LE BRAQUEMART DU PALEFRENIER - Les Talons rouges (19)
Récit érotique écrit par VIEULOU [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-09-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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LE BRAQUEMART DU PALEFRENIER - Les Talons rouges (19)
LE BRAQUEMART DU PALEFRENIER - Les Talons rouges (19)
Agathe, âgée de quarante-cinq ans et assez effacée, elle se laisse dépuceler et dévergonder par Jacques, un jeune homme de trente-deux ans, ami de son neveu. Le beau Jacques profitant de sa candeur et de son innocence la dévergonde, entraînant également la sœur d’Agathe, la belle comtesse Gaëlle de Santesteban, qui elle, approche de la cinquantaine. Gaëlle a entrepris l’éducation de sa nouvelle camériste, une jeune fille de l’Ariège.
Pendant ce temps au château de Garralda, alors que Jacques s’est absenté pour de longues semaines, Agathe a les mêmes envies que sa sœur. Un matin de très bonne heure, alors qu’elle sellait sa jument dans son écurie, elle a manqué se faire culbuter par un nouveau palefrenier. Elle sent encore son odeur chaude et épicée sur son cou lorsqu’il l’a coincé au fond de la stalle, ses seins empoignés par les mains calleuses du paysan, et sentant contre ses reins, la vigueur du membre qui bandait pour elle, à travers le pantalon de grosse toile, alors que l’homme se trouvait torse nu.
Elle a vraiment hésité à se laisser faire, mais la peur du scandale a été la plus forte. De plusieurs coups de cravaches frappés sur le visage de la brute, elle s’est dégagée en force, et l’a remis à sa place de mots aussi cinglants que le cuir de son stick. Le palefrenier, un espagnol prénommé Alvarez, l’a supplié de n’en rien dire au comte, prenant le prétexte qu’il avait une femme et des enfants de l’autre côté de la frontière et qu’il avait vraiment besoin de ce travail pour faire vivre sa famille.
Agathe a regardé cet homme dans la force de l’âge, trente-cinq ans environ et bien bâti, plus d’un mètre quatre-vingts, très brun de peau et de poils. Sa chevelure de jais est complétée par une toison noire et frisée sur la totalité de son torse et de son dos, laissant présager chez cet homme fruste, une force peu commune. Se sentant toute moite entre ses cuisses, par la peur et l’envie ressenties, Agathe l’assure de son silence, à la condition qu’il fasse tout ce qu’elle lui demandera sans poser de questions. L’homme, trop heureux de garder son emploi, jure dans un mauvais français qu’il fera tout ce que la patronne lui commandera.
Agathe en ayant pris acte, se réserve le droit d’user de ce privilège dans d’autres circonstances et n’en parla à personne, pas même à sa sœur, qui aurait peut-être voulu se débarrasser de l’homme de peine indélicat.
Elle concocte un plan pour pouvoir profiter du mâle palefrenier espagnol, sans que celui-ci puisse se douter avec qui il fera l’amour. Un matin, vers cinq heures, alors qu’elle prépare sa jument pour une longue randonnée, elle appelle l’homme de peine d’un ton tranchant.
- Alvarez ! Venez tenir ma jument
- Oui Madame, tout de suite.
Le pauvre homme court vers sa maîtresse et prenant les rênes des mains d’Agathe, il se tient tête baissée, n’osant regarder la châtelaine à qui il a manqué, peu de temps auparavant. Agathe, forte du pouvoir qu’elle possède sur cette brute qui a eu l’audace de vouloir la culbuter, le regarde silencieusement d’une façon hautaine, tout en sentant son cœur battre à tout rompre, alors que l’intérieur de ses cuisses s’humidifie devant le trouble qu’elle ressent, songeant avec délices au sexe de ce géant pénétrant ses chairs intimes. Se reprenant, elle donne ses ordres d’une façon péremptoire.
Alvarez ! Il est temps pour vous de subir la punition que je vous ai réservée pour l’ignominie dont vous vous êtes rendu coupable à mon égard. Je ne vous ai pas fait chasser en considération de la famille que vous devez nourrir, mais je vous ordonne d’obéir à mes instructions sans chercher à savoir ce qu’il adviendra de vous.
Le colosse baisse encore plus la tête et laisse fuser entre ses lèvres serrées.
Bien Madame, je ferais tout ce que vous voudrez, mais je vous en supplie n’en parlez pas au comte ou à la comtesse.
Je vois que nous nous comprenons. Tenez prenez cette cagoule et ces menottes. Ce soir, à vingt-trois heures, je veux que vous soyez dans la grange du petit bois, là où le foin est rangé. Vous mettrez cette cagoule noire sur votre tête et vous passerez ces menottes autour du poteau rond qui a des marques rouges. Je veux que vos mains soient dans le dos. Vous m’entendez ? C’est important !
- Oui Madame, je ferais comme vous l’entendez.
- Bien. Je vois que vous êtes raisonnable. J’enverrais quelqu'un vous appliquer votre punition. Après, vous serez comme une tombe. Je ne veux pas entendre quelque part ce que vous auriez pu raconter. Sinon, c’est la porte.
Sur ce, reprenant les rênes des mains du palefrenier, Agathe enfourche sa jument et part au galop vers la forêt, où se trouve justement la grange très à l’écart des bâtiments du château. Elle attache sa monture à un des anneaux fixés entre les gros moellons de pierre du bâtiment, puis, entrant dans la grange, elle se dirige vers le fond de la pièce où se trouve un grand coffre fermé par un cadenas. Elle vérifie que tout ce qu’elle y a rangé se trouve en place, puis, elle referme le cadenas et s’en retourne par où elle est venue. Continuant sa promenade équestre, elle ne rentre au château que peu avant midi, à peine calmée des émois qu’elle ressent à la pensée de ce qu’elle va accomplir cette nuit.
Le soir venu, Alvarez n’essaie même pas de se dérober aux ordres de la sœur de la comtesse. Il s’attend, attaché et sans défense, à recevoir une belle correction. De toute façon, même sans les menottes, il n’avait pas l’intention de se révolter. Il sait qu’il a fait une grosse bêtise et que les conséquences de son renvoi seraient trop grandes, surtout que le comte a beaucoup de terres du côté espagnol, et que le pauvre Alvarez ne retrouverait pas du travail de sitôt. C’est, sans états d’âme, que peu avant vingt-trois heures, il passe la cagoule en coton noire sur sa tête et que, s’adossant au poteau que lui a indiqué la châtelaine, il referme la seconde menotte sur le poignet qui en était encore dépourvu. Puis il attend, un peu angoissé tout de même par ce qui l’attend.
Agathe est déjà dans la grange, cachée entre les ballots de foin, vérifiant que l’homme a bien suivi ses ordres. D’abord pour inquiéter le colosse, puis pour s’assurer que personne ne l’a suivi pour le secourir, elle attend presque une demi-heure, avant de se décider à se déplacer, après s’être déshabillée entièrement. Enfin, complètement nue, elle se décide à marcher vers la porte, fermant à double tour la seule entrée du bâtiment. Elle ne prend aucune précaution particulière, sachant que dans ce coin reculé, personne ne viendra la déranger. Elle actionne un interrupteur, illuminant faiblement la pièce par les deux ampoules qui sont accrochées aux poutres. Puis ouvrant le coffre, elle en retire deux gros plaids, une autre paire de menottes, ainsi qu’un rouleau de toile adhésive et un écheveau de cordelette en nylon, ainsi qu’un sac en cuir souple.
Enfin, portant ses accessoires, elle s’approche de l’homme entravé, savourant déjà par avance ce corps dont elle peut disposer à sa convenance. Sans dire, un mot, elle délace les grosses chaussures de travail du palefrenier et les lui enlève ainsi que ses chaussettes. Elle soupire en s’apercevant immédiatement que les pieds du rustre sont d’une propreté irréprochable. Elle avait un peu peur de tomber sur un homme trop fruste qui serait d’une saleté repoussante. Bien qu’elle ait très envie de se pénétrer avec le sexe prometteur du colosse, elle serait certainement restée sur sa faim, n’acceptant pas un tel avilissement.
Elle sent les tremblements d’appréhension de l’homme lorsqu’elle déboutonne sa chemise, la lui rabattant dans le dos, puisqu’elle ne peut pas la lui ôter à cause des menottes. Se reculant, elle admire le torse et les bras puissants et hâlés, recouverts d’une épaisse toison noire et bouclée. Dégrafant la ceinture du pantalon, elle fait glisser la fermeture métallique de la braguette et fait descendre le pantalon sur les jambes poilues d’Alvarez. Celui-ci ne peut s’empêcher de protester.
- Mais, mais, que faites-vous ? Battez-moi, mais ne me torturez pas.
Agathe garde le silence, soulevant les pieds de l’homme, elle retire le pantalon, ses yeux fixés sur le caleçon qui laisse entrevoir une bosse bien prometteuse. Ce pourrait-il que l’homme bande déjà ? Glissant ses mains dans le slip, elle le baisse d’un seul coup, contemplant avec stupéfaction une verge bistre et énorme qui n’est même pas en érection. L’homme est de toute évidence bien monté. Agathe, émoustillée, ne peut s’empêcher de prendre la bite avec ses deux mains, la sentant presque immédiatement gonfler et se raidir entre ses doigts. Le bâton noueux est la plus grosse queue qu’elle est vue jusqu’à ce jour.
Pourtant, lorsque dans la boîte à partouze où l’a entraîné Jacques son premier amant, et qu’un colosse de près de deux mètres, un dénommé Boris, l’avait foutu avec un membre aussi important qu’une bouteille de Bordeaux, elle avait cru être fendue en deux par ce gourdin qui avait pénétré ses chairs enflammées. Comment va-t-elle faire avec ce monstre qu’elle a sous les yeux et qui grossit encore sous ses doigts qui tirent sur le prépuce pour décalotter le gland congestionné, aussi imposant qu’une courge.
Tout en caressant les grosses couilles velues du palefrenier, Agathe approche sa bouche du phallus, puis posant délicatement ses lèvres sur la chair à vif, elle sort sa langue, léchant à petits coups le gland violacé, arrachant des gémissements à Alvarez qui ne s’attendait pas à être sucé de la sorte. Agathe ouvrant sa bouche en grand enfourne le bout de la verge, faisant tournoyer sa langue sur le méat entrouvert, pointant le bout de sa langue dans la fente étroite qui laisse suinter déjà un peu de sperme et d’urine mélangée. Excitée par l’odeur forte qui se dégage de l’énorme pénis, Agathe suce le membre avec application, se doutant qui l’homme ne pourra pas s’empêcher de bientôt décharger tout son foutre.
Agathe attend ce moment avec une certaine jubilation, appréciant la saveur des différents spermes qu’elle a goûté depuis que Jacques lui a fait apprécier cette pratique qu’elle trouvait révoltante. L’homme halète alors que son vit se tend sous les lèvres qui le pompent avec ardeur et c’est dans un gémissement rauque qu’il lâche des jets saccadés jusqu’au fond de la gorge d’Agathe qui avale le foutre qui déborde de sa bouche, coulant sur son menton et entre ses seins. La châtelaine presse sur les couilles avec ses doigts et ses ongles pour extraire le suc qu’elle déguste comme une liqueur sirupeuse, se barbouillant le visage du sperme qui continue à gicler par saccades du méat entrouvert.
Alvarez s’est laissé glisser le long du poteau, apparemment abasourdi par ce qui vient de lui arriver, mais n’osant pas poser de question, apeuré par les conséquences inconnues de ce qui risque de lui arriver.
Agathe après s’être essuyé avec les serviettes qu’elle a apportées se redresse et s’étendant sur le torse de l’homme, elle frotte ses seins contre la peau et les poils frisés de l’homme, reniflant son odeur forte de transpiration et embrassant la poitrine de l’homme qui murmure.
- Qui que vous soyez, détachez-moi que je vous rende la pareille.
Agathe ne répond pas, jusqu’ici, elle n’a pas prononcé une parole, ne sachant encore comment les choses vont évoluer. Elle continue à se frotter contre le mâle, alors qu’elle sent entre ses cuisses la verge qui se redresse et vient battre son bas-ventre. Elle ne peut s’empêcher d’être surprise d’une si rapide récupération. Mais avant de tenter de s’introduire la monstrueuse machine dans son vagin, elle veut mettre à l’épreuve l’habileté de son prisonnier. Relevant la cagoule de l’homme, elle dégage sa bouche et son nez, tout en gardant le haut sur les yeux pour qu’il ne puisse savoir à qui il a affaire., Puis enjambant le torse de l’homme elle offre sa vulve devant la bouche de l’homme qui, dans un premier temps ne sait pas ce qu’on attend de lui.
Apparemment, cet homme frustre ne sait pas qu’une femme obtient une jouissance décuplée par un cunnilingus savant. Agathe comprenant l’ignorance de l’homme, écarte avec ses deux mains sa vulve et vient s’appuyer sur les lèvres de l’homme qui comprend soudain ce que l’on attend de lui. Malhabilement, d’abord, il embrasse la chair tendre qu’il sent sous sa bouche, puis s’enhardissant, il lèche l’intérieur du vagin, enfouissant sa langue dans les replis des grandes lèvres, arrachant cette fois à Agathe un bref gémissement qui ne peut s’empêcher de souffler.
- Oui ! Continue, lèche-moi bien, mords un peu, mais pas trop fort.
L’homme ne se fait pas prier, apparemment excité lui aussi par les chairs qui s’offrent à lui, surtout que le vagin laisse suinter la cyprine odorante et que la femme gémit de plus en plus, surtout quand le plus délicatement possible, la brute mordille doucement les grandes lèvres et le capuchon du clitoris. Agathe a des soubresauts, de plus en plus saccadés aux caresses linguales qui deviennent, de plus en plus adroites, lui occasionnant des orgasmes presque ininterrompus.
Tout à-coup, elle n’en peux plus, se retirant vivement de la bouche qui la broute, elle se met à califourchon sur la pine énorme de l’homme, puis écartant le plus largement possible les replis de sa vulve, elle essaie de s’introduire le membre trop imposant pour son vagin croit-elle. Perdant toute raison, elle s’assoit sur le gourdin, s’empalant sur la verge qui petit à petit s’enfourne dans ses entrailles. Elle geins et pousse parfois un cri de douleur, mais elle a perdu la raison, car inexorablement elle laisse l’engin dévaster ses muqueuses, sentant qu’elle ne peut même plus essayer de se retirer, trop épuisée par ce qu’elle est en train d’accomplir. L’homme se tend sur ses talons pour pénétrer cette chair qui s’offre à lui et, soudain, Agathe s’affale dans un cri inhumain, empalée jusqu’à la garde sur la verge qui envoie son foutre au fond de sa matrice par saccades successives. Elle hurle, elle bave et sanglote d'un atroce plaisir hystérique, son corps se couvrant de sueur et se contorsionnant frénétiquement comme une anguille. Une agonie de jouissance la convulse alors qu’une écume mousse aux coins de ses lèvres ouvertes, sur un hurlement coupé de rires aigus, de sanglotements et de bramements stridents. Jouissant sans discontinuer de tout son corps supplicié par elle-même, jusqu’à l’évanouissement qui la laisse pantelante contre le corps de l’homme attaché.
Toute la matinée, Gaëlle, aidée des domestiques, effectuent des recherches pour retrouver Agathe qui a disparu depuis la veille. Heureusement, le comte est en voyage sur ses terres d’Espagne, car, lorsque enfin, alertée par le garde-chasse, Gaëlle découvre sa sœur, celle-ci est toujours embrochée sur la verge, à peine dégonflée du palefrenier. Le garde-chasse et Corinne la camériste aident la comtesse, à retirer Agathe du pénis sur lequel elle s’est elle-même empalée. De toute manière, la pauvre châtelaine est à présent complètement inconsciente. Il faut appeler une ambulance pour la transporter dans le service des soins intensifs de Bayonne où elle se remet lentement après trois mois d’hospitalisation.
Gaëlle achète alors le silence d’Alvarez qu’elle renvoie en Espagne avec un confortable viatique. Le garde-chasse demande sa préretraite, lui aussi confortablement pourvu pour ses vieux jours, alors que Corinne restera auprès de sa maîtresse, couchant le plus souvent dans son lit et participant aux orgies que Jacques continue d’organiser. Le comte Adrien de Santesteban ne sut jamais rien de cette histoire. Agathe, lorsqu’elle rejoignit le château, dans un premier temps ne voulut plus faire l’amour, se retranchant dans une rêverie mélancolique. Puis, au bout de quelques semaines, à nouveau troublée par l’intensité des plaisirs qu’elle avait découverts, elle ne tient plus.
Elle retrouve avec enthousiasme les bras de Gaëlle, de Jacques et de Corinne.
ATTENTION IMPORTANT
Pour Vieulou cette longue histoire se termine ici.
Un lecteur assidu d’HDS, « Bizber », correcteur de plusieurs auteurs à titre privé, qui est devenu au fil du temps un ami et un précieux conseiller, désire poursuivre l’aventure de ces aristocrates de la vallée des Aldudes, à cheval entre la France et l’Espagne.
Le comte, Adrien de Santesteban, son épouse Gaëlle et sa belle-sœur Agathe, ainsi que le jeune Jacques Perney, risquent donc de revenir vous enchanter sur HDS dans un avenir plus ou moins proche.
POUR CEUX QUI VEULENT EN SAVOIR UN PEU PLUS
ETRE TALON ROUGE
Se disait autrefois d’un courtisan qui avait des talons rouges à ses souliers, ce qui était une marque de noblesse. Par analogie se dit d’une personne élégante, de manières distinguées ; être distingué, élégant, aristocrate, mondain, débauché.
Historique
Le premier talon rouge
Monsieur, frère du Roi, avait un goût très vif pour la toilette, c’est lui qui, à la Cour comme à la ville, donnait le ton, et quand Philippe d’Orléans adoptait quelque nouveau détail de costume, on était certain que le jour même il avait des imitateurs par dizaines.
Mais Monsieur avait un autre goût qui découlait, il est vrai, du premier : il aimait follement les déguisements. Voilà pourquoi en ce soir de Carnaval de l’année 1662, nous voyons ce jeune prince, qui avait vingt-deux ans, avec son inséparable ami le chevalier de Lorraine et quelques gentilshommes de sa suite costumés et masqués, venir en carrosse de Versailles à Paris.
Les déguisements qu’ils avaient adoptés étaient tous identiques, et avaient été composés par le costumier italien Cipriano passé maître en la matière. Ils étaient, depuis le chapeau jusqu’aux souliers, conçus en tons très clairs. La seule chose qui distingua Monsieur de ses compagnons était la hauteur des talons de ses chaussures, car étant de fort petite paille quoique très bien fait de sa personne, il recourait à cet artifice pour se rehausser.
La bande joyeuse, une fois arrivée à Paris, se mit à parcourir les, bals publics ; dans quelques-uns, ils furent reconnus et les danseurs s’écartèrent d’eux respectueusement, ce qui privait le prince de son plaisir. Il résolut donc d’aller en d’autres lieux où nul ne soupçonnerait sa présence et où il lui serait loisible d’intriguer plus à son aise.
Avec ses compagnons, il s’en fut donc au marché des Innocents où se trouvaient alors les abattoirs. Ils allaient de taverne en taverne et parfois, il leur arrivait dans leur promenade de traverser ces endroits où l’on tuait les bœufs, les veaux, les moutons et les porcs. Ils firent tant de tours et de détours sur ces dalles maculées de sang que leurs souliers en furent tachés et que les hauts talons de Monsieur en étaient tout rouges.
Il faisait grand jour quand ils reparurent à Versailles. Monsieur, rentré dans ses appartements, trouva un huissier de la Chambre qui l’attendait pour lui transmettre un ordre du Roi de venir prendre place au Conseil. Le prince fit une toilette sommaire, car l’heure fixée par son royal frère était déjà sonnée et Louis XIV n’aimait guère attendre. Conservant sa culotte de satin gris perle ainsi que ses bas et ses souliers, il passa une veste plus foncée sur laquelle tranchaient le cordon bleu et un habit bleu ardoise. Cet ensemble ne devait pas être inharmonieux, car lorsqu’il sortit du Conseil, il vit tous les yeux se tourner vers lui avec une attention particulière.
La journée se passa comme toutes les autres. Le soir, Monsieur se rendit au jeu du Roi. Cette fois, il avait eu le temps de se changer complètement, il portait une culotte et un habit bleus et avait chaussé des souliers noirs.
Quel ne fut pas son étonnement, en rentrant dans les appartements du Roi, de rencontrer un des gentilshommes de service dont les chaussures se rehaussaient de talons rouges ! Il en vit un second, puis un troisième, et même M. de Montboissier dont la tenue, toujours si pleine de réserve, était renommée, venir le saluer dans cet accoutrement.
- Me direz-vous, Monsieur, lui demanda le prince, ce que signifient tous ces talons rouges que je vois ce soir ?
M. de Montboissier parut étonné :
- Mais, dit-il, Votre Altesse, ce matin, en sortant du Conseil n’avait-elle pas des talons rouges à ses souliers ?
Et voici comment, sans le savoir, Monsieur, frère du Roi, lança une mode qui fit fureur à la Cour pendant bien des années pour voir été, une nuit de Carnaval, s’encanailler au marché des Innocents.
À partir de ce jour, le talon rouge sera le symbole de la noblesse en France.
Agathe, âgée de quarante-cinq ans et assez effacée, elle se laisse dépuceler et dévergonder par Jacques, un jeune homme de trente-deux ans, ami de son neveu. Le beau Jacques profitant de sa candeur et de son innocence la dévergonde, entraînant également la sœur d’Agathe, la belle comtesse Gaëlle de Santesteban, qui elle, approche de la cinquantaine. Gaëlle a entrepris l’éducation de sa nouvelle camériste, une jeune fille de l’Ariège.
Pendant ce temps au château de Garralda, alors que Jacques s’est absenté pour de longues semaines, Agathe a les mêmes envies que sa sœur. Un matin de très bonne heure, alors qu’elle sellait sa jument dans son écurie, elle a manqué se faire culbuter par un nouveau palefrenier. Elle sent encore son odeur chaude et épicée sur son cou lorsqu’il l’a coincé au fond de la stalle, ses seins empoignés par les mains calleuses du paysan, et sentant contre ses reins, la vigueur du membre qui bandait pour elle, à travers le pantalon de grosse toile, alors que l’homme se trouvait torse nu.
Elle a vraiment hésité à se laisser faire, mais la peur du scandale a été la plus forte. De plusieurs coups de cravaches frappés sur le visage de la brute, elle s’est dégagée en force, et l’a remis à sa place de mots aussi cinglants que le cuir de son stick. Le palefrenier, un espagnol prénommé Alvarez, l’a supplié de n’en rien dire au comte, prenant le prétexte qu’il avait une femme et des enfants de l’autre côté de la frontière et qu’il avait vraiment besoin de ce travail pour faire vivre sa famille.
Agathe a regardé cet homme dans la force de l’âge, trente-cinq ans environ et bien bâti, plus d’un mètre quatre-vingts, très brun de peau et de poils. Sa chevelure de jais est complétée par une toison noire et frisée sur la totalité de son torse et de son dos, laissant présager chez cet homme fruste, une force peu commune. Se sentant toute moite entre ses cuisses, par la peur et l’envie ressenties, Agathe l’assure de son silence, à la condition qu’il fasse tout ce qu’elle lui demandera sans poser de questions. L’homme, trop heureux de garder son emploi, jure dans un mauvais français qu’il fera tout ce que la patronne lui commandera.
Agathe en ayant pris acte, se réserve le droit d’user de ce privilège dans d’autres circonstances et n’en parla à personne, pas même à sa sœur, qui aurait peut-être voulu se débarrasser de l’homme de peine indélicat.
Elle concocte un plan pour pouvoir profiter du mâle palefrenier espagnol, sans que celui-ci puisse se douter avec qui il fera l’amour. Un matin, vers cinq heures, alors qu’elle prépare sa jument pour une longue randonnée, elle appelle l’homme de peine d’un ton tranchant.
- Alvarez ! Venez tenir ma jument
- Oui Madame, tout de suite.
Le pauvre homme court vers sa maîtresse et prenant les rênes des mains d’Agathe, il se tient tête baissée, n’osant regarder la châtelaine à qui il a manqué, peu de temps auparavant. Agathe, forte du pouvoir qu’elle possède sur cette brute qui a eu l’audace de vouloir la culbuter, le regarde silencieusement d’une façon hautaine, tout en sentant son cœur battre à tout rompre, alors que l’intérieur de ses cuisses s’humidifie devant le trouble qu’elle ressent, songeant avec délices au sexe de ce géant pénétrant ses chairs intimes. Se reprenant, elle donne ses ordres d’une façon péremptoire.
Alvarez ! Il est temps pour vous de subir la punition que je vous ai réservée pour l’ignominie dont vous vous êtes rendu coupable à mon égard. Je ne vous ai pas fait chasser en considération de la famille que vous devez nourrir, mais je vous ordonne d’obéir à mes instructions sans chercher à savoir ce qu’il adviendra de vous.
Le colosse baisse encore plus la tête et laisse fuser entre ses lèvres serrées.
Bien Madame, je ferais tout ce que vous voudrez, mais je vous en supplie n’en parlez pas au comte ou à la comtesse.
Je vois que nous nous comprenons. Tenez prenez cette cagoule et ces menottes. Ce soir, à vingt-trois heures, je veux que vous soyez dans la grange du petit bois, là où le foin est rangé. Vous mettrez cette cagoule noire sur votre tête et vous passerez ces menottes autour du poteau rond qui a des marques rouges. Je veux que vos mains soient dans le dos. Vous m’entendez ? C’est important !
- Oui Madame, je ferais comme vous l’entendez.
- Bien. Je vois que vous êtes raisonnable. J’enverrais quelqu'un vous appliquer votre punition. Après, vous serez comme une tombe. Je ne veux pas entendre quelque part ce que vous auriez pu raconter. Sinon, c’est la porte.
Sur ce, reprenant les rênes des mains du palefrenier, Agathe enfourche sa jument et part au galop vers la forêt, où se trouve justement la grange très à l’écart des bâtiments du château. Elle attache sa monture à un des anneaux fixés entre les gros moellons de pierre du bâtiment, puis, entrant dans la grange, elle se dirige vers le fond de la pièce où se trouve un grand coffre fermé par un cadenas. Elle vérifie que tout ce qu’elle y a rangé se trouve en place, puis, elle referme le cadenas et s’en retourne par où elle est venue. Continuant sa promenade équestre, elle ne rentre au château que peu avant midi, à peine calmée des émois qu’elle ressent à la pensée de ce qu’elle va accomplir cette nuit.
Le soir venu, Alvarez n’essaie même pas de se dérober aux ordres de la sœur de la comtesse. Il s’attend, attaché et sans défense, à recevoir une belle correction. De toute façon, même sans les menottes, il n’avait pas l’intention de se révolter. Il sait qu’il a fait une grosse bêtise et que les conséquences de son renvoi seraient trop grandes, surtout que le comte a beaucoup de terres du côté espagnol, et que le pauvre Alvarez ne retrouverait pas du travail de sitôt. C’est, sans états d’âme, que peu avant vingt-trois heures, il passe la cagoule en coton noire sur sa tête et que, s’adossant au poteau que lui a indiqué la châtelaine, il referme la seconde menotte sur le poignet qui en était encore dépourvu. Puis il attend, un peu angoissé tout de même par ce qui l’attend.
Agathe est déjà dans la grange, cachée entre les ballots de foin, vérifiant que l’homme a bien suivi ses ordres. D’abord pour inquiéter le colosse, puis pour s’assurer que personne ne l’a suivi pour le secourir, elle attend presque une demi-heure, avant de se décider à se déplacer, après s’être déshabillée entièrement. Enfin, complètement nue, elle se décide à marcher vers la porte, fermant à double tour la seule entrée du bâtiment. Elle ne prend aucune précaution particulière, sachant que dans ce coin reculé, personne ne viendra la déranger. Elle actionne un interrupteur, illuminant faiblement la pièce par les deux ampoules qui sont accrochées aux poutres. Puis ouvrant le coffre, elle en retire deux gros plaids, une autre paire de menottes, ainsi qu’un rouleau de toile adhésive et un écheveau de cordelette en nylon, ainsi qu’un sac en cuir souple.
Enfin, portant ses accessoires, elle s’approche de l’homme entravé, savourant déjà par avance ce corps dont elle peut disposer à sa convenance. Sans dire, un mot, elle délace les grosses chaussures de travail du palefrenier et les lui enlève ainsi que ses chaussettes. Elle soupire en s’apercevant immédiatement que les pieds du rustre sont d’une propreté irréprochable. Elle avait un peu peur de tomber sur un homme trop fruste qui serait d’une saleté repoussante. Bien qu’elle ait très envie de se pénétrer avec le sexe prometteur du colosse, elle serait certainement restée sur sa faim, n’acceptant pas un tel avilissement.
Elle sent les tremblements d’appréhension de l’homme lorsqu’elle déboutonne sa chemise, la lui rabattant dans le dos, puisqu’elle ne peut pas la lui ôter à cause des menottes. Se reculant, elle admire le torse et les bras puissants et hâlés, recouverts d’une épaisse toison noire et bouclée. Dégrafant la ceinture du pantalon, elle fait glisser la fermeture métallique de la braguette et fait descendre le pantalon sur les jambes poilues d’Alvarez. Celui-ci ne peut s’empêcher de protester.
- Mais, mais, que faites-vous ? Battez-moi, mais ne me torturez pas.
Agathe garde le silence, soulevant les pieds de l’homme, elle retire le pantalon, ses yeux fixés sur le caleçon qui laisse entrevoir une bosse bien prometteuse. Ce pourrait-il que l’homme bande déjà ? Glissant ses mains dans le slip, elle le baisse d’un seul coup, contemplant avec stupéfaction une verge bistre et énorme qui n’est même pas en érection. L’homme est de toute évidence bien monté. Agathe, émoustillée, ne peut s’empêcher de prendre la bite avec ses deux mains, la sentant presque immédiatement gonfler et se raidir entre ses doigts. Le bâton noueux est la plus grosse queue qu’elle est vue jusqu’à ce jour.
Pourtant, lorsque dans la boîte à partouze où l’a entraîné Jacques son premier amant, et qu’un colosse de près de deux mètres, un dénommé Boris, l’avait foutu avec un membre aussi important qu’une bouteille de Bordeaux, elle avait cru être fendue en deux par ce gourdin qui avait pénétré ses chairs enflammées. Comment va-t-elle faire avec ce monstre qu’elle a sous les yeux et qui grossit encore sous ses doigts qui tirent sur le prépuce pour décalotter le gland congestionné, aussi imposant qu’une courge.
Tout en caressant les grosses couilles velues du palefrenier, Agathe approche sa bouche du phallus, puis posant délicatement ses lèvres sur la chair à vif, elle sort sa langue, léchant à petits coups le gland violacé, arrachant des gémissements à Alvarez qui ne s’attendait pas à être sucé de la sorte. Agathe ouvrant sa bouche en grand enfourne le bout de la verge, faisant tournoyer sa langue sur le méat entrouvert, pointant le bout de sa langue dans la fente étroite qui laisse suinter déjà un peu de sperme et d’urine mélangée. Excitée par l’odeur forte qui se dégage de l’énorme pénis, Agathe suce le membre avec application, se doutant qui l’homme ne pourra pas s’empêcher de bientôt décharger tout son foutre.
Agathe attend ce moment avec une certaine jubilation, appréciant la saveur des différents spermes qu’elle a goûté depuis que Jacques lui a fait apprécier cette pratique qu’elle trouvait révoltante. L’homme halète alors que son vit se tend sous les lèvres qui le pompent avec ardeur et c’est dans un gémissement rauque qu’il lâche des jets saccadés jusqu’au fond de la gorge d’Agathe qui avale le foutre qui déborde de sa bouche, coulant sur son menton et entre ses seins. La châtelaine presse sur les couilles avec ses doigts et ses ongles pour extraire le suc qu’elle déguste comme une liqueur sirupeuse, se barbouillant le visage du sperme qui continue à gicler par saccades du méat entrouvert.
Alvarez s’est laissé glisser le long du poteau, apparemment abasourdi par ce qui vient de lui arriver, mais n’osant pas poser de question, apeuré par les conséquences inconnues de ce qui risque de lui arriver.
Agathe après s’être essuyé avec les serviettes qu’elle a apportées se redresse et s’étendant sur le torse de l’homme, elle frotte ses seins contre la peau et les poils frisés de l’homme, reniflant son odeur forte de transpiration et embrassant la poitrine de l’homme qui murmure.
- Qui que vous soyez, détachez-moi que je vous rende la pareille.
Agathe ne répond pas, jusqu’ici, elle n’a pas prononcé une parole, ne sachant encore comment les choses vont évoluer. Elle continue à se frotter contre le mâle, alors qu’elle sent entre ses cuisses la verge qui se redresse et vient battre son bas-ventre. Elle ne peut s’empêcher d’être surprise d’une si rapide récupération. Mais avant de tenter de s’introduire la monstrueuse machine dans son vagin, elle veut mettre à l’épreuve l’habileté de son prisonnier. Relevant la cagoule de l’homme, elle dégage sa bouche et son nez, tout en gardant le haut sur les yeux pour qu’il ne puisse savoir à qui il a affaire., Puis enjambant le torse de l’homme elle offre sa vulve devant la bouche de l’homme qui, dans un premier temps ne sait pas ce qu’on attend de lui.
Apparemment, cet homme frustre ne sait pas qu’une femme obtient une jouissance décuplée par un cunnilingus savant. Agathe comprenant l’ignorance de l’homme, écarte avec ses deux mains sa vulve et vient s’appuyer sur les lèvres de l’homme qui comprend soudain ce que l’on attend de lui. Malhabilement, d’abord, il embrasse la chair tendre qu’il sent sous sa bouche, puis s’enhardissant, il lèche l’intérieur du vagin, enfouissant sa langue dans les replis des grandes lèvres, arrachant cette fois à Agathe un bref gémissement qui ne peut s’empêcher de souffler.
- Oui ! Continue, lèche-moi bien, mords un peu, mais pas trop fort.
L’homme ne se fait pas prier, apparemment excité lui aussi par les chairs qui s’offrent à lui, surtout que le vagin laisse suinter la cyprine odorante et que la femme gémit de plus en plus, surtout quand le plus délicatement possible, la brute mordille doucement les grandes lèvres et le capuchon du clitoris. Agathe a des soubresauts, de plus en plus saccadés aux caresses linguales qui deviennent, de plus en plus adroites, lui occasionnant des orgasmes presque ininterrompus.
Tout à-coup, elle n’en peux plus, se retirant vivement de la bouche qui la broute, elle se met à califourchon sur la pine énorme de l’homme, puis écartant le plus largement possible les replis de sa vulve, elle essaie de s’introduire le membre trop imposant pour son vagin croit-elle. Perdant toute raison, elle s’assoit sur le gourdin, s’empalant sur la verge qui petit à petit s’enfourne dans ses entrailles. Elle geins et pousse parfois un cri de douleur, mais elle a perdu la raison, car inexorablement elle laisse l’engin dévaster ses muqueuses, sentant qu’elle ne peut même plus essayer de se retirer, trop épuisée par ce qu’elle est en train d’accomplir. L’homme se tend sur ses talons pour pénétrer cette chair qui s’offre à lui et, soudain, Agathe s’affale dans un cri inhumain, empalée jusqu’à la garde sur la verge qui envoie son foutre au fond de sa matrice par saccades successives. Elle hurle, elle bave et sanglote d'un atroce plaisir hystérique, son corps se couvrant de sueur et se contorsionnant frénétiquement comme une anguille. Une agonie de jouissance la convulse alors qu’une écume mousse aux coins de ses lèvres ouvertes, sur un hurlement coupé de rires aigus, de sanglotements et de bramements stridents. Jouissant sans discontinuer de tout son corps supplicié par elle-même, jusqu’à l’évanouissement qui la laisse pantelante contre le corps de l’homme attaché.
Toute la matinée, Gaëlle, aidée des domestiques, effectuent des recherches pour retrouver Agathe qui a disparu depuis la veille. Heureusement, le comte est en voyage sur ses terres d’Espagne, car, lorsque enfin, alertée par le garde-chasse, Gaëlle découvre sa sœur, celle-ci est toujours embrochée sur la verge, à peine dégonflée du palefrenier. Le garde-chasse et Corinne la camériste aident la comtesse, à retirer Agathe du pénis sur lequel elle s’est elle-même empalée. De toute manière, la pauvre châtelaine est à présent complètement inconsciente. Il faut appeler une ambulance pour la transporter dans le service des soins intensifs de Bayonne où elle se remet lentement après trois mois d’hospitalisation.
Gaëlle achète alors le silence d’Alvarez qu’elle renvoie en Espagne avec un confortable viatique. Le garde-chasse demande sa préretraite, lui aussi confortablement pourvu pour ses vieux jours, alors que Corinne restera auprès de sa maîtresse, couchant le plus souvent dans son lit et participant aux orgies que Jacques continue d’organiser. Le comte Adrien de Santesteban ne sut jamais rien de cette histoire. Agathe, lorsqu’elle rejoignit le château, dans un premier temps ne voulut plus faire l’amour, se retranchant dans une rêverie mélancolique. Puis, au bout de quelques semaines, à nouveau troublée par l’intensité des plaisirs qu’elle avait découverts, elle ne tient plus.
Elle retrouve avec enthousiasme les bras de Gaëlle, de Jacques et de Corinne.
ATTENTION IMPORTANT
Pour Vieulou cette longue histoire se termine ici.
Un lecteur assidu d’HDS, « Bizber », correcteur de plusieurs auteurs à titre privé, qui est devenu au fil du temps un ami et un précieux conseiller, désire poursuivre l’aventure de ces aristocrates de la vallée des Aldudes, à cheval entre la France et l’Espagne.
Le comte, Adrien de Santesteban, son épouse Gaëlle et sa belle-sœur Agathe, ainsi que le jeune Jacques Perney, risquent donc de revenir vous enchanter sur HDS dans un avenir plus ou moins proche.
POUR CEUX QUI VEULENT EN SAVOIR UN PEU PLUS
ETRE TALON ROUGE
Se disait autrefois d’un courtisan qui avait des talons rouges à ses souliers, ce qui était une marque de noblesse. Par analogie se dit d’une personne élégante, de manières distinguées ; être distingué, élégant, aristocrate, mondain, débauché.
Historique
Le premier talon rouge
Monsieur, frère du Roi, avait un goût très vif pour la toilette, c’est lui qui, à la Cour comme à la ville, donnait le ton, et quand Philippe d’Orléans adoptait quelque nouveau détail de costume, on était certain que le jour même il avait des imitateurs par dizaines.
Mais Monsieur avait un autre goût qui découlait, il est vrai, du premier : il aimait follement les déguisements. Voilà pourquoi en ce soir de Carnaval de l’année 1662, nous voyons ce jeune prince, qui avait vingt-deux ans, avec son inséparable ami le chevalier de Lorraine et quelques gentilshommes de sa suite costumés et masqués, venir en carrosse de Versailles à Paris.
Les déguisements qu’ils avaient adoptés étaient tous identiques, et avaient été composés par le costumier italien Cipriano passé maître en la matière. Ils étaient, depuis le chapeau jusqu’aux souliers, conçus en tons très clairs. La seule chose qui distingua Monsieur de ses compagnons était la hauteur des talons de ses chaussures, car étant de fort petite paille quoique très bien fait de sa personne, il recourait à cet artifice pour se rehausser.
La bande joyeuse, une fois arrivée à Paris, se mit à parcourir les, bals publics ; dans quelques-uns, ils furent reconnus et les danseurs s’écartèrent d’eux respectueusement, ce qui privait le prince de son plaisir. Il résolut donc d’aller en d’autres lieux où nul ne soupçonnerait sa présence et où il lui serait loisible d’intriguer plus à son aise.
Avec ses compagnons, il s’en fut donc au marché des Innocents où se trouvaient alors les abattoirs. Ils allaient de taverne en taverne et parfois, il leur arrivait dans leur promenade de traverser ces endroits où l’on tuait les bœufs, les veaux, les moutons et les porcs. Ils firent tant de tours et de détours sur ces dalles maculées de sang que leurs souliers en furent tachés et que les hauts talons de Monsieur en étaient tout rouges.
Il faisait grand jour quand ils reparurent à Versailles. Monsieur, rentré dans ses appartements, trouva un huissier de la Chambre qui l’attendait pour lui transmettre un ordre du Roi de venir prendre place au Conseil. Le prince fit une toilette sommaire, car l’heure fixée par son royal frère était déjà sonnée et Louis XIV n’aimait guère attendre. Conservant sa culotte de satin gris perle ainsi que ses bas et ses souliers, il passa une veste plus foncée sur laquelle tranchaient le cordon bleu et un habit bleu ardoise. Cet ensemble ne devait pas être inharmonieux, car lorsqu’il sortit du Conseil, il vit tous les yeux se tourner vers lui avec une attention particulière.
La journée se passa comme toutes les autres. Le soir, Monsieur se rendit au jeu du Roi. Cette fois, il avait eu le temps de se changer complètement, il portait une culotte et un habit bleus et avait chaussé des souliers noirs.
Quel ne fut pas son étonnement, en rentrant dans les appartements du Roi, de rencontrer un des gentilshommes de service dont les chaussures se rehaussaient de talons rouges ! Il en vit un second, puis un troisième, et même M. de Montboissier dont la tenue, toujours si pleine de réserve, était renommée, venir le saluer dans cet accoutrement.
- Me direz-vous, Monsieur, lui demanda le prince, ce que signifient tous ces talons rouges que je vois ce soir ?
M. de Montboissier parut étonné :
- Mais, dit-il, Votre Altesse, ce matin, en sortant du Conseil n’avait-elle pas des talons rouges à ses souliers ?
Et voici comment, sans le savoir, Monsieur, frère du Roi, lança une mode qui fit fureur à la Cour pendant bien des années pour voir été, une nuit de Carnaval, s’encanailler au marché des Innocents.
À partir de ce jour, le talon rouge sera le symbole de la noblesse en France.
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Avec le récit ci-dessus, j'ai mis un terme à cette série qui a comporté 19 histoires.La série sera repris par un nouvel auteur « Bizber ».
Le 17 septembre prochain, paraîtra « AVILISSEMENT D'UNE MATURE », le n°06 de la série Dévergondages.
Ensuite, je vais laisser un peu souffler les lecteurs durant quelques mois.
Le 17 septembre prochain, paraîtra « AVILISSEMENT D'UNE MATURE », le n°06 de la série Dévergondages.
Ensuite, je vais laisser un peu souffler les lecteurs durant quelques mois.
Hello Vieulou. Merci pour le récit des aventure des deux nobles soeurs.
L'ensemble de vos récit est plutôt de haute tenue, j'aurai un remarque à vous faire toutefois. Si votre style est enlevé, votre vocabulaire est riche et vos descriptions précises, je trouve cependant que vos récits sont un peu répétitifs, les situations souvent les même et surtout, les personnages féminins passent par les mêmes états d'âme et s'expriment de façon identique (quand elles parlent et quand elles jouissent). Tout ça manque un peu de surprise au bout du compte.
Mais surtout continuer, car vous êtes plein de ressources.
L'ensemble de vos récit est plutôt de haute tenue, j'aurai un remarque à vous faire toutefois. Si votre style est enlevé, votre vocabulaire est riche et vos descriptions précises, je trouve cependant que vos récits sont un peu répétitifs, les situations souvent les même et surtout, les personnages féminins passent par les mêmes états d'âme et s'expriment de façon identique (quand elles parlent et quand elles jouissent). Tout ça manque un peu de surprise au bout du compte.
Mais surtout continuer, car vous êtes plein de ressources.