Le cadeau de mariage 7
Récit érotique écrit par Arsenne [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-10-2018 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Le cadeau de mariage 7
La séance photo.
Quand elle se présente au studio de Monsieur Hubert, Agnès ne peut contenir cette chaleur au bas de son ventre et le léger tremblement au niveau de ses jambes. Elle a bien conscience qu’elle va se jeter dans la gueule du loup. L’après midi elle est allée s’acheter des sous vêtements sexy. Un shorty très ample au niveau de son entrecuisse qui laisse apparaître son fin duvet blond qu’elle a taillé soigneusement. Elle imagine que cet homme qui va la photographier sera sensible à la présence de ce discret triangle juste au dessus des lèvres de sa chatte. Car elle se surprend à nommer maintenant son sexe de manière crue. Ce qui lui procure déjà un soupçon d’excitation. Dans son sac elle met sa robe blanche, celle au pouvoir érotique déjà éprouvé. Elle compte bien s’entendre proposer par monsieur Hubert de la passer… Elle a un peu oublié le physique de Mr Hubert. Il faut dire que leur rencontre date de plusieurs mois. Il pourrait être bel homme s’il n’affichait pas un visage grincheux et peu avenant. Quand il apparaît Agnès se force à lui offrir un sourire dont elle espère qu’il est flatteur. L’homme reste de glace et l’introduit dans une pièce aveugle où plusieurs éléments d’éclairage sont dispersés, un peu partout. Au beau milieu de ce capharnaüm, une banquette lit recouverte d’un drap de velours uni, bleu foncé.
- Ne perdons pas de temps ! Je vais faire des épreuves en éclairage indirect. Assied toi sur le divan.
Quelque peu troublée Agnès s’exécute. Elle prend l’initiative d’ôter son imperméable. Quand elle apparaît en mini jupe très courte plissée et dans son débardeur, elle remarque que Mr Hubert jette un regard en coin qui ne lui échappe pas. Elle perçoit un frisson qui prend naissance à la pointe de ses seins, à peine dissimulés par le fin coton de son débardeur. Evidemment elle s’est bien gardée de mettre un soutien gorge. Perchée sur des baskets, elle fait jeune écolière. Elle lit dans les yeux de l’homme un intérêt pour ses cuisses ce qui la rassure sur son pouvoir de séduction et la suite de cette séance. Un mélange étrange de dégoût et d’excitation envahit la jeune fille. Cet homme la répugne mais en même temps cette situation et l’objectif qu’elle s’est fixé lui chauffe les sens. Elle se sent bien dans cette nouvelle peau, celle d’une exhibitionniste.
- Tu veux bien dénouer tes cheveux ?
C’est la voix grave de Mr Hubert qui la ramène à la réalité. Il se cache derrière l’objectif d’un gros appareil photo. Sagement assise, Agnès imagine qu’il peut la détailler sans se faire remarquer. Elle perçoit un petit mouvement de l’appareil qui s’incline vers le bas. Il mate mes cuisses se dit-elle. Alors, coquine, comme si de rien n’était, elle remue son bassin sur le velours du divan et sa jupe remonte et découvre un peu plus de ses jambes. Elle passe ses mains derrière sa tête pour dénouer son chignon. Elle a bien conscience que ce faisant, ses seins tendent davantage le fin tissu de son débardeur. D’un air innocent, elle secoue ses cheveux pour les exploser sur ses épaules. Elle sent parfaitement les pointes de ses seins accompagner les mouvements de sa tête. Cela lui procure un nouveau frisson qu’elle ne cherche nullement à dissimuler au regard du voyeur derrière son objectif.
- C’est ça ! Remue bien ta tête et fait bouger ta tignasse.
Le mot est péjoratif, Agnès comprend bien que Mr Hubert ne veut pas se découvrir. Il tient à se montrer impassible, voire désagréable. Elle s’applique pourtant à répondre à sa demande, certaine maintenant que l’homme est déjà sous son charme. Elle en tire une satisfaction certaine.
Après quelques clichés, le photographe s’approche d’elle pour lui montrer le résultat sur l’écran de son appareil. Il s’est assis à ses côtés, tout près, à la toucher. Agnès ne se dérobe pas. Malgré sa répulsion, elle s’aperçoit qu’elle appelle le contact.
Un moment de lucidité traverse sa bonne conscience. Antoine ! Antoine son amour, quelle est sa place dans cette débauche de sensualité qui la submerge ? Mais bien vite elle est reprise par ses pulsions et s’abandonne.
Mr Hubert, lui, venait de perdre la tête. Jamais il n’avait ressenti ce besoin compulsif de s’approcher d’une femme. D’une gamine lui semblait-il ! Il avait maté Agnès sous tous les angles au travers de son viseur. Sans vraiment comprendre ce qu’il lui arrivait, il s’est mis à bander sans parvenir à masquer cette érection à la jeune fille. Il finit par se ressaisir. « Les portraits étaient splendides pensa Agnès et Mr Hubert est à ma portée ! » - Je vais aussi faire des photos de toi en pied, dit-il d’une voix mal assurée.
- Vous croyez ? Demanda Agnès d’une voix d’ingénue, naïvement.
- Oui, c’est bien pour un book.
- Oh merci Monsieur Hubert ! Vous permettez que je vous appelle Hubert ?
- …Sans vraiment attendre la réponse, elle se met debout devant le divan. Naturellement, ou suivant les conseils du photographe, elle prend des poses sages au début, puis de plus en plus équivoques. Comme mettre, par exemple ses deux mains sur reins pour marquer leur cambrure et projeter sa poitrine en avant, en offrande à l’objectif. ! Elle ne quitte pas des yeux son pygmalion. Ni la bosse qui déforme son pantalon, pour qu’il comprenne qu’elle avait vu ! Petit à petit les poses deviennent érotiques sans qu’il soit besoin qu’ils parlent. Agnès sent que son sexe commence à mouiller. Elle a envie qu’il la touche. Cette chaleur qui à nouveau l’envahit.
Spontanément, elle se retourne pour lui offrir son dos et sa croupe. Elle se cambre, pose ses mains sur le divan et dodeline des hanches. Elle imagine l’effet dans le viseur. Soudain, elle perçoit le souffle de Mr Hubert s’accélérer derrière elle.
- Vous vous sentez bien Hubert ?
Elle a pris un ton faussement de compassion et tourne la tête pour voir sa victime. Il est tout rouge et des gouttes de sueur perlent sur son front. Elle ne s’est même pas rendue compte qu’elle l’a appelé Hubert, ce qui bien entendu est irrévérencieux.
- Non ! Non ! Tout va bien. On poursuit.
Agnès monte sur le divan et se met à genoux. Elle se tourne face à l’objectif et mime des positions de plus en plus érotiques. Hubert mitraille. Il est même passé subrepticement en mode vidéo. Agnès qui commence à se noyer dans le désir de plaire, se saisit du bas de sa jupe et s’amuse à la faire flotter en découvrant comme innocemment ses cuisses nues puis son ventre caché par le shorty. Ce faisant, elle regarde Hubert en souriant lui signifiant sa complicité.
Elle poursuit sa dance érotique, jouant l’ingénue. Hubert est au bord de l’infarctus. Toujours face à l’appareil photo/caméra, elle glisse ses mains à la taille sous son teeshirt et lentement le relève découvrant d’abord son ventre blanc juste au dessus de la jupe. Elle lui adresse un regard interrogateur comme pour lui demander son autorisation pour continuer plus haut.
- Oui ! Dit-il dans un souffle.
Alors Agnès mi ange, mi démon mais perverse et fausse vierge, découvre et recouvre sa jeune poitrine au regard et à l’objectif de Monsieur Hubert. Elle a compris qu’elle doit se laisser désirer. Enfin, le vêtement est enlevé, jeté au loin. Agnès sent les pointes de ses seins durcir et se dresser sous l’effet du souffle d’air qui vient caresser sa poitrine. Mr Hubert se rend compte que la belle est prise au jeu de l’exhibition. Il la sent de plus en plus disposée à en montrer davantage. « Elle a des seins superbes » se dit-il, n’en croyant pas ses yeux. Agnès qui a compris l’effet dégagé par sa poitrine, remue son corps pour faire danser ses nichons. Mr Hubert n’en peut plus, il porte sa main sur la bosse qui déforme son pantalon. Il maîtrise plus ses pulsions. Libéré de toute morale, il ne se gêne plus.
- Enlève ta jupe maintenant.
D’un geste lent et plein de grâce, la belle dégrafe sa jupe, s’allonge sur le dos et accompagne sa dépose par un jeu de jambes très érotique dressées vers le plafond du studio. Elle sait que le shorty, lâche en regard de son entrecuisse, laisse voir sa toison dorée finement coiffée. « Il doit voir combien je mouille », pense-t-elle.
Lentement, elle se tourne et se met à quatre pattes sur le divan, face à Hubert. Ses seins se balancent au dessous d’elle. Agnès se sent désirable et s’excite de s’exhiber ainsi devant cet homme qui ne l’attire en rien sinon que d’être l’objet de son plaisir.
Hubert est sur le point d’exploser. Lui qui n’a désiré qu’une seule femme. Lui qui connaît l’amour fusionnel qui lie cette fille nue devant lui avec Antoine, le copain de son fils. Lui qui enfin se culpabilise d’être attiré par cette jeune fille qui pourrait être la sienne.
Mais le désir est le plus fort.
- Tourne-toi et descend un peu ta culotte. Juste un peu ! Découvre légèrement la chair de tes fesses.
Ça y est, il se livre ! C’est lui qui ordonne maintenant. D’allumeuse Agnès devient soumise.
- Mais… dit-elle, faussement étonnée et semblant d’être choquée.
- Mais… rien du tout ! Tu veux un book sexy, oui ou non ?
Le ton est agressif, autoritaire. Cela plait à Agnès qui sent qu’elle coule soudainement plus abondamment entre ses cuisses. La répulsion pour cet homme et son envie de vengeance ont disparus. Elle veut simplement assouvir sa pulsion.
Lentement, toujours à quatre pattes, Agnès se tourne de dos vers Hubert lui offrant à voir son cul, les jambes à peine écartées. Elle se penche et pose sa tête sur le velours du divan libérant ses deux mains. Elle cambre les reins pour bien faire ressortir ses rondeurs. Toujours délicatement, elle s’empare de son shorty et le pousse le long de ses jambes. Coquine, elle le descend même jusqu’à découvrir sa vulve à peine coincée entre le galbe de ses fesses de la couleur du lait. Elle n’aurait jamais imaginé pouvoir faire cela aussi naturellement.
- Continue !
La voix de monsieur Hubert est chevrotante, on sent qu’il est plus que troublé en découvrant petit à petit les parties intimes de l’adolescente. Ce qui ajoute à son excitation c’est ce mélange de pudeur innocente et de perversité qu’elle affiche et qu’il a lu dans ses yeux. Il se contient difficilement de lui sauter dessus, grâce au peu de bonne conscience qui lui reste.
Agnès, toujours en douceur, descend entièrement son shorty et finit par l’ôter complètement. D’elle-même, elle s’allonge sur le divan, sur le ventre. Elle soulève son bassin et glisse une main sous son ventre et la guide entre ses cuisses. Elle veut que l’homme derrière elle, puisse voir ce qu’elle se prépare à faire. De deux doigts elle ouvre sa vulve mettant à jour ses petites lèvres turgescentes de désir, derniers remparts avant l’entrée de sa chatte. Elle se masturber devant cet homme. Aucune honte, aucune dignité ni retenue. Elle se sent habitée par le diable du péché. Elle se dit qu’il doit voir de cette manière son hymen, ce trésor qu’elle destine à Antoine. Cette idée la fait frémir. Les yeux fermés elle s’empare de son petit bouton qu’elle caresse d’abord avant de le presser tout comme l’autre soir à la demande de l’inconnu au cadeau de mariage. Elle n’a pas oublié la présence du voyeur. Au contraire. Elle le sent les yeux braqués sur son intimité et cela lui procure des ondes de chaleur qui parcourent son corps.
- Tu es une belle cochonne, non ?
Ces mots murmurés par Hubert, comme si on risquait de les entendre, déclenche soudain son plaisir. Une digue cède dans son corps et une vague de jouissance déferle, violente, brutale alors qu’elle ne peut contrôler les petits cris qu’elle laisse échapper de sa bouche entre deux souffles. Son orgasme se prolonge plusieurs minutes durant lesquelles le monde autour d’elle a disparu pour ne laisser que des éclairs de mille couleurs. Elle jouit, sans vergogne, oubliant toute pudeur et dignité. Quand elle reprend ses esprits elle regarde derrière elle. Hubert a sorti sa bite et se branle frénétiquement les yeux fixés sur le minou d’Agnès. Le regard qu’elle lui porte juste à cet instant, est décisif pour déclencher son éjaculation. L’explosion de la jouissance d’Hubert tétanise Agnès. Rien à voir avec celle qu’elle a déjà observé avec Antoine, aboutissement des caresses amoureuses qu’elle lui a prodiguées avec amour. Ici, c’est une jouissance bestiale, brutale, sans aucun sentiment. Le visage de l’homme marque son extase par une crispation qui fait plus penser à une souffrance qu’à un plaisir. Devant lui, sur le sol, les nombreuses traces de spermes témoignent de l’intensité de son abandon.
Hubert met quelques longues secondes à retrouver son souffle et la maîtrise de ses sens. Rapidement il se rajuste comme un enfant surpris en pleine masturbation. Il a l’air tout penaud, mais très vite il retrouve son air arrogant comme pour se dédouaner de ce qui vient de se passer. Agnès garde un visage impassible pour ne rien laisser paraître de ses sentiments. Tandis qu’elle se rhabille, il lui dit : - Bon ! Je vais développer les photos et te faire le book que tu es venue chercher. Tu en auras un tirage papier.
Aucune allusion à ce qui vient de se passer.
- Hubert, vous voulez bien me faire un fichier de toutes les images que vous avez prises. Et les vidéos ?
Hubert se fige, soudain terrorisé. Il se sent pris au piège sans vraiment croire ce qui lui arrive. « La petite bluffe », se dit-il.
- J’ai emmené une clef USB. J’aimerai tout emporter avec moi. Et encore merci pour le book. Quand pourrai-je venir le chercher et vous régler vos honoraires ?
Ce faisant, elle tire de son sac son Smartphone, l’allume. Le sang du photographe se fige dans ses artères quand il entend distinctement sa voix sortir de l’appareil.
… Tourne toi et descend un peu ta culotte, découvre légèrement la chair de tes fesses… Mais… Mais… rien du tout. Tu veux un book sexy, oui ou non… Continue… Tu es une belle cochonne, non… - Oh zut, je n’avais pas éteint mon portable s’exclame Agnès avec un petit sourire qui en dit long ! Il va falloir que j’efface tout ça ! Si mes parents ou Antoine tombent dessus.
Hubert reste sans voix, sur le point de perdre connaissance. Il a vite compris le piège dans lequel il est tombé. Cependant il ne trouve rien de mieux que de faire semblant de rien. Agnès n’a aucun intérêt à divulguer ou même diffuser ces images qui sont aussi compromettantes pour elle. Il prend la clé que lui tend la jeune fille, et avec un câble, il transfert le résultat de la séance photo.
- Rassurez-vous Monsieur Hubert, je n’ai pas l’intention de tirer parti de ces images et vidéos. Nous sommes et restons complices de ce moment que j’ai trouvé fort agréable.
Une fois le transfert terminé, Agnès emporte la clé USB et son sac en bandoulière. Elle se couvre de son imperméable et elle quitte le photographe après avoir déposé un baiser furtif et coquin sur ses lèvres. Une fois dehors elle ne peut empêcher un sourire en se remémorant la tête d’Hubert quand il a entendu sa voix dans le Smartphone. Elle ne s’en servira pas contre l’homme, même si elle pense qu’il le mérite. Mais c’est le fait de posséder ce pouvoir sur lui, qui lui fait plaisir.
Ce que ne savait pas encore Agnès, c’est que Monsieur Hubert venait de tomber follement amoureux d’elle, et qu’il venait de perdre pied en contemplant son corps juvénile et ses parties intimes.
(à suivre)
Quand elle se présente au studio de Monsieur Hubert, Agnès ne peut contenir cette chaleur au bas de son ventre et le léger tremblement au niveau de ses jambes. Elle a bien conscience qu’elle va se jeter dans la gueule du loup. L’après midi elle est allée s’acheter des sous vêtements sexy. Un shorty très ample au niveau de son entrecuisse qui laisse apparaître son fin duvet blond qu’elle a taillé soigneusement. Elle imagine que cet homme qui va la photographier sera sensible à la présence de ce discret triangle juste au dessus des lèvres de sa chatte. Car elle se surprend à nommer maintenant son sexe de manière crue. Ce qui lui procure déjà un soupçon d’excitation. Dans son sac elle met sa robe blanche, celle au pouvoir érotique déjà éprouvé. Elle compte bien s’entendre proposer par monsieur Hubert de la passer… Elle a un peu oublié le physique de Mr Hubert. Il faut dire que leur rencontre date de plusieurs mois. Il pourrait être bel homme s’il n’affichait pas un visage grincheux et peu avenant. Quand il apparaît Agnès se force à lui offrir un sourire dont elle espère qu’il est flatteur. L’homme reste de glace et l’introduit dans une pièce aveugle où plusieurs éléments d’éclairage sont dispersés, un peu partout. Au beau milieu de ce capharnaüm, une banquette lit recouverte d’un drap de velours uni, bleu foncé.
- Ne perdons pas de temps ! Je vais faire des épreuves en éclairage indirect. Assied toi sur le divan.
Quelque peu troublée Agnès s’exécute. Elle prend l’initiative d’ôter son imperméable. Quand elle apparaît en mini jupe très courte plissée et dans son débardeur, elle remarque que Mr Hubert jette un regard en coin qui ne lui échappe pas. Elle perçoit un frisson qui prend naissance à la pointe de ses seins, à peine dissimulés par le fin coton de son débardeur. Evidemment elle s’est bien gardée de mettre un soutien gorge. Perchée sur des baskets, elle fait jeune écolière. Elle lit dans les yeux de l’homme un intérêt pour ses cuisses ce qui la rassure sur son pouvoir de séduction et la suite de cette séance. Un mélange étrange de dégoût et d’excitation envahit la jeune fille. Cet homme la répugne mais en même temps cette situation et l’objectif qu’elle s’est fixé lui chauffe les sens. Elle se sent bien dans cette nouvelle peau, celle d’une exhibitionniste.
- Tu veux bien dénouer tes cheveux ?
C’est la voix grave de Mr Hubert qui la ramène à la réalité. Il se cache derrière l’objectif d’un gros appareil photo. Sagement assise, Agnès imagine qu’il peut la détailler sans se faire remarquer. Elle perçoit un petit mouvement de l’appareil qui s’incline vers le bas. Il mate mes cuisses se dit-elle. Alors, coquine, comme si de rien n’était, elle remue son bassin sur le velours du divan et sa jupe remonte et découvre un peu plus de ses jambes. Elle passe ses mains derrière sa tête pour dénouer son chignon. Elle a bien conscience que ce faisant, ses seins tendent davantage le fin tissu de son débardeur. D’un air innocent, elle secoue ses cheveux pour les exploser sur ses épaules. Elle sent parfaitement les pointes de ses seins accompagner les mouvements de sa tête. Cela lui procure un nouveau frisson qu’elle ne cherche nullement à dissimuler au regard du voyeur derrière son objectif.
- C’est ça ! Remue bien ta tête et fait bouger ta tignasse.
Le mot est péjoratif, Agnès comprend bien que Mr Hubert ne veut pas se découvrir. Il tient à se montrer impassible, voire désagréable. Elle s’applique pourtant à répondre à sa demande, certaine maintenant que l’homme est déjà sous son charme. Elle en tire une satisfaction certaine.
Après quelques clichés, le photographe s’approche d’elle pour lui montrer le résultat sur l’écran de son appareil. Il s’est assis à ses côtés, tout près, à la toucher. Agnès ne se dérobe pas. Malgré sa répulsion, elle s’aperçoit qu’elle appelle le contact.
Un moment de lucidité traverse sa bonne conscience. Antoine ! Antoine son amour, quelle est sa place dans cette débauche de sensualité qui la submerge ? Mais bien vite elle est reprise par ses pulsions et s’abandonne.
Mr Hubert, lui, venait de perdre la tête. Jamais il n’avait ressenti ce besoin compulsif de s’approcher d’une femme. D’une gamine lui semblait-il ! Il avait maté Agnès sous tous les angles au travers de son viseur. Sans vraiment comprendre ce qu’il lui arrivait, il s’est mis à bander sans parvenir à masquer cette érection à la jeune fille. Il finit par se ressaisir. « Les portraits étaient splendides pensa Agnès et Mr Hubert est à ma portée ! » - Je vais aussi faire des photos de toi en pied, dit-il d’une voix mal assurée.
- Vous croyez ? Demanda Agnès d’une voix d’ingénue, naïvement.
- Oui, c’est bien pour un book.
- Oh merci Monsieur Hubert ! Vous permettez que je vous appelle Hubert ?
- …Sans vraiment attendre la réponse, elle se met debout devant le divan. Naturellement, ou suivant les conseils du photographe, elle prend des poses sages au début, puis de plus en plus équivoques. Comme mettre, par exemple ses deux mains sur reins pour marquer leur cambrure et projeter sa poitrine en avant, en offrande à l’objectif. ! Elle ne quitte pas des yeux son pygmalion. Ni la bosse qui déforme son pantalon, pour qu’il comprenne qu’elle avait vu ! Petit à petit les poses deviennent érotiques sans qu’il soit besoin qu’ils parlent. Agnès sent que son sexe commence à mouiller. Elle a envie qu’il la touche. Cette chaleur qui à nouveau l’envahit.
Spontanément, elle se retourne pour lui offrir son dos et sa croupe. Elle se cambre, pose ses mains sur le divan et dodeline des hanches. Elle imagine l’effet dans le viseur. Soudain, elle perçoit le souffle de Mr Hubert s’accélérer derrière elle.
- Vous vous sentez bien Hubert ?
Elle a pris un ton faussement de compassion et tourne la tête pour voir sa victime. Il est tout rouge et des gouttes de sueur perlent sur son front. Elle ne s’est même pas rendue compte qu’elle l’a appelé Hubert, ce qui bien entendu est irrévérencieux.
- Non ! Non ! Tout va bien. On poursuit.
Agnès monte sur le divan et se met à genoux. Elle se tourne face à l’objectif et mime des positions de plus en plus érotiques. Hubert mitraille. Il est même passé subrepticement en mode vidéo. Agnès qui commence à se noyer dans le désir de plaire, se saisit du bas de sa jupe et s’amuse à la faire flotter en découvrant comme innocemment ses cuisses nues puis son ventre caché par le shorty. Ce faisant, elle regarde Hubert en souriant lui signifiant sa complicité.
Elle poursuit sa dance érotique, jouant l’ingénue. Hubert est au bord de l’infarctus. Toujours face à l’appareil photo/caméra, elle glisse ses mains à la taille sous son teeshirt et lentement le relève découvrant d’abord son ventre blanc juste au dessus de la jupe. Elle lui adresse un regard interrogateur comme pour lui demander son autorisation pour continuer plus haut.
- Oui ! Dit-il dans un souffle.
Alors Agnès mi ange, mi démon mais perverse et fausse vierge, découvre et recouvre sa jeune poitrine au regard et à l’objectif de Monsieur Hubert. Elle a compris qu’elle doit se laisser désirer. Enfin, le vêtement est enlevé, jeté au loin. Agnès sent les pointes de ses seins durcir et se dresser sous l’effet du souffle d’air qui vient caresser sa poitrine. Mr Hubert se rend compte que la belle est prise au jeu de l’exhibition. Il la sent de plus en plus disposée à en montrer davantage. « Elle a des seins superbes » se dit-il, n’en croyant pas ses yeux. Agnès qui a compris l’effet dégagé par sa poitrine, remue son corps pour faire danser ses nichons. Mr Hubert n’en peut plus, il porte sa main sur la bosse qui déforme son pantalon. Il maîtrise plus ses pulsions. Libéré de toute morale, il ne se gêne plus.
- Enlève ta jupe maintenant.
D’un geste lent et plein de grâce, la belle dégrafe sa jupe, s’allonge sur le dos et accompagne sa dépose par un jeu de jambes très érotique dressées vers le plafond du studio. Elle sait que le shorty, lâche en regard de son entrecuisse, laisse voir sa toison dorée finement coiffée. « Il doit voir combien je mouille », pense-t-elle.
Lentement, elle se tourne et se met à quatre pattes sur le divan, face à Hubert. Ses seins se balancent au dessous d’elle. Agnès se sent désirable et s’excite de s’exhiber ainsi devant cet homme qui ne l’attire en rien sinon que d’être l’objet de son plaisir.
Hubert est sur le point d’exploser. Lui qui n’a désiré qu’une seule femme. Lui qui connaît l’amour fusionnel qui lie cette fille nue devant lui avec Antoine, le copain de son fils. Lui qui enfin se culpabilise d’être attiré par cette jeune fille qui pourrait être la sienne.
Mais le désir est le plus fort.
- Tourne-toi et descend un peu ta culotte. Juste un peu ! Découvre légèrement la chair de tes fesses.
Ça y est, il se livre ! C’est lui qui ordonne maintenant. D’allumeuse Agnès devient soumise.
- Mais… dit-elle, faussement étonnée et semblant d’être choquée.
- Mais… rien du tout ! Tu veux un book sexy, oui ou non ?
Le ton est agressif, autoritaire. Cela plait à Agnès qui sent qu’elle coule soudainement plus abondamment entre ses cuisses. La répulsion pour cet homme et son envie de vengeance ont disparus. Elle veut simplement assouvir sa pulsion.
Lentement, toujours à quatre pattes, Agnès se tourne de dos vers Hubert lui offrant à voir son cul, les jambes à peine écartées. Elle se penche et pose sa tête sur le velours du divan libérant ses deux mains. Elle cambre les reins pour bien faire ressortir ses rondeurs. Toujours délicatement, elle s’empare de son shorty et le pousse le long de ses jambes. Coquine, elle le descend même jusqu’à découvrir sa vulve à peine coincée entre le galbe de ses fesses de la couleur du lait. Elle n’aurait jamais imaginé pouvoir faire cela aussi naturellement.
- Continue !
La voix de monsieur Hubert est chevrotante, on sent qu’il est plus que troublé en découvrant petit à petit les parties intimes de l’adolescente. Ce qui ajoute à son excitation c’est ce mélange de pudeur innocente et de perversité qu’elle affiche et qu’il a lu dans ses yeux. Il se contient difficilement de lui sauter dessus, grâce au peu de bonne conscience qui lui reste.
Agnès, toujours en douceur, descend entièrement son shorty et finit par l’ôter complètement. D’elle-même, elle s’allonge sur le divan, sur le ventre. Elle soulève son bassin et glisse une main sous son ventre et la guide entre ses cuisses. Elle veut que l’homme derrière elle, puisse voir ce qu’elle se prépare à faire. De deux doigts elle ouvre sa vulve mettant à jour ses petites lèvres turgescentes de désir, derniers remparts avant l’entrée de sa chatte. Elle se masturber devant cet homme. Aucune honte, aucune dignité ni retenue. Elle se sent habitée par le diable du péché. Elle se dit qu’il doit voir de cette manière son hymen, ce trésor qu’elle destine à Antoine. Cette idée la fait frémir. Les yeux fermés elle s’empare de son petit bouton qu’elle caresse d’abord avant de le presser tout comme l’autre soir à la demande de l’inconnu au cadeau de mariage. Elle n’a pas oublié la présence du voyeur. Au contraire. Elle le sent les yeux braqués sur son intimité et cela lui procure des ondes de chaleur qui parcourent son corps.
- Tu es une belle cochonne, non ?
Ces mots murmurés par Hubert, comme si on risquait de les entendre, déclenche soudain son plaisir. Une digue cède dans son corps et une vague de jouissance déferle, violente, brutale alors qu’elle ne peut contrôler les petits cris qu’elle laisse échapper de sa bouche entre deux souffles. Son orgasme se prolonge plusieurs minutes durant lesquelles le monde autour d’elle a disparu pour ne laisser que des éclairs de mille couleurs. Elle jouit, sans vergogne, oubliant toute pudeur et dignité. Quand elle reprend ses esprits elle regarde derrière elle. Hubert a sorti sa bite et se branle frénétiquement les yeux fixés sur le minou d’Agnès. Le regard qu’elle lui porte juste à cet instant, est décisif pour déclencher son éjaculation. L’explosion de la jouissance d’Hubert tétanise Agnès. Rien à voir avec celle qu’elle a déjà observé avec Antoine, aboutissement des caresses amoureuses qu’elle lui a prodiguées avec amour. Ici, c’est une jouissance bestiale, brutale, sans aucun sentiment. Le visage de l’homme marque son extase par une crispation qui fait plus penser à une souffrance qu’à un plaisir. Devant lui, sur le sol, les nombreuses traces de spermes témoignent de l’intensité de son abandon.
Hubert met quelques longues secondes à retrouver son souffle et la maîtrise de ses sens. Rapidement il se rajuste comme un enfant surpris en pleine masturbation. Il a l’air tout penaud, mais très vite il retrouve son air arrogant comme pour se dédouaner de ce qui vient de se passer. Agnès garde un visage impassible pour ne rien laisser paraître de ses sentiments. Tandis qu’elle se rhabille, il lui dit : - Bon ! Je vais développer les photos et te faire le book que tu es venue chercher. Tu en auras un tirage papier.
Aucune allusion à ce qui vient de se passer.
- Hubert, vous voulez bien me faire un fichier de toutes les images que vous avez prises. Et les vidéos ?
Hubert se fige, soudain terrorisé. Il se sent pris au piège sans vraiment croire ce qui lui arrive. « La petite bluffe », se dit-il.
- J’ai emmené une clef USB. J’aimerai tout emporter avec moi. Et encore merci pour le book. Quand pourrai-je venir le chercher et vous régler vos honoraires ?
Ce faisant, elle tire de son sac son Smartphone, l’allume. Le sang du photographe se fige dans ses artères quand il entend distinctement sa voix sortir de l’appareil.
… Tourne toi et descend un peu ta culotte, découvre légèrement la chair de tes fesses… Mais… Mais… rien du tout. Tu veux un book sexy, oui ou non… Continue… Tu es une belle cochonne, non… - Oh zut, je n’avais pas éteint mon portable s’exclame Agnès avec un petit sourire qui en dit long ! Il va falloir que j’efface tout ça ! Si mes parents ou Antoine tombent dessus.
Hubert reste sans voix, sur le point de perdre connaissance. Il a vite compris le piège dans lequel il est tombé. Cependant il ne trouve rien de mieux que de faire semblant de rien. Agnès n’a aucun intérêt à divulguer ou même diffuser ces images qui sont aussi compromettantes pour elle. Il prend la clé que lui tend la jeune fille, et avec un câble, il transfert le résultat de la séance photo.
- Rassurez-vous Monsieur Hubert, je n’ai pas l’intention de tirer parti de ces images et vidéos. Nous sommes et restons complices de ce moment que j’ai trouvé fort agréable.
Une fois le transfert terminé, Agnès emporte la clé USB et son sac en bandoulière. Elle se couvre de son imperméable et elle quitte le photographe après avoir déposé un baiser furtif et coquin sur ses lèvres. Une fois dehors elle ne peut empêcher un sourire en se remémorant la tête d’Hubert quand il a entendu sa voix dans le Smartphone. Elle ne s’en servira pas contre l’homme, même si elle pense qu’il le mérite. Mais c’est le fait de posséder ce pouvoir sur lui, qui lui fait plaisir.
Ce que ne savait pas encore Agnès, c’est que Monsieur Hubert venait de tomber follement amoureux d’elle, et qu’il venait de perdre pied en contemplant son corps juvénile et ses parties intimes.
(à suivre)
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