La fleur de Fleur

- Par l'auteur HDS Accent -
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Auteur homme.
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Récit libertin : La fleur de Fleur Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-07-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La fleur de Fleur
Souvent, à la sortie du travail, je m'attable dans ce bistrot ; on me sert selon la saison une bière pression ou un petit noir. Je profite de l'instant pour jeter un oeil sur le journal. Des habitués bruyants occupent une ou deux tables et disputent des parties de belote ou de tarots. Tout en claquant les cartes, ils discutent à voix haute. Aujourd'hui, le thème du jour les réjouit. On parle des cocus. Chacun sait ou veut savoir mieux que ses voisins.

- Qui ne l'est pas ? Tu penses, quand le mari est au boulot, sa chérie s'envoie en l'air avec un amant. C'est connu.

- Il y a des salopes qui baisent régulièrement avec le même gugusse. Les unes par besoin de jouir, les autres pour du fric.

- Moi j'en connais une qui change souvent de types; par exemple un mec ne dure pas plus d'un mois ou deux.

- J'en connais une autre qui s'attache à plusieurs baiseurs. Un ne lui suffit pas, il lui en faut un presque tous les deux jours. Chez elle chacun a son jour de la semaine. Elle accueille le premier le lundi, le second le mercredi, le troisième le vendredi, toujours entre 14 heures et 15 heures 30. Quelle femelle !

- Tu déconnes, comme toujours. Elle est mariée cette nana et se fait défoncer aussi souvent ? Que fait le mari ? Il y a droit ou pas ? Il travaille l'après-midi régulièrement ?

- Il a pour lui le samedi et le dimanche pour se vider les burnes. Sa pute l'a raconté à celui qui posait la question. Le con joint est un col blanc, certainement pas trop demandeur. Après quinze ans de mariage, le cocu se contente de tirer son coup pendant le week-end et parfois le mardi ou le jeudi si madame a des démangeaisons là où je pense entre deux amants.

- Purée, c'est une chaudasse, si tu ne nous bourres pas le moût avec des fadaises. Ca dure depuis longtemps et le coco ne remarque rien ? Ce n'est pas possible ! C'est un guignol. Quoi sa femelle doit avoir un con large comme ça à force de se faire sauter à un rythme pareil. Le pauvre con doit nager dans sa fente, et risquer la noyade dans le trou élargi par la multiplication des pénétrations.

- Bof, un cocu est aveugle par définition. Celui-là, tu lui mettrais le nez sur la tromperie, il n'y croirait pas. Si l'abricot de la chérie finit par ressembler à un cratère de volcan, l'imbécile s'en attribuera la responsabilité et la gloire.

- La coquine se fait payer, c'est une prostituée ? Elle prend combien ?

- Non mais... regarde-moi bien :Tu ne crois quand même pas que j'en suis réduit à me payer une putain. Non, c'est juste une pouffiasse insatisfaite qui galope après les orgasmes. Avec elle c'est gratuit. Un mec culotté se ferait même payer tant sa sexualité est débridée. Il lui en faut, il ne suffit pas de lui en promettre. La poule te fout à plat et attend le suivant. Tu te la fais une fois par semaine et tu es sur les rotules. Pour peu ta femme aurait des doutes sur ta fidélité.

- Ah ! Tu parles d'elle comme un qui la fréquenterait ? J'ai l'impression que tu t'es déjà mis en danger. Elle a une adresse?

- Ho ! Doucement, nous sommes trois dessus plus son zozo d'époux. Cela fait apparemment une dose de gymnastique amoureuse qui la satisfait. Pour le moment cela semble la rendre heureuse. Si un jour une place se libère je te ferai signe. Point trop n'en faut.

- Ca va, j'ai compris, c'est une chasse gardée. T'y vas quel jour?

- T'aurais envie de me pister pour me voler mon coup ? La place est prise, te dis-je. Pourquoi ne créerais-tu pas ton propre réseau; je pourrais te donner des conseils si tu déniches une poulette en manque et ce n'est pas rare sur le marché quand on ouvre les yeux. Aujourd'hui u n'en sauras pas plus que le zigoto auquel elle fait des cornes.

J'observe attentivement cet amant indiscret. Ou c'est un vantard ou c'est un oiseau rare bien chanceux. Enfin, je trouve étrange son goût pour le partage de la bougresse, cette enragée du cul qui se fait tringler par quatre loustics chaque semaine. J'espère que cette conversation ne contient pas un message subliminal pour moi. Des fois que l'aveugle col blanc qui est la risée de ces gaillards ce serait moi... L'amant s'est longuement étendu sur le sujet. Pourrait-il vouloir prouver, en parlant aussi abondamment en ma présence, que même le nez dessus je suis tout à fait incapable de m'apercevoir de mon infortune ?

Rien ne justifie ce soupçon, Fleur est une épouse modèle, jamais...Ce qui me trouble c'est qu'en effet nos rapports ne sont plus aussi fréquents qu'aux premiers temps de notre mariage. Faisons-nous encore l'amour le lundi, le mercredi ou le vendredi ? Tout à coup la question se pose. Il doit bien arriver que l'envie nous prennent en semaine. Nous privilégions plutôt le week-end. En semaine nos relations se limitent-elles au mardi ou jeudi ? Je n'ai jamais pensé à tenir ces comptes d'apothicaire, nous nous aimons quand l'un ou l'autre en manifeste le désir, sans chercher à savoir si ...quel jour... Si Fleur avait fixé des jours avec ou des jours sans, j'aurais été inquiété. Serait-il possible qu'elle copule avec moi après une relation tumultueuse avec un lascar en visite hebdomadaire quelques minutes avant mon retour à la maison ? Lui la bourrerait l'après-midi et le soir, revenu du bureau, j'utiliserais son sperme comme lubrifiant ! Dégueulasse !

Message ou pas, je décide d'ouvrir l'oeil pendant un certain temps. Deux méthodes et des recoupements me renseigneront vite fait. Tout d'abord utiliser les indications généreusement et précieusement fournies comme un défi au destinataire idiot : je connais les jours et les heures des adultères au cours des rencontres à domicile. En négociant avec mon chef, je me libérerai le lundi, le mercredi et le vendredi à l'heure annoncée. Je surveillerai les entrées et sorties de mon logis sans trop attirer l'attention de ma chérie ou du voisinage et surtout d'éventuels coquins entre 14 et 16 heures. « Voir sans être vu » sera le premier problème. Caché dans la tonnelle de mon jardin je verrai arriver et partir les amis secrets de ma femme, s'ils existent.

Ensuite je devrai inspecter attentivement l’état d’usure du sexe de Fleur. Je suis normalement constitué ; ni rikiki ni énorme, normal simplement. Fleur m’a toujours semblé satisfaite de mes prestations sexuelles, n’a jamais dénoncé un manque ou une insuffisance. Aurait-elle feint des orgasmes pendant quinze ans, simulé avec une constance exceptionnelle le plaisir sexuel aussi longtemps lors de nos relations ? Car si la fréquence des coïts a baissé, Fleur a su maintenir l'illusion de bénéficier de ma part d'exploits amoureux sensationnels. Vraiment ces joueurs de cartes ont jeté le doute dans mon esprit. Ils font le coup à n'importe qui pour s'amuser ? Le jeu tourmente les maris, les pousse à des contrôles permanents et inutiles pendant que nos olibrius se tordent de rire.

Peut-on voir au cours d'un examen attentif du sexe d'une femme si elle en fait un usage exagéré, peut-on lire à la vue de sa vulve si elle sert à d'autres zouaves ? Peut-on conclure avec certitude, à l’aspect des nymphes, qu’elles ont subi des frottements intenses ? Un accouplement récent laisse-t-il des traces évidentes détectables à l’œil ou à l’odorat, des traces qui résisteraient à une douche.

Sans attendre, dès le mercredi soir suivant, j'étonne Fleur en réclamant un câlin hors calendrier. Son étonnement croît lorsque je propose de recourir à des préliminaires. Elle tente de me faire comprendre que la journée a été fatigante, qu'elle aimerait un acte allégé, pas trop long et plutôt lent. Sa conduite inhabituelle excite mon désir de savoir. L'amant de l’après-midi a dû se montrer brutal, causer des dégâts dans le vagin défoncé. La preuve est là, il faut que je constate les résultats de son passage. Donc j’insiste, je ne comprends pas le quasi refus d’une épouse généralement mieux disposée. Je le dis clairement. Fleur, bien qu’embarrassée, prend ma tête à deux mains, fixe mes yeux et déclare :
-Jamais je ne me suis soustraite à mon devoir d’épouse, viens au lit et prends-moi si c’est un désir aussi fort. Merci de l’amour que tu me montres avec tant d’insistance.

Ce « avec tant d’insistance » sonne comme un reproche, est censé me conduire à renoncer. Un autre jour je présenterais des excuses, je remettrais à une autre fois. Mais la tentation est trop forte de vérifier, d’établir la vérité et de confondre la femme adultère. Je la tiens, il n’est pas question de perdre l’avantage de la surprise. Je l’étreins, je l’embrasse, j’entreprends de la dévêtir. Le soutien-gorge auquel Fleur s’accroche des deux mains m’empêche de découvrir les suçons probables du visiteur. Je transige et je reporte mon attention sur la culotte. Comment Fleur pourrait-elle prétendre la garder pendant l’acte ? Une femme séduite par un inconnu, dans un recoin, pressée de se donner à son amant, peut pousser le tissu sur le côté, le loger dans le pli de l’aine entre la cuisse et le bas du ventre. Passe quand on a hâte de baiser. Ce n’est pas le cas lorsque deux époux prennent le temps de se coucher. J’allonge ma femme sur le dos et, d’autorité, je saisis l’élastique de la culotte, je tire, elle soulève son fessier, elle est nue. Pourquoi sa nudité en face de son mari paraît-elle gêner ma femme ? Cela renforce ma suspicion.

Que craint-elle. Y a-t-il quelque chose à découvrir sur ce corps uniquement vêtu du soutien-gorge. Du haut en bas, en dehors du grain de beauté sous le sein gauche il n’y a rien à signaler. Tiens Fleur épaissit un peu. Je ne l’avais pas noté avant ce soir.

-Qu’as-tu à me détailler comme ça ? Qu’est-ce que j’ai de spécial ? C’est à croire que tu voulais juste examiner mon corps. Je vieillis peut-être.
!
-Quelle idée ! Non, je regardais le buisson épais de tes poils pubiens. Il est de plus en plus fourni, il forme un coussin un peu épais.

Il fallait bien justifier mon inspection pour ne pas alerter Fleur. Pris de court j’ai répondu au hasard. L’occasion est trop belle pour ma femme. Aussitôt elle la saisit au vol :
-Ah ! Tu le reconnais enfin ; combien de fois m’as-tu déconseillé de couper ces poils disgracieux comme le font presque toutes les femmes. Changeras-tu d’avis un jour ? Je serais heureuse de suivre la mode.

-La mode se fait pour être vue. Tu comptes exhiber ton intimité ? Si des poils poussent là, ils ont une fonction. Quand tu les ferais tailler ou raser, qui profiterait de la vue de ton pubis nu ?

-Toi, bien sûr, mon amour. Tu verrais mieux mon sexe. Son aspect nouveau exciterait ta libido ; cela pourrait te donner des envies plus souvent, hein. Mais pourquoi tant de palabres. Viens sur moi, mets-moi ta quéquette et fais-moi jouir.

J’ai réveillé une lubie récente. A plusieurs reprises, elle a demandé mon avis avec l’espoir d’entendre des encouragements. J’ai toujours fait valoir que sa toison constituait un ornement naturel et qu’elle ne gênait nullement nos rapports et que j’adorais son contact.

-Ai-je raté l’entrée à cause de tes bouclettes ? Jamais. Tu es si belle et tu me plais telle que t’a voulu la nature. J’aime tout de toi.

Ce disant j’approche mon visage au plus près du sexe à examiner. Du bout des doigts je dégage la vulve, j’ouvre les grandes lèvres. La crête des nymphes tourne au violet depuis longtemps, l’intérieur est luisant, abondamment lubrifié, très rose et même rouge vers le fond, à l’accès du vagin. De là à déclarer que c’est la conséquence d’un coït de l’après-midi ce serait sauter trop vite aux conclusions. L’autre, au café, a affirmé que les cocus sont aveugles, refusent de voir l’évidence. Suis-je aveugle ? Suis-je cocu ? L’examen visuel ne donne pas de réponse certaine. Je change de méthode, j’introduis mon index et mon majeur dans la faille et je les agite vivement. Fleur pousse un râle, se cabre et cherche à échapper au mouvement rapide de mes doigts. J’y lis le signe d’une douleur, ça c’est nouveau et plus révélateur d’excès de frottements qui auraient irrité les parois du vagin. Fleur geint et m’invite à la pénétrer avec mon sexe.

J’introduis mon sexe dans le sien. Elle serre les dents et les lèvres, elle étouffe ses gémissements. Je fais durer l’accouplement, Fleur semble ressentir plus de souffrance que de plaisir. Finalement, alors que je lui impose une course d’endurance, Fleur se met à haleter vite, plus vite et à gémir un orgasme pareil à tant d’autres. Demain soir se montrera-t-elle plus coopérative et joyeuse pendant un autre acte? Demain je pourrai savoir si la douleur de ce soir disparaît pendant la relation sexuelle. Une comparaison des réactions de ma femme sera possible.

Suis-je pressé d’obtenir la preuve de la tromperie dont je serais victime ? Oui et non. Je me laisse une semaine pour me faire une opinion. J’aménage la tonnelle de manière à surveiller les allées et venues sans être vu. Le lundi je m’installe dans mon observatoire. Je suppose que Fleur ne juge pas nécessaire de vérifier que je pars au travail. Si elle attend la visite d’un amant, elle est plutôt occupée à des ablutions et à parfumer le corps qu’elle offrira à l’adoration de l’heureux luron. Voilà une explication à l’augmentation des dépenses en produits divers d’hygiène : savons spéciaux, déodorants, vernis à ongles, parfums de marques et que sais-je. J’attribuais cette obsession, l’exagération des soins du visage ou l’application de vernis sur les ongles des orteils, au besoin d’atténuer les premiers signes de vieillissement. Dire que, jeune mariée, elle se moquait des femmes trop fardées !

Si je me permettais une remarque elle me jurerait que tout cela m’est destiné, qu’elle veut que je sois fier de ma femme.

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Histoire Coquine
Ma femme et moi, on a adoré !



Texte coquin : La fleur de Fleur
Histoire sexe : Une rose rouge
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