La gêne et le plaisir - Partie 3
Récit érotique écrit par ElleSaMuse [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-02-2016 dans la catégorie Dominants et dominés
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La gêne et le plaisir - Partie 3
Jenny est une étudiante qui profite d'un week end prolongé dans sa colocation vide pour s'adonner à une séance de découverte du selfbondage en solitaire. Son colocataire Damien fait irruption en pleine action, et vient pimenter l'expérience. Il lui propose alors un jeu de rôle de Maitre et Soumise pour le reste du week-end, en lui promettant discrétion et le droit de lui rendre la pareille à la fin du week-end.
Il me conduisit au salon et posa mon reflex sur le manteau de la cheminée, arrangea le cadre, et appuya sur le bouton pour lancer la vidéo. Je frémis de honte. J’espérais qu’il allait tenir parole quant à sa promesse de ne rien divulguer de ce week-end.
Il s’assit dans le canapé, poussa la table basse d’un coup de pied et me fit signe de venir m’accroupir devant lui. Il défit sa braguette et sortit son sexe de son pantalon. Il avait un pénis de taille moyenne, d’une apparence plutôt saine. Cela me fit quelque chose d’étrange de le voir nu. Nous nous côtoyons quotidiennement, mais jamais il n’y avait eu d’ambiguïté sexuelle entre nous, jusqu’à aujourd’hui.
- Tu vas me sucer, et bien comme il faut, comme la petite salope perverse que tu es. Si tu me suces mal, je te fais boire trois litres et je t’emmène au campus pour que tu urines au parc.
Je compris que j’avais intérêt à bien m’appliquer. Il commençait à avoir une sacré gaule. Il m’ôta mon bâillon et je me penchais entre ses jambes et refermais mes lèvres sur son gland que je suçais d’abord doucement, puis de plus en plus rapidement. Je m’appliquais vraiment, aussi bien que je pu, malgré mes mains liées et mon équilibre instable sur mes talons. Je vis que je lui faisais de l’effet, il se crispait sur le canapé et grogna rapidement. Il se retira de ma bouche et éjacula dans un morceau de sopalin.
- Bizarrement, j’ai encore trop de respect pour toi pour te gicler dedans ou dessus, dit-il en rangeant son organe génital. Tu t’en es pas trop mal tirée, et ça te plait à ce que je vois ?
Je me sentais toute excitée, j’avais des bouffées de chaleur. J’étais fière de l’avoir fait jouir si vite.
- Ne te réjouis pas trop vite quand même. Tu as encore beaucoup de chose à voir avant d’être une vraie soumise. Mais tu as mérité une petite récompense. Tu vas pouvoir te frotter le coquillage sur ma chaussure.
Je le regardais sans comprendre. Il désigna son pied.
- Tu vas te faire jouir en te frottant sur ma chaussure, comme une vraie chienne.
Je sentis mon cœur tomber comme une pierre dans ma poitrine. Il n’y avait donc pas moyen de toucher le fond dans l’humiliation avec lui… Je pris une profonde inspiration et m’accroupis sur son pied. Il portait une chaussure en cuir avec des gros lacet épais. Ma culotte était encore un peu humide d’urine mais cela ne sembla pas le déranger. Mon inhibition m’empêcha tout d’abord de profiter de l’expérience. Je commençais par effectuer un mouvement de va et viens sur le soulier. Les frottements du relief de la chaussure n’étaient pas très agréables. Je commençais à avoir terriblement envie de jouir, étant sur les nerfs sexuellement depuis qu’il s’était invité dans mon jeu de selfbondage. J’accélérais le rythme de mes frottements, au point de me faire mal au sexe. Je levais les yeux vers lui et me sentis gênée en croisant son regard. Je ne baissais pas les yeux et continuais de le regarder ; encore ce mélange de moquerie et de dégout qui m’excitait tant… ça y était, je commençais à mouiller. Les frottements devinrent moins durs et je commençais à ressentir du plaisir à chaque geste, comme des chocs électriques. Et soudain je me déchaînais : je ne me contrôlais plus, me frottant avec violence et obstination. Je criais mon plaisir, d’un cri animal et régressif. C’était violent, mais si bon ! Ce n’était rien de comparable avec les vibrations subies de l’oeuf, c’était une quête désespérée de contact, de sensation. L’orgasme était proche, je faillis tomber à la renverse, mais Damien me rattrapa avant que je ne culbute en arrière et ne me fasse mal. Il baissa ma culotte et m’introduisit deux doigts dans le sexe. Rentrant et sortant ses doigts tout en me caressant le clitoris de l’autre main, je ne tardais pas à exploser.
- Tu es vraiment une grosse salope, dit-il en m’embrassant les seins. Une trainée, facile à faire jouir, une vraie chienne en rut. Tu es ma chose.
- Arrête, implorais-je.
- Je fais ce que je veux de toi, regarde !
Il introduisit un troisième doigt dans ma chatte et ses gestes devinrent plus rapides ; enfin, c’était l’orgasme, brut, éblouissant. Je criais et battis des jambes. Il m’asséna une claque sur la cuisse, comme on punit un chien trop agité.
Je me calmais, et me couchais en chien de fusil et fermais les yeux pour ne plus rien voir. J’arborais un sourire béat. J’avais eu ce que je voulais, et c’était délicieux.
Mais manifestement, Damien ne comptait pas en rester là.
- Visiblement, tu as encore besoin d’une bonne leçon d’humilité. Tu sais quoi, je vais appeler un de mes copains qui habite sur le campus.
- Non ! Pitié ! Ne fais pas ça ! implorais-je. Tu m’as promis que ça resterait entre nous !
Il alla chercher son téléphone. Je me jetais à ses pieds tandis qu’il composait le numéro.
- Code rouge ! code rouge ! criais-je.
Il rangea son téléphone, agacé. Il m’envoya bouler d’un coup de pied. Je roulais sur moi-même et me débrouillais pour me retrouver sur le dos, assise. Il marcha vers moi d’un air peu commode et introduisit son pied entre mes cuisses serrées. Appuyant son pied contre mon sexe encore sensible, il me dit :- Tu es vraiment sure de vouloir t’arrêter là, alors que je t’ai fait jouir deux fois ? Si tu arrêtes maintenant, c’est fini pour toujours. Ce serait dommage de s’arrêter en si bon chemin.
Je ne voulais pas qu’il s’arrête là. Je voulais encore des orgasmes et des défis. La honte et le sexe étaient comme des drogues dont je n’avais gouté que des échantillons.
- Tu ne vas pas me faire croire que tu ne prends pas ton pied depuis le début. Même quand tu t’es pissé dessus, j’ai vu que tu embrassais ta véritable nature de soumise. Tu aimes être dominée et humiliée. Et l’être devant un étranger ça te fait carrément triper. Mais tu es trop fière pour l’admettre.
- Alors ?
- Je veux continuer… dis-je d’une petite voix. Mais s’il-te-plais, Damien, n’appelle-pas ton ami…- Je te rappelle que tu dois m’appeler Maître. Et tu vas me vouvoyer aussi. Tu veux continuer nos petites expérimentations ?
- Oui, Maître.
- Alors voilà comment va se passer la suite des opérations. Je vais t’attacher et t’enfermer dans le placard de l’entrée. Tu auras l’œuf, dont j’activerais les vibrations de temps à autre. Je vais faire venir mon pote Jacob pour faire une partie de carte et fumer un coup. Si il t’entend ou se rend compte de ta présence, je le laisse te faire tout ce qu’il veut, et ce sera à tes risques et périls. A ta place je contiendrais donc mes ardeurs de petite chienne. Surtout que tout s’entend dans cette maison. Quand je suis rentré tout à l’heure, tu gémissais si fort que je t’entendais depuis le jardin.
Je ne dis plus rien. Quel choix avais-je ? Je réalisais que même la perspective d’être découverte par Jacob m’excitait. Je ne me reconnaissais plus, je n’étais plus qu’une créature avide de sensations sexuelles. Une chienne, me dis-je.
Damien interpréta mon silence comme l’expression de mon approbation, et appela son ami Jacob. Ensuite tout alla très vite. Il m’ordonna d’aller dans le placard et alla chercher le matériel nécessaire. Dans le placard, j’avais à peine la place de m’assoir, je ne pouvais étendre les jambes. Damien – mon Maître, me surpris-je à penser – me détacha les menottes et le bâillon. Il me tendit l’œuf pour que je l’introduise moi-même.
Etrangement, ce geste me fit tiquer. Subir les gestes des autres était une chose, mais être obligée de s’infliger l’introduction d’un sextoy en étant observée avait quelque chose de plus humiliant. Ensuite, Il me lia les chevilles et les genoux avec du scotch, et les poignets par devant. Il me fit aussi boire de nouveau un litre d’eau et disposa une serviette sous moi. C’était rageant. La sonnerie retentit, et il s’apprêta à refermer la porte du placard.
- Et le bâillon ? chuchotais-je.
- Ce serait trop facile, ricana-t-il en m’enfermant.
Il courut ouvrir la porte, me laissant dans l’obscurité. Ne pouvant pas voir autour de moi, excepté un fin rayon de lumière sous la porte, mes autres sens se décuplèrent, surtout le toucher et l’ouïe. Il avait bien serré le scotch, impossible de me libérer. Je sentais l’œuf en moi, et redoutais l’instant où il démarrerait. Même s’il glissait hors de mon vagin, il serait retenu par ma culotte, que Damien avait pris soin de sécuriser avec du scotch à la ceinture et dans la longueur, entre mes jambes. Les vibrations continueraient donc leurs terribles méfaits sur ma chair. C’était sans issue.
Damien fit entrer son ami et je les entendis bavarder gaiement dans l’entrée. Alors démarrèrent les vibrations, tout doucement, probablement au niveau un. J’eu toutes les peines du monde à rester silencieuse. J’étais paniquée, je respirais si fort que je craignais qu’ils m’entendent, et je rêvais de gesticuler mais j’avais peur de donner des coups dans la porte. J’essayais de profiter de la douceur des vibrations. C’était délicieux, mais il me fallait serrer les dents pour ne pas laisser échapper un soupir. Les garçons bougèrent vers la cuisine, qui jouxtait le placard. Damien augmenta la puissance au moins au niveau trois ou quatre. Je tremblais de tous mes membres, comme une écho aux vibrations. Je laissais parfois échapper des petits gémissements et craignais à chaque instant de voir Jacob ouvrir la porte et me découvrir. Ce Jacob était un sacré bavard, c’était surement pour cette raison que Damien l’avait choisi. Ils restèrent longtemps dans la cuisine. J’avais tellement envie de faire pipi ! Damien diminua l’intensité, ce qui me permit de reprendre mon calme un instant. Mais c’était une manœuvre savamment calculée pour me faire crier en repassant au niveau cinq lorsqu’ils repassèrent devant le placard. Je laissais échapper un gémissement – impossible de le retenir – et sentis l’urine inonder une fois de plus ma culotte – impossible de retenir ça non plus. Assise sur la serviette trempée de ma propre urine, je souffrais en essayant de rester le plus calme possible. Je me répétais « Non non non » en boucle à voix basse, des larmes coulaient le long de mes joues. Une mèche me tomba dans la figure et je reconnus une odeur de shampooing mélangée à celle de mon propre sexe. C’était probablement à cet endroit que Damien avait essuyé l’œuf. A cette idée, j’eu un très vif pic de jouissance. Presque un orgasme. Mon Maître coupa l’œuf, et il me fallut toute la peine du monde pour me retenir de soupirer d’aise. Le temps me parut encore une fois très long. Je rêvais que les deux hommes ouvraient la porte du placard et me faisait sauvagement l’amour chacun leur tour. Je rêvais que Damien m’attachais à un lit et me faisais un cunniligus torride. Je rêvais ensuite de l’attacher et de lui uriner dessus par vengeance.
Je déraillais gravement ; au bout d’un moment, Damien remit l’œuf en marche, sur une intensité tranquille. J’entendais les deux garçons discuter dans le salon. J’espérais qu’ils allumeraient la console ou mettrais de la musique pour me laisser jouir en paix. Mais ils n’en firent rien. Finalement, ce fut le fait de ressentir en continu les vibrations qui me conduit à l’orgasme, probablement plus tôt que ce que Damien espérait. Je laissais échapper un long cri de jouissance, ne craignant plus d’être surprise, me fichant de tout. Je voulais juste jouir tranquillement. Un long silence suivit tandis que je touchais les étoiles.
Il me conduisit au salon et posa mon reflex sur le manteau de la cheminée, arrangea le cadre, et appuya sur le bouton pour lancer la vidéo. Je frémis de honte. J’espérais qu’il allait tenir parole quant à sa promesse de ne rien divulguer de ce week-end.
Il s’assit dans le canapé, poussa la table basse d’un coup de pied et me fit signe de venir m’accroupir devant lui. Il défit sa braguette et sortit son sexe de son pantalon. Il avait un pénis de taille moyenne, d’une apparence plutôt saine. Cela me fit quelque chose d’étrange de le voir nu. Nous nous côtoyons quotidiennement, mais jamais il n’y avait eu d’ambiguïté sexuelle entre nous, jusqu’à aujourd’hui.
- Tu vas me sucer, et bien comme il faut, comme la petite salope perverse que tu es. Si tu me suces mal, je te fais boire trois litres et je t’emmène au campus pour que tu urines au parc.
Je compris que j’avais intérêt à bien m’appliquer. Il commençait à avoir une sacré gaule. Il m’ôta mon bâillon et je me penchais entre ses jambes et refermais mes lèvres sur son gland que je suçais d’abord doucement, puis de plus en plus rapidement. Je m’appliquais vraiment, aussi bien que je pu, malgré mes mains liées et mon équilibre instable sur mes talons. Je vis que je lui faisais de l’effet, il se crispait sur le canapé et grogna rapidement. Il se retira de ma bouche et éjacula dans un morceau de sopalin.
- Bizarrement, j’ai encore trop de respect pour toi pour te gicler dedans ou dessus, dit-il en rangeant son organe génital. Tu t’en es pas trop mal tirée, et ça te plait à ce que je vois ?
Je me sentais toute excitée, j’avais des bouffées de chaleur. J’étais fière de l’avoir fait jouir si vite.
- Ne te réjouis pas trop vite quand même. Tu as encore beaucoup de chose à voir avant d’être une vraie soumise. Mais tu as mérité une petite récompense. Tu vas pouvoir te frotter le coquillage sur ma chaussure.
Je le regardais sans comprendre. Il désigna son pied.
- Tu vas te faire jouir en te frottant sur ma chaussure, comme une vraie chienne.
Je sentis mon cœur tomber comme une pierre dans ma poitrine. Il n’y avait donc pas moyen de toucher le fond dans l’humiliation avec lui… Je pris une profonde inspiration et m’accroupis sur son pied. Il portait une chaussure en cuir avec des gros lacet épais. Ma culotte était encore un peu humide d’urine mais cela ne sembla pas le déranger. Mon inhibition m’empêcha tout d’abord de profiter de l’expérience. Je commençais par effectuer un mouvement de va et viens sur le soulier. Les frottements du relief de la chaussure n’étaient pas très agréables. Je commençais à avoir terriblement envie de jouir, étant sur les nerfs sexuellement depuis qu’il s’était invité dans mon jeu de selfbondage. J’accélérais le rythme de mes frottements, au point de me faire mal au sexe. Je levais les yeux vers lui et me sentis gênée en croisant son regard. Je ne baissais pas les yeux et continuais de le regarder ; encore ce mélange de moquerie et de dégout qui m’excitait tant… ça y était, je commençais à mouiller. Les frottements devinrent moins durs et je commençais à ressentir du plaisir à chaque geste, comme des chocs électriques. Et soudain je me déchaînais : je ne me contrôlais plus, me frottant avec violence et obstination. Je criais mon plaisir, d’un cri animal et régressif. C’était violent, mais si bon ! Ce n’était rien de comparable avec les vibrations subies de l’oeuf, c’était une quête désespérée de contact, de sensation. L’orgasme était proche, je faillis tomber à la renverse, mais Damien me rattrapa avant que je ne culbute en arrière et ne me fasse mal. Il baissa ma culotte et m’introduisit deux doigts dans le sexe. Rentrant et sortant ses doigts tout en me caressant le clitoris de l’autre main, je ne tardais pas à exploser.
- Tu es vraiment une grosse salope, dit-il en m’embrassant les seins. Une trainée, facile à faire jouir, une vraie chienne en rut. Tu es ma chose.
- Arrête, implorais-je.
- Je fais ce que je veux de toi, regarde !
Il introduisit un troisième doigt dans ma chatte et ses gestes devinrent plus rapides ; enfin, c’était l’orgasme, brut, éblouissant. Je criais et battis des jambes. Il m’asséna une claque sur la cuisse, comme on punit un chien trop agité.
Je me calmais, et me couchais en chien de fusil et fermais les yeux pour ne plus rien voir. J’arborais un sourire béat. J’avais eu ce que je voulais, et c’était délicieux.
Mais manifestement, Damien ne comptait pas en rester là.
- Visiblement, tu as encore besoin d’une bonne leçon d’humilité. Tu sais quoi, je vais appeler un de mes copains qui habite sur le campus.
- Non ! Pitié ! Ne fais pas ça ! implorais-je. Tu m’as promis que ça resterait entre nous !
Il alla chercher son téléphone. Je me jetais à ses pieds tandis qu’il composait le numéro.
- Code rouge ! code rouge ! criais-je.
Il rangea son téléphone, agacé. Il m’envoya bouler d’un coup de pied. Je roulais sur moi-même et me débrouillais pour me retrouver sur le dos, assise. Il marcha vers moi d’un air peu commode et introduisit son pied entre mes cuisses serrées. Appuyant son pied contre mon sexe encore sensible, il me dit :- Tu es vraiment sure de vouloir t’arrêter là, alors que je t’ai fait jouir deux fois ? Si tu arrêtes maintenant, c’est fini pour toujours. Ce serait dommage de s’arrêter en si bon chemin.
Je ne voulais pas qu’il s’arrête là. Je voulais encore des orgasmes et des défis. La honte et le sexe étaient comme des drogues dont je n’avais gouté que des échantillons.
- Tu ne vas pas me faire croire que tu ne prends pas ton pied depuis le début. Même quand tu t’es pissé dessus, j’ai vu que tu embrassais ta véritable nature de soumise. Tu aimes être dominée et humiliée. Et l’être devant un étranger ça te fait carrément triper. Mais tu es trop fière pour l’admettre.
- Alors ?
- Je veux continuer… dis-je d’une petite voix. Mais s’il-te-plais, Damien, n’appelle-pas ton ami…- Je te rappelle que tu dois m’appeler Maître. Et tu vas me vouvoyer aussi. Tu veux continuer nos petites expérimentations ?
- Oui, Maître.
- Alors voilà comment va se passer la suite des opérations. Je vais t’attacher et t’enfermer dans le placard de l’entrée. Tu auras l’œuf, dont j’activerais les vibrations de temps à autre. Je vais faire venir mon pote Jacob pour faire une partie de carte et fumer un coup. Si il t’entend ou se rend compte de ta présence, je le laisse te faire tout ce qu’il veut, et ce sera à tes risques et périls. A ta place je contiendrais donc mes ardeurs de petite chienne. Surtout que tout s’entend dans cette maison. Quand je suis rentré tout à l’heure, tu gémissais si fort que je t’entendais depuis le jardin.
Je ne dis plus rien. Quel choix avais-je ? Je réalisais que même la perspective d’être découverte par Jacob m’excitait. Je ne me reconnaissais plus, je n’étais plus qu’une créature avide de sensations sexuelles. Une chienne, me dis-je.
Damien interpréta mon silence comme l’expression de mon approbation, et appela son ami Jacob. Ensuite tout alla très vite. Il m’ordonna d’aller dans le placard et alla chercher le matériel nécessaire. Dans le placard, j’avais à peine la place de m’assoir, je ne pouvais étendre les jambes. Damien – mon Maître, me surpris-je à penser – me détacha les menottes et le bâillon. Il me tendit l’œuf pour que je l’introduise moi-même.
Etrangement, ce geste me fit tiquer. Subir les gestes des autres était une chose, mais être obligée de s’infliger l’introduction d’un sextoy en étant observée avait quelque chose de plus humiliant. Ensuite, Il me lia les chevilles et les genoux avec du scotch, et les poignets par devant. Il me fit aussi boire de nouveau un litre d’eau et disposa une serviette sous moi. C’était rageant. La sonnerie retentit, et il s’apprêta à refermer la porte du placard.
- Et le bâillon ? chuchotais-je.
- Ce serait trop facile, ricana-t-il en m’enfermant.
Il courut ouvrir la porte, me laissant dans l’obscurité. Ne pouvant pas voir autour de moi, excepté un fin rayon de lumière sous la porte, mes autres sens se décuplèrent, surtout le toucher et l’ouïe. Il avait bien serré le scotch, impossible de me libérer. Je sentais l’œuf en moi, et redoutais l’instant où il démarrerait. Même s’il glissait hors de mon vagin, il serait retenu par ma culotte, que Damien avait pris soin de sécuriser avec du scotch à la ceinture et dans la longueur, entre mes jambes. Les vibrations continueraient donc leurs terribles méfaits sur ma chair. C’était sans issue.
Damien fit entrer son ami et je les entendis bavarder gaiement dans l’entrée. Alors démarrèrent les vibrations, tout doucement, probablement au niveau un. J’eu toutes les peines du monde à rester silencieuse. J’étais paniquée, je respirais si fort que je craignais qu’ils m’entendent, et je rêvais de gesticuler mais j’avais peur de donner des coups dans la porte. J’essayais de profiter de la douceur des vibrations. C’était délicieux, mais il me fallait serrer les dents pour ne pas laisser échapper un soupir. Les garçons bougèrent vers la cuisine, qui jouxtait le placard. Damien augmenta la puissance au moins au niveau trois ou quatre. Je tremblais de tous mes membres, comme une écho aux vibrations. Je laissais parfois échapper des petits gémissements et craignais à chaque instant de voir Jacob ouvrir la porte et me découvrir. Ce Jacob était un sacré bavard, c’était surement pour cette raison que Damien l’avait choisi. Ils restèrent longtemps dans la cuisine. J’avais tellement envie de faire pipi ! Damien diminua l’intensité, ce qui me permit de reprendre mon calme un instant. Mais c’était une manœuvre savamment calculée pour me faire crier en repassant au niveau cinq lorsqu’ils repassèrent devant le placard. Je laissais échapper un gémissement – impossible de le retenir – et sentis l’urine inonder une fois de plus ma culotte – impossible de retenir ça non plus. Assise sur la serviette trempée de ma propre urine, je souffrais en essayant de rester le plus calme possible. Je me répétais « Non non non » en boucle à voix basse, des larmes coulaient le long de mes joues. Une mèche me tomba dans la figure et je reconnus une odeur de shampooing mélangée à celle de mon propre sexe. C’était probablement à cet endroit que Damien avait essuyé l’œuf. A cette idée, j’eu un très vif pic de jouissance. Presque un orgasme. Mon Maître coupa l’œuf, et il me fallut toute la peine du monde pour me retenir de soupirer d’aise. Le temps me parut encore une fois très long. Je rêvais que les deux hommes ouvraient la porte du placard et me faisait sauvagement l’amour chacun leur tour. Je rêvais que Damien m’attachais à un lit et me faisais un cunniligus torride. Je rêvais ensuite de l’attacher et de lui uriner dessus par vengeance.
Je déraillais gravement ; au bout d’un moment, Damien remit l’œuf en marche, sur une intensité tranquille. J’entendais les deux garçons discuter dans le salon. J’espérais qu’ils allumeraient la console ou mettrais de la musique pour me laisser jouir en paix. Mais ils n’en firent rien. Finalement, ce fut le fait de ressentir en continu les vibrations qui me conduit à l’orgasme, probablement plus tôt que ce que Damien espérait. Je laissais échapper un long cri de jouissance, ne craignant plus d’être surprise, me fichant de tout. Je voulais juste jouir tranquillement. Un long silence suivit tandis que je touchais les étoiles.
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