La gêne et le plaisir - Partie 7

- Par l'auteur HDS ElleSaMuse -
Récit érotique écrit par ElleSaMuse [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : La gêne et le plaisir - Partie 7 Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-06-2016 dans la catégorie Dominants et dominés
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La gêne et le plaisir - Partie 7
Je fus étonnée de la forme dans laquelle j’étais en me réveillant. J’avais tout de même dormis dix heures, me rappelais-je. Je trainais au lit avant de me rappeler subitement tout ce que j’avais à faire. Je filais à la salle de bain, me douchais en vitesse et me préparais avec soin, ne voulant pas commencer la journée en le mettant de mauvaise humeur. Je descendis lui préparer son café et ses toasts, ainsi que ses œufs brouillés, tout en me demandant s’il valait mieux m’attacher en bas et monter les escaliers avec le plateau en étant harnachée, ou bien monter le plateau puis m’attacher avant d’entrer dans sa chambre. Vu le temps qu’il restait, la deuxième solution me paraissait la plus sage mais si je me doutais que ce n’était pas la démarche attendue. A sept heure vingt, je me hâtais de monter le plateau, me liais les chevilles, me bâillonnais et me liais les poignets, ramassais le plateau et me présentais à sa porte. Ce fut incroyablement difficile d’ouvrir la porte, allumer la lumière et entrer sans rien faire tomber.
Il m’attendait assis dans son lit, regardant l’heure sur sa montre.
- Trente deux. Tu as deux minutes de retard.
Je déposais le plateau sur son lit et attendis ses consignes. Il fallut qu’il me fasse les gros yeux pour que je me rappelle de prendre ma position de soumission.
En sirotant son café, il passa en revue ma préparation.
- Tu es plutôt présentable, même si tu es un peu décoiffée, probablement parce que tu as dû te dépêcher parce que tu étais en retard. C’est mauvais, ça. Et je suis très mécontent. Je sais que tu t’es attachée dans le couloir avant d’entrer. Tu sais pertinemment que tu devais t’attacher avant même d’aller préparer le petit déjeuner, après ta douche. Et dis-moi…Il repoussa le plateau et vint me prendre les mains pour les sentir.
- Tu ne t’es pas masturbée ce matin.
Je blêmis, cela m’était complètement sorti de la tête.
- Zéro pointé pour ce matin. Pour la peine tu vas aller te recoiffer, en gardant tes menottes et tout le reste, tu vas aller me refaire du café. Et tu vas te masturber maintenant.
Je restais immobile.
- Maintenant, insista-t-il.
Gênée, entravée par les menottes, je tentais de me mettre en tailleur et glissais ma main sur mon entrejambe, commençant à me caresser. Je sentis la salive goutter de mon bâillon sur mes cuisses. Me caresser si tôt le matin, en étant ainsi attachée et observée, était peu propice à l’excitation. J’intensifiais mes caresses en vain. Damien eut l’idée de prendre des photos. Soudain je me pris au jeu et tentais d’adopter une pose plus lascive. Je fis mes caresses plus lentes et plus appuyée, et bientôt me mis à gémir. Mes doigts furent bientôt trempés de cyprine, mes menottes m’écorchais le ventre dans mes caresses et mes entraves de pieds cliquetais quand je m’arque boutais.
- Arrête-toi là, m’ordonna Damien. La suite.
J’allais me coiffer. Je me trouvais ébouriffée et écarlate dans la glace. Me recoiffer ne fut pas chose facile, mais je parvins à une queue de cheval correcte. Redescendre fut compliqué, et remonter avec une tasse encore plus. Mes cuisses frottaient l’une contre l’autre, le café brulant m’éclaboussait et j’avais très envie de me caresser.
- Très bien, dit Damien en buvant son deuxième café. Ce matin, comme tu t’y es engagée hier, tu vas me faire le ménage dans la chambre. Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour ranger ces derniers jours, entre les devoirs, les sorties, les punitions pour les Petites Chiennes Indisciplinées… Tu trouveras dans le tiroir du bas de ma commode une tenue de domestique. Enfile là avec tes plus hauts talons, tes entraves et tout le tralala. Ensuite tu viendras te présenter à moi en bas, pour que je te donne quelques consignes en plus.
Il sortit de la chambre. Je me demandais comment je pouvais ressentir autant de désir et de déférence pour un étudiant qui dormait en caleçon dumbo et T-shirt star wars.
Je m’habillais comme je pû. Nerveuse, je mordais mon baillon et salivais encore plus, et ma machoire me lançait. J’avais aussi très faim. Je me présentais à mon Maître comme prévu.
- Tu rangeras tout le matériel scolaire sur les étagères autour du bureau, les vêtements propres dans les tiroirs et tu lanceras une machine avec les sales, tu feras aussi mon lit, tu passeras l’aspirateur et un coup de chiffon sur la bibliothèque. Tu seras équipée de quelques accessoires en plus.
Il me présenta des petits bracelets décorés de clochettes.
- Si je ne les entend plus sonner, c’est que tu paresses. Gare à toi si c’est le cas ! Maintenant penche-toi en avant, touche tes pieds et écarte les jambes.
Il baissa doucement ma culotte, et glissa délicatement dans mon vagin ce que je reconnu être mes boules de Geisha. Cette matinée allait être hot !
- Allez, au travail ! dit-il en me donnant une claque sur les fesses.
Je me mis à l’ouvrage. Une demi-heure plus tard, j’étais en nage, j’avais mal au dos et aux pieds, et j’étais terriblement en chien. J’avais à peine fini de ranger le bureau que Damien entra. Il vint se coller derrière moi et me plaqua le buste sur le bureau. Je gémis doucement, espérant qu’il allait aller plus loin.
- Vous êtes terriblement excitante, mademoiselle la soubrette… me chuchota-t-il. Vous êtes déjà bien humide à ce que je vois…Il retira sa main de ma culotte et me laissa.
- Active-toi, paresseuse ! dit-il d’un ton sec. Si tu continues, tu auras trois coups de cravache pour trainer comme ça.
Une telle injustice me rendit furieuse. Sa chambre était en bordel, j’avais l’impression de ne pas en voir le bout. Il revenait souvent, m’étreignait et me caressait, alla même jusqu’à m’allonger sur le lit et découvrir mes seins, puis d’un coup me grondait pour ma paresse. Il me fallut descendre et remonter les escaliers à plusieurs reprises pour l’aspirateur, la machine, et tout prenait une infinité de temps en étant attachée. Je finis au bout de quatre heures d’efforts.
Une assiette de riz et un verre d’eau m’attendait. Je m’assis à la table de la cuisine. Damien vint me détacher mon bâillon et me menotter les mains par derrière. Je commençais à me lasser de toutes ces manies de dominant. Il me retira aussi ma ridicule coiffe de soubrette et mes grelots, et vint me bander les yeux.
Plongée dans le noir, mon sens du toucher se développa davantage. Il me nourrit cuillère par cuillère, s’amusant à me caresser et me surprendre à chaque instant. Après avoir finit mon assiette, je sentis ses mains descendre dans mon décolleté et se saisir de mes seins pour les pétrir. Je laissais aller ma tête en arrière et ondulais des hanches pour faire bouger les boules de Geisha dans mon vagin.
- Tu as bien travaillé, petite chienne. Tu apprends vite, murmura-t-il.
Il baissa le haut de la robe sous mes seins et coinça le jupon dans l’élastique de la taille, puis me fit lever en me guidant. J’avançais, aveuglée, les seins nus et la jupe relevée. J’attendis quelques minutes dans le hall d’entrée, incertaine de ce qu’il allait faire de moi.
Soudain il était de nouveau derrière moi. Il glissa sa main dans ma culotte et malaxa intensément mon clitoris.
- Dis-moi que tu vas signer le contrat, me dit-il.
Je sentais son souffle saccadé dans mon cou. Je ne préférais pas répondre.
- Allez, dis-le… je sais que tu en as envie. N’aie pas peur, je serais un bon Maître. Tu me fais déjà tellement confiance… pourquoi tu ne tentes pas l’aventure ?
Le souffle court, je trouvais le moyen de dire un « Non ! » ferme.
Il s’arrêta brusquement et s’écarta de moi.
- Mets-toi à genoux et pose la joue sur le sol.
- Quelle joue ? demandais-je.
- Peu importe, dit-il d’un ton sec.
J’obéis en tremblant. Il releva la robe, baissa ma culotte… et m’appliqua une énorme fessée. Je poussais un cri de douleur.
- Pourquoi ?! m’offusquais-je.
- Pour tes oublis de ce matin et ta mauvaise volonté pendant le ménage.
Je me tu et attendis la suite. Il ne me refrappa pas. Il me détacha, me retira mon bandeau et me laissa me rhabiller.
- Va dans ta chambre, reste en position de soumission jusqu’à ce que je vienne te chercher.
Je montais péniblement les escaliers. J’allais dans ma chambre, dont je claquais ostensiblement la porte dans un geste de colère, retirais le déguisement stupide, enfilais mon pyjama et allais m’assoir à ma fenêtre, genoux contre poitrine, le visage tourné vers l’extérieur. Je ressassais ma colère, regrettant d’avoir tenté une telle aventure avec lui, et d’avoir perdu mon temps ainsi. Il vint une demi-heure plus tard et sembla surpris de me trouver en train de lui désobéir.
- Qu’est-ce que tu fais ?
- Dégage, lui ordonnais-je.
Il resta dans l’embrasure de ma porte, muet.
- Dégage, je te dis, insistais-je en haussant le ton.
- Je suis désolé, je n’ai pas été juste, s’excusa-t-il.
- Je m’en fous, t’es un con, un égoïste. Depuis le début y avait que ton petit plaisir personnel qui t’intéressait.
- C’est pas vrai, dit-il en venant s’assoir à côté de moi. Bien sûr que je me suis amusé, mais tu ne m’aurais pas suivie plus de dix minutes si je n’avais pas cherché ton plaisir aussi. J’étais contrarié tout à l’heure parce que je vois clairement qu’on fonctionne bien ensemble et que j’ai super envie de devenir ton Maître pour plus longtemps que quatre pauvres journées, et toi tu ne me fais pas confiance.
- Et heureusement, tu as vu ce que tu m’as mis pour t’avoir dit non ? Si j’avais refusé un rapport sexuel tu aurais fait quoi ?
- Je sais, je me suis planté. J’apprends comme toi, le BDSM ça vient pas comme ça. Je te présente mes excuses. Tu veux bien reprendre, pour qu’on perde pas une miette de ce putain de week-end ?
J’avais envie de continuer à le balader, mais en même temps je lui avais aussi déjà pardonné.
- Je sais pas si je signerais un contrat un jour, mais je vais surement pas signer ton contrat comme il est. Faudra faire des modifs.
- Je verrais ça. Je vais te laisser dix minutes pour te remettre et te passer de l’eau sur le visage, et je t’attendrais en bas pour la suite.
Je passais une main sur mon visage et me rendis compte que je pleurais. Il sortit de la chambre. J’allais boire un verre d’eau et me remettre d’aplomb, puis le rejoins en bas.

Il m’attendait une corde à la main, tout sourire.

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