La soupe à la châtaigne

- Par l'auteur HDS SarahG -
Récit érotique écrit par SarahG [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : La soupe à la châtaigne Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-11-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La soupe à la châtaigne
La soupe à la châtaigne
« C’est si bon… »Une larme a presque coulé sur sa joue. Elle aurait eu la forme charnue d’une châtaigne, une châtaigne translucide et minuscule qui aurait roulé jusqu’à devenir un souvenir de forêt.
La cuisine est plongée dans la chaleur moite de la soupe en train de cuire. Sur la buée qui colle à la vitre, je dessine un visage souriant, deux points pour les yeux, un demi-cercle pour la bouche.
Ta bouche à toi me tente, à l’autre bout de la pièce. Elle n’est pas si loin, mais elle est occupée à boire la soupe que j’ai versée dans ton bol. Alors je retourne aux fourneaux pour me servir aussi. D’abord la soupe, ensuite ta bouche.
Qu’il est bon de m’asseoir à côté de toi, sur un tabouret bancal, dans cette pièce minuscule où nous avons chaud d’être jeunes et affamés. Tes cheveux noirs tombent sur ton front, à cause d’un reste de pluie que tu n’as pas voulu éviter. Tes mains en coupe autour du bol ne me semblent pas au bon endroit. Je les veux sur mes seins. Je voudrais que tu regardes ma poitrine avec le même désir serein, celui qui brille dans tes yeux lorsqu’ils se posent sur la surface ambrée. Je veux que tes doigts en pincent l’extrémité, que tu apprécies à quel point ils sont durs et tendres à la fois.
« Tu ne manges pas ? »Non, je ne mange pas, parce que j’ai envie de toi. Je sais bien pourtant que je t’aurais plus tard, alors je te souris et je commence à boire ma soupe moi aussi. Tu sais bien pourquoi je ne parle pas.
Tu commences ensuite à faire la vaisselle. Comme ça me paraît trivial, de te regarder faire la vaisselle parce que j’ai cuisiné pour toi. L’inclinaison de ta nuque où je vais poser mes lèvres. Sur ton dos, la chemise que tu avais déchirée dans les ronces. La coupe de ton pantalon ne me laisse pas bien voir tes fesses. Je sais qu’elles sont fermes. Musclées. Que tu frissonnes si je les caresse doucement. Autour de toi, comme dans une nature morte, traînent des épluchures de pomme de terre, des coquilles de noix abandonnées, de la vaisselle. Sur mon tabouret, je croise les jambes pour t’attendre. La pression fait gonfler mon clitoris. Je sens déjà tes bras autour de moi, et c’est délicieux de savoir qu’après avoir eu aussi froid, nous serons bientôt l’un contre l’autre, le ventre plein, l’un dans l’autre, nos bouches jointes.
Quand tu te retournes, tu essuies tes mains avec une lenteur délibérée. Tu t’adosses contre l’évier et tu me regardes en silence. Dans ma main gauche, je fais rouler un marron.
Soudain tu es sur moi. Tu tiens mon visage comme s’il allait t’échapper, comme si j’allais te repousser. Comme si je ne voulais pas ce baiser. Il me nourrit pourtant plus que tout ce que je ne pourrais jamais avaler. Le velouté de tes lèvres me fait penser à une tomate, mes dents mordillent cette chair délicate et tendre dont le sang pourrait jaillir. Quand ma langue s’engouffre contre la tienne, je sens un reste d’épice.
Tes mains glissent dans mon dos, autour de ma taille. Les miennes sont sous ta chemise où je m’empare de toute cette peau tiède. Mes vêtements sont de trop. Tu me les enlèves lentement, bien trop lentement. Tu examines ce que tu découvres. Un baiser à l’intérieur de mon bras, juste sous l’aisselle, puis dans le pli du coude. Ta tête plonge enfin entre mes seins. Tu les embrasses à leur tour, en les pétrissant tendrement, comme si tu allais les mettre au four. Depuis que je t’ai vu faire du pain, c’est une association que je ne peux plus m’enlever de la tête.
Dehors il pleut, nous sommes loin des bois. Je sais que la ville est là, dehors, derrière la fenêtre embuée. Il fallait vraiment que tu aies envie de moi pour quitter ainsi ta forêt. Derrière ton oreille, je sens encore un effluve de résine qui s’est attardé. Je sens ton souffle dans mon cou, qui se fait rauque. Je sais que ça t’excite beaucoup lorsqu’on mordille tes lobes. Je sais qu’on a le temps. Mais contre ma cuisse je sens ton sexe qui se tend, qui gonfle et je voudrais le sentir palpiter dans ma main.
Je passe mes bras autour de ta taille pour t’attirer plus près, pour toucher tes fesses. Ton caleçon glisse par terre, c’est comme ôter le papier mousseline en sortant de la boulangerie, quand la baguette est encore chaude, tendre et dure à la fois. Je veux te prendre dans ma bouche immédiatement, mais tu ne m’en laisses pas le temps.
Par quelques gestes maladroits, tu me fais asseoir sur la table. C’est avec délice que je sens ta bouche se poser goulument sur mon sexe. J’adore les bruits que tu fais quand tu me lèches. J’ai l’impression que tu te régales, que tu dégustes quelque chose d’onctueux et succulent. Je me sens appétissante quand tes mains agrippent mes hanches. Tu commences par me lécher lentement, avec de grands coups de langue bien appuyés. Ton pouce tourne lentement autour de mon clitoris. Tu me fais gémir doucement. C’est vraiment bon. Comme ça sonne banal de dire que c’est bon. Mais parfois on ne peut rien dire de plus. C’est bon et je voudrais que ça ne s’arrête jamais, mais tes lèvres soudain remplacent ton pouce et sucent avec ardeur mon bouton, trop vite, trop fort. Une plainte m’échappe alors qu’une vague de plaisir me submerge. Je sens alors la pression sur mon clitoris diminuer quelque peu, et tes doigts s’enfoncer en moi.
Je sais maintenant avec certitude que je vais jouir sur la table de la cuisine. Les minutes passent et tu t’appliques tellement pour garder le même rythme, tes doigts fichés en moi s’agitent de haut en bas tandis que ta langue parcourt l’extérieur de mon sexe avec dévouement. L’orgasme monte en moi comme le lait déborde d’une casserole.
« Viens. Viens. Viens. Viens… »Ta voix c’est comme du miel pour moi lorsqu’on fait l’amour. Je jouis bruyamment, ton visage toujours entre mes cuisses crispées. Tu t’essuies un peu et tu remontes vers moi pour m’embrasser. Je trouve le goût un peu aigre, salé aussi. Et pourtant c’est doux. Je flotte doucement, bercée par l’endorphine, les bras autour de ton cou.
Tu m’entoures de tes bras et tu m’emmènes dans la chambre. Quel chagrin de quitter la chaleur moite de la cuisine cependant. Je veux retrouver ce climat tropical, et surtout te sentir enfin dans ma bouche.
Assis au bord du lit, tu me présentes ta queue. Je la lèche avec soin, j’essaie de la badigeonner de salive pour que tout glisse bien. Ma langue se fait moelleuse autour du gland, le long de ta tige. Je t’entends gémir avec délectation. Je te prends en entier, jusqu’à ce que tu atteignes le fond de ma gorge. Je sais que tu adores ça, que tu te retiens pour ne pas l’enfoncer davantage. J’accélère un peu le rythme pour te faire jouir, mais c’est toi qui interromps la fellation.

Tu t’allonges sur le dos, et je sais que ce n’est pas par paresse. Tu comprends bien que j’ai besoin d’imposer mon rythme, de me masser longuement avec ta queue pour que l’excitation à nouveau monte en moi. Je retrouve quelque chose de primitif au moment où je me frotte contre ton érection. Tu as même la délicatesse de fermer les yeux, ou de faire semblant de les fermer, pour me laisser seule avec ton corps. Juste un instant, laisse-moi seule avec ton corps, le temps que je perde toute retenue, que mon sexe s’humidifie, que je me prépare à te prendre en moi. Juste un instant, où je caresse ta peau seulement parce qu’elle est douce.
Ensuite tu me prendras bien fort, je plongerai mes yeux dans les tiens. Je sentirai ma taille fine dans tes mains et ton sexe prendra possession du mien dans cette position que tu aimes, où tu peux bien voir mes fesses et les frapper à ta guise. Tu me diras que je suis bonne, que tu manques d’hyperboles, d’autres choses sucrées qui me feront mouiller encore plus sur ta queue.
Mais d’abord laisse-moi juste un instant onduler sur toi, tandis que ma soupe refroidit et que nos corps s’échauffent.

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Texte coquin : La soupe à la châtaigne
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