La lecture Chapitre 3
Récit érotique écrit par Effrontée [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-10-2017 dans la catégorie Dans la zone rouge
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La lecture Chapitre 3
4/ L’abandon.
J’ai la sensation de recevoir un coup de poing dans l’estomac. Plus aucun son n’arrive à sortir de ma bouche. Il me voit, ce n’est pas possible autrement ! Mon premier réflexe est de poser le livre et de fermer mon chemisier. J’ai trop honte, cette situation est pour moi humiliante au possible. Puis je me sens envahie de colère. Il s’est bien joué de moi, son fils également et même mon mari. Ils m’ont prise pour une godiche, simplette naïve qui se fout à poil à la moindre occasion. Tout tourne autour de moi. Je manque de perdre pied. Je panique, l’air me manque. En même temps j’ai envie de pleurer, de m’évanouir dans l’espace, devenir invisible. Le comble devant un homme censé être aveugle.
- Tu sens bon l’amour, ta voix est celle de ton sexe. Tu es troublée Chantal, je le suis également. Tu es belle, très belle !
Cette voix ! Sa voix ! Si douce, si chaude. D’un seul mot il fait s’envoler ma colère bien vite remplacée par un sentiment d’immense liberté que me procure ma nudité. Je suis belle, il vient de me le dire.
Je réalise qu’il ne me voit pas, il ne me mate pas… il me sent, il m’écoute,
Et brutalement ce tutoiement, qui me surprend au début puis que j’assimile rapidement à l’intimité qui petit à petit s’est installée pendant ma lecture et de mon abandon à me montrer.
- Reprends ta lecture. J’aspire à me laisser bercer par tes mots et par ce que je devine et perçois de ta présence. S’il te plait ne te formalise pas et ne me condamne pas de me voir me caresser et m’abandonner à un plaisir que je ne vole à personne.
Mon regard quitte le livre et l’observe. Il a toujours les yeux braqués au plafond. Cette fois c’est net, il se masturbe sous sa veste d’intérieur.
J’ai du mal à poursuivre, j’ai envie de le voir sortir son sexe et se caresser devant moi. J’ai envie qu’il me demande de faire pareil. Absente pour ses yeux ! Présente pour ses autres sens. Un hasard ? Le texte de Tanizaki, parle d’exhibition :
« Je devinais que ce devait être les mêmes photos que j’avais vues l’autre jour collées dans le journal de mon mari, et que, comme je l’avais soupçonné, elles devaient me représenter dans des positions indécentes… des photos de moi nue devaient faire tellement plaisir à son père, je ravalerais ma honte et n’hésiterais pas à poser devant l’objectif »
L’ambiguïté de la situation me bouleverse. Les images d’une épouse nue en photo dans un livre, mes seins dont je sens les pointes se dresser en toute liberté et sans plus aucune pudeur, cet homme, au charme si particulier, qui garde en se caressant les yeux au plafond, composent une atmosphère diabolique. Je ne me rends même plus compte qu’involontairement mes jambes se sont écartées au point de me dénuder jusqu’au ventre. Mon sexe est en feu, si le diable veut mon âme, contre un sexe d’homme ou de bête en moi, qu’il vienne la prendre. Je ne saurais la lui refuser.
Maintenant, je retiens l’ouvrage d’une main et comme une adolescente, j’ai glissé l’autre entre mes cuisses et je presse le tissu imbibé de ma liqueur contre mes lèvres brûlantes. J’entends bien ma respiration et mes petits gémissements. Je sais bien que les sens en alerte, mon amant les perçoit autant sinon mieux que s’il me voyait. Il me mate, c’est sûr, c’est comme si ses yeux me voyaient au travers de mes odeurs, de mes soupirs, de mes halètements. J’imagine qu’il doit entendre le bruit du tissu de ma culotte contre les poils du duvet de ma chatte, car il me dit.
- Tu te caresses ma douce. Je l’entends. Oui, unissons nos pulsions, laissons-les libérer la puissance qui est en nous pour une jouissance commune. Je veux te jouir, je veux te venir comme tu as envie de me venir. Caresse-toi, donne toi du plaisir, j’en ai beaucoup plus. Je n’ai pas besoin de te voir pour tout connaître de toi. De tes seins de ton ventre de tes cuisses… et de ton sexe qui est bouillant de désirs. Laisse-moi te faire l’amour faute de te baiser.
Le bouquin est tombé à mes pieds, je deviens folle. Jamais on ne m’a fait l’amour sans me toucher ni me regarder sans des yeux brillants de désir. Je vais bientôt jouir, je le sens. Je ne cherche plus à me retenir. Je ferme les yeux et l’enchantement m’embrase. Je me sens aveugle mais à mon tour, les bruissements sur la soie de sa robe d’intérieur m’exhibent sa main qui accélère autour de son sexe. Je ne veux pas le voir, je veux le ressentir comme il me ressent. Un doigt joue avec mon clitoris, un autre s’insinue en moi. Il me pénètre, sa bite s’enfonce lentement. Mes chairs chauffées à blanc le happent, l’engloutissent. Je sens chaque millimètre de sa progression. Ça y est, il bute au fond, marque un temps d’arrêt. Tout mon corps se crispe dans l’attente. L’attente de recevoir sa semence, l’attente de la jouissance. Je ne respire plus, tous mes muscles bandés vers lui, vers son odeur, maintenant plus forte, plus virile.
- Plus fort, Monsieur, plus loin…
Je n’ai plus aucun sens de la réalité, je plane alors que mon orgasme se confond à ses gémissements quand son sperme vient envahir ma vulve. Je me laisse aller, fécondée, heureuse, épanouie. Je coule entre mes jambes, jamais je n’ai ressenti une telle excitation. Jamais.
Il me faut quelques minutes pour refaire surface. Ma culotte est roulée sur mes cuisses, mes jambes impudiquement écartées. J’ai encore une main qui caresse mon sein. Je n’ose pas ouvrir les yeux. Peur de voir la réalité crue. Comprendre que tout cela n’est pas réel.
Que cet homme dont je venais de partager la jouissance s’était évanoui dans l’espace.
Il a pénétré mon âme. Je suis encore plus nue… je lui ai exhibé mon dedans, mes cellules mes os, mon sang. Il m’a tout pris, je lui deviens familière. Pourtant il est resté loin de moi et je l’ai vraiment senti en moi !
Quand mes yeux s’ouvrent, je le trouve affalé sur son fauteuil, les bras pendants de chaque côté de son corps. Il a l’air endormi, sa respiration est régulière et profonde. Il est beau. La ceinture de sa veste d’intérieur est dénouée, ouverte. Son sexe en demi érection m’apparaît en pleine lumière. Mon premier réflexe est de détourner les yeux de peur de me faire gronder de voir l’interdit. Mais vite je me ressaisis et à peine intimidée, je braque mes yeux sur cette queue que tout à l’heure j’ai tant désirée en moi. Une nouvelle fois, une chaleur envahit mon ventre. J’ai envie de lui de son sexe, de ses lèvres, de ses yeux !
Mais voilà une heure que je suis là, pour une séance prévue d’une demi heure. Ma conscience arrive à éteindre le feu qui nait en moi. Doucement, pour ne pas le réveiller, je me rajuste et sur la pointe des pieds je m’apprête à partir.
- Tu reviendras Chantal ?
- Oui Monsieur, réponds-je sans hésiter.
- Tu m’as fait grand bien.
- A moi aussi.
- Chantal, me laisserez-vous vous toucher ? Non ! Ne répondez pas tout de suite, laissez moi goûter cette attente.de réflexion pendant laquelle vous interrogez vos envies pour vous laisser submerger par votre désir.
Je suis partie, troublée et complètement décontenancée.
(à suivre)
J’ai la sensation de recevoir un coup de poing dans l’estomac. Plus aucun son n’arrive à sortir de ma bouche. Il me voit, ce n’est pas possible autrement ! Mon premier réflexe est de poser le livre et de fermer mon chemisier. J’ai trop honte, cette situation est pour moi humiliante au possible. Puis je me sens envahie de colère. Il s’est bien joué de moi, son fils également et même mon mari. Ils m’ont prise pour une godiche, simplette naïve qui se fout à poil à la moindre occasion. Tout tourne autour de moi. Je manque de perdre pied. Je panique, l’air me manque. En même temps j’ai envie de pleurer, de m’évanouir dans l’espace, devenir invisible. Le comble devant un homme censé être aveugle.
- Tu sens bon l’amour, ta voix est celle de ton sexe. Tu es troublée Chantal, je le suis également. Tu es belle, très belle !
Cette voix ! Sa voix ! Si douce, si chaude. D’un seul mot il fait s’envoler ma colère bien vite remplacée par un sentiment d’immense liberté que me procure ma nudité. Je suis belle, il vient de me le dire.
Je réalise qu’il ne me voit pas, il ne me mate pas… il me sent, il m’écoute,
Et brutalement ce tutoiement, qui me surprend au début puis que j’assimile rapidement à l’intimité qui petit à petit s’est installée pendant ma lecture et de mon abandon à me montrer.
- Reprends ta lecture. J’aspire à me laisser bercer par tes mots et par ce que je devine et perçois de ta présence. S’il te plait ne te formalise pas et ne me condamne pas de me voir me caresser et m’abandonner à un plaisir que je ne vole à personne.
Mon regard quitte le livre et l’observe. Il a toujours les yeux braqués au plafond. Cette fois c’est net, il se masturbe sous sa veste d’intérieur.
J’ai du mal à poursuivre, j’ai envie de le voir sortir son sexe et se caresser devant moi. J’ai envie qu’il me demande de faire pareil. Absente pour ses yeux ! Présente pour ses autres sens. Un hasard ? Le texte de Tanizaki, parle d’exhibition :
« Je devinais que ce devait être les mêmes photos que j’avais vues l’autre jour collées dans le journal de mon mari, et que, comme je l’avais soupçonné, elles devaient me représenter dans des positions indécentes… des photos de moi nue devaient faire tellement plaisir à son père, je ravalerais ma honte et n’hésiterais pas à poser devant l’objectif »
L’ambiguïté de la situation me bouleverse. Les images d’une épouse nue en photo dans un livre, mes seins dont je sens les pointes se dresser en toute liberté et sans plus aucune pudeur, cet homme, au charme si particulier, qui garde en se caressant les yeux au plafond, composent une atmosphère diabolique. Je ne me rends même plus compte qu’involontairement mes jambes se sont écartées au point de me dénuder jusqu’au ventre. Mon sexe est en feu, si le diable veut mon âme, contre un sexe d’homme ou de bête en moi, qu’il vienne la prendre. Je ne saurais la lui refuser.
Maintenant, je retiens l’ouvrage d’une main et comme une adolescente, j’ai glissé l’autre entre mes cuisses et je presse le tissu imbibé de ma liqueur contre mes lèvres brûlantes. J’entends bien ma respiration et mes petits gémissements. Je sais bien que les sens en alerte, mon amant les perçoit autant sinon mieux que s’il me voyait. Il me mate, c’est sûr, c’est comme si ses yeux me voyaient au travers de mes odeurs, de mes soupirs, de mes halètements. J’imagine qu’il doit entendre le bruit du tissu de ma culotte contre les poils du duvet de ma chatte, car il me dit.
- Tu te caresses ma douce. Je l’entends. Oui, unissons nos pulsions, laissons-les libérer la puissance qui est en nous pour une jouissance commune. Je veux te jouir, je veux te venir comme tu as envie de me venir. Caresse-toi, donne toi du plaisir, j’en ai beaucoup plus. Je n’ai pas besoin de te voir pour tout connaître de toi. De tes seins de ton ventre de tes cuisses… et de ton sexe qui est bouillant de désirs. Laisse-moi te faire l’amour faute de te baiser.
Le bouquin est tombé à mes pieds, je deviens folle. Jamais on ne m’a fait l’amour sans me toucher ni me regarder sans des yeux brillants de désir. Je vais bientôt jouir, je le sens. Je ne cherche plus à me retenir. Je ferme les yeux et l’enchantement m’embrase. Je me sens aveugle mais à mon tour, les bruissements sur la soie de sa robe d’intérieur m’exhibent sa main qui accélère autour de son sexe. Je ne veux pas le voir, je veux le ressentir comme il me ressent. Un doigt joue avec mon clitoris, un autre s’insinue en moi. Il me pénètre, sa bite s’enfonce lentement. Mes chairs chauffées à blanc le happent, l’engloutissent. Je sens chaque millimètre de sa progression. Ça y est, il bute au fond, marque un temps d’arrêt. Tout mon corps se crispe dans l’attente. L’attente de recevoir sa semence, l’attente de la jouissance. Je ne respire plus, tous mes muscles bandés vers lui, vers son odeur, maintenant plus forte, plus virile.
- Plus fort, Monsieur, plus loin…
Je n’ai plus aucun sens de la réalité, je plane alors que mon orgasme se confond à ses gémissements quand son sperme vient envahir ma vulve. Je me laisse aller, fécondée, heureuse, épanouie. Je coule entre mes jambes, jamais je n’ai ressenti une telle excitation. Jamais.
Il me faut quelques minutes pour refaire surface. Ma culotte est roulée sur mes cuisses, mes jambes impudiquement écartées. J’ai encore une main qui caresse mon sein. Je n’ose pas ouvrir les yeux. Peur de voir la réalité crue. Comprendre que tout cela n’est pas réel.
Que cet homme dont je venais de partager la jouissance s’était évanoui dans l’espace.
Il a pénétré mon âme. Je suis encore plus nue… je lui ai exhibé mon dedans, mes cellules mes os, mon sang. Il m’a tout pris, je lui deviens familière. Pourtant il est resté loin de moi et je l’ai vraiment senti en moi !
Quand mes yeux s’ouvrent, je le trouve affalé sur son fauteuil, les bras pendants de chaque côté de son corps. Il a l’air endormi, sa respiration est régulière et profonde. Il est beau. La ceinture de sa veste d’intérieur est dénouée, ouverte. Son sexe en demi érection m’apparaît en pleine lumière. Mon premier réflexe est de détourner les yeux de peur de me faire gronder de voir l’interdit. Mais vite je me ressaisis et à peine intimidée, je braque mes yeux sur cette queue que tout à l’heure j’ai tant désirée en moi. Une nouvelle fois, une chaleur envahit mon ventre. J’ai envie de lui de son sexe, de ses lèvres, de ses yeux !
Mais voilà une heure que je suis là, pour une séance prévue d’une demi heure. Ma conscience arrive à éteindre le feu qui nait en moi. Doucement, pour ne pas le réveiller, je me rajuste et sur la pointe des pieds je m’apprête à partir.
- Tu reviendras Chantal ?
- Oui Monsieur, réponds-je sans hésiter.
- Tu m’as fait grand bien.
- A moi aussi.
- Chantal, me laisserez-vous vous toucher ? Non ! Ne répondez pas tout de suite, laissez moi goûter cette attente.de réflexion pendant laquelle vous interrogez vos envies pour vous laisser submerger par votre désir.
Je suis partie, troublée et complètement décontenancée.
(à suivre)
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7 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
impressionnant !vivement le numéro 4.
J'ai vraiment adoré , là, tu touches au sublime ! à l'iréel , tu deviens de plus inventive, dans le sexe, et rien n'est vulgaire, je t'en
prie,continue, tu es sur la voie d'une Régine DESFORGE !!!
Marcel
prie,continue, tu es sur la voie d'une Régine DESFORGE !!!
Marcel
Tu nous transportes chaque fois plus loin. Un délice un plaisir de te lire
Un véritable chef d'œuvre littéraire Chantal à diffuser dans les universités !!!
laisser moi le faire !!!!
divin
B.
laisser moi le faire !!!!
divin
B.
Mon dieu, quel récit !!!!!
fabuleusement excitant ....
je vais peut être rechercher une lectrice ...
merci pour cette excitation que vous faites monter ....!!!!!
fabuleusement excitant ....
je vais peut être rechercher une lectrice ...
merci pour cette excitation que vous faites monter ....!!!!!
Hum..... contradiction entre désir et bonne tenue.... madame glisse doucement dans le vice et la luxure....ou vas telle s'arrêter ?
J'ai adoré
J'ai adoré
L'Effrontée se plie aux désirs de son lecteur aux yeux voilés, elle expose ses atours et se branle sans vergogne. À quand le don de son corps aux doigts, aux lèvres et à la bite de l'aveugle ?