Le Deal 7
Récit érotique écrit par Kerian [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-02-2013 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Le Deal 7
Ce "premier jour d'après" est une véritable torture. Je me suis levé comme d'hab en insultant mon réveil qui m'arrachait à mes songes peuplés d'images ou plus honnêtement de l'image de celle que je n'ai pas besoin de nommer et qui va continuer, je n'en doute pas un instant à occuper l'essentiel de mes pensées du jour. Un café, cette fameuse première cigarette et je m'empresse de vérifier que la technologie a correctement terminé le travail que je lui avais confié. Satisfait que tout se soit passé correctement et me disant que peut-être un petit SMS viendra reconnaître la qualité de ma séance, je me dirige vers ma salle de bain. Je me rendrai compte bien vite que ce petit message, de félicitations, de soutien ou même d'encouragement n'arrivera pas plus aujourd'hui qu'un autre jour. Une bonne douche, rasage sans oublier l'entretien de mon pensionnaire anal auquel je me suis bien habitué et qui me procure une sensation permanente de chaleur dans le bas ventre tout en me rappelant que sa propriétaire qui est en même temps la mienne serait fort courroucée, si je décidais de me séparer de lui ne fut-ce qu'un moment. Puis la même demi-heure de route quotidienne, l'arrivée dans les locaux de ma boîte, un rapide coup d'oeil sur le parc, bonne nouvelle, tous les camions sont sur la route, donc pas de maladies diverses du lundi matin, pas non plus de pannes d'oreiller de batterie ou que sais-je encore à gérer dans l'urgence en expliquant avec tact et diplomatie aux clients qu'ils auraient du mal à recevoir leur fret en temps et en heure. Je m'ennuie déjà et mon portable ne sonne pas. Juillet et août, pour le type de transport dont je m'occupe sont les deux mois les plus calmes de l'année. J'aimerais à cet instant qu'il en soit autrement pour m'obliger à être concentré sur ce que je fait... Jongler avec les lots, les itinéraires, les impératifs de livraison, les encombrements, les poids. J'adore mon boulot, d'ailleurs je maîtrise, mon boss est content de moi. Mais là depuis ce matin, c'est un fait, je me fait littéralement chier et mon portable ne sonne pas. Pourtant tout va comme à l'accoutumée, tout le monde est sympa, l'ambiance est bonne, en gros ça se passe bien. Lors de mon arrivée, le bonjour de ma secrétaire, Pascale, avenante comme à son habitude mais totalement insignifiante. Je lui trouve le charisme d'une huître, fringuée à pleurer comme la bonne mère de famille qu'elle est, rangée des voitures si tant est qu'elle est pu faire une quelconque mini folie dans sa vie. Tout chez elle pue la réserve non feinte. Ca m'amusait encore la semaine dernière, à cet instant, je trouve que c'est horripilant! Même Sandra, et pourtant Sandra c'est autre chose. Elle est la secrétaire de mon boss. C'est une blonde, une vraie, pas spécialement jolie mais un réel charme. Elle fait 1m65, 34 ans, mince, ventre plat, petits seins assez bien dessinés et ce petit cul qui est pratiquement la réplique du mien. On rigole souvent ensemble, elle se voudrait coquine libérée, un peu comme sa pote, la chef comptable. Elle se fringue dans ce sens avec des petites jupes qui ont malheureusement bien du mal bien du mal à passer le cap du 3/4 cuisse, des petits hauts assez sexy quand même et des talons qui produisent un bruit si caractéristique quand elle se promène dans les couloirs. C'est d'ailleurs ce bruit que j'entends approcher et qui me sort de mes considérations intenses sur ma situation, quand elle fait irruption dans mon bureau :
-"Au fait Jo, il faut que je te raconte..."
Et la voilà partie à me raconter la dernière blague salace qu'elle aura certainement entendu de la bouche d'un des chauffeurs, celui-ci devant d'ailleurs être abonné à téléz tellement ses histoires sont d'un nul consternant. Je marmonne un:
-"Ouais, elle est pas mal celle-là;" avec un air faussement enjoué. Elle est un peu déçue que son récit n'ait pas produit l'effet escompté mais elle s'en fiche, ça la fait rire. Puis se dirigeant vers la porte:
"On déjeune à l'extérieur tout à l'heure?" demande-t-elle avec un air faussement mutin.
-Ok." réponds-je simplement et la porte de mon bureau se referme sur elle. C'est en fait une petite fille bien sage, mariée, deux enfants, pavillon à payer et tout le toutim. Son petit jeu à elle, c'est de faire croire à toute la boîte que je me la tape, moi le célibataire endurci, et même si cette perspective m'a déjà traversé l'esprit, elle ne m'a jamais suffisamment interpellé pour que je l'entreprenne. De plus, Sandra est loin, très loin d'être muette comme une tombe quand tu partages un truc un peu secret avec elle. Mais après tout, je vais quand même aller bouffer avec elle. Ce sera toujours mieux que le resto d'entreprise. Et puis, Il faut que je sorte d'ici, que je m'évade que je pense à autre chose. 11h50 et mon portable ne sonne pas. Le déjeuner se déroule du mieux qu'il peut. Sandra me raconte son week-end, la plage avec force détails qui se voudraient croustillants sans trop en dire non plus. Non pas qu'elle ne voudrait pas que la situation dérape, disons plutôt que vu sa petite vie somme toute assez classique, elle a plutôt tendance à manquer d'inspiration lyrique pour parler poliment. De toute façon, je n'ai pas le goût, comme je l'aurais encore fait il n'y a pas si longtemps, d'agrémenter son récit de petites remarques friponnes, lui faisant pousser des petits gloussements de pseudo excitation. Elle me trouve tout triste, je lui réponds gentiment que j'ai passé un week-end un peu bizarre et que ça m'a secoué. Elle a tout de même le tact de ne pas me poser plus de questions. Après tout nous ne sommes pas si proches que ça. J'aimerais tellement pouvoir lui gueuler que ce que je viens de vivre et ce qu'il me reste à faire est tellement plus... que tout ce qu'elle ne rêvera jamais dans son sommeil si sage de gentille ménagère de moins de cinquante ans. Je voudrais tellement... mais 13h25, un café, l'addition puis retour au bureau et mon portable ne sonne pas. Après midi classique, juste deux ou trois lots à mettre en transit et puis je tourne en rond comme un lion en cage, tout m'exaspère, je ne supporte rien, ils m'emmerdent tous! Pourtant, ils n'y sont pour rien, mais ils sont bien là, juste au mauvais endroit au mauvais moment. Putain, elle est vraiment pas sexy cette saloperie de journée et cet abruti de portable qui sonne toujours pas! J'ai envie de le déguiser en poster dans le mur d'en face. C'est ça t'auras pas l'air con si elle t'envoie un message après. Encore un effort! 17h30! Un rapide salut à tout le monde le plus aimable possible et pourtant j'ai un mal de chien à ne pas les envoyer se faire foutre tous autant qu'ils sont, je saute dans ma bagnole et je démarre en trombe. Malgré l'anti-patinage, c'est un vrai départ de grand prix. les pneus crissent sur l'asphalte régulier du parking, je manque d'emboutir un des régionaux qui rentre à ce moment là. Pas plus de dix à l'heure dans l'enceinte de la boîte mais je m'en branle comme c'est pas permis. Direction la maison, je pète un chrono à faire pâlir n'importe quel pilote de rallye. Je rentre chez moi, je me jette sur mon PC dès fois que lui au moins aurait des trucs intéressants à me dire. Et la non plus rien, de rien de rien de RIEN!!! Je suis en rage, je transpire de partout, je bande même pas, c'est un comble! Alors, je sors sur la terrasse, ça me fait chier à ce moment-là de pas avoir de voisin ou voisine en vis-à-vis pour qu'ils puissent me mater en train d'arracher plutôt qu'enlever mes fringues. Merde elle me plaisait tellement cette chemise là, mais j'en ai rien à foutre, je sais plus trop là ce qui a de l'importance ou pas. J'ai une envie viscérale soudaine de gueuler son nom, j'ai la sensation complètement stupide que même à près de quatre cents bornes d'ici elle m'entendra. Mais qu'est-ce qui m'arrive, bordel? Je me revois dans le cul de Constance. Cette fois ça n'a rien à voir, Karine n'est pas là pour assister au spectacle hystérique que je suis en train d'offrir et autant hier, c'était une sensation de transe hyper jouissive, autant maintenant, je ne suis plus que souffrance de la tête aux pieds. Je ressens comme une impression de... manque poussée au paroxysme. Si c'est ça qu'ils ressentent les toxicos quand ils ont pas leur dose, eh ben au secours! J'ai mal, j'ai peur, il faut que ça s'arrête! Et mon portable ne sonne toujours pas. C'est ça gros, alors maintenant tu trouves une idée, tu te calmes et tu fermes ta gueule me dis-je ne supportant plus cette douleur qui a envahi la totalité de mon être. Alors, instinctivement, je croise les bras derrière mon dos, je ferme les yeux en baissant la tête et je m'immobilise en gardant les jambes légèrement écartées. Je fais d'énormes efforts pour respirer le plus profondément et le plus lentement possible. Progressivement, je sens mon rythme cardiaque qui baisse et se stabilise bientôt. Je ne tremble plus, j'ai réussi à calmer cet ouragan monstrueux qui cherchait à m'anéantir complètement. Je reste ainsi offert pendant un long moment à ce soleil déclinant mais encore chaud et cette douce brise marine de Sud qui me promet encore quelques belles journées ensoleillées. Et mon portable ne sonne toujours pas. Je me décide enfin à rentrer. 19h30, je n'ai pas faim et je suis totalement épuisé par cette séance que même Elle, n'aurait pas imaginé. Du moins, c'est ce que je pense à ce moment précis. Une douche rapide et rafraîchissante et je décide de me coucher tout de suite pour récupérer un peu. Une bonne nuit ne peut me faire que du bien. Mais malgré cette impression de lassitude totale, le sommeil tarde à m'emporter. A peine une demi heure après que je me sois allongé, une sonnerie, un SMS. Je me jette sur mon portable posé sur la table de chevet. Sur l'écran s'affichent ces simples mots: "Repose-toi maintenant mon beau camarade".
Mais comment fait-elle... Comment a-t-elle su que... Tout cela n'a vraiment que peu d'importance. Rien que le fait de savoir que j'avais occupé ses pensées pendant tout ce temps me rempli d'une exquise sensation de bien être qui termine de me décontracter complètement, laissant à une douce torpeur, le soin d'avoir enfin le dernier mot.
(à suivre...)
-"Au fait Jo, il faut que je te raconte..."
Et la voilà partie à me raconter la dernière blague salace qu'elle aura certainement entendu de la bouche d'un des chauffeurs, celui-ci devant d'ailleurs être abonné à téléz tellement ses histoires sont d'un nul consternant. Je marmonne un:
-"Ouais, elle est pas mal celle-là;" avec un air faussement enjoué. Elle est un peu déçue que son récit n'ait pas produit l'effet escompté mais elle s'en fiche, ça la fait rire. Puis se dirigeant vers la porte:
"On déjeune à l'extérieur tout à l'heure?" demande-t-elle avec un air faussement mutin.
-Ok." réponds-je simplement et la porte de mon bureau se referme sur elle. C'est en fait une petite fille bien sage, mariée, deux enfants, pavillon à payer et tout le toutim. Son petit jeu à elle, c'est de faire croire à toute la boîte que je me la tape, moi le célibataire endurci, et même si cette perspective m'a déjà traversé l'esprit, elle ne m'a jamais suffisamment interpellé pour que je l'entreprenne. De plus, Sandra est loin, très loin d'être muette comme une tombe quand tu partages un truc un peu secret avec elle. Mais après tout, je vais quand même aller bouffer avec elle. Ce sera toujours mieux que le resto d'entreprise. Et puis, Il faut que je sorte d'ici, que je m'évade que je pense à autre chose. 11h50 et mon portable ne sonne pas. Le déjeuner se déroule du mieux qu'il peut. Sandra me raconte son week-end, la plage avec force détails qui se voudraient croustillants sans trop en dire non plus. Non pas qu'elle ne voudrait pas que la situation dérape, disons plutôt que vu sa petite vie somme toute assez classique, elle a plutôt tendance à manquer d'inspiration lyrique pour parler poliment. De toute façon, je n'ai pas le goût, comme je l'aurais encore fait il n'y a pas si longtemps, d'agrémenter son récit de petites remarques friponnes, lui faisant pousser des petits gloussements de pseudo excitation. Elle me trouve tout triste, je lui réponds gentiment que j'ai passé un week-end un peu bizarre et que ça m'a secoué. Elle a tout de même le tact de ne pas me poser plus de questions. Après tout nous ne sommes pas si proches que ça. J'aimerais tellement pouvoir lui gueuler que ce que je viens de vivre et ce qu'il me reste à faire est tellement plus... que tout ce qu'elle ne rêvera jamais dans son sommeil si sage de gentille ménagère de moins de cinquante ans. Je voudrais tellement... mais 13h25, un café, l'addition puis retour au bureau et mon portable ne sonne pas. Après midi classique, juste deux ou trois lots à mettre en transit et puis je tourne en rond comme un lion en cage, tout m'exaspère, je ne supporte rien, ils m'emmerdent tous! Pourtant, ils n'y sont pour rien, mais ils sont bien là, juste au mauvais endroit au mauvais moment. Putain, elle est vraiment pas sexy cette saloperie de journée et cet abruti de portable qui sonne toujours pas! J'ai envie de le déguiser en poster dans le mur d'en face. C'est ça t'auras pas l'air con si elle t'envoie un message après. Encore un effort! 17h30! Un rapide salut à tout le monde le plus aimable possible et pourtant j'ai un mal de chien à ne pas les envoyer se faire foutre tous autant qu'ils sont, je saute dans ma bagnole et je démarre en trombe. Malgré l'anti-patinage, c'est un vrai départ de grand prix. les pneus crissent sur l'asphalte régulier du parking, je manque d'emboutir un des régionaux qui rentre à ce moment là. Pas plus de dix à l'heure dans l'enceinte de la boîte mais je m'en branle comme c'est pas permis. Direction la maison, je pète un chrono à faire pâlir n'importe quel pilote de rallye. Je rentre chez moi, je me jette sur mon PC dès fois que lui au moins aurait des trucs intéressants à me dire. Et la non plus rien, de rien de rien de RIEN!!! Je suis en rage, je transpire de partout, je bande même pas, c'est un comble! Alors, je sors sur la terrasse, ça me fait chier à ce moment-là de pas avoir de voisin ou voisine en vis-à-vis pour qu'ils puissent me mater en train d'arracher plutôt qu'enlever mes fringues. Merde elle me plaisait tellement cette chemise là, mais j'en ai rien à foutre, je sais plus trop là ce qui a de l'importance ou pas. J'ai une envie viscérale soudaine de gueuler son nom, j'ai la sensation complètement stupide que même à près de quatre cents bornes d'ici elle m'entendra. Mais qu'est-ce qui m'arrive, bordel? Je me revois dans le cul de Constance. Cette fois ça n'a rien à voir, Karine n'est pas là pour assister au spectacle hystérique que je suis en train d'offrir et autant hier, c'était une sensation de transe hyper jouissive, autant maintenant, je ne suis plus que souffrance de la tête aux pieds. Je ressens comme une impression de... manque poussée au paroxysme. Si c'est ça qu'ils ressentent les toxicos quand ils ont pas leur dose, eh ben au secours! J'ai mal, j'ai peur, il faut que ça s'arrête! Et mon portable ne sonne toujours pas. C'est ça gros, alors maintenant tu trouves une idée, tu te calmes et tu fermes ta gueule me dis-je ne supportant plus cette douleur qui a envahi la totalité de mon être. Alors, instinctivement, je croise les bras derrière mon dos, je ferme les yeux en baissant la tête et je m'immobilise en gardant les jambes légèrement écartées. Je fais d'énormes efforts pour respirer le plus profondément et le plus lentement possible. Progressivement, je sens mon rythme cardiaque qui baisse et se stabilise bientôt. Je ne tremble plus, j'ai réussi à calmer cet ouragan monstrueux qui cherchait à m'anéantir complètement. Je reste ainsi offert pendant un long moment à ce soleil déclinant mais encore chaud et cette douce brise marine de Sud qui me promet encore quelques belles journées ensoleillées. Et mon portable ne sonne toujours pas. Je me décide enfin à rentrer. 19h30, je n'ai pas faim et je suis totalement épuisé par cette séance que même Elle, n'aurait pas imaginé. Du moins, c'est ce que je pense à ce moment précis. Une douche rapide et rafraîchissante et je décide de me coucher tout de suite pour récupérer un peu. Une bonne nuit ne peut me faire que du bien. Mais malgré cette impression de lassitude totale, le sommeil tarde à m'emporter. A peine une demi heure après que je me sois allongé, une sonnerie, un SMS. Je me jette sur mon portable posé sur la table de chevet. Sur l'écran s'affichent ces simples mots: "Repose-toi maintenant mon beau camarade".
Mais comment fait-elle... Comment a-t-elle su que... Tout cela n'a vraiment que peu d'importance. Rien que le fait de savoir que j'avais occupé ses pensées pendant tout ce temps me rempli d'une exquise sensation de bien être qui termine de me décontracter complètement, laissant à une douce torpeur, le soin d'avoir enfin le dernier mot.
(à suivre...)
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