Le Club - 1 - Initiation
Récit érotique écrit par James [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-08-2023 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Le Club - 1 - Initiation
14h59…
C’est l’heure précise, à laquelle, d’un geste peu assuré, je pressai ce bouton doré qui, je ne le savais pas encore, allait changer ma vie.
Pourquoi cette précision ?
Simplement parce que j’avais passé la demi-heure précédente à inspecter toutes les parties accessibles de l’immeuble, à hésiter de trop nombreuses fois devant le fameux bouton doré, et surtout à passer et repasser devant cette porte majestueuse ornée d’une plaque en laiton mentionnant simplement : « Club pour Adulte ».
Devant tant de tergiversation, et connaissant mon indécision, je m’étais fixé intérieurement un ultimatum : « Si à 15h00, tu n’as toujours pas sonné, tu fais demi-tour et tu passes à autre chose ! »
C’est donc in extremis que de mon index rencontra l’arrondi de cette petite pièce de laiton enchâssé dans un disque de marbre sculpté en forme de fleur. Aujourd’hui encore, alors que j’écris ces lignes, je ressens les picotements créés par le contact lisse du métal sur ma peau et par la résistance du ressort sur la pulpe de mon index droit.
C’est à peine si je pu entendre le son feutré d’un carillon électrique, à croire que son volume était diminué au maximum afin de pas déranger les occupants du lieu.
Me demandant encore si j’avais fait le bon choix, je m’apprêtais à me retourner pour m’éloigner quand la porte s’ouvrit sur une femme blonde, d’une cinquantaine d’années, vêtue d’un déshabillé de soie doré.
Il émanait d’elle une forme d’assurance bienveillante qui conférait à l’ensemble de sa personne classe, et douceur. Elle était d’une beauté raffinée, celle des femmes mures qui prennent soin de leur corps et de leur apparence ; qui ont conscience du pouvoir de leur féminité et savent en user pour se rendre irrésistibles.
Me regardant avec un sourire amusé, elle m’accueilli par un :
-Finalement tu as osé franchir le pas et tirer la chevillette ?
Comprenant que mon manège hésitant n’était pas resté inaperçu, j’acquiesçai en baissant la tête, révélant mon embarras par un rougissement naissant.
Je me maudissais de voir que toute assurance m’avait définitivement quitté. A près d’un demi-siècle j’apparaissais tel un adolescent timoré à l’orée de son dépucelage.
Amusée par ma confusion, elle s’écarta, dévoilant une entrée étroite desservant un couloir et une porte située à quelques mètres sur la droite.
-Aller, entre, ta prise de risque mérite bien une petite discussion.
Elle se retourna alors pour parcourir les quelques pas qui nous séparaient de la fameuse porte, dans un déhanchement qui me permis de deviner des courbes élégantes et généreuses.
Je m’empressais de suivre cette amazone en prenant soin de bien refermer la porte qui nous séparait du porche de l’immeuble.
Elle me fit alors entrer dans une grande pièce au milieu de laquelle trônait un bureau de style empire.
Posé sur le meuble, un moniteur, permettait la surveillance du porche et de la cour intérieure du bâtiment. Je compris donc comment mes allées et venues avaient été scrutées.
Elle s’installa derrière le bureau et me proposa de prendre place dans un des fauteuils lui faisant face.
Je m’exécutais, le regard toujours fixer sur l’écran.
Croisant mon regard, et voyant mon trouble, elle mit fin au silence naissant.
-Ne soit pas timide, nous sommes tous passés par là, et ne crains rien, aucune vidéo n’est enregistrée, il s’agit uniquement des images « live » de caméras dissimulées à l’extérieure pour garantir notre tranquillité. Mais maintenant que tu as franchi le premier pas, dis-moi ce qui t’amène ici ?
Toujours peu assuré, j’essayais de trouver la bonne formule, mais celle-ci ne venant pas, je répondis simplement.
-Certainement une forme de curiosité, mais surtout un désir de mieux connaitre ce type de club, ce qui s’y passe, et si, et comment, je pourrais m’y intégrer.
A presque cinquante ans, je ne pouvais m’enorgueillir d’un nombre incalculable de partenaires, et, même si ma vie sexuelle n’avait pas été pauvre, il me restait un bon nombre de fantasmes à assouvir. Je ne savais pas si j’étais au bon endroit, ni si je pouvais envisager de rejoindre ce cercle, mais j’étais ouvert à la découverte et prêt à mettre la pudeur que mon éducation judéo-chrétienne m’avait inculquée de côté.
Et qui sait, réaliser quelques fantasmes voir en découvrir de nouveaux…
-Avant toute chose, il faut que tu comprennes que nous sommes un club privé, fermé. Nous n’organisons pas de journée portes ouvertes pour gagner de nouveaux membres.
Nous sommes un cercle d’inconnus attiré par des fantasmes communs, libres d’exprimer leur sexualité sans tabous, sans peur du regard des autres et surtout dans le respect et bienséance.
Il n’y a donc pas d’inscription de nouveaux membres sociétaires, il faut en premier lieu faire ses preuves.
-Mais comment faire ses preuves si aucune nouvelle inscription n’est possible ?
-C’est là toute la subtilité des clubs privés. Tu pourrais par exemple devenir mon disciple, et, si tout se passe bien, si tu adoptes nos règles et notre vision de la sexualité, devenir membre à part entière.
-Ce serait certainement un honneur mais en quoi consiste le rôle de disciple ? demandais-je
-Tout d’abord, il faut savoir qu’il n’y a pas de relation dominant/dominé entre un disciple et son guide ; car c’est plus d’un guide que d’un maitre dont on parle. Le rôle du guide est d’accompagner son disciple dans sa découverte de nouvelles pratiques sexuelles trop souvent jugées déviantes à tort, et permettre à ce dernier de s’épanouir en repoussant des limites fixées arbitrairement par une éducation trop stricte.
Au sein notre cercle cela va de la spermophilie à l’urophilie par des jeux que l’on peut qualifier de BDSM soft. Nous mettons un point d’honneur à ne jamais projeter nos fantasmes vers la douleur ni la vulgarité. Si tu en as l’occasion, tu découvriras un monde de luxe, de respect, et d’anonymat.
Le respect et l’anonymat font partie des règles fondatrices de notre cercle. Nous évoluons toujours masqués au sein des locaux, et seul le guide et son disciple connaissent leurs visages respectifs.
J’écoutais avec attention l’énumération de ces premières règles sans en comprendre toutes subtilités, et devant l’ouverture d’esprit et la décontraction de mon hôte, j’osais demander quelques de précisions.
-Et plus concrètement, que serais-je amené à faire si vous me faisiez l’honneur de me choisir comme un de vos disciples ?
Elle parut flattée par la tournure de ma question et, avec un sourire coquin, osa une réponse plus directe :
-Par exemple, et pour être moins imagée, avant que tu ne sonnes, je venais d’avoir un rapport avec deux autres membres qui ont, à tour de rôle, joui en moi. Si tu étais mon disciple, tu viendrais nettoyer mon vagin avec ta langue en prenant soin de ne pas oublier les quelques gouttes que je sens courir le long de mes cuisses.
Disant cela, elle décroisa les jambes, me gratifiant d’un regard de provocation que je détournais rapidement, en baissant les yeux sur ses jambes au galbe parfait.
Ayant suivi mon regard, elle les écarta délicatement tout en desserrant la ceinture de son déshabillé. Un des pans du vêtement de soie s’ouvrit, me laissant entrevoir une cuisse charnue et laiteuse.
Devant un tel spectacle, je laissais ma timidité de côté pour saisir l’invitation et délaissait le fauteuil pour me glisser à quatre pattes sous le bureau.
-Il semble que nous nous comprenions à demi-mots. Dit-elle en continuant le mouvement qu’elle voulait accueillant.
Avant que je ne puisse entrer de tout mon corps sous meuble, elle finissait d’ouvrir ses cuisses, me faisant découvrir son intimité. Je pris le temps de contempler la beauté qui s’offrait à moi et décidais de ralentir mes gestes afin de profiter du cadeau que m’accordait ce guide. Elle m’offrait ses jambes, ses cuisses dont la peau blanche, parfaitement épilée semblait d’une telle douceur. On pouvait y lire quelques affronts du temps symbolisés par de discrètes vergetures et de rares capitons, mais ils rendaient le moment plus vrai, moins fictif. Plus je m’approchais, plus la chaleur qui émanait de son entre jambe faisait grandir mon excitation. Je failli me pincer pour m’assurer que ce n’était pas un rêve.
Afin de me donner plus d’espace, elle recula un peu son fauteuil, aidée dans son mouvement par les roulettes fixées sous chacun des pieds ; puis, elle fit glisser son bassin au plus près de l’assise.
J’étais en contre plongé et pouvais voir ces mains finir de dénouer sa ceinture pour écarter les pans du vêtement, me dévoilant ainsi une poitrine opulente qu’elle commença à caresser délicatement. Je sentais mon sexe gonfler dans mon pantalon et, c’est sentant cette érection grandir que je décidais de m’atteler à la tâche, qu’en tant que guide, elle venait de me confier.
Bénéficiant d’un surcroit de luminosité je distinguais les sillons laissés par la semence de ses précédents prétendants et vins y poser ma langue.
Ma langue parcourait l’intérieur de la cuisse de cette guide, le contact de cette partie charnue à la peau si fine créait un contraste délicieux avec le gout acre du sperme. Mon excitation était à son comble et plus ma langue remontait vers la source du liquide, plus je m’habituais à ce gout d’apparence désagréable. Je commençais même à apprécier et décidais qu’il était temps d’en avaler une plus grande quantité.
Je m’apprêtais à venir positionner ma bouche sur son sexe mais, malgré l’excitation, prenais un peu de recul pour contempler la chatte mature qu’elle m’offrait.
Épilée juste comme il faut, elle avait de belles et longues lèvres glabres. Ses petites lèvres se rejoignant en leur sommet en laissant apparaître un clitoris gonflé au capuchon orné d’un piercing argenté. Son pubis laissait apparaître un joli triangle de poils blonds d’un équilibre géométrique parfait.
Je dus marquer un temps d’arrêt à contempler son intimité car je vis ses mains descendre vers son sexe, écarter ses lèvres pour m’inciter à poursuivre mon labeur.
L’ouverture qu’elle venait de créer laissa s’échapper une vaguelette de liquide blanchâtre qui commença couler en direction de son anus et de l’assise du fauteuil.
Rapidement je vin recueillir ce jus du bout de ma langue en effleurant son orifice anal. Je la senti se cambrer légèrement de surprise, contracter son sphincter, et tendre les muscles de cuisse ce qui eut pour effet de plaquer le bout ma langue sur son anus. L’effet de surprise passé, elle relâcha la tension me permettant de ressentir chaque rides de son orifice anal alors que son vagin se délestait d’un flux abondant du précieux liquide directement dans ma bouche.
Le contact de ce flot de sperme sur mes papilles décupla mon excitation et je sentais mon sexe prêt à exploser.
Afin de faciliter l’écoulement, je fis remonter ma langue pour venir l’introduire dans le vagin de ma guide et plaquer délicatement mes lèvres sur les siennes, créant ainsi une barrière hermétique. Voulant m’aider dans ma démarche, elle bascula son bassin sur l’avant tout en maintenant, de ses mains, ma tête sur son sexe. Il ne me restait plus qu’à tendre ma langue au maximum dans son antre humide tout en aspirant la semence qui la souillait. Elle laissa échapper un léger râle de satisfaction me signifiant qu’elle n’était pas indifférente à l’opération.
Fort de cet encouragement, je décidais de m’assurer qu’aucune goutte résiduelle n’avait été omise et en profitais pour faire courir ma langue dans le sillon délimités par ses grandes et petites lèvres. Après plusieurs allers et retours le bout ma langue vin toucher le piercing qui habillait le capuchon de son clitoris. Le contact lisse et rigide du métal venait contraster avec la douceur de sa peau. Je devinais qu’il ne me restait maintenant qu’à rigidifier ma langue pour venir titiller son organe érectile qui, au juger du placement de son piercing, devait être particulièrement sensible. Rapidement l’étreinte de ses mains sur ma tête se fit plus appuyée, plus directive pour accompagner les ondulations naissantes de son bassin. Dans le même temps, sa respiration se fit plus rapide et accompagnée de soupirs de satisfaction. Je ressentais un énorme plaisir à en procurer ainsi à cette femme que je connaissais depuis moins d’une heure. Dans le même temps cela me permis de faire redescendre un peut l’excitation démesurée qu’avait entrainé le nettoyage de son sexe souillé.
Je continuais ainsi à lui prodiguer un cunnilingus appliqué, guidé par ces mains et les ondulations de son bassin. Jusqu'au moment où je ressenti son corps se cambrer, l’ensemble de ses muscles se contracter de plaisir, ces cuisses venir enserrer mon visage, et l’entendre émettre un râle orgasmique libérateur.
Elle libéra alors son étreinte, me permis de me relever, et de regagner mon fauteuil.
Et, c’est le visage maculer de sa jouissance que je la remerciais pour ce moment et pour m’avoir fait l’honneur de son corps dans la découverte d’une nouvelle pratique.
-Tu rigoles, c’est à moi de te remercier pour le plaisir que tu viens de m’apporter et pour ton ouverture d’esprit. Tu viens de m’offrir un cunnilingus et un orgasme sincère. Il s’en est fallu de peu que tu finisses asperger de ma cyprine.
Tu viens d’avoir un aperçu du rôle de disciple et des relations qui peuvent unir son guide à son disciple, qu’en penses-tu ?
-J’avoue avoir passé un moment formidable, j’ai véritablement pris un plaisir énorme à t’en procurer, et le relâchement que j’ai pu ressentir démontre une relation basée sur la confiance mutuelle et ne résultant pas d’une quelconque domination.
J’ai aussi pu découvrir une pratique qui m’a procurée une excitation que je n’avais jamais ressenti. Presque orgasmique !
Je ne pense pas que j’aurais pu éprouver ce type de sensation dans une situation servile ou, si je n’avais pas ressenti avant tout du respect et de la bienveillance de ta part.
-Je suis ravie que tu y aies toi aussi trouver du plaisir même s’il n’a pas pu s’exprimer aussi librement que le mien. C’est parfois une des conséquences de cette relation étrange qu’entretiennent guides et disciples ; car si le disciple doit tout faire pour obtenir le plaisir de son guide, la réciproque n’est malheureusement pas toujours vraie.
Rassure-toi ce n’est pas non plus un plaisir à sens unique, et, dans la majorité des cas les disciples atteignent l’orgasme. Il arrive, d’ailleurs, qu’en fonction des pratiques, celles-ci ne procurent aucun plaisir, ni aucune excitation au disciple. En contrepartie il arrive que certaines pratiques, ou qu’après un temps d’apprentissage, l’excitation et le plaisir qu’elles procurent au disciple lui entraine un véritable orgasme incontrôlé. Ça arrive le plus souvent lors de la réalisation d’un fantasme, conscient ou non.
Puis, me regardant avec un sourire complice, elle ajouta :
-D’ailleurs, j’ai l’impression que c’est ce qui s’est passé tout à l’heure, tu étais à la limite de l’orgasme pendant que tu nettoyais ma chatte de tout ce foutre…
Et elle ponctua sa phrase par un clin d’œil malicieux. Elle m’avait percé à jour. Nous étions définitivement sur la même longueur d’onde.
Elle me demanda ensuite si j’avais encore un peu de temps, je lui répondis que j’avais malheureusement un engagement auquel je ne pouvais me souscrire et que j’allais devoir partir.
-C’est dommage j’ai encore beaucoup de chose à te montrer pour que tu te fasses une idée. Me dit-elle
Je lui assurai que je reviendrais avec plaisir poursuivre cette découverte.
-C’est moi qui assure la permanence cette semaine, tu peux passer quand tu veux, à partir de 15h00 je suis généralement seule…
-A demain alors ! Lançais-je
-Au fait, moi c’est Mathilde, et mon dernier disciple vient de prendre son envol…
Sur ce, je quittais la pièce, attendis qu’elle m’ouvre la gâche électrique de la porte d’entrée, et, repensant à son sourire ingénu je me mis à fredonner une chanson du grand Jacques en me disant qu’il ne s’était visiblement pas trompé…
« Ma mère, voici le temps venu
D'aller prier pour mon salut
Mathilde est revenue
… »
C’est l’heure précise, à laquelle, d’un geste peu assuré, je pressai ce bouton doré qui, je ne le savais pas encore, allait changer ma vie.
Pourquoi cette précision ?
Simplement parce que j’avais passé la demi-heure précédente à inspecter toutes les parties accessibles de l’immeuble, à hésiter de trop nombreuses fois devant le fameux bouton doré, et surtout à passer et repasser devant cette porte majestueuse ornée d’une plaque en laiton mentionnant simplement : « Club pour Adulte ».
Devant tant de tergiversation, et connaissant mon indécision, je m’étais fixé intérieurement un ultimatum : « Si à 15h00, tu n’as toujours pas sonné, tu fais demi-tour et tu passes à autre chose ! »
C’est donc in extremis que de mon index rencontra l’arrondi de cette petite pièce de laiton enchâssé dans un disque de marbre sculpté en forme de fleur. Aujourd’hui encore, alors que j’écris ces lignes, je ressens les picotements créés par le contact lisse du métal sur ma peau et par la résistance du ressort sur la pulpe de mon index droit.
C’est à peine si je pu entendre le son feutré d’un carillon électrique, à croire que son volume était diminué au maximum afin de pas déranger les occupants du lieu.
Me demandant encore si j’avais fait le bon choix, je m’apprêtais à me retourner pour m’éloigner quand la porte s’ouvrit sur une femme blonde, d’une cinquantaine d’années, vêtue d’un déshabillé de soie doré.
Il émanait d’elle une forme d’assurance bienveillante qui conférait à l’ensemble de sa personne classe, et douceur. Elle était d’une beauté raffinée, celle des femmes mures qui prennent soin de leur corps et de leur apparence ; qui ont conscience du pouvoir de leur féminité et savent en user pour se rendre irrésistibles.
Me regardant avec un sourire amusé, elle m’accueilli par un :
-Finalement tu as osé franchir le pas et tirer la chevillette ?
Comprenant que mon manège hésitant n’était pas resté inaperçu, j’acquiesçai en baissant la tête, révélant mon embarras par un rougissement naissant.
Je me maudissais de voir que toute assurance m’avait définitivement quitté. A près d’un demi-siècle j’apparaissais tel un adolescent timoré à l’orée de son dépucelage.
Amusée par ma confusion, elle s’écarta, dévoilant une entrée étroite desservant un couloir et une porte située à quelques mètres sur la droite.
-Aller, entre, ta prise de risque mérite bien une petite discussion.
Elle se retourna alors pour parcourir les quelques pas qui nous séparaient de la fameuse porte, dans un déhanchement qui me permis de deviner des courbes élégantes et généreuses.
Je m’empressais de suivre cette amazone en prenant soin de bien refermer la porte qui nous séparait du porche de l’immeuble.
Elle me fit alors entrer dans une grande pièce au milieu de laquelle trônait un bureau de style empire.
Posé sur le meuble, un moniteur, permettait la surveillance du porche et de la cour intérieure du bâtiment. Je compris donc comment mes allées et venues avaient été scrutées.
Elle s’installa derrière le bureau et me proposa de prendre place dans un des fauteuils lui faisant face.
Je m’exécutais, le regard toujours fixer sur l’écran.
Croisant mon regard, et voyant mon trouble, elle mit fin au silence naissant.
-Ne soit pas timide, nous sommes tous passés par là, et ne crains rien, aucune vidéo n’est enregistrée, il s’agit uniquement des images « live » de caméras dissimulées à l’extérieure pour garantir notre tranquillité. Mais maintenant que tu as franchi le premier pas, dis-moi ce qui t’amène ici ?
Toujours peu assuré, j’essayais de trouver la bonne formule, mais celle-ci ne venant pas, je répondis simplement.
-Certainement une forme de curiosité, mais surtout un désir de mieux connaitre ce type de club, ce qui s’y passe, et si, et comment, je pourrais m’y intégrer.
A presque cinquante ans, je ne pouvais m’enorgueillir d’un nombre incalculable de partenaires, et, même si ma vie sexuelle n’avait pas été pauvre, il me restait un bon nombre de fantasmes à assouvir. Je ne savais pas si j’étais au bon endroit, ni si je pouvais envisager de rejoindre ce cercle, mais j’étais ouvert à la découverte et prêt à mettre la pudeur que mon éducation judéo-chrétienne m’avait inculquée de côté.
Et qui sait, réaliser quelques fantasmes voir en découvrir de nouveaux…
-Avant toute chose, il faut que tu comprennes que nous sommes un club privé, fermé. Nous n’organisons pas de journée portes ouvertes pour gagner de nouveaux membres.
Nous sommes un cercle d’inconnus attiré par des fantasmes communs, libres d’exprimer leur sexualité sans tabous, sans peur du regard des autres et surtout dans le respect et bienséance.
Il n’y a donc pas d’inscription de nouveaux membres sociétaires, il faut en premier lieu faire ses preuves.
-Mais comment faire ses preuves si aucune nouvelle inscription n’est possible ?
-C’est là toute la subtilité des clubs privés. Tu pourrais par exemple devenir mon disciple, et, si tout se passe bien, si tu adoptes nos règles et notre vision de la sexualité, devenir membre à part entière.
-Ce serait certainement un honneur mais en quoi consiste le rôle de disciple ? demandais-je
-Tout d’abord, il faut savoir qu’il n’y a pas de relation dominant/dominé entre un disciple et son guide ; car c’est plus d’un guide que d’un maitre dont on parle. Le rôle du guide est d’accompagner son disciple dans sa découverte de nouvelles pratiques sexuelles trop souvent jugées déviantes à tort, et permettre à ce dernier de s’épanouir en repoussant des limites fixées arbitrairement par une éducation trop stricte.
Au sein notre cercle cela va de la spermophilie à l’urophilie par des jeux que l’on peut qualifier de BDSM soft. Nous mettons un point d’honneur à ne jamais projeter nos fantasmes vers la douleur ni la vulgarité. Si tu en as l’occasion, tu découvriras un monde de luxe, de respect, et d’anonymat.
Le respect et l’anonymat font partie des règles fondatrices de notre cercle. Nous évoluons toujours masqués au sein des locaux, et seul le guide et son disciple connaissent leurs visages respectifs.
J’écoutais avec attention l’énumération de ces premières règles sans en comprendre toutes subtilités, et devant l’ouverture d’esprit et la décontraction de mon hôte, j’osais demander quelques de précisions.
-Et plus concrètement, que serais-je amené à faire si vous me faisiez l’honneur de me choisir comme un de vos disciples ?
Elle parut flattée par la tournure de ma question et, avec un sourire coquin, osa une réponse plus directe :
-Par exemple, et pour être moins imagée, avant que tu ne sonnes, je venais d’avoir un rapport avec deux autres membres qui ont, à tour de rôle, joui en moi. Si tu étais mon disciple, tu viendrais nettoyer mon vagin avec ta langue en prenant soin de ne pas oublier les quelques gouttes que je sens courir le long de mes cuisses.
Disant cela, elle décroisa les jambes, me gratifiant d’un regard de provocation que je détournais rapidement, en baissant les yeux sur ses jambes au galbe parfait.
Ayant suivi mon regard, elle les écarta délicatement tout en desserrant la ceinture de son déshabillé. Un des pans du vêtement de soie s’ouvrit, me laissant entrevoir une cuisse charnue et laiteuse.
Devant un tel spectacle, je laissais ma timidité de côté pour saisir l’invitation et délaissait le fauteuil pour me glisser à quatre pattes sous le bureau.
-Il semble que nous nous comprenions à demi-mots. Dit-elle en continuant le mouvement qu’elle voulait accueillant.
Avant que je ne puisse entrer de tout mon corps sous meuble, elle finissait d’ouvrir ses cuisses, me faisant découvrir son intimité. Je pris le temps de contempler la beauté qui s’offrait à moi et décidais de ralentir mes gestes afin de profiter du cadeau que m’accordait ce guide. Elle m’offrait ses jambes, ses cuisses dont la peau blanche, parfaitement épilée semblait d’une telle douceur. On pouvait y lire quelques affronts du temps symbolisés par de discrètes vergetures et de rares capitons, mais ils rendaient le moment plus vrai, moins fictif. Plus je m’approchais, plus la chaleur qui émanait de son entre jambe faisait grandir mon excitation. Je failli me pincer pour m’assurer que ce n’était pas un rêve.
Afin de me donner plus d’espace, elle recula un peu son fauteuil, aidée dans son mouvement par les roulettes fixées sous chacun des pieds ; puis, elle fit glisser son bassin au plus près de l’assise.
J’étais en contre plongé et pouvais voir ces mains finir de dénouer sa ceinture pour écarter les pans du vêtement, me dévoilant ainsi une poitrine opulente qu’elle commença à caresser délicatement. Je sentais mon sexe gonfler dans mon pantalon et, c’est sentant cette érection grandir que je décidais de m’atteler à la tâche, qu’en tant que guide, elle venait de me confier.
Bénéficiant d’un surcroit de luminosité je distinguais les sillons laissés par la semence de ses précédents prétendants et vins y poser ma langue.
Ma langue parcourait l’intérieur de la cuisse de cette guide, le contact de cette partie charnue à la peau si fine créait un contraste délicieux avec le gout acre du sperme. Mon excitation était à son comble et plus ma langue remontait vers la source du liquide, plus je m’habituais à ce gout d’apparence désagréable. Je commençais même à apprécier et décidais qu’il était temps d’en avaler une plus grande quantité.
Je m’apprêtais à venir positionner ma bouche sur son sexe mais, malgré l’excitation, prenais un peu de recul pour contempler la chatte mature qu’elle m’offrait.
Épilée juste comme il faut, elle avait de belles et longues lèvres glabres. Ses petites lèvres se rejoignant en leur sommet en laissant apparaître un clitoris gonflé au capuchon orné d’un piercing argenté. Son pubis laissait apparaître un joli triangle de poils blonds d’un équilibre géométrique parfait.
Je dus marquer un temps d’arrêt à contempler son intimité car je vis ses mains descendre vers son sexe, écarter ses lèvres pour m’inciter à poursuivre mon labeur.
L’ouverture qu’elle venait de créer laissa s’échapper une vaguelette de liquide blanchâtre qui commença couler en direction de son anus et de l’assise du fauteuil.
Rapidement je vin recueillir ce jus du bout de ma langue en effleurant son orifice anal. Je la senti se cambrer légèrement de surprise, contracter son sphincter, et tendre les muscles de cuisse ce qui eut pour effet de plaquer le bout ma langue sur son anus. L’effet de surprise passé, elle relâcha la tension me permettant de ressentir chaque rides de son orifice anal alors que son vagin se délestait d’un flux abondant du précieux liquide directement dans ma bouche.
Le contact de ce flot de sperme sur mes papilles décupla mon excitation et je sentais mon sexe prêt à exploser.
Afin de faciliter l’écoulement, je fis remonter ma langue pour venir l’introduire dans le vagin de ma guide et plaquer délicatement mes lèvres sur les siennes, créant ainsi une barrière hermétique. Voulant m’aider dans ma démarche, elle bascula son bassin sur l’avant tout en maintenant, de ses mains, ma tête sur son sexe. Il ne me restait plus qu’à tendre ma langue au maximum dans son antre humide tout en aspirant la semence qui la souillait. Elle laissa échapper un léger râle de satisfaction me signifiant qu’elle n’était pas indifférente à l’opération.
Fort de cet encouragement, je décidais de m’assurer qu’aucune goutte résiduelle n’avait été omise et en profitais pour faire courir ma langue dans le sillon délimités par ses grandes et petites lèvres. Après plusieurs allers et retours le bout ma langue vin toucher le piercing qui habillait le capuchon de son clitoris. Le contact lisse et rigide du métal venait contraster avec la douceur de sa peau. Je devinais qu’il ne me restait maintenant qu’à rigidifier ma langue pour venir titiller son organe érectile qui, au juger du placement de son piercing, devait être particulièrement sensible. Rapidement l’étreinte de ses mains sur ma tête se fit plus appuyée, plus directive pour accompagner les ondulations naissantes de son bassin. Dans le même temps, sa respiration se fit plus rapide et accompagnée de soupirs de satisfaction. Je ressentais un énorme plaisir à en procurer ainsi à cette femme que je connaissais depuis moins d’une heure. Dans le même temps cela me permis de faire redescendre un peut l’excitation démesurée qu’avait entrainé le nettoyage de son sexe souillé.
Je continuais ainsi à lui prodiguer un cunnilingus appliqué, guidé par ces mains et les ondulations de son bassin. Jusqu'au moment où je ressenti son corps se cambrer, l’ensemble de ses muscles se contracter de plaisir, ces cuisses venir enserrer mon visage, et l’entendre émettre un râle orgasmique libérateur.
Elle libéra alors son étreinte, me permis de me relever, et de regagner mon fauteuil.
Et, c’est le visage maculer de sa jouissance que je la remerciais pour ce moment et pour m’avoir fait l’honneur de son corps dans la découverte d’une nouvelle pratique.
-Tu rigoles, c’est à moi de te remercier pour le plaisir que tu viens de m’apporter et pour ton ouverture d’esprit. Tu viens de m’offrir un cunnilingus et un orgasme sincère. Il s’en est fallu de peu que tu finisses asperger de ma cyprine.
Tu viens d’avoir un aperçu du rôle de disciple et des relations qui peuvent unir son guide à son disciple, qu’en penses-tu ?
-J’avoue avoir passé un moment formidable, j’ai véritablement pris un plaisir énorme à t’en procurer, et le relâchement que j’ai pu ressentir démontre une relation basée sur la confiance mutuelle et ne résultant pas d’une quelconque domination.
J’ai aussi pu découvrir une pratique qui m’a procurée une excitation que je n’avais jamais ressenti. Presque orgasmique !
Je ne pense pas que j’aurais pu éprouver ce type de sensation dans une situation servile ou, si je n’avais pas ressenti avant tout du respect et de la bienveillance de ta part.
-Je suis ravie que tu y aies toi aussi trouver du plaisir même s’il n’a pas pu s’exprimer aussi librement que le mien. C’est parfois une des conséquences de cette relation étrange qu’entretiennent guides et disciples ; car si le disciple doit tout faire pour obtenir le plaisir de son guide, la réciproque n’est malheureusement pas toujours vraie.
Rassure-toi ce n’est pas non plus un plaisir à sens unique, et, dans la majorité des cas les disciples atteignent l’orgasme. Il arrive, d’ailleurs, qu’en fonction des pratiques, celles-ci ne procurent aucun plaisir, ni aucune excitation au disciple. En contrepartie il arrive que certaines pratiques, ou qu’après un temps d’apprentissage, l’excitation et le plaisir qu’elles procurent au disciple lui entraine un véritable orgasme incontrôlé. Ça arrive le plus souvent lors de la réalisation d’un fantasme, conscient ou non.
Puis, me regardant avec un sourire complice, elle ajouta :
-D’ailleurs, j’ai l’impression que c’est ce qui s’est passé tout à l’heure, tu étais à la limite de l’orgasme pendant que tu nettoyais ma chatte de tout ce foutre…
Et elle ponctua sa phrase par un clin d’œil malicieux. Elle m’avait percé à jour. Nous étions définitivement sur la même longueur d’onde.
Elle me demanda ensuite si j’avais encore un peu de temps, je lui répondis que j’avais malheureusement un engagement auquel je ne pouvais me souscrire et que j’allais devoir partir.
-C’est dommage j’ai encore beaucoup de chose à te montrer pour que tu te fasses une idée. Me dit-elle
Je lui assurai que je reviendrais avec plaisir poursuivre cette découverte.
-C’est moi qui assure la permanence cette semaine, tu peux passer quand tu veux, à partir de 15h00 je suis généralement seule…
-A demain alors ! Lançais-je
-Au fait, moi c’est Mathilde, et mon dernier disciple vient de prendre son envol…
Sur ce, je quittais la pièce, attendis qu’elle m’ouvre la gâche électrique de la porte d’entrée, et, repensant à son sourire ingénu je me mis à fredonner une chanson du grand Jacques en me disant qu’il ne s’était visiblement pas trompé…
« Ma mère, voici le temps venu
D'aller prier pour mon salut
Mathilde est revenue
… »
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Remarquable d erotisme