La lecture chapitre 8
Récit érotique écrit par Effrontée [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-12-2017 dans la catégorie Dans la zone rouge
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La lecture chapitre 8
9/ Des invités
A peine levée, je file dans la salle de bain constater si les signes de mes frasques sexuelles de la veille ont disparu. Ouf ! J’ai bien récupéré et cela me rassure. Je vais me faire belle, très belle. J’interroge le salon de coiffure qui accepte de me prendre à 12h30. Juste ce qu’il faut. Pas le temps de soins du corps, ma chatte est encore bien claire au dessous de ma toison bien peignée. Ses grandes lèvres ont cette délicate couleur caramel au lait et dedans on voit poindre le rose délicat de mon intimité. Je me sens belle et prête à la cérémonie d’offrande. Je regrette qu’il ne puisse pas goûter le plaisir de voir ce que je suis pour lui.
En arrivant chez lui, pile à 15H, je réalise encore que je n’ai pas vraiment eu de réponse à ma dernière question.
Plus surprenant encore, je n’avais pas la certitude qu’un spectateur ait pu assister à ma déchéance. Il s’était contenté d’une réponse évasive, qu’il avait bien entendu des bruits suspects mais n’avait rien vu. Évidemment ! Il se moquait de moi. En tous cas j’avais accepté une nouvelle séance de lecture et d’avoir les yeux bandés. Dans mon ventre je sentais un poids continu, une envie de le sentir en moi. Il me baisera, je le violerai peut-être mais il me baisera.
Je ne savais pas si quelqu’un avait assisté à mon comportement d’abandon au cours de la dernière séance, mais à cette heure, je m’en fichais. Quelle honte, pourtant, quand je me revois, affalée, avachie, affichée dans des positions inconvenantes, obscènes en train de quémander d’être baisée, sans aucune considération pour moi.
Il me reçoit courtoisement, comme d’habitude. Je remarque cependant une certaine tension chez lui. Immédiatement, mon regard balaie la pièce et précisément à la recherche d’une présence. Mon sang se glace quand mon regard aperçoit deux verres vides et une bouteille de whisky sur le petit guéridon au fond de la pièce, entouré de deux chaises. Il a dû se rendre compte de ma surprise car aussitôt il me dit :
- Rassurez vous Chantal, nous sommes seuls.
Subjuguée par la chaleur de sa voix, je n’ose même pas l’interroger sur la présence des verres et de la bouteille.
- Mettez-vous à l’aise, je voudrais que nous reprenions nos lectures.
Je suis surprise car je me souviens qu’il avait manifesté le désir de me rendre aveugle cette fois encore en me bandant les yeux.
Il avance ses mains vers mes épaules, tâtonne, prend connaissance des bords de ma veste et délicatement m’en débarrasse. Sans ajouter le moindre mot, il déboutonne lentement un à un les boutons de mon chemisier qu’il ouvre pour mettre mes seins en pleine lumière. Je tremble, car je ne peux m’enlever de la tête qu’il mate. Il sourit légèrement, affichant sa satisfaction en constatant que je n’ai pas mis de soutien gorge. Face à moi, il pose son regard éteint sur ma poitrine dans la même gestuelle qu’un voyeur. Mon trouble est brûlant. Il me voit j’en suis sûre et aussitôt les pointes de mes seins se dressent dans une supplique pour être touchés. Je me rends compte qu’involontairement je tends ma poitrine vers lui, vers ses mains à la recherche de cette caresse. Il empoigne doucement les deux sphères, les soupèse, en dessine les contours, en estime la fermeté comme s’il les rencontrait pour la première fois. Il se met à jouer avec leurs pointes qu’il fait rouler entre ses doigts. Subjuguée, je garde mon regard fixé dans le sien, à la recherche du moindre signe. Non, ses yeux sont tournés vers le dessus de ma tête, trop haut pour les voir. Pourtant il les sent bien, il les a bien repérés. Je pense alors qu’il cherche à me déstabiliser encore plus en affichant son handicap.
- Vous avez vraiment des seins superbes Chantal. C’est dans ces moments que mon invalidité m’est la plus lourde à supporter. Je les frôle, les sens et ma perception s’arrête là. Ils sont chauds et votre peau est douce. Je le redécouvre à nouveau. Restez comme ça mon amour, asseyez-vous et reprenez cette lecture si chaude de notre roman.
Je reste tétanisée quelques secondes, incapable du moindre geste, avant de me décider à m’asseoir et prendre le livre qui est posé sur le fauteuil.
Mes doigts tremblent, ma bouche est sèche. Je sens le désir monter en moi et m’envahir sous la forme d’une chaleur qui m’envahit jusqu’au bout des doigts. Il est retourné s’asseoir, gauchement, sur son fauteuil face à moi. Sa veste d’intérieur est fermée, ses jambes amaigries sont nues. J’imagine qu’il est sans sous-vêtements.
Je reprends ma lecture. Par moments mon regard se porte vers lui. Il a fermé ses yeux et semble s’être endormi. Soudain je le vois déboucler la ceinture de sa veste et l’ouvrir. Je m’arrête de lire devant ce que je vois. Sa bite est toute raide et pointe au dessus de son ventre recouvert de poils blancs et assez parsemés. Il ne se touche pas mais sa queue est habitée de soubresauts révélateurs de sa vigueur. Il s’exhibe, il m’exhibe sa bite !
- Quelque chose te trouble Chantal ? Pourtant tu le connais mon sexe. Tu ne t’es pas cachée de le désirer en toi l’autre jour. Sans pudeur tu l’as réclamé.
Cette fois ses mots me blessent. Il cherche à m’humilier. Ainsi il avait lu mon désir et délibérément il avait choisi son propre plaisir en méprisant le mien. J’étais sur le point de me révolter quand il me dit.
- L’attente est le meilleur moment du plaisir, non ?
Ces mots désarment ma colère, et cette honte, cette humiliation se transforme en excitation. Oui je suis soumise à cet homme, à cette ambiguïté liée à sa cécité supposée et douteuse. Ma passion déborde de chacune de mes cellules. Je sais depuis longtemps que je ferai n’importe quoi pour lui. Il cherche à intellectualiser ce qui n’est que le désir sexuel brutal, ordinaire : je veux me faire baiser ! Au point où j’en suis je n’ai plus rien de social. Je suis une femelle en rut !
Les yeux rivés sur lui j’ai cessé de lire, mon trouble s’accroît quand je le vois se lever et se diriger vers moi les yeux fermés, la démarche mal assurée. En se levant il a laissé sa veste d’intérieur sur son fauteuil. Nu, à l’exception de chaussons, il s’avance vers moi. Comme l’autre jour il se glisse entre mes jambes et les écarte largement.
- Tu sens déjà le cul Chantal. Tu es une bonne chienne. Je crois que tu es assez chaude pour me mériter en toi. Je vais te baiser. Quand je le voudrai.
Interdite, je reste muette à attendre son bon plaisir. Ses mots m’excitent. Je veux être sa chose. Jamais je n’ai ressenti un tel désir pour un homme, vieux, moche, aveugle. Ce désir est pervers je le sens mais je ne peux m’y soustraire.
Il soulève et remonte ma jupe, fait une pause. Cette fois encore il mate sans le regarder, mon entre cuisses. J’entends son souffle s’accélérer : il est satisfait, je n’ai pas mis de culotte non plus, comme la seconde fois. Mais cette fois il n’a pas eu le besoin de le demander, je l’ai fait spontanément. Je sens ses doigts glisser le long de l’intérieur des cuisses, là où la peau est si douce si sensible. Ses doigts sont légers. Ils lisent la douceur de ma peau et le désir qu’elle veut lui communiquer. Une fois encore il s’agenouille et sa tête vient et avance vers ma chatte que je sens brûlante et débordante de mouille. Le doigt d’une main caresse mes lèvres et les écarte à la recherche de mon clitoris. J’ai envie de crier, je suis déjà au bord de l’explosion. Il glisse son autre main vers son ventre se saisit de son sexe et se masturbe lentement.
- Je te veux Chantal. Je veux te prendre à ton mari, à tes amants, à tes amis.
Tous ces mots m’enivrent. Je n’en apprécie pas réellement la teneur ni les conséquences mais ils me comblent. Son majeur a investi mon vagin. Il en caresse les parois en des mouvements circulaires en augmentant par moment sa pression. L’effet est extraordinairement voluptueux. Et soudain le livre me tombe des mains quand la jouissance m’envahit. Je reste inconsciente quelques instants dont je ne peux estimer la durée. Je reviens à la vie quand je sens son doigt chargé de ma mouille, forcer ma bouche et me demander, m’imposer de sucer mon jus. Je me bois sans hésiter. Cette odeur, cette saveur il la connaît, c’est un de ses moyens de me connaître, d’être en moi de me pénétrer en pensée. Instinctivement, j’ai passé mes jambes sur ses épaules pour m’offrir sans vergogne. J’ai saisi sa tête entre mes mains et je l’attire à moi, vers mon sexe que je veux qu’il lèche et en boive la liqueur. Ses lèvres entrent en contact avec celles de mon sexe. Comme une ventouse elle se collent et aspirent la cyprine de mon vagin. J’ai l’impression qu’il va aspirer tout mon corps, qu’il va m’absorber. Il aspire, je me vide, mes liqueurs mes humeurs, mon sang, tout, tout je lui donne tout. Un deuxième orgasme s’annonce. Il s’en rend compte. Comme la dernière fois il sait me faire jouir avec sa langue. Mais sait il que j’en désire plus ? Une seconde fois j’ai envie de lui crier de me baiser. M’a-t-il entendue ? Il se détache d’entre mes jambes.
- Tu es prête. Je vais te baiser. Mais d’abord je veux te découvrir un peu plus.
Il se relève, me prend aux épaules et me fait me lever.
- Mais je te veux encore aveugle, comme moi.
Je tremble, j’ai peur, mais comme je le sais, je suis prête à tout pour lui. Il prend le même foulard dans le tiroir près de lui, me le passe sur les yeux et avec précision, il l’enserre autour de ma tête pour me rendre aveugle complétement. Puis il m’enlève mon chemisier, puis ma jupe pour me mettre nue. Il s’éloigne de quelques centimètres de moi et une fois encore il me contemple les yeux fermés. Mon trouble s’accroit quand il me fait tourner sur moi-même.
- Tu as un beau cul aussi. Je ne sais pas s‘il est vierge mais je te promets qu’il ne le restera pas longtemps.
J’écoute, j’acquiesce, j’entends. Oui, je le laisserai m’enculer alors que je n’ai laissé mon mari le faire qu’une seule fois. Aujourd’hui, je le réclame presque. Il me caresse les fesses, les écarte, glisse un doigt le long du sillon qui sépare mes deux rondeurs. S’approche du petit trou, commence par le contourner, appuyer légèrement dessus. Puis il vient poser ses mains sur mes épaules et m’invite à m’agenouiller sur le fauteuil.
Il se place à mes côtés et d’une main il me caresse un sein et de l’autre il me flatte les flancs et les fesses. Il m’écarte les cuisses pour m’ouvrir les entrailles. Soudain je réalise que dans cette position et ainsi orientée, j’offre une vue imprenable aux deux verres et à la bouteille sur le petit guéridon. Je dresse l’oreille à la recherche du moindre bruit qui me révélerait une présence. Mais rien. Je sursaute quand je sens son doigt reprendre l’exploration de mon anus. Il tourne autour, le presse. Les ondes de plaisir que cette caresse déclenche, si particulières, parcourent tout mon corps. Cette sensation est si différente de celle qui prend naissance dans le vagin ou sur le clitoris. C’est LA sensation de la soumission. Offrir ses entrailles à l’homme aimé est le signe de la soumission absolue à cet amour partagé. Et quand le premier doigt me pénètre, j’ai du mal à retenir un cri. Après une crispation réflexe, mon sphincter se relâche, s’ouvre et s’avance pour le recevoir plus profond.
- Dis-moi petite salope, tu es sensible du cul, il semblerait. Je voudrais t’entendre le dire.
- Oui, monsieur.
- Quoi, oui monsieur ? Précise !
- Vous me faites du bien avec vos doigts.
- Mes doigts qui t’enculent ?
- Oui, monsieur.
Je viens à peine de prononcer ces mots que le bruit de la bouteille qui heurte un verre se fait entendre. Je me fige. Il s’en rend compte.
- Tranquille, tranquille belle jument. Tout doux, n’aie pas peur, je suis là !
Je suis pétrifiée. J’en suis sûre maintenant, aveuglée, je suis offerte à des yeux qui voient. A de vrais voyeurs. Je panique, mais au lieu de chercher à démasquer l’intrus, de me révolter, je me mets à geindre sous le doigt qui me fouille. J’ai envie de m’offrir en spectacle. Comme, petit à petit, je me relâche mon violeur me susurre à l’oreille.
- Tout doux ma belle. Tout doux. Tu vas connaître un grand plaisir.
Il termine sa phrase et je sens sa main s’abattre sur ma fesse avec une violence inattendue. Je pousse un cri de surprise mais aussi de douleur. Instinctivement je resserre mes cuisses quand une autre claque s’abat sur mon derrière. Je veux lui dire d’arrêter mais aucun son ne sort de ma bouche.
- Tout doux Chantal. Tout doux. J’imagine tes fesses rougies par cette fessée et cela m’excite. Imagine à ton tour qu’on te regarde, que de nombreux hommes assistent à ta débauche. Tu aimerais ?
Je n’arrive encore pas à répondre. J’ai la certitude que nous ne sommes pas seuls. Et l’excitation s’accroît à cette idée.
- Réponds-moi s’il te plait.
Son ton s’est radouci
- Vous savez que j’aime qu’on me regarde. Qui est-il ?
- Je ne sais pas bien sûr ! Ou plutôt je ne les ai pas vus.
- Ils sont plusieurs ?
Au lieu de me répondre, il se place de côté et s’éloigne de moi. Il me laisse là, offerte à la vue d’inconnus, nue. Je sens que je mouille de plus belle. La situation est fort excitante et pour rien au monde je souhaite enlever mon bandeau.
- Cambre toi bien Chantal. Je veux que tu plaises à ces yeux qui te regardent.
Sans hésiter, je m’exécute, me cambrant au maximum pour faire ressortir mes rondeurs.
- Très bien petite pute. Tu es obéissante.
Au lieu de me blesser ces mots me chauffent les entrailles. Pas besoin de voir, il sait que je lui obéis.
- Maintenant montre leur ton sexe et ton petit trou. Ouvre toi.
Et encore une fois, la tête appuyée sur le dossier du fauteuil pour libérer mes mains, j’écarte les deux globes de mes fesses pour offrir mon intimité à ces voyeurs. Le silence qui suit est lourd. Personne ne bouge, si bien que j’en arrive à douter d’une quelconque présence.
- Chantal, tu veux qu’on te baise ?
- Oui monsieur. Mais vous, j’ai envie de vous.
- Ton mari le saura-t-il ?
- Comme vous voudrez, monsieur.
C’est à cet instant que je perçois nettement le grincement d’une chaise au fond de la pièce. Quelqu’un s’est levé.
(à suivre)
A peine levée, je file dans la salle de bain constater si les signes de mes frasques sexuelles de la veille ont disparu. Ouf ! J’ai bien récupéré et cela me rassure. Je vais me faire belle, très belle. J’interroge le salon de coiffure qui accepte de me prendre à 12h30. Juste ce qu’il faut. Pas le temps de soins du corps, ma chatte est encore bien claire au dessous de ma toison bien peignée. Ses grandes lèvres ont cette délicate couleur caramel au lait et dedans on voit poindre le rose délicat de mon intimité. Je me sens belle et prête à la cérémonie d’offrande. Je regrette qu’il ne puisse pas goûter le plaisir de voir ce que je suis pour lui.
En arrivant chez lui, pile à 15H, je réalise encore que je n’ai pas vraiment eu de réponse à ma dernière question.
Plus surprenant encore, je n’avais pas la certitude qu’un spectateur ait pu assister à ma déchéance. Il s’était contenté d’une réponse évasive, qu’il avait bien entendu des bruits suspects mais n’avait rien vu. Évidemment ! Il se moquait de moi. En tous cas j’avais accepté une nouvelle séance de lecture et d’avoir les yeux bandés. Dans mon ventre je sentais un poids continu, une envie de le sentir en moi. Il me baisera, je le violerai peut-être mais il me baisera.
Je ne savais pas si quelqu’un avait assisté à mon comportement d’abandon au cours de la dernière séance, mais à cette heure, je m’en fichais. Quelle honte, pourtant, quand je me revois, affalée, avachie, affichée dans des positions inconvenantes, obscènes en train de quémander d’être baisée, sans aucune considération pour moi.
Il me reçoit courtoisement, comme d’habitude. Je remarque cependant une certaine tension chez lui. Immédiatement, mon regard balaie la pièce et précisément à la recherche d’une présence. Mon sang se glace quand mon regard aperçoit deux verres vides et une bouteille de whisky sur le petit guéridon au fond de la pièce, entouré de deux chaises. Il a dû se rendre compte de ma surprise car aussitôt il me dit :
- Rassurez vous Chantal, nous sommes seuls.
Subjuguée par la chaleur de sa voix, je n’ose même pas l’interroger sur la présence des verres et de la bouteille.
- Mettez-vous à l’aise, je voudrais que nous reprenions nos lectures.
Je suis surprise car je me souviens qu’il avait manifesté le désir de me rendre aveugle cette fois encore en me bandant les yeux.
Il avance ses mains vers mes épaules, tâtonne, prend connaissance des bords de ma veste et délicatement m’en débarrasse. Sans ajouter le moindre mot, il déboutonne lentement un à un les boutons de mon chemisier qu’il ouvre pour mettre mes seins en pleine lumière. Je tremble, car je ne peux m’enlever de la tête qu’il mate. Il sourit légèrement, affichant sa satisfaction en constatant que je n’ai pas mis de soutien gorge. Face à moi, il pose son regard éteint sur ma poitrine dans la même gestuelle qu’un voyeur. Mon trouble est brûlant. Il me voit j’en suis sûre et aussitôt les pointes de mes seins se dressent dans une supplique pour être touchés. Je me rends compte qu’involontairement je tends ma poitrine vers lui, vers ses mains à la recherche de cette caresse. Il empoigne doucement les deux sphères, les soupèse, en dessine les contours, en estime la fermeté comme s’il les rencontrait pour la première fois. Il se met à jouer avec leurs pointes qu’il fait rouler entre ses doigts. Subjuguée, je garde mon regard fixé dans le sien, à la recherche du moindre signe. Non, ses yeux sont tournés vers le dessus de ma tête, trop haut pour les voir. Pourtant il les sent bien, il les a bien repérés. Je pense alors qu’il cherche à me déstabiliser encore plus en affichant son handicap.
- Vous avez vraiment des seins superbes Chantal. C’est dans ces moments que mon invalidité m’est la plus lourde à supporter. Je les frôle, les sens et ma perception s’arrête là. Ils sont chauds et votre peau est douce. Je le redécouvre à nouveau. Restez comme ça mon amour, asseyez-vous et reprenez cette lecture si chaude de notre roman.
Je reste tétanisée quelques secondes, incapable du moindre geste, avant de me décider à m’asseoir et prendre le livre qui est posé sur le fauteuil.
Mes doigts tremblent, ma bouche est sèche. Je sens le désir monter en moi et m’envahir sous la forme d’une chaleur qui m’envahit jusqu’au bout des doigts. Il est retourné s’asseoir, gauchement, sur son fauteuil face à moi. Sa veste d’intérieur est fermée, ses jambes amaigries sont nues. J’imagine qu’il est sans sous-vêtements.
Je reprends ma lecture. Par moments mon regard se porte vers lui. Il a fermé ses yeux et semble s’être endormi. Soudain je le vois déboucler la ceinture de sa veste et l’ouvrir. Je m’arrête de lire devant ce que je vois. Sa bite est toute raide et pointe au dessus de son ventre recouvert de poils blancs et assez parsemés. Il ne se touche pas mais sa queue est habitée de soubresauts révélateurs de sa vigueur. Il s’exhibe, il m’exhibe sa bite !
- Quelque chose te trouble Chantal ? Pourtant tu le connais mon sexe. Tu ne t’es pas cachée de le désirer en toi l’autre jour. Sans pudeur tu l’as réclamé.
Cette fois ses mots me blessent. Il cherche à m’humilier. Ainsi il avait lu mon désir et délibérément il avait choisi son propre plaisir en méprisant le mien. J’étais sur le point de me révolter quand il me dit.
- L’attente est le meilleur moment du plaisir, non ?
Ces mots désarment ma colère, et cette honte, cette humiliation se transforme en excitation. Oui je suis soumise à cet homme, à cette ambiguïté liée à sa cécité supposée et douteuse. Ma passion déborde de chacune de mes cellules. Je sais depuis longtemps que je ferai n’importe quoi pour lui. Il cherche à intellectualiser ce qui n’est que le désir sexuel brutal, ordinaire : je veux me faire baiser ! Au point où j’en suis je n’ai plus rien de social. Je suis une femelle en rut !
Les yeux rivés sur lui j’ai cessé de lire, mon trouble s’accroît quand je le vois se lever et se diriger vers moi les yeux fermés, la démarche mal assurée. En se levant il a laissé sa veste d’intérieur sur son fauteuil. Nu, à l’exception de chaussons, il s’avance vers moi. Comme l’autre jour il se glisse entre mes jambes et les écarte largement.
- Tu sens déjà le cul Chantal. Tu es une bonne chienne. Je crois que tu es assez chaude pour me mériter en toi. Je vais te baiser. Quand je le voudrai.
Interdite, je reste muette à attendre son bon plaisir. Ses mots m’excitent. Je veux être sa chose. Jamais je n’ai ressenti un tel désir pour un homme, vieux, moche, aveugle. Ce désir est pervers je le sens mais je ne peux m’y soustraire.
Il soulève et remonte ma jupe, fait une pause. Cette fois encore il mate sans le regarder, mon entre cuisses. J’entends son souffle s’accélérer : il est satisfait, je n’ai pas mis de culotte non plus, comme la seconde fois. Mais cette fois il n’a pas eu le besoin de le demander, je l’ai fait spontanément. Je sens ses doigts glisser le long de l’intérieur des cuisses, là où la peau est si douce si sensible. Ses doigts sont légers. Ils lisent la douceur de ma peau et le désir qu’elle veut lui communiquer. Une fois encore il s’agenouille et sa tête vient et avance vers ma chatte que je sens brûlante et débordante de mouille. Le doigt d’une main caresse mes lèvres et les écarte à la recherche de mon clitoris. J’ai envie de crier, je suis déjà au bord de l’explosion. Il glisse son autre main vers son ventre se saisit de son sexe et se masturbe lentement.
- Je te veux Chantal. Je veux te prendre à ton mari, à tes amants, à tes amis.
Tous ces mots m’enivrent. Je n’en apprécie pas réellement la teneur ni les conséquences mais ils me comblent. Son majeur a investi mon vagin. Il en caresse les parois en des mouvements circulaires en augmentant par moment sa pression. L’effet est extraordinairement voluptueux. Et soudain le livre me tombe des mains quand la jouissance m’envahit. Je reste inconsciente quelques instants dont je ne peux estimer la durée. Je reviens à la vie quand je sens son doigt chargé de ma mouille, forcer ma bouche et me demander, m’imposer de sucer mon jus. Je me bois sans hésiter. Cette odeur, cette saveur il la connaît, c’est un de ses moyens de me connaître, d’être en moi de me pénétrer en pensée. Instinctivement, j’ai passé mes jambes sur ses épaules pour m’offrir sans vergogne. J’ai saisi sa tête entre mes mains et je l’attire à moi, vers mon sexe que je veux qu’il lèche et en boive la liqueur. Ses lèvres entrent en contact avec celles de mon sexe. Comme une ventouse elle se collent et aspirent la cyprine de mon vagin. J’ai l’impression qu’il va aspirer tout mon corps, qu’il va m’absorber. Il aspire, je me vide, mes liqueurs mes humeurs, mon sang, tout, tout je lui donne tout. Un deuxième orgasme s’annonce. Il s’en rend compte. Comme la dernière fois il sait me faire jouir avec sa langue. Mais sait il que j’en désire plus ? Une seconde fois j’ai envie de lui crier de me baiser. M’a-t-il entendue ? Il se détache d’entre mes jambes.
- Tu es prête. Je vais te baiser. Mais d’abord je veux te découvrir un peu plus.
Il se relève, me prend aux épaules et me fait me lever.
- Mais je te veux encore aveugle, comme moi.
Je tremble, j’ai peur, mais comme je le sais, je suis prête à tout pour lui. Il prend le même foulard dans le tiroir près de lui, me le passe sur les yeux et avec précision, il l’enserre autour de ma tête pour me rendre aveugle complétement. Puis il m’enlève mon chemisier, puis ma jupe pour me mettre nue. Il s’éloigne de quelques centimètres de moi et une fois encore il me contemple les yeux fermés. Mon trouble s’accroit quand il me fait tourner sur moi-même.
- Tu as un beau cul aussi. Je ne sais pas s‘il est vierge mais je te promets qu’il ne le restera pas longtemps.
J’écoute, j’acquiesce, j’entends. Oui, je le laisserai m’enculer alors que je n’ai laissé mon mari le faire qu’une seule fois. Aujourd’hui, je le réclame presque. Il me caresse les fesses, les écarte, glisse un doigt le long du sillon qui sépare mes deux rondeurs. S’approche du petit trou, commence par le contourner, appuyer légèrement dessus. Puis il vient poser ses mains sur mes épaules et m’invite à m’agenouiller sur le fauteuil.
Il se place à mes côtés et d’une main il me caresse un sein et de l’autre il me flatte les flancs et les fesses. Il m’écarte les cuisses pour m’ouvrir les entrailles. Soudain je réalise que dans cette position et ainsi orientée, j’offre une vue imprenable aux deux verres et à la bouteille sur le petit guéridon. Je dresse l’oreille à la recherche du moindre bruit qui me révélerait une présence. Mais rien. Je sursaute quand je sens son doigt reprendre l’exploration de mon anus. Il tourne autour, le presse. Les ondes de plaisir que cette caresse déclenche, si particulières, parcourent tout mon corps. Cette sensation est si différente de celle qui prend naissance dans le vagin ou sur le clitoris. C’est LA sensation de la soumission. Offrir ses entrailles à l’homme aimé est le signe de la soumission absolue à cet amour partagé. Et quand le premier doigt me pénètre, j’ai du mal à retenir un cri. Après une crispation réflexe, mon sphincter se relâche, s’ouvre et s’avance pour le recevoir plus profond.
- Dis-moi petite salope, tu es sensible du cul, il semblerait. Je voudrais t’entendre le dire.
- Oui, monsieur.
- Quoi, oui monsieur ? Précise !
- Vous me faites du bien avec vos doigts.
- Mes doigts qui t’enculent ?
- Oui, monsieur.
Je viens à peine de prononcer ces mots que le bruit de la bouteille qui heurte un verre se fait entendre. Je me fige. Il s’en rend compte.
- Tranquille, tranquille belle jument. Tout doux, n’aie pas peur, je suis là !
Je suis pétrifiée. J’en suis sûre maintenant, aveuglée, je suis offerte à des yeux qui voient. A de vrais voyeurs. Je panique, mais au lieu de chercher à démasquer l’intrus, de me révolter, je me mets à geindre sous le doigt qui me fouille. J’ai envie de m’offrir en spectacle. Comme, petit à petit, je me relâche mon violeur me susurre à l’oreille.
- Tout doux ma belle. Tout doux. Tu vas connaître un grand plaisir.
Il termine sa phrase et je sens sa main s’abattre sur ma fesse avec une violence inattendue. Je pousse un cri de surprise mais aussi de douleur. Instinctivement je resserre mes cuisses quand une autre claque s’abat sur mon derrière. Je veux lui dire d’arrêter mais aucun son ne sort de ma bouche.
- Tout doux Chantal. Tout doux. J’imagine tes fesses rougies par cette fessée et cela m’excite. Imagine à ton tour qu’on te regarde, que de nombreux hommes assistent à ta débauche. Tu aimerais ?
Je n’arrive encore pas à répondre. J’ai la certitude que nous ne sommes pas seuls. Et l’excitation s’accroît à cette idée.
- Réponds-moi s’il te plait.
Son ton s’est radouci
- Vous savez que j’aime qu’on me regarde. Qui est-il ?
- Je ne sais pas bien sûr ! Ou plutôt je ne les ai pas vus.
- Ils sont plusieurs ?
Au lieu de me répondre, il se place de côté et s’éloigne de moi. Il me laisse là, offerte à la vue d’inconnus, nue. Je sens que je mouille de plus belle. La situation est fort excitante et pour rien au monde je souhaite enlever mon bandeau.
- Cambre toi bien Chantal. Je veux que tu plaises à ces yeux qui te regardent.
Sans hésiter, je m’exécute, me cambrant au maximum pour faire ressortir mes rondeurs.
- Très bien petite pute. Tu es obéissante.
Au lieu de me blesser ces mots me chauffent les entrailles. Pas besoin de voir, il sait que je lui obéis.
- Maintenant montre leur ton sexe et ton petit trou. Ouvre toi.
Et encore une fois, la tête appuyée sur le dossier du fauteuil pour libérer mes mains, j’écarte les deux globes de mes fesses pour offrir mon intimité à ces voyeurs. Le silence qui suit est lourd. Personne ne bouge, si bien que j’en arrive à douter d’une quelconque présence.
- Chantal, tu veux qu’on te baise ?
- Oui monsieur. Mais vous, j’ai envie de vous.
- Ton mari le saura-t-il ?
- Comme vous voudrez, monsieur.
C’est à cet instant que je perçois nettement le grincement d’une chaise au fond de la pièce. Quelqu’un s’est levé.
(à suivre)
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