Le cadeau de Noël - histoire érotique

Nous avions loué un sublime loft, juché au sommet d’un superbe bâtiment du Vieux-Montréal. J’ai pris soin d’être d’avance. À peine arrivée, je ne peux m’empêcher de m’approcher de l’immense fenêtre du salon, qui offre une vue imprenable sur le centre-ville. La neige tombe encore, qui ajoute une ambiance festive à une soirée qui s’annonce des plus emballantes. Je cesse de rêvasser et je me dirige vers le foyer pour l’activer. Une douce lumière empreigne la pièce, qui commence à se réchauffer. Je regarde l’heure sur mon téléphone, il me reste amplement le temps de me préparer avant ton arrivée. Un sourire se dessine à la réaction que tu auras en voyant la jolie surprise que je te prépare depuis quelques jours.

Enfin prête, je m’installe sur l’immense sectionnel de cuir gris charbon, qui détonne avec la neige qui tombe dehors. La température de la pièce, encore un peu fraiche, fait frissonner ma peau. Allongée sur le côté, ma tête appuyée sur ma main, j’attends ton arrivée. Tu me rends si fébrile, comme à l’habitude. Puis, j’entends la porte s’ouvrir, et je vois ta jolie personne passer l’entrée. Je souris à l’instant même où ton regard croise le mien. Ton corps s’immobilise, tu t’interroges pour ensuite laisser entrevoir un sourire coquin. Tu enlèves ton manteau, alors que ton regard ne lâche pas le mien, puis tu t’avances vers le sectionnel.

« Mais qu’est-ce que je vois ici… », dit-il.

« C’est ton cadeau de Noël, mon beau… mais, la question est : as-tu été sage cette année? », dis-je d’un ton moqueur.

« Pas vraiment, non… mais je crois que le Père Noël a été très indulgent avec moi en voyant ce cadeau. Pourrais-je le déballer? »
« Un cadeau est fait pour être déballé. Il est à toi, viens découvrir ce qu’il se trouve dessous l’emballage ».

À cet instant, son regard trahit le feu qui brûle à l’intérieur de lui. Alors qu’il enlève son veston, il sourit en mordillant sa lèvre inférieure, pour ensuite s’approcher de moi. Nos regards ne se lâchent pas depuis son arrivée. Il s’agenouille à mes côtés, puis embrasse doucement mes lèvres teintées d’un rouge vif.

« Tu es époustouflante… », dit-il avant de m’embrasser de nouveau, en caressant ma joue, pour ensuite poser sa main à ma nuque.

Ses lèvres se séparent des miennes, son regard se pose sur le large ruban noir en dentelle qui, orné d’une boucle, cache ma jolie poitrine. Un soupir sort de sa bouche, alors que son regard descend vers mes hanches, qui est également orné du même ruban et d’une boucle. Sa main glisse sur ma cuisse habillée d’un bas en résille noir, jusqu’à mes pieds, chaussés d’escarpins de velours noir. La remontée de ses doigts fait frissonner ma peau et il sait que j’adore ça. Il me sourit avant de m’embrasser.

Je sens ses doigts jouer avec la première boucle. Je ne peux m’empêcher de sourire, mes lèvres toujours collées aux siennes. Je lève la tête, je le regarde. Il est curieux, il veut défaire son cadeau, et on dirait qu’il attend un signe de ma part pour commencer la découverte. Mon regard donne son signal. Ses doigts commencent alors à défaire doucement le ruban; il prend plaisir à prendre son temps. Le nœud délié, et plus le tissu se dégage de ma poitrine, plus je vois son regard s’illuminer.

« Ouffff, c’est sublime ce que tu portes… ces pierres… magnifique… », dit-il d’un souffle coupé.

Ses doigts caressent délicatement mes mamelons ornés de petites pierres autocollantes, pour ensuite se diriger sous la courbe de mes seins pour sentir ses mains les masser, avant de remonter à mes mamelons déjà bien émoustillés. Je ne peux cesser de le regarder, mon regard allumé et amusé par ses réactions. Une main descend vers l’autre boucle, pour la défaire tout aussi délicatement que la première. Il y découvre ma peau, douce et nue. Seul un porte-jarretelle noir orne mon ventre, pour retenir mes bas. Son regard se dégage de cette vue pour rejoindre le mien. Quelques secondes passent, je sens le désir de nos corps hurler.

« Il y a un autre petit détail pour le cadeau… », dis-je en montrant les menottes en métal. Sa réaction est immédiate, je sais qu’il savoure ce moment. Il prend les menottes et y emprisonne mes poignets, pour déposer mes bras vers le dessus de ma tête. Ses yeux scrutent chaque partie de mon corps, pour croiser mon regard vif.

Puis, il se penche vers moi pour m’embrasser, alors que ses doigts glissent sur mon sexe chaud et humide. Mon corps frémit à son contact, ma bouche collée à la sienne. Il ne fait qu’effleurer ma fente, l’attente en est insupportable. Et il le sait. Nos lèvres se séparent, son regard plonge dans le mien, ne faisant aucun mouvement. Ce qu’il peut joliment me torturer… Ses yeux s’illuminent alors que ses doigts caressent mon clitoris, qui les désirait depuis d’interminables secondes. Il aime me regarder réagir sous ses doigts. Sa cadence augmente, alors que ma respiration s’accélère à son rythme. Voyant que mon excitation grandit de plus en plus, ses doigts quittent ma peau stimulée. L’effet est immédiat, j’en ferme les yeux. Il grogne légèrement avant de m’embrasser avec fougue, et que ses doigts reprennent de plus belle le mouvement interrompu quelques secondes auparavant. Je sens mon corps s’électrifier, il se cambre au mouvement des doigts habiles de mon amant.

Ses lèvres se dirigent vers mon cou, puis descend vers mes seins, sur mon ventre, puis vers mon sexe en feu. Je sens sa langue chaude presser mon clitoris, avant de lécher avec gourmandise ma fente déjà bien humide. Alors que je tente de me contenir, deux doigts entrent en mois pour exercer un va-et-vient rythmé, sa langue toujours occupée sur mon clitoris. Je ferme les yeux et je savoure l’excitation qui consume mon corps. Ma respiration s’accélère au rythme des mouvements, alors que je m’abandonne à la jouissance que me procure mon amant, qui émet un joli grognement de plaisir.

Il relève la tête, l’air satisfait à me regarder trembler, les joues rosées. Je reprends mon souffle alors qu’il s’approche de moi, pour m’embrasser.

« Quel joli cadeau tu m’offres ma belle… », dit-il avec une voix ténébreuse. « Allons continuer le déballement dans un endroit plus confortable pour nous deux... »
Toujours menottée aux poignets, il m’aide à me relever. Les jambes molles, il me guide vers le somptueux lit. Je ne peux m’empêcher d’afficher un sourire satisfait, en sachant qu’il va savourer son cadeau avec encore beaucoup de gourmandise.

Quelle jolie idée que j’ai eue….