement bien et paraissait également très excitée. C'est alors que mes pensées se fixèrent davantage sur le jeune homme qui était en train de se masturber à côté de moi et dont je ne pouvais détacher mon esprit. Je commençais à le désirer très fortement et j’avais très envie de l’exciter au plus au point. N’en pouvant plus de rester inactive, je pris les devant avec ma partenaire, la fit se redresser et s’asseoir sur le dossier du canapé qui était plaqué au mur du salon. Je lui écartai les cuisses et m’agenouillai sur le canapé, face à elle. Je lui embrassai les seins puis descendis jusqu’à sa chatte. Je n’avais jamais vécu une telle expérience auparavant, et jusqu’à présent, l’idée de pénétrer avec ma langue à l’intérieur du sexe d’une femme ne m’avait pas attirée. Mais le désir de faire cela devant le mec de cette femme était absolument irrésistible, et je me délectai à passer ma langue lentement le long des lèvres et du clitoris qui vraisemblablement n’attendaient que ça, étant donné la quantité de mouille que j’y trouvai. J’eus un premier spasme en bas du ventre et je voulus de plus en plus être pénétrée par le sexe en érection derrière moi. Je ne sais s’il devina mon souhait, mais juste au même moment, il se leva et se plaça juste derrière mes fesses qu'il caressa de ses larges mains. Puis il empoigna mes seins avec douceur, comme s’il voulait me laisser le temps de décider si j’en voulais plus. Je poussai alors un long « hummmm… » de plaisir, auquel il fit écho, juste avant de pénétrer sa queue toute dure et humide à l’intérieur de mon vagin. Il se mit à bouger en moi, juste avec le rythme que j’attendais, ni trop lent, ni trop rapide, et je continuai de lécher sa copine qui en redemandait. Je fus presque immédiatement submergée par de petits chocs électriques intérieurs incontrôlables et d’un orgasme violent que je n’avais pas anticipé, et pour cause, je n’en avais jamais eu de pareil !!! Il jouit presque en même temps dans ma chatte, en m’envoyant de très fortes giclées de sperme dans un soupir de plaisir énorme. Nous nous effondrâmes alors tout deux sur le sol de mon salon, heureusement recouvert d’un large tapis très moelleux.
Je me remettais doucement des sensations intenses que je venais d’éprouver, pensant que l’on était allé aussi loin que la soirée le permettait, lorsque je vis ma voisine descendre jusqu’à moi pour goutter à ma chatte dégoulinante de sperme. Elle qui n’avait pas encore joui, n’en avait pas eu assez et en redemandait. J’éprouvai des picotements et me remit à mouiller. Elle savoura un moment le mélange de goûts qui débordait de mon vagin, le temps de nous laisser reprendre un peu de vigueur, puis elle se coula jusqu’au sexe de son mec qu’elle commença à sucer et à branler jusqu’à ce qu’il bande de nouveau. Elle s’empala alors sur ce manche ravivé et je vis mes deux invités partir pour une partie de rodéo. Je m’apprêtais à les regarder du coin de l’œil, quand elle me prit la main et me dit de venir la rejoindre. Je m’agenouillai auprès d’elle pour l’embrasser et lui caresser les seins. Cela lui plut car elle m’empoigna les mains pour les guider et gémit de plus en plus fort. Lui attrapa ma jambe, pour m’inciter à l’enjamber et à venir placer ma chatte sur ses lèvres. Je n’avais pas cessé d’embrasser la jeune femme, et lorsqu’il se mit à me lécher, assise sur son visage, nous formions tous les trois une union parfaite. Ma voisine poussa des râles indescriptibles et se mit à trembler puis elle se laissa retomber en poussant un long et sonore soupir qui mit fin à cette chevauchée sauvage. Nous nous allongeâmes tout trois sur le tapis, moi au milieu, et dans de langoureux soupirs et caresses de bras respectifs, nous perdîmes bientôt la notion de temps et de l’éveil.
Je dormais profondément quand je fus réveillée par des caresses, le long de mon dos. Je me retournai et vis que mon voisin ne dormait pas. Ma voisine, elle, dormait à point fermée. Je me rapprochai de lui et lui caressai le dos, puis les cuisses. Il empoigna ma main pour l’emmener sur son sexe, qui bandait fortement. Cette découverte me fit mouiller instantanément, et je dirigeai sa main pour qu’il s’en rende compte. Il me caressa puis fit entrer l’un des ses larges doigts à l’intérieur de mon vagin. Cela me liquéfia et je me mis à le désirer de plus en plus. Je poussai des petits gémissements, mais il mit sa main sur ma bouche pour étouffer le bruit et grimpa sur moi. Il enfonça sa queue en moi profondément alors que j’écartai mes jambes. Ses mouvements étaient amples, lents et puissants, chacun provoquant en moi une salve de frissons. Il retira sa main de ma bouche et se pencha pour m’embrasser. Sa bouche était douce et humide. Ses lèvres, sa langue avaient un goût exquis (comme un petit caramel). Nous faisions tourner nos langues, aussi enfoncées que possibles dans nos bouches, en rythme avec les mouvements de nos corps. Nous cherchions à faire le moins de bruit possible pour ne pas éveiller la jeune femme qui dormait à côté de nous, ce qui rendait notre étreinte encore plus fusionelle et passionnée. Je réfrénais difficilement mes soupirs de plaisir. Dans un élan continu, il jouit en moi très longuement, en poursuivant ses baisers et les mouvements de son bassin. Puis il se reposa un moment sur mon corps, son sexe toujours dans le mien…
Au petit matin, nous dormions tous les trois enlacés, serrés les uns contre les autres, toujours sur le tapis du salon. Le réveil fut très agréable, prolongé par d’interminables caresses et baisers… Lorsque je repris pleinement mes esprits, je devins rapidement plus entreprenante, et fus prise d’une forte envie de prendre dans ma bouche le sexe en érection que j’avais caressé. Je commençai par lécher un peu ses couilles puis remontai insensiblement ma langue vers le sommet, non sans, au passage, donner de subtils coups de langues tout le long de sa verge. Je fis ensuite doucement coulisser mes lèvres sur son gland à demi décalotté, qui libérait quelques saveurs de nos ébats de la veille, pour finir par l’accueillir entièrement dans ma bouche. J’entamai une série de va-et-vient gentils, mais rapidement ses mains vinrent guider ma tête pour enfoncer sa longue tige au fond de ma gorge. Pendant ce temps, notre douce amie monta sur le canapé pour se masturber tranquillement devant le spectacle voluptueux qu’on lui offrait. Son mec me souleva soudainement du sol et me retourna pour que je me retrouve à quatre pattes. Il semblait submergé par une violente pulsion. Il me fit basculer jusqu’à ce qu’il soit en mesure de m’empaler sur son sexe qui suintait déjà de sperme. Son désir intense et soudain entraîna une façon totalement différente de me baiser : le contraste était flagrant ; sa queue percutait énergiquement le fond de mon ventre tandis que ses mains venaient fortement enserrer mes seins, prisonniers dans une étreinte douloureuse. Il lâcha soudain un de mes seins pour attraper mes cheveux et les tirer très fort en arrière en râlant « t’en veux encore ma p’tite pute ? ». En tournant légèrement ma tête sur la gauche, je vis que son regard était fixé sur le miroir placé en face du canapé. La scène que celui-ci offrait me frappa : elle, dont le plaisir montait de secondes en secondes, me regardant directement, lui, terriblement excité, m’observant à travers le miroir… Je sentis alors sa jouissance jaillir en de frénétiques à-coups accompagnés de râles énormes, tandis que son regard exorbité était toujours fixé sur le miroir. De nouveau, les décharges électriques incontrôlables envahirent mon corps sans prévenir… Et ce dernier et colossal orgasme partagé mit un terme à notre petite sauterie.
Après quelques instants de repos, j’aperçus l’heure déjà tardive et je fus forcée de précipiter le mouvement. J’eus à peine le temps de faire un café, dire au revoir, nettoyer et aérer l’appartement puis de me laver, qu’il fallut que j’aille chercher mon compagnon à la gare.
Durant ce laps de temps, je commençai de réaliser ce qu’il venait de se passer. Cette expérience m’avait beaucoup appris sur moi-même, mais je restais persuadée qu’elle n’aurait jamais pu se produire dans des circonstances différentes et que seul le heureux hasard des événements avaient pu lié si naturellement le fantasme et sa réalisation. Je pensais à leur couple et me disais que je ne pourrais pas vivre ainsi avec mon propre copain. Je ne me voyais pas non plus programmer ce genre de rencontre, et décidai de conserver cet écart comme une précieuse et incroyable exception dans un coin de mon esprit.

FIN


Epilogue :
Après le retour de mon compagnon, je repris une vie normale et cessai de regardai par la fenêtre de mon appartement. Malgré tout, il m’arrivait souvent de penser au couple qui vivait là, juste en face de chez moi, et de me demander comment, eux, avaient vécu cette expérience. Etait-ce aussi pour eux une rencontre inhabituelle, ou pratiquaient-ils régulièrement ensemble ces orgies pas ordinaires ?...
Quelques semaines après, le jour de la Saint-Valentin, je me rendis avec mon copain dans un magasin d’électro-ménager pour acheter une grande télé écran plat. Alors que le vendeur nous conseillait, je prêtai l’oreille à la discussion du couple qui était derrière moi, eux aussi venus pour acheter une télé. Ils parlaient de la taille de leur salon, de la place qu’il faudrait faire, et des belles soirées qui les attendaient… Soudain, le vendeur voulut nous présenter un autre modèle, situé du côté du couple que j’entendais. Je me retournai et reconnut alors ma voisine, dont, en fin de compte, je ne connaissais pas la voix. Mais l’homme auquel elle était amoureusement enlacée n’était pas celui avec lequel nous avions partagé notre fameuse soirée !!! En me voyant elle fit comme si elle ne m’avait pas reconnue, mais elle se retourna rapidement, et, discrètement, me fit un petit clin d’œil.

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Texte coquin : La Fenêtre des Fantasmes (suite et fin)
Histoire sexe : Une rose rouge
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