Le Deal 13

- Par l'auteur HDS Kerian -
Récit érotique écrit par Kerian [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Le Deal 13 Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-08-2014 dans la catégorie Dans la zone rouge
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(8.0 / 10)

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Le Deal 13
Après une séance comme celle-ci, j'ai réussi à me traîner comme Elle me l'a ordonné à quatre pattes jusqu'à ma chambre et me suis effondré sur le lit drapé de satin. J'ai l'impression d'avoir été écrasé par un rouleau compresseur. Cela fait bien dix minutes que les coups ont cessé de pleuvoir sur mon cul, mais ça fait toujours mal; une douleur lancinante mon rythme cardiaque étant encore assez élevé.
En mon fort intérieur, je me jure d'être à l'avenir attentif à l'extrême afin de ne plus faire d'erreur pour éviter de me prendre des branlées de ce genre, mais surtout pour ne plus La blesser car oui, j'ai senti dans Sa voix malgré Sa prestance de Domina implacable, un petit quelque chose qui me disait que je L'avais touché et pas dans le bon sens du terme en omettant de rayer cette ligne sur le contrat.
Au moins mille sensations et autant de questions se bousculent dans ma tête. Pourtant une réflexion m'interpelle plus que tout. Tout à l'heure, pendant la séance, il s'est passé quelque chose d'étrange et pour moi, d'indéfinissable. A partir de la septième série de deux coups, j'ai ressenti quelque chose, comme un déclic, comme si quelque chose en moi venait subitement de disjoncter. Je ressentais toujours les coups, bien sur, mais tout était différent. Ce qui m'effraie à présent c'est que cette douleur n'était plus vraiment... douloureuse. Je n'étais plus moi, en fait, je crois que je n'étais plus rien. J'avais simplement à l'esprit qu'Elle prenait certainement plaisir à me faire mal ou peut-être autre chose, je ne sais pas très bien, puisqu'elle me frappait pour la première fois, quant à Maître Alex, puisque j'étais obligé de le regarder pendant que je le suçais, j'avais la très nette impression qu'il était en train de se régaler.
Une chose est sûre maintenant. Même s'il m'est impossible à cet instant de savoir pourquoi, j'ai aimé ça!
J'en était là de mes réflexions de novice quand tout à coup on frappe à la porte de ma chambre. Je ne bouge pas:
"Entrez.
- Monsieur Jo, Madame Karine m'envoie vous demander si vous avez besoin de quelque chose?"
Evidemment, c'est Constance, je ne pense pas que Karine aurait frappé avant d'entrer! C'est quand même dingue! On me frappe, on abuse de moi, on m'utilise comme un vulgaire sex toy ou je ne sais pas trop quoi et l'instant d'après, j'ai droit à de gentilles attentions quant à mon bien être! Et boum! C'est reparti, j'ai le cerveau en ébullition. Je trouve néanmoins la force de répondre avec un air qui se voudrait détaché:
"Oh, eh bien, Constance, mis à part le fait que j'ai l'impression que mon cul ne va pas tarder à prendre feu et que j'aimerais que ça se calme, je n'ai besoin de rien pour le moment.
- Monsieur Jo, laissez-moi prendre soin de ces jolies marques" me dit-elle doucement en essayant de gommer le plus possible la masculinité de ses fréquences vocales.
"Jolies marques dis-tu?! On voit bien que ce n'est pas toi qui était à ma place.
- Vous avez raison, Monsieur Jo. Je n'étais pas à votre place" et dans un soupir "d'ailleurs voilà bien longtemps que je n'ai pas eu droit à un tel traitement de faveur."
Elle commence alors à appliquer sur mes fesses endolories une sorte de gel en massant légèrement, ce qui me procure presque immédiatement une sensation d'apaisement et de fraîcheur bienfaitrice. Constance vient d'employer les mots "traitement de faveur". Me vient alors un sentiment qui ressemble presque à de l'admiration pour Constance. Elle si parfaite dans sa dévotion à Karine, que je mesure à cet instant la distance que j'aurai à parcourir pour arriver à un tel niveau de soumission. Je m'aperçois que j'ai beaucoup, vraiment beaucoup à apprendre.
"Voilà, Monsieur Jo. Ne bougez pas pendant cinq à dix minutes et vous devriez retrouver la possibilité de vous servir de votre postérieur pour vous asseoir. Ensuite, je servirai le déjeuner sur la terrasse, comme me l'a ordonné Madame Karine. Il faut que vous mangiez pour garder toutes vos forces. Oh, et puis n'oubliez pas, Monsieur Jo. Les dossiers sont toujours en attente sur la table basse sous la tonnelle.
- Merci Beaucoup, Constance.
- Je suis à votre disposition, Monsieur Jo."
Et elle sort. Elle est vraiment efficace. Je me dis que peut-être pourra-t-elle m'aider quand je traverserai des périodes compliquées car je suis certain aujourd'hui que des périodes compliquées, il y en aura.
Quelques dizaines de minutes passent encore et la douleur s'étant maintenant suffisamment estompée, je me retourne sur le lit pour adopter la posture qui m'est imposée quand je suis dans cette chambre, à savoir allongé sur le dos, bras écartés au-dessus de la tête et jambes écartées. La sensation d'une part de mon corps sur le satin et d'autre part cette position d'attente qui m'offre à tout, à tout le monde et surtout à Elle, fait monter en moi une excitation qui rend une érection naissante bien difficile à contrôler. J'y parviens néanmoins a grand renfort de profondes respirations et de concentration intense.
La porte s'ouvre soudain, c'est Elle. Elle marque un temps d'arrêt, manifestement satisfaite de ma posture.
"Mmmm! Décidément, tu apprends vite. Pas le temps de jouer pour l'instant. Lève-toi, on passe à table, le déjeuner est servi."
Je me lève et la suis jusqu'à la terrasse où Constance a dressé une table pour deux avec tellement de nourriture que j'ai l'impression qu'il y en a pour tout un régiment. Karine s'assoit et m'invite à faire de même en face d'elle. A la vue de ma mine interrogative face à une telle débauche de victuailles, Elle éclate de rire:
"Je sais, ça surprend toujours, mais que veux-tu, c'est Constance. La première fois que nous recevons un invité de marque à notre table et tu en es un, elle prépare des tas de choses pour être sûre qu'il y ait quelques plats qui puissent plaire. Cela lui permet ensuite de s'adapter aux goûts de chacun. Rassure-toi, tu ne seras pas obligé de tout manger. Elle repartira ce soir avec tout le reste que nous offrons régulièrement à une association de défavorisés pas très loin d'ici.
- Je suis rassuré, Karine. Puis-je te poser une question? Ou se trouve Pierre en ce moment?
- Ah Pierre! Il est désolé. Il aurait tellement aimé être là aujourd'hui pour t'accueillir mais mon père l'a envoyé régler une affaire importante à Montréal. Il t'en parlera bien mieux que moi à son retour. Il espère qu'il sera rentré mercredi soir si tout se déroule comme prévu.
- J'aurais une autre question à te poser si tu veux bien.
- Bien sûr Jo. Que veux-tu savoir?
- Qu'entends-tu par les mots "périodes sans contraintes"?
- Tu fais référence au contrat, je crois?
- Oui.
- Il est stipulé dans le contrat que tous les temps de restauration seront des périodes sans contraintes, sauf en cas de prescription contraire de la Domina. Ceci veut dire que ce seront des périodes "normales". Parce que je pense que tu as déjà compris que nos activités ici n'ont elles, rien de normal ou de conventionnel. Donc pour toi, il n'y aura pendant ces temps aucune obligation" et avec un petit air malicieux "une sorte de récréation. Tu comprends?
- Oui, c'est très clair, en effet.
- Par contre, il se peut lors de certains dîners avec invités de marque, que tu sois amené à jouer un rôle pas franchement "vanille". Comme c'est indiqué dans le contrat, ce sont les prescriptions contraires. Tes seules autres incursions dans la vie vanille seront les moments où Pierre te confiera des missions extérieures pour la compagnie. Ceci dit, tu sais Jo, il est primordial dans ce type de relation de toujours communiquer en toute confiance. Y'a-t-il autre chose dans le contrat dont tu voudrais me parler?
- Sachant que je vais vivre ici à partir d'aujourd'hui, je m'inquiète un peu quant au devenir de ma maison et de ce qui s'y trouve.
- Tu n'as pas à t'inquiéter pour ça, Jo. Nous avons déjà pris des dispositions en ce sens pour l'entretient et le maintien en état de ta propriété tant que tu seras ici. Tu remettras tes clefs à Constance de façon à ce qu'elle gère tout ça.
- Dans le contrat, il n'y a rien de spécifié quant aux contacts que je pourrais avoir avec l'extérieur. Aurai-je le droit d'utiliser mon téléphone portable en cas d'appel, de sms ou d'email?
- Bien évidemment, Jo. Tu es à partir d'aujourd'hui mon camarade de jeu, et il est vrai que tu seras à mon entière disposition vingt quatre heures sur vingt quatre, mais nous ne vivrons pas comme cloîtré dans un monastère. Ici, tu pourras profiter des temps où je t'ordonnerai de te retirer dans ta chambre pour consulter tes appels et quand tu seras à l'extérieur, tu pourras bien sur parler avec qui bon te semble. Je veux en revanche savoir en permanence avec qui tu as été en contact. Il va tout de même sans dire que la clause de confidentialité figurant au contrat en ce qui concerne nos activités s'applique à toutes et je dis bien à toutes les personnes extérieures à notre cercle.
- Bien sûr, Karine. Ca, je l'avais bien compris.
- Je n'en doute pas un seul instant. Autre chose, Jo?
- Non, Karine. Le reste ne me posera aucun problème. J'espère seulement être à la hauteur de Vos attentes. A partir de maintenant, je ne suis là que pour Vous servir et Vous honorer en toutes choses, Madame. Je suis donc heureux et fier de signer ce contrat.
- Mon Dieu, Jo! Nous sommes à table. Attends quand même d'avoir fini de manger. Moi aussi, j'ai besoin parfois d'une petite récréation!" dit-elle en partant d'un grand éclat de rire.
Après nous être régalés des différents plats qu'avait préparé Constance, c'est un vrai cordon bleu et ça tombe bien car en fait j'étais mort de faim, nous avons pris un café et fumé une cigarette en devisant tranquillement de choses et d'autres. Karine m'a ensuite demandé d'aller parapher les contrats, pendant qu'elle allait chercher son livre et un cadeau pour moi dans la maison. Elle réapparaît bientôt:
"Approche, Jo. Ceci est pour toi" dit-elle en me tendant un magnifique petit coffret en bois précieux. "vas-y, ouvre!"
J'ouvre le coffret pour y découvrir un magnifique collier en acier doublé de cuir à l'intérieur, muni d'une boucle en métal argenté et se fermant derrière au moyen d'un petit cadenas. Elle me passe solennellement ce collier autour du cou, puis le ferme en récupérant la clef une fois l'opération achevée. Je crois à cet instant déceler un soupçon d'émotion dans sa voix:
"J'attendais que tu aies signé le contrat avant de t'offrir ce cadeau. Ta signature au bas de ce document est la plus grande marque de confiance que tu puisses me faire en remettant ton corps et tout ton être entre mes mains. Aussi, en retour, je t'offre ce collier, symbole de ton appartenance définitive à ta Domina, car au travers des épreuves que tu as déjà enduré pour moi, tu as démontré que tu es digne de la confiance que je place en toi. Tu porteras dès à présent ce collier en permanence tant que tu seras en ma présence. Moi et moi seule pourra t'autoriser à l'enlever mais dans des cas bien précis, comme par exemple quand Pierre t'aura confié une mission à l'extérieur. Au quotidien, les seuls moments où tu pourras t'en séparer temporairement seront les moments de toilette. Tu as bien compris?
- Oui, Karine. Parfaitement.
- Bien. alors, va déposer le coffret dans ta chambre. Tu auras besoin du double de la clef se trouvant à l'intérieur à chaque fois que tu devras te séparer de ton collier. Ensuite, viens me rejoindre ici."
Je m'exécute immédiatement et le temps que je revienne, Elle est déjà plongée dans ce livre qui doit être passionnant, tellement elle semble accaparée. Je viens ensuite me placer légèrement en retrait et sur la droite de l'endroit où elle est assise, croisant les bras dans le dos, jambes légèrement écartées et tête baissée. Une heure se passe ainsi pendant laquelle elle ne me dit pas un mot, Constance elle, a depuis longtemps débarrassé la table et rendu l'endroit impeccable. De là où je suis placé, c'est un vrai délice de pouvoir admirer à loisir Karine et son corps de rêve, la voir jouer avec ses longs cheveux, changer de position sur sa chaise, tantôt lascive puis sexy voir carrément provocante et je suis sûr qu'elle le fait exprès. Mais je ne bouge pas et surtout je fais tout mon possible pour ne pas bander et là, c'est une réelle performance que d'arriver à résister à un tel spectacle. De plus, cette position que je conserve depuis plus d'une heure devient pour le moins inconfortable et je me dis que les gardes royaux du palais de Buckingham méritent bien plus qu'un salaire quand, eux arrivent à rester immobiles pendant des heures. Moi je commence à avoir mal partout et j'aimerais bien que ça s'arrête. Mais non, Karine toujours absorbée par sa lecture ne me porte pas la moindre attention. A partir de là, tout s'accélère. Les minutes qui défilent me paraissent être des heures. Je me sens ankylosé de la tête aux pieds, mon visage se crispe, je serre les dents. Non! Je ne vais pas céder à la tentation de me laisser tomber au sol pour pouvoir récupérer! Karine, elle, impassible, implacable, continue à tourner page après page. Combien de temps s'écoule encore? Je ne sais pas mais c'est long, très long! Je ruisselle bientôt de transpiration. Bon Dieu que c'est dur! Mes jambes commencent à avoir du mal à me porter, je tremble de partout, je vais... Mais soudain, comme si de rien n'était avec une petite voix innocente:
"Au fait, j'ai oublié de te dire une chose, Jo. J'attends quelqu'un cet après-midi. J'ai décidé de t'acheter dès aujourd'hui tes nouveaux accessoires de travail. Tu vas voir, tu vas adorer" puis avec un petit sourire en coin et sa voix plus dure, "je ne sais pas s'il faut que je sois satisfaite ou non de ne pas t'avoir vu bander à force de me mater comme tu l'as fait. Pour cette fois, je vais être indulgente et me dire que tu progresses dans le contrôle de tes "émotions". Retire-toi dans ta chambre et va prendre une douche, on dirait que tu viens de courir un dix mille mètres! Dis-moi, t'aurais-je ordonné de faire quelque chose d'insurmontable cet après-midi? Je ne m'en rappelle pas.
- Non. Pas que je me souvienne, Madame.
- A la bonne heure! Va maintenant. Je t'appellerai quand j'aurai besoin de toi.
- Merci, Madame."
Je réussis au prix de considérables efforts à décroiser mes bras, puis me dirige d'un pas mal assuré vers ma chambre et sa douche à multiples jets qui m'apparaît maintenant comme l'ultime refuge face au sadisme de cette femme. La seule question: pourquoi est-ce que j'aime tant et de plus en plus souffrir pour Elle?

(à suivre...)

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Une réponse peut être : parce que nous (les hommes) ne cherchons pas plus loin que le bout de notre queue. Ce qui, à moins d'être d'une exceptionnelle constitution, ne va pas très loin...

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Oui c'est une question que nous nous posons tous.
Mais à quoi bon chercher une réponse ?

Rudy



Texte coquin : Le Deal 13
Histoire sexe : Une rose rouge
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