LAQUELLE
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-01-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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LAQUELLE
Laquelle 1
Laquelle
Mais qu’est-ce que je fais là? Depuis deux heures je veille sur un sac à main. Jenna, une collègue de l’usine m’avait abordé dans un couloir. Elle avait un service à me demander. Elle souhaitait aller au bal, samedi et cherchait le gentil garçon disposé à l’y conduire.
- Tu ne danses pas bien? Qu’à cela ne tienne, je me ferai un plaisir de t’entraîner. En une nuit, avec moi comme professeur, tu feras des progrès incroyables . Ca te dit?
A 23 ans, 1,75m, donc de taille moyenne, normalement constitué, sans être un Apollon, je suis un garçon plutôt réservé. Jusqu’à présent je n’ai pas trouvé l’âme sœur, la fille aimante et propre, désireuse de se marier avec moi. Une amie de ma marraine tient un cours de danse et j’y ai pris des leçons, il y a quelques années, à dix-huit ans. Mais depuis j’ai très peu pratiqué. Je préfère mes cours de judo, j’y ai glané quelques ceintures depuis la blanche de mes débuts. La noire m’est promise pour bientôt. Ce sport me fait gagner de l'assurance. Un jour peut-être...
Cette Jenna est jolie. Elle semble s’intéresser à moi. Il est peut-être temps de penser à fonder un foyer et à quitter mes chers parents. C’est ainsi que je me retrouve dans cette salle, à une table réservée. Le temps de commander deux boissons pour elle et pour moi au bar, quand je suis revenu à la table un garçon la tenait par la main, prêt à l’emmener danser. Avec un sourire aimable il m’a dit avec un sourire:
- Vous permettez que j'emprunte votre copine ?
Comme s'il m'empruntait un crayon. Je n'avais rien à permettre, Jenna était assez grande pour savoir ce qu'elle avait à faire, je n'étais pas son propriétaire. j'ai vaguement souri en retour.
Jenna a trempé le bout des lèvres dans son verre, m’a adressé un signe de main et m’a recommandé de veiller sur son sac. Depuis elle a laissé chauffer son coca et n’est pas revenue à notre table. Dans les bras du même cavalier, elle n’a pas manqué une danse. Au début, passant à proximité, elle me souriait, avait un petit geste amical. Désormais elle est trop absorbée dans ses gesticulations ou dans ses discussions pour m’accorder un regard.
Pendant les poses de l’orchestre, elle s’assied à la table de l’autre, en compagnie d’une blonde à chignon de danseuse et d’un autre brun. L’une ou l’autre fois les garçons ont échangé leur cavalière. Jenna semble surtout apprécier celui qui est venu me l’"emprunter" comme disait Adamo.
Deux heures à me durcir les fesses et à m'engourdir les jambes, le cul collé sur une chaise, en gardien d'un sac. Tout ça parce que cette fille m'a donné des illusions. Bien sûr elle est belle, élégante, élancée, presque de ma taille, faite de creux et de bosses qui enchantent la vue, des seins bien dessinés et une chute de reins gracieuse. Zut, qu'ai-je à faire de sa beauté, si c'est dans les bras de ces deux gaillards qu'elle passe sa soirée. Elle n'avait qu'à déposer ce foutu sac au vestiaire.
Il est vingt trois heures. J’en ai marre, je profite de la fin d’un morceau pour aller déposer ce fichu truc sur sa chaise. Arrivée à sa place, elle voit son sac, lève la main dans ma direction et me sourit aimablement. Me voilà en quelque sorte remercié. La mémoire lui revient, mais pas l’envie de tenir son engagement.Elle retourne en piste avec le même cavalier. C'est du foutage de gueule ou je ne m'y connais pas. Son sac peut s'envoler, j'en suis débarrassé et je n'ai plus l'intention d'admirer ses pas de danse. 'ai envie de m'amuser et de lui montrer que je suis capable de me passer d'elle. La prochaine fois, elle ira se faire voir ou cherchera un autre crétin pour se déplacer.
J’entame un tour des tables, je finis par trouver une cavalière à mon goût, je m'incline "j'emprunte" avec un gentil "Vous permettez , Monsieur" et je pars valser. Je suis tombé sur le gros lot. Edwige est mariée, son mari ne valse pas alors qu’elle adore cette danse. Nous prenons beaucoup de plaisir à tournoyer en rythme. Elle semble apprécier et souhaite me retrouver pour les prochaines valses.Son mari se sentira soulagé, n'aura plus à se reprocher de ne pas aimer la valse. Suivent d’autres danses avec quelques jeunes apprenties maladroites que je quitte avec un merci de courtoisie.
Vers minuit, je sors fumer une cigarette. Sur le parking, une place s’est libérée à proximité de la porte. J’en profite pour rapprocher ma voiture. J’éteins mes phares. Sur le seuil un couple s’arrête pour s’abîmer dans un long baiser. Ils dégagent lentement le passage. Jenna pendue aux lèvres du garçon se rend-elle compte de ce déplacement lent vers un recoin plus à l’ombre. Elle paraît ensorcelée, abandonnée au baiser et aux caresses de deux mains baladeuses. Son dos est parcouru sur toute la largeur, dans toute sa hauteur en un va et vient incessant par une gauche insistante qui flâne avec une prédilection particulière sur la croupe.
Si le garçon lâche sa bouche c’est pour lui dévorer le cou, pendant que sa droite prend la mesure des seins. Le baiser reprend, plus gourmand. Jenna s’empare de la tête brune de ses deux mains. La droite du type glisse sur le ventre, cherche l’ourlet de la robe, remonte entre les jambes dénudées pour s’arrêter dans la fourche. Le baiser dure, la main caresse. La fille accepte, pousse son ventre en avant, se prête à une caresse plus précise.
Ils font une pose, les têtes se séparent, mais la main reste en place. Ils se regardent dans le blanc des yeux, semblent discuter un peu, puis le garçon se baisse, pose ses deux mains sur les hanches et fait descendre vers le bas un léger bandeau de tissu, prisonnier une seconde de la vulve dégagée d’un coup sec. Il empoche le string et ils retrouvent la position précédente, lèvres collées, une main dans le dos et l’autre sous la robe remontée dévoilant le blanc de deux cuisses bien en chair.
Sous la pression d’un doigt pénétrant, Jenna a un sursaut, mais proteste soudain, se dégage et part d'un pas hargneux vers la salle. Le type penaud la suit. La place laissée libre est presque aussitôt occupée par un autre couple. C'est incroyable, ce recoin sombre attire les couples comme les lampes attirent les insectes. J'assiste à la répétition de la scène précédente. Mais cette fois la fille est plus consentante. Quand apparaît le blanc des cuisses au dessus des bas, quand les doigts fouillent sa culotte et son intimité , au lieu de se fâcher elle s'abandonne ouvertement, ne proteste pas.
Au contraire. La gauche du garçon profite de la distraction produite par la droite dans le vagin envahi, pour dégager le corsage et offrir à la bouche un nouveau terrain de jeu. La tête de la belle dessine des arabesques aux lignes inattendues, elle perd la tête, permet tout, ou plutôt s’offre à toutes les caresses et invasions.
Elle est maintenant dos au mur, je ne vois plus guère que le dos de l’homme. Seules deux mains blanches derrière la nuque affirment sa présence, puis le bas des jambes apparaît symétriquement de chaque côté du pantalon. L’homme fléchit les genoux, pousse vers le haut. Il a dû rater son coup, baisse les fesses, tente une nouvelle percée, se reprend encore. Un groupe bruyant quitte la salle. Les amants s’immobilisent, debout, interrompus en plein envol. Le gars attrape une main de la jeunette et la tire dans ma direction.
Je me tasse sur mon siège. Les clignotants de la voiture voisine jettent leurs éclairs. Les deux complices s’arrêtent de l’autre côté du véhicule. Lui reprend la bouche de son amie, le temps de ressusciter l’envie, l’appuie contre la carrosserie basse du coupé sport, la fait ployer en arrière, cheveux épars sur la tôle. Je ne vois pas ce qui se passe à quatre-vingts centimètres du sol, mais j’entends le ah! de plaisir sous l’impact de la verge qui vient de l’ouvrir. Ses mèches brunes balaient régulièrement le toit blanc de l’auto, de droite à gauche. Ses gémissements et soupirs de bonheur sont de moins en moins discrets, elle finit crescendo sur une note aiguë à peine étouffée par sa propre main pressée sur la bouche.
Son compagnon ouvre la porte droite du véhicule, se penche à l’intérieur, trafique, jette sa veste sur le siège du conducteur. C’est une voiture de sport bas de gamme certainement, sans vitres teintées. Je le vois s’asseoir sur le siège passager et disparaître. A son tour la fille se penche vers l’intérieur du véhicule, se courbe et je vois sa tête monter et descendre régulièrement sur un point qui échappe à ma vue.
Au bout de quelques longues minutes, elle se redresse, envoie une jambe par-dessus le siège, opère un mouvement de bascule et se retrouve à califourchon, visage tourné vers la lunette arrière, sur le corps étendu de son cavalier. Elle est couchée en avant, soulève sa croupe, s’ajuste, pour entamer une cavalcade dont je ne vois que le mouvement vertical continu d’une croupe blanche dénudée par le glissement du tissu léger de la robe ou par les mains du bienheureux succube.
Les amoureux dans le feu de l’action sont seuls au monde, je peux quitter discrètement mon poste d’observation improvisé et retourner danser, sans me faire remarquer. Sur ma table trônent deux sacs à main au lieu d’un. Pas de gardien, pas de Jenna. Quand les musiciens annoncent la pose, deux jeunes filles étonnées me demandent ce que je fais à leur table. Mon ticket de réservation les met dans l’embarras. Elles s’excusent, je les invite à rester. Nous lions conversation et j’ai vite la certitude de pouvoir danser jusqu’à trois heures du matin soit avec l’une soit avec l’autre, sauf lorsqu’elles danseront ensemble.
Vers deux heures Jenna s’en va avec le jeune homme qui l’a accaparée, au passage elle me présente son ami René, me remercie de l'avoir transportée à l'aller. Je n’aurai pas à la raccompagner, René s’en charge, elle quitte le bal parce que la danse l’a épuisée. La danse et les émotions consécutives aux attouchements sans doute. En remerciement elle se penche pour m’embrasser sur les joues. Instinctivement je jette la tête en arrière.
- Tu n’aimes pas mon parfum? Pourtant tu m’en avais fait compliment en venant!
J'envoie une petite vacherie pour me défouler.
- Tu as devancé lady Gaga en la matière. Ton parfum a tourné peut-être.
Elle hausse les épaules, ne comprend pas. Elle n’a pas lu l’annonce de l’odeur de sang et de sperme qui devrait caractériser les flacons de l’artiste. La nouvelle lui arrivera peut-être. Elle comprendra ce jour là que sa conduite m'a déplu.
Le vendredi suivant, au self Jenna me sollicite pour retourner au bal. Elle promet de mieux s’occuper de moi. Ses retrouvailles avec René, purement accidentelles, avaient dérangé ses projets. Elle me prend pour une andouille. Son sexe appel n'opère plus sur moi!
- Je regrette, mais j’attends de la visite samedi. Des amis se sont annoncés.
Cette fois elle a compris. Non mais, faut pas charrier.
Laquelle
Mais qu’est-ce que je fais là? Depuis deux heures je veille sur un sac à main. Jenna, une collègue de l’usine m’avait abordé dans un couloir. Elle avait un service à me demander. Elle souhaitait aller au bal, samedi et cherchait le gentil garçon disposé à l’y conduire.
- Tu ne danses pas bien? Qu’à cela ne tienne, je me ferai un plaisir de t’entraîner. En une nuit, avec moi comme professeur, tu feras des progrès incroyables . Ca te dit?
A 23 ans, 1,75m, donc de taille moyenne, normalement constitué, sans être un Apollon, je suis un garçon plutôt réservé. Jusqu’à présent je n’ai pas trouvé l’âme sœur, la fille aimante et propre, désireuse de se marier avec moi. Une amie de ma marraine tient un cours de danse et j’y ai pris des leçons, il y a quelques années, à dix-huit ans. Mais depuis j’ai très peu pratiqué. Je préfère mes cours de judo, j’y ai glané quelques ceintures depuis la blanche de mes débuts. La noire m’est promise pour bientôt. Ce sport me fait gagner de l'assurance. Un jour peut-être...
Cette Jenna est jolie. Elle semble s’intéresser à moi. Il est peut-être temps de penser à fonder un foyer et à quitter mes chers parents. C’est ainsi que je me retrouve dans cette salle, à une table réservée. Le temps de commander deux boissons pour elle et pour moi au bar, quand je suis revenu à la table un garçon la tenait par la main, prêt à l’emmener danser. Avec un sourire aimable il m’a dit avec un sourire:
- Vous permettez que j'emprunte votre copine ?
Comme s'il m'empruntait un crayon. Je n'avais rien à permettre, Jenna était assez grande pour savoir ce qu'elle avait à faire, je n'étais pas son propriétaire. j'ai vaguement souri en retour.
Jenna a trempé le bout des lèvres dans son verre, m’a adressé un signe de main et m’a recommandé de veiller sur son sac. Depuis elle a laissé chauffer son coca et n’est pas revenue à notre table. Dans les bras du même cavalier, elle n’a pas manqué une danse. Au début, passant à proximité, elle me souriait, avait un petit geste amical. Désormais elle est trop absorbée dans ses gesticulations ou dans ses discussions pour m’accorder un regard.
Pendant les poses de l’orchestre, elle s’assied à la table de l’autre, en compagnie d’une blonde à chignon de danseuse et d’un autre brun. L’une ou l’autre fois les garçons ont échangé leur cavalière. Jenna semble surtout apprécier celui qui est venu me l’"emprunter" comme disait Adamo.
Deux heures à me durcir les fesses et à m'engourdir les jambes, le cul collé sur une chaise, en gardien d'un sac. Tout ça parce que cette fille m'a donné des illusions. Bien sûr elle est belle, élégante, élancée, presque de ma taille, faite de creux et de bosses qui enchantent la vue, des seins bien dessinés et une chute de reins gracieuse. Zut, qu'ai-je à faire de sa beauté, si c'est dans les bras de ces deux gaillards qu'elle passe sa soirée. Elle n'avait qu'à déposer ce foutu sac au vestiaire.
Il est vingt trois heures. J’en ai marre, je profite de la fin d’un morceau pour aller déposer ce fichu truc sur sa chaise. Arrivée à sa place, elle voit son sac, lève la main dans ma direction et me sourit aimablement. Me voilà en quelque sorte remercié. La mémoire lui revient, mais pas l’envie de tenir son engagement.Elle retourne en piste avec le même cavalier. C'est du foutage de gueule ou je ne m'y connais pas. Son sac peut s'envoler, j'en suis débarrassé et je n'ai plus l'intention d'admirer ses pas de danse. 'ai envie de m'amuser et de lui montrer que je suis capable de me passer d'elle. La prochaine fois, elle ira se faire voir ou cherchera un autre crétin pour se déplacer.
J’entame un tour des tables, je finis par trouver une cavalière à mon goût, je m'incline "j'emprunte" avec un gentil "Vous permettez , Monsieur" et je pars valser. Je suis tombé sur le gros lot. Edwige est mariée, son mari ne valse pas alors qu’elle adore cette danse. Nous prenons beaucoup de plaisir à tournoyer en rythme. Elle semble apprécier et souhaite me retrouver pour les prochaines valses.Son mari se sentira soulagé, n'aura plus à se reprocher de ne pas aimer la valse. Suivent d’autres danses avec quelques jeunes apprenties maladroites que je quitte avec un merci de courtoisie.
Vers minuit, je sors fumer une cigarette. Sur le parking, une place s’est libérée à proximité de la porte. J’en profite pour rapprocher ma voiture. J’éteins mes phares. Sur le seuil un couple s’arrête pour s’abîmer dans un long baiser. Ils dégagent lentement le passage. Jenna pendue aux lèvres du garçon se rend-elle compte de ce déplacement lent vers un recoin plus à l’ombre. Elle paraît ensorcelée, abandonnée au baiser et aux caresses de deux mains baladeuses. Son dos est parcouru sur toute la largeur, dans toute sa hauteur en un va et vient incessant par une gauche insistante qui flâne avec une prédilection particulière sur la croupe.
Si le garçon lâche sa bouche c’est pour lui dévorer le cou, pendant que sa droite prend la mesure des seins. Le baiser reprend, plus gourmand. Jenna s’empare de la tête brune de ses deux mains. La droite du type glisse sur le ventre, cherche l’ourlet de la robe, remonte entre les jambes dénudées pour s’arrêter dans la fourche. Le baiser dure, la main caresse. La fille accepte, pousse son ventre en avant, se prête à une caresse plus précise.
Ils font une pose, les têtes se séparent, mais la main reste en place. Ils se regardent dans le blanc des yeux, semblent discuter un peu, puis le garçon se baisse, pose ses deux mains sur les hanches et fait descendre vers le bas un léger bandeau de tissu, prisonnier une seconde de la vulve dégagée d’un coup sec. Il empoche le string et ils retrouvent la position précédente, lèvres collées, une main dans le dos et l’autre sous la robe remontée dévoilant le blanc de deux cuisses bien en chair.
Sous la pression d’un doigt pénétrant, Jenna a un sursaut, mais proteste soudain, se dégage et part d'un pas hargneux vers la salle. Le type penaud la suit. La place laissée libre est presque aussitôt occupée par un autre couple. C'est incroyable, ce recoin sombre attire les couples comme les lampes attirent les insectes. J'assiste à la répétition de la scène précédente. Mais cette fois la fille est plus consentante. Quand apparaît le blanc des cuisses au dessus des bas, quand les doigts fouillent sa culotte et son intimité , au lieu de se fâcher elle s'abandonne ouvertement, ne proteste pas.
Au contraire. La gauche du garçon profite de la distraction produite par la droite dans le vagin envahi, pour dégager le corsage et offrir à la bouche un nouveau terrain de jeu. La tête de la belle dessine des arabesques aux lignes inattendues, elle perd la tête, permet tout, ou plutôt s’offre à toutes les caresses et invasions.
Elle est maintenant dos au mur, je ne vois plus guère que le dos de l’homme. Seules deux mains blanches derrière la nuque affirment sa présence, puis le bas des jambes apparaît symétriquement de chaque côté du pantalon. L’homme fléchit les genoux, pousse vers le haut. Il a dû rater son coup, baisse les fesses, tente une nouvelle percée, se reprend encore. Un groupe bruyant quitte la salle. Les amants s’immobilisent, debout, interrompus en plein envol. Le gars attrape une main de la jeunette et la tire dans ma direction.
Je me tasse sur mon siège. Les clignotants de la voiture voisine jettent leurs éclairs. Les deux complices s’arrêtent de l’autre côté du véhicule. Lui reprend la bouche de son amie, le temps de ressusciter l’envie, l’appuie contre la carrosserie basse du coupé sport, la fait ployer en arrière, cheveux épars sur la tôle. Je ne vois pas ce qui se passe à quatre-vingts centimètres du sol, mais j’entends le ah! de plaisir sous l’impact de la verge qui vient de l’ouvrir. Ses mèches brunes balaient régulièrement le toit blanc de l’auto, de droite à gauche. Ses gémissements et soupirs de bonheur sont de moins en moins discrets, elle finit crescendo sur une note aiguë à peine étouffée par sa propre main pressée sur la bouche.
Son compagnon ouvre la porte droite du véhicule, se penche à l’intérieur, trafique, jette sa veste sur le siège du conducteur. C’est une voiture de sport bas de gamme certainement, sans vitres teintées. Je le vois s’asseoir sur le siège passager et disparaître. A son tour la fille se penche vers l’intérieur du véhicule, se courbe et je vois sa tête monter et descendre régulièrement sur un point qui échappe à ma vue.
Au bout de quelques longues minutes, elle se redresse, envoie une jambe par-dessus le siège, opère un mouvement de bascule et se retrouve à califourchon, visage tourné vers la lunette arrière, sur le corps étendu de son cavalier. Elle est couchée en avant, soulève sa croupe, s’ajuste, pour entamer une cavalcade dont je ne vois que le mouvement vertical continu d’une croupe blanche dénudée par le glissement du tissu léger de la robe ou par les mains du bienheureux succube.
Les amoureux dans le feu de l’action sont seuls au monde, je peux quitter discrètement mon poste d’observation improvisé et retourner danser, sans me faire remarquer. Sur ma table trônent deux sacs à main au lieu d’un. Pas de gardien, pas de Jenna. Quand les musiciens annoncent la pose, deux jeunes filles étonnées me demandent ce que je fais à leur table. Mon ticket de réservation les met dans l’embarras. Elles s’excusent, je les invite à rester. Nous lions conversation et j’ai vite la certitude de pouvoir danser jusqu’à trois heures du matin soit avec l’une soit avec l’autre, sauf lorsqu’elles danseront ensemble.
Vers deux heures Jenna s’en va avec le jeune homme qui l’a accaparée, au passage elle me présente son ami René, me remercie de l'avoir transportée à l'aller. Je n’aurai pas à la raccompagner, René s’en charge, elle quitte le bal parce que la danse l’a épuisée. La danse et les émotions consécutives aux attouchements sans doute. En remerciement elle se penche pour m’embrasser sur les joues. Instinctivement je jette la tête en arrière.
- Tu n’aimes pas mon parfum? Pourtant tu m’en avais fait compliment en venant!
J'envoie une petite vacherie pour me défouler.
- Tu as devancé lady Gaga en la matière. Ton parfum a tourné peut-être.
Elle hausse les épaules, ne comprend pas. Elle n’a pas lu l’annonce de l’odeur de sang et de sperme qui devrait caractériser les flacons de l’artiste. La nouvelle lui arrivera peut-être. Elle comprendra ce jour là que sa conduite m'a déplu.
Le vendredi suivant, au self Jenna me sollicite pour retourner au bal. Elle promet de mieux s’occuper de moi. Ses retrouvailles avec René, purement accidentelles, avaient dérangé ses projets. Elle me prend pour une andouille. Son sexe appel n'opère plus sur moi!
- Je regrette, mais j’attends de la visite samedi. Des amis se sont annoncés.
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