Le cadeau de mariage 12
Récit érotique écrit par Arsenne [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-02-2019 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Le cadeau de mariage 12
Agnès
Retour en arrière dans le temps.
Les jours qui suivirent cette soirée permit au jeune couple de réaliser que quelque chose d’essentiel leur était advenu. La perte de leur virginité, bien sûr, mais aussi au même niveau d’importance, la découverte d’une sexualité plus refoulée ou « baiser » remplace « faire l’amour ». Ils en avaient chacun conscience et en éprouvaient une certaine fierté.
Chacun était retourné dans sa famille afin de préparer leurs vacances d’été. Plusieurs fois par jour Antoine téléphonait à sa belle pour quelque prétexte futile.
En réalité les deux amoureux avaient besoin de faire le point sur ces dernières journées chaudes en émotion. Et cela sans la présence de l’autre.
A l’évidence, un malaise était né dans le couple, tant chez Agnès que chez Antoine, comme un sentiment confus associant amour et trahison, alimenté par des comportements équivoques. Agnès et Antoine avaient chacun à leur tour menti à leur compagnon et en quelque sorte à leur amour.
Agnès avait caché dans le menu les détails de sa séance photo avec Hubert, et Antoine ses manipulations pour entraîner sa belle dans le gymnase et la faire s’exhiber devant ses camarades. Sans compter ses attouchements homosexuels avec ses camarades !
Le jeune Antoine en nourrissait un sentiment de culpabilité. C’est peut-être la raison qui le poussait à téléphoner tous les jours à sa Dulcinea. Il s’était rendu compte également de la libido excessive d’Agnès quand elle était confrontée au regard des hommes sur elle. Et précisément le plaisir qu’il en tirait. Il voulait la garder et en même temps jouer avec le feu que ses pulsions de voyeur lui dictaient.
Agnès pour sa part vivait très bien leur situation. Aucun sentiment semblable de culpabilité. Au contraire elle se sentait bien dans sa peau avec cette double nature. Elle ne s’effrayait pas de vivre à nouveau des situations dans lesquelles ses pulsions venues de son ventre, supplanteraient tout discernement moral.
Elle ressentait un désir pervers d’exciter les hommes mûrs. Sans doutes pour opposer ses étreintes à celles que lui offrait Antoine. En plus l’idée de devoir se soumettre ajoutait du sel à ces abandons. Elle était belle et les sollicitations ne manqueraient pas.
Un point cependant préoccupait la jeune fille : elle était enceinte. La fécondation avait certainement eu lieu le soir de l’initiation. Et plusieurs hommes s’étaient déversés en elle, après son chéri. Et surtout son beau-père, immonde personnage. Elle a voulu se rassurer et a pris des informations auprès de son gynécologue qui l’a rassurée. Peu de chance qu’un second spermatozoïde se soit infiltré à la place de celui d’Antoine. Ses inquiétudes ont été levées après un test de paternité prénatal sans danger, qui a bien confirmé qu’Antoine était le géniteur de leur bébé.
Elle vécut ces informations comme un souffle de liberté, une invitation au libertinage, et petit à petit, des pensées nées de ses abandons lubriques gangrènent ses désirs et ses états d’âme.
Elle se sent alors forte de cette liberté pour justifier et laisser exploser ses délires pervers les plus fous. Recevoir le sperme d’autres mâles ne sera plus qu’un problème d’hygiène. Son enfant sera celui de son « Toine ». Et Agnès n’a pas oublié être parvenue à la jouissance en sentant le sperme remplir son vagin. Les slaves de foutre qui viennent buter et s’écraser contre les parois de sa vulve, dont la sensibilité est exacerbée par l’orgasme, sont gravées dans sa mémoire.
Mais elle a conscience qu’elle a encore à se dégager de l’étreinte de son serment envers Antoine. L’amour absolu ne peut pas se complaire dans une fidélité sans écart. C’est faire offense à la nature même de cette passion. Le bien ne peut se concevoir sans le mal.
L’homme n’est pas un animal qui doit, passage obligé, multiplier les partenaires dans le seul but d’augmenter les chances de reproduction pour la survie de l'espèce. Certes il est tenu de se reproduire, mais c’est aussi un être qui s’accouple pour le seul plaisir de ses sens, autant de fois que sa libido le lui ordonne. La jouissance au service du plaisir intellectuel.
Cette idée Agnès va la faire sienne. Insidieusement. Si l’amour partagé avec Antoine est si idéal qu’il est dit, il doit pouvoir se confronter à l’épreuve de la tromperie et tester sa profondeur, sa force.
Quand le désir est limité au seul homme avec qui on partage sa vie, et qu’aucune envie, aucune tentation ne vient troubler la fidélité ni la sérénité du couple, on ne peut que penser que l’amour est incomplet. Insatisfait.
Mais quand la sensibilité est telle que des pulsions envahissent le corps, au point de lui faire perdre tout discernement, il est inutile de résister, il faut bien avancer et affronter la peur, le risque de tout perdre. Au nom de cet amour. Le courage c’est affronter sa peur. Sans peur, pas de nécessité de courage. Cela revient à tester l’exclusivité en se mettant en danger.
Aujourd’hui, convaincue du bien fondé de ces idées, Agnès a décidé de tromper Antoine pour se prouver leur amour. Elle ne sait pas en cet instant si elle va le mettre au courant.
Forte de ces convictions, elle se sent devenir femme. Son corps s’épanouit dans des formes voluptueuses : ses seins prennent du volume tout en conservant leur fermeté, le galbe de ses jambes, de ses fesses, de ses hanches prennent le profil d’une femme d’une grande beauté. Elle le ressent et cela la comble. Agnès se pose comme la proie des hommes. Elle crie la joie de vivre. Elle rit, s’amuse, exprime toute sa féminité.
C’est un jour de la fin du printemps. Il fait beau et chaud. Agnès est sur le chemin pour rejoindre son amoureux. Elle a envie de faire l’amour. Elle pétille de beauté en marchant dans la rue goûtant le plaisir de tous ces regards sur elle. Il faut dire qu’elle s’est faite belle pour son « Toine »Une légère robe d’été à fleurs dont le décolleté à l’heureuse tendance à bailler facilement découvrant la peau blanche de ses seins libres de tout sous vêtement. Certaines positions permettent même de laisser entrevoir la couleur caramel de ses auréoles au centre desquelles pointent ses tétons. Une large ceinture lui dessine une taille fine au dessus de ses jambes découvertes jusqu’à mi cuisses. Elle a chaussé ses pieds de fines ballerines avec des petits talons lui donnant une silhouette de jeune femme respectable mais pour autant sexy. Une veste de lin sans boutons couvre ses épaules.
Passant devant le grand magasin du centre ville, elle se laisse tenter par l’envie d’y entrer vagabonder quelques minutes avant de rejoindre son amant.
Elle déambule entre les rayons de chaussures et se retrouve dans le rayon des sous-vêtements féminins et contemple ces ensembles tous aussi jolis et sexy les uns que les autres.
Agnès est heureuse, elle se sent belle et admirée pour elle même. D’un seul coup, elle ressent cette pulsion de sexe qu’elle connait bien maintenant.
Il suffit d’un mot, d’une image, du son d’une voix, d’un regard qui agit comme la gâchette d’un pistolet pour déclencher la pulsion sexuelle ardente, brutale, spontanée et incohérente. Cela la prend au ventre et envahit tout son corps qui se met à disposition. Rien n’annonçait le phénomène. Seule sa disposition d’esprit, sa sensibilisé ou son manque de sexe en est responsable.
Forte, incontrôlable, une étrange chaleur parcoure son corps partant de son ventre. Son cœur se met à battre plus vite, son sang frappe ses tempes, ses jambes sont parcourues de légers tremblements. Une envie soudaine investit son corps. Elle veut s’exhiber.
Elle n’est pas seule au milieu du rayon. Des femmes surtout mais des hommes dont certains âgés ont de regards lubriques vers les mannequins déshabillés. Et vers elle ! Elle le sent, elle le sait.
Sa robe présente deux poches de chaque côté au niveau de ses hanches. Sans vraiment se contrôler, elle glisse une main dans celle de gauche. Du bout des doigts, elle sent au niveau de sa taille, l’élastique de sa culotte. Sa veste est courte et ne dépasse pas sa large ceinture. Agnès a bien conscience que les mouvements de ses mains sont bien visibles pour l’entourage. Mais elle s’en moque. Son délire lui enlève toute prudence. Elle ne se contrôle plus.
Lentement, sur le côté, elle glisse un doigt sous l’élastique et pousse le fin tissu vers le bas. Cette sensation de découvrir une partie de ses hanches est délicieusement perverse. Elle n’ose pas regarder alentours, mais elle imagine qu’on voit son geste. Elle passe son sac à mains autour de son cou sur l’épaule pour libérer son autre main qu’elle introduit dans sa poche de l’autre côté. Elle saisit à son tour le bord de sa culotte et la fait coulisser doucement vers le bas. Maintenant elle sent qu’une partie de ses reins se découvre lui délivrant une sensation de liberté au milieu de ces inconnus. Elle reprend sa marche au milieu des rayons, croise des personnes. Sans vraiment comprendre, elle marche vers des endroits du magasin qui regorge de clients. On la frôle, la touche et de se savoir découverte, même si peu l’émoustille.
Bien vite elle a envie d’aller plus loin. De ses deux mains dans ses poches, elle tire un peu plus vers le bas le fin vêtement. L’élastique de la culotte s’arrête au milieu de la rondeur de ses fesses. Devant elle sent que son ventre se découvre également juste à la naissance du fin duvet de son pubis. La sensation est extraordinaire. Elle mouille déjà et une forte odeur de sexe embaume son corps. Elle continue à marcher avec cette demande croissante de se libérer. Entre ses cuisses le tissu descend à son tour et baille, libérant les lèvres de sa chatte brûlante. Alors, excitée, elle tire vers le bas la culotte qui franchit maintenant entièrement ses fesses pour se bloquer sur le haut des cuisses. Devant, elle sent que les poils de son pubis accrochent l’élastique du sous vêtement, juste à l’orée de son sexe gluant. Elle a du mal à contrôler son excitation. Et tous ces gens autour d’elle qui ne savent pas, mais qu’elle imagine au courant de sa presque nudité sous sa robe.
Elle se rend compte maintenant que la culotte peut glisser simplement sans qu’elle s’en préoccupe. Le danger accroit son désir d’exhibition. Elle retire ses mains de ses poches et poursuit sa marche parmi les rayons. La culotte libérée descend petit à petit toute seule derrière à peine freinée le long de ses cuisses nues. Elle ne fait rien pour la retenir. Au contraire elle ralentit légèrement son pas pour rapprocher ses jambes et entreprendre comme un léger pas de danse, ondulant des fesses, afin de laisser glisser la culotte vers les bas. Devant le pubis va céder. Plus rien ne va empêcher maintenant que la culotte ne se retrouve en bas de ses jambes. Agnès est prise d’une folie d’exhibition dont la violence dépasse ce qu’elle a connu jusqu’alors. Elle s’abandonne. Elle ferme les yeux, appuyée contre un bac rempli de soutiens gorges. Elle se laisse aller à goûter cette sensation lubrique et perverse.
Elle sent le rouge envahir ses joues quand, rouvrant les yeux, elle croise devant elle le regard d’un homme. Regard qui ne laisse aucun doute qu’il a deviné ce qui se passait. Elle panique un instant, veut remonter sa culotte, mais l’excitation a pris la main sur la raison.
Paniquée elle cherche un refuge, et se dirige vers un endroit moins fréquenté. Elle le sent bien maintenant, la culotte est à mi cuisses et doit être à quelques millimètres du liseré de sa robe. Se sentir nue sous sa robe est une sensation de liberté et de vice dont elle ne saura plus se départir désormais.
Derrière elle, elle entend le pas de l’homme qui la suit.
Elle s’arrête devant un étalage de chaussures. L’homme derrière s’est arrêté. Lentement elle bouge ses cuisses. Elle sent la rupture : sa culotte s’est décrochée de ses jambes et elle la sent glisser, franchir les genoux, filer le long de ses mollets et s’arrêter à ses chevilles, à ses pieds. Elle est tout près de jouir tellement ce moment est excitant. Elle reste quelques secondes sans bouger pour reprendre ses esprits avant de reprendre sa marche en abandonnant sa culotte sur le sol.
Elle est nue désormais sous sa robe et l’homme le sait. Tout autour les clients du magasin ne se sont rendus compte de rien. Agnès a chaud, son sexe lui brûle.
Elle sait que l’homme qui la suit va récupérer sa culotte tachée de ses sécrétions. Elle ne se retourne pas et continue de déambuler dans les allées du magasin. Son excitation est à son comble. Elle a maintenant envie de se toucher. Ou qu’on la touche.
D’un pas mal assuré elle cherche un endroit isolé. Le bruit des pas derrière elle lui confirme que l’homme la suit. Calmement, elle s’engage dans l’escalier qui mène à un parking. La porte se referme derrière elle. Elle descend quelques marches pour atteindre un palier. Là, elle se retourne et s’adosse au mur de béton. Il est là, planté devant elle, les yeux braqués sur ses cuisses. Poussée par le besoin de s’exhiber, la jeune femme avance son bassin, ses épaules appuyées au mur. Cela lui donne une position des plus vulgaire. D’une main, elle relève sa jupe et expose son ventre, ses cuisses et sa chatte au regard du voyeur. Aucun des deux ne pense qu’ils peuvent être surpris. L’homme a sorti son sexe et lentement se branle devant le spectacle que lui offre Agnès. A son tour elle porte ses doigts sur ses lèvres, les écarte, découvre son clitoris et le titille frénétiquement. Elle ne contrôle plus sa respiration et très vite elle sent la jouissance l’envahir. Elle garde les yeux fixés sur le membre dressé devant elle. Cette image renvoie Agnès au souvenir d’Hubert qu’elle a vu se branler et jouir devant elle, au moment de la séance photo, en éjaculant de longues traînées de foutre.
L’homme a le regard scotché sur ses cuisses et sa chatte. Il halète alors qu’il accélère sa masturbation. Il pousse soudain un grognement tandis que de longues et puissantes salves de foutre s’échappent de sa queue et viennent souiller les jambes d’Agnès. Tout comme Hubert. La sensation est forte et déclenche un orgasme violent qui lui fait perdre pied quelques secondes. Quand elle reprend ses esprits, l’homme a disparu et ce n’étaient les traces de sperme sur ses cuisses, elle pourrait presque douter de la réalité de ce qui vient de se passer.
Soudain la porte qui mène à la boutique s’ouvre. Un vigile apparaît, un énorme black. Au dessus de sa tête elle aperçoit soudain l’œil d’une caméra. Elle réalise immédiatement qu’ils ont été filmés, mais au lieu de l’inquiéter, elle sent une boule dans son ventre. Des hommes de la sécurité ont pu voir à loisir son abandon et ses parties intimes. Ça l’excite !
Elle sourit à l’homme tout en se rajustant. Effrontée, elle montre qu’elle assume sa déviation. Quand elle passe devant lui pour franchir la porte, il ne fait rien pour la retenir tellement il est bluffé par son assurance, par sa prestance. Elle lui murmure :
- A bientôt !
Rapidement elle gagne la sortie sans un regard dans le magasin.
Le soleil qui l’éblouit lui chauffe les sens.
Elle a envie de se faire baiser et Antoine l’attend. Mais elle sait déjà que ce n’est plus ce qu’elle désire. Pas faire l’amour, mais se faire prendre comme la chienne qui vient de se révéler en elle une nouvelle fois. Les pensées se bousculent dans sa tête. Qui ? Le photographe ? Retourner à l’hôtel de la gare, mais elle sait que le messager est parti. A moins que…
Brusquement sa décision est prise.
- Allo, Beau papa ?
- Agnès ? Pas possible ! Serais-tu déjà en manque de grosse bite ?
La vulgarité des mots utilisés au lieu de la rebuter, excite la jeune femme. C’est la chienne, la salope qui appelle.
- Je peux vous voir ?
- Bien sûr ma belle. Je suis au bistrot au coin de ma rue. Vient chercher ta dose de foutre. Je suis avec des amis qui seront contents de voir ta petite minette.
Agnès sent le rouge envahir ses joues. Elle a bien senti dans le son de sa voix combien cet homme la méprisait et ne la considérait que comme un objet sexuel. Elle connaît bien cet endroit et s’est toujours refusée d’y aller même avec son fiancé. Mais là l’envie de baiser est la plus forte. Un sentiment de culpabilité la submerge soudain. Comme en est-elle arrivée là ? Comme peut-elle s’avilir autant, bafouant cet amour si pur partagé avec son Antoine. Mais ce sentiment est vite balayé. Les images de l’inconnu du magasin défilent dans sa mémoire. Le beau-père est en compagnie. La perspective de tous ces yeux sur elle la rend folle. Elle a bien conscience qu’elle est nue sous sa robe, si courte et si légère. Si offerte ! Elle va devenir une proie facile et fragile pour ces hommes qu’elle sait rustres. Pourtant elle s’élance d’un pas décidé vers sa déchéance.
Elle a juste le temps d’entendre des rires graveleux avant de raccrocher. Excitée elle presse le pas.
(à suivre)
Retour en arrière dans le temps.
Les jours qui suivirent cette soirée permit au jeune couple de réaliser que quelque chose d’essentiel leur était advenu. La perte de leur virginité, bien sûr, mais aussi au même niveau d’importance, la découverte d’une sexualité plus refoulée ou « baiser » remplace « faire l’amour ». Ils en avaient chacun conscience et en éprouvaient une certaine fierté.
Chacun était retourné dans sa famille afin de préparer leurs vacances d’été. Plusieurs fois par jour Antoine téléphonait à sa belle pour quelque prétexte futile.
En réalité les deux amoureux avaient besoin de faire le point sur ces dernières journées chaudes en émotion. Et cela sans la présence de l’autre.
A l’évidence, un malaise était né dans le couple, tant chez Agnès que chez Antoine, comme un sentiment confus associant amour et trahison, alimenté par des comportements équivoques. Agnès et Antoine avaient chacun à leur tour menti à leur compagnon et en quelque sorte à leur amour.
Agnès avait caché dans le menu les détails de sa séance photo avec Hubert, et Antoine ses manipulations pour entraîner sa belle dans le gymnase et la faire s’exhiber devant ses camarades. Sans compter ses attouchements homosexuels avec ses camarades !
Le jeune Antoine en nourrissait un sentiment de culpabilité. C’est peut-être la raison qui le poussait à téléphoner tous les jours à sa Dulcinea. Il s’était rendu compte également de la libido excessive d’Agnès quand elle était confrontée au regard des hommes sur elle. Et précisément le plaisir qu’il en tirait. Il voulait la garder et en même temps jouer avec le feu que ses pulsions de voyeur lui dictaient.
Agnès pour sa part vivait très bien leur situation. Aucun sentiment semblable de culpabilité. Au contraire elle se sentait bien dans sa peau avec cette double nature. Elle ne s’effrayait pas de vivre à nouveau des situations dans lesquelles ses pulsions venues de son ventre, supplanteraient tout discernement moral.
Elle ressentait un désir pervers d’exciter les hommes mûrs. Sans doutes pour opposer ses étreintes à celles que lui offrait Antoine. En plus l’idée de devoir se soumettre ajoutait du sel à ces abandons. Elle était belle et les sollicitations ne manqueraient pas.
Un point cependant préoccupait la jeune fille : elle était enceinte. La fécondation avait certainement eu lieu le soir de l’initiation. Et plusieurs hommes s’étaient déversés en elle, après son chéri. Et surtout son beau-père, immonde personnage. Elle a voulu se rassurer et a pris des informations auprès de son gynécologue qui l’a rassurée. Peu de chance qu’un second spermatozoïde se soit infiltré à la place de celui d’Antoine. Ses inquiétudes ont été levées après un test de paternité prénatal sans danger, qui a bien confirmé qu’Antoine était le géniteur de leur bébé.
Elle vécut ces informations comme un souffle de liberté, une invitation au libertinage, et petit à petit, des pensées nées de ses abandons lubriques gangrènent ses désirs et ses états d’âme.
Elle se sent alors forte de cette liberté pour justifier et laisser exploser ses délires pervers les plus fous. Recevoir le sperme d’autres mâles ne sera plus qu’un problème d’hygiène. Son enfant sera celui de son « Toine ». Et Agnès n’a pas oublié être parvenue à la jouissance en sentant le sperme remplir son vagin. Les slaves de foutre qui viennent buter et s’écraser contre les parois de sa vulve, dont la sensibilité est exacerbée par l’orgasme, sont gravées dans sa mémoire.
Mais elle a conscience qu’elle a encore à se dégager de l’étreinte de son serment envers Antoine. L’amour absolu ne peut pas se complaire dans une fidélité sans écart. C’est faire offense à la nature même de cette passion. Le bien ne peut se concevoir sans le mal.
L’homme n’est pas un animal qui doit, passage obligé, multiplier les partenaires dans le seul but d’augmenter les chances de reproduction pour la survie de l'espèce. Certes il est tenu de se reproduire, mais c’est aussi un être qui s’accouple pour le seul plaisir de ses sens, autant de fois que sa libido le lui ordonne. La jouissance au service du plaisir intellectuel.
Cette idée Agnès va la faire sienne. Insidieusement. Si l’amour partagé avec Antoine est si idéal qu’il est dit, il doit pouvoir se confronter à l’épreuve de la tromperie et tester sa profondeur, sa force.
Quand le désir est limité au seul homme avec qui on partage sa vie, et qu’aucune envie, aucune tentation ne vient troubler la fidélité ni la sérénité du couple, on ne peut que penser que l’amour est incomplet. Insatisfait.
Mais quand la sensibilité est telle que des pulsions envahissent le corps, au point de lui faire perdre tout discernement, il est inutile de résister, il faut bien avancer et affronter la peur, le risque de tout perdre. Au nom de cet amour. Le courage c’est affronter sa peur. Sans peur, pas de nécessité de courage. Cela revient à tester l’exclusivité en se mettant en danger.
Aujourd’hui, convaincue du bien fondé de ces idées, Agnès a décidé de tromper Antoine pour se prouver leur amour. Elle ne sait pas en cet instant si elle va le mettre au courant.
Forte de ces convictions, elle se sent devenir femme. Son corps s’épanouit dans des formes voluptueuses : ses seins prennent du volume tout en conservant leur fermeté, le galbe de ses jambes, de ses fesses, de ses hanches prennent le profil d’une femme d’une grande beauté. Elle le ressent et cela la comble. Agnès se pose comme la proie des hommes. Elle crie la joie de vivre. Elle rit, s’amuse, exprime toute sa féminité.
C’est un jour de la fin du printemps. Il fait beau et chaud. Agnès est sur le chemin pour rejoindre son amoureux. Elle a envie de faire l’amour. Elle pétille de beauté en marchant dans la rue goûtant le plaisir de tous ces regards sur elle. Il faut dire qu’elle s’est faite belle pour son « Toine »Une légère robe d’été à fleurs dont le décolleté à l’heureuse tendance à bailler facilement découvrant la peau blanche de ses seins libres de tout sous vêtement. Certaines positions permettent même de laisser entrevoir la couleur caramel de ses auréoles au centre desquelles pointent ses tétons. Une large ceinture lui dessine une taille fine au dessus de ses jambes découvertes jusqu’à mi cuisses. Elle a chaussé ses pieds de fines ballerines avec des petits talons lui donnant une silhouette de jeune femme respectable mais pour autant sexy. Une veste de lin sans boutons couvre ses épaules.
Passant devant le grand magasin du centre ville, elle se laisse tenter par l’envie d’y entrer vagabonder quelques minutes avant de rejoindre son amant.
Elle déambule entre les rayons de chaussures et se retrouve dans le rayon des sous-vêtements féminins et contemple ces ensembles tous aussi jolis et sexy les uns que les autres.
Agnès est heureuse, elle se sent belle et admirée pour elle même. D’un seul coup, elle ressent cette pulsion de sexe qu’elle connait bien maintenant.
Il suffit d’un mot, d’une image, du son d’une voix, d’un regard qui agit comme la gâchette d’un pistolet pour déclencher la pulsion sexuelle ardente, brutale, spontanée et incohérente. Cela la prend au ventre et envahit tout son corps qui se met à disposition. Rien n’annonçait le phénomène. Seule sa disposition d’esprit, sa sensibilisé ou son manque de sexe en est responsable.
Forte, incontrôlable, une étrange chaleur parcoure son corps partant de son ventre. Son cœur se met à battre plus vite, son sang frappe ses tempes, ses jambes sont parcourues de légers tremblements. Une envie soudaine investit son corps. Elle veut s’exhiber.
Elle n’est pas seule au milieu du rayon. Des femmes surtout mais des hommes dont certains âgés ont de regards lubriques vers les mannequins déshabillés. Et vers elle ! Elle le sent, elle le sait.
Sa robe présente deux poches de chaque côté au niveau de ses hanches. Sans vraiment se contrôler, elle glisse une main dans celle de gauche. Du bout des doigts, elle sent au niveau de sa taille, l’élastique de sa culotte. Sa veste est courte et ne dépasse pas sa large ceinture. Agnès a bien conscience que les mouvements de ses mains sont bien visibles pour l’entourage. Mais elle s’en moque. Son délire lui enlève toute prudence. Elle ne se contrôle plus.
Lentement, sur le côté, elle glisse un doigt sous l’élastique et pousse le fin tissu vers le bas. Cette sensation de découvrir une partie de ses hanches est délicieusement perverse. Elle n’ose pas regarder alentours, mais elle imagine qu’on voit son geste. Elle passe son sac à mains autour de son cou sur l’épaule pour libérer son autre main qu’elle introduit dans sa poche de l’autre côté. Elle saisit à son tour le bord de sa culotte et la fait coulisser doucement vers le bas. Maintenant elle sent qu’une partie de ses reins se découvre lui délivrant une sensation de liberté au milieu de ces inconnus. Elle reprend sa marche au milieu des rayons, croise des personnes. Sans vraiment comprendre, elle marche vers des endroits du magasin qui regorge de clients. On la frôle, la touche et de se savoir découverte, même si peu l’émoustille.
Bien vite elle a envie d’aller plus loin. De ses deux mains dans ses poches, elle tire un peu plus vers le bas le fin vêtement. L’élastique de la culotte s’arrête au milieu de la rondeur de ses fesses. Devant elle sent que son ventre se découvre également juste à la naissance du fin duvet de son pubis. La sensation est extraordinaire. Elle mouille déjà et une forte odeur de sexe embaume son corps. Elle continue à marcher avec cette demande croissante de se libérer. Entre ses cuisses le tissu descend à son tour et baille, libérant les lèvres de sa chatte brûlante. Alors, excitée, elle tire vers le bas la culotte qui franchit maintenant entièrement ses fesses pour se bloquer sur le haut des cuisses. Devant, elle sent que les poils de son pubis accrochent l’élastique du sous vêtement, juste à l’orée de son sexe gluant. Elle a du mal à contrôler son excitation. Et tous ces gens autour d’elle qui ne savent pas, mais qu’elle imagine au courant de sa presque nudité sous sa robe.
Elle se rend compte maintenant que la culotte peut glisser simplement sans qu’elle s’en préoccupe. Le danger accroit son désir d’exhibition. Elle retire ses mains de ses poches et poursuit sa marche parmi les rayons. La culotte libérée descend petit à petit toute seule derrière à peine freinée le long de ses cuisses nues. Elle ne fait rien pour la retenir. Au contraire elle ralentit légèrement son pas pour rapprocher ses jambes et entreprendre comme un léger pas de danse, ondulant des fesses, afin de laisser glisser la culotte vers les bas. Devant le pubis va céder. Plus rien ne va empêcher maintenant que la culotte ne se retrouve en bas de ses jambes. Agnès est prise d’une folie d’exhibition dont la violence dépasse ce qu’elle a connu jusqu’alors. Elle s’abandonne. Elle ferme les yeux, appuyée contre un bac rempli de soutiens gorges. Elle se laisse aller à goûter cette sensation lubrique et perverse.
Elle sent le rouge envahir ses joues quand, rouvrant les yeux, elle croise devant elle le regard d’un homme. Regard qui ne laisse aucun doute qu’il a deviné ce qui se passait. Elle panique un instant, veut remonter sa culotte, mais l’excitation a pris la main sur la raison.
Paniquée elle cherche un refuge, et se dirige vers un endroit moins fréquenté. Elle le sent bien maintenant, la culotte est à mi cuisses et doit être à quelques millimètres du liseré de sa robe. Se sentir nue sous sa robe est une sensation de liberté et de vice dont elle ne saura plus se départir désormais.
Derrière elle, elle entend le pas de l’homme qui la suit.
Elle s’arrête devant un étalage de chaussures. L’homme derrière s’est arrêté. Lentement elle bouge ses cuisses. Elle sent la rupture : sa culotte s’est décrochée de ses jambes et elle la sent glisser, franchir les genoux, filer le long de ses mollets et s’arrêter à ses chevilles, à ses pieds. Elle est tout près de jouir tellement ce moment est excitant. Elle reste quelques secondes sans bouger pour reprendre ses esprits avant de reprendre sa marche en abandonnant sa culotte sur le sol.
Elle est nue désormais sous sa robe et l’homme le sait. Tout autour les clients du magasin ne se sont rendus compte de rien. Agnès a chaud, son sexe lui brûle.
Elle sait que l’homme qui la suit va récupérer sa culotte tachée de ses sécrétions. Elle ne se retourne pas et continue de déambuler dans les allées du magasin. Son excitation est à son comble. Elle a maintenant envie de se toucher. Ou qu’on la touche.
D’un pas mal assuré elle cherche un endroit isolé. Le bruit des pas derrière elle lui confirme que l’homme la suit. Calmement, elle s’engage dans l’escalier qui mène à un parking. La porte se referme derrière elle. Elle descend quelques marches pour atteindre un palier. Là, elle se retourne et s’adosse au mur de béton. Il est là, planté devant elle, les yeux braqués sur ses cuisses. Poussée par le besoin de s’exhiber, la jeune femme avance son bassin, ses épaules appuyées au mur. Cela lui donne une position des plus vulgaire. D’une main, elle relève sa jupe et expose son ventre, ses cuisses et sa chatte au regard du voyeur. Aucun des deux ne pense qu’ils peuvent être surpris. L’homme a sorti son sexe et lentement se branle devant le spectacle que lui offre Agnès. A son tour elle porte ses doigts sur ses lèvres, les écarte, découvre son clitoris et le titille frénétiquement. Elle ne contrôle plus sa respiration et très vite elle sent la jouissance l’envahir. Elle garde les yeux fixés sur le membre dressé devant elle. Cette image renvoie Agnès au souvenir d’Hubert qu’elle a vu se branler et jouir devant elle, au moment de la séance photo, en éjaculant de longues traînées de foutre.
L’homme a le regard scotché sur ses cuisses et sa chatte. Il halète alors qu’il accélère sa masturbation. Il pousse soudain un grognement tandis que de longues et puissantes salves de foutre s’échappent de sa queue et viennent souiller les jambes d’Agnès. Tout comme Hubert. La sensation est forte et déclenche un orgasme violent qui lui fait perdre pied quelques secondes. Quand elle reprend ses esprits, l’homme a disparu et ce n’étaient les traces de sperme sur ses cuisses, elle pourrait presque douter de la réalité de ce qui vient de se passer.
Soudain la porte qui mène à la boutique s’ouvre. Un vigile apparaît, un énorme black. Au dessus de sa tête elle aperçoit soudain l’œil d’une caméra. Elle réalise immédiatement qu’ils ont été filmés, mais au lieu de l’inquiéter, elle sent une boule dans son ventre. Des hommes de la sécurité ont pu voir à loisir son abandon et ses parties intimes. Ça l’excite !
Elle sourit à l’homme tout en se rajustant. Effrontée, elle montre qu’elle assume sa déviation. Quand elle passe devant lui pour franchir la porte, il ne fait rien pour la retenir tellement il est bluffé par son assurance, par sa prestance. Elle lui murmure :
- A bientôt !
Rapidement elle gagne la sortie sans un regard dans le magasin.
Le soleil qui l’éblouit lui chauffe les sens.
Elle a envie de se faire baiser et Antoine l’attend. Mais elle sait déjà que ce n’est plus ce qu’elle désire. Pas faire l’amour, mais se faire prendre comme la chienne qui vient de se révéler en elle une nouvelle fois. Les pensées se bousculent dans sa tête. Qui ? Le photographe ? Retourner à l’hôtel de la gare, mais elle sait que le messager est parti. A moins que…
Brusquement sa décision est prise.
- Allo, Beau papa ?
- Agnès ? Pas possible ! Serais-tu déjà en manque de grosse bite ?
La vulgarité des mots utilisés au lieu de la rebuter, excite la jeune femme. C’est la chienne, la salope qui appelle.
- Je peux vous voir ?
- Bien sûr ma belle. Je suis au bistrot au coin de ma rue. Vient chercher ta dose de foutre. Je suis avec des amis qui seront contents de voir ta petite minette.
Agnès sent le rouge envahir ses joues. Elle a bien senti dans le son de sa voix combien cet homme la méprisait et ne la considérait que comme un objet sexuel. Elle connaît bien cet endroit et s’est toujours refusée d’y aller même avec son fiancé. Mais là l’envie de baiser est la plus forte. Un sentiment de culpabilité la submerge soudain. Comme en est-elle arrivée là ? Comme peut-elle s’avilir autant, bafouant cet amour si pur partagé avec son Antoine. Mais ce sentiment est vite balayé. Les images de l’inconnu du magasin défilent dans sa mémoire. Le beau-père est en compagnie. La perspective de tous ces yeux sur elle la rend folle. Elle a bien conscience qu’elle est nue sous sa robe, si courte et si légère. Si offerte ! Elle va devenir une proie facile et fragile pour ces hommes qu’elle sait rustres. Pourtant elle s’élance d’un pas décidé vers sa déchéance.
Elle a juste le temps d’entendre des rires graveleux avant de raccrocher. Excitée elle presse le pas.
(à suivre)
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