Le MENHIR 2 Claire l'initiatrice
Récit érotique écrit par Veilleur [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-06-2012 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Le MENHIR 2 Claire l'initiatrice
LE MENHIR 3 Claire l’initiatrice
Claire est déjà au pied du menhir quand je la rejoins. Comme moi, en raison de la chaleur elle est court vêtue, à croire que nous nous sommes donné le mot. Mini-jupe et blouse échancrée constituent l‘essentiel de notre tenue. Dessous j‘ai mis un string tout neuf dont la ficelle entre dans le sillon de mes fesses et m‘irrite un peu l‘entrejambe. L’aurais-je choisi trop juste? Claire est lumineuse, ravie de me trouver au rendez-vous. J’ai hésité avant de venir, puis j’ai cédé à la curiosité. L’accueil affectueux chasse l’idée de fuite possible qui me hantait. Après les bisous je demande à observer les alentours car je ne tiens pas à être épiée par des curieux cachés comme nous l‘étions hier. Selon le rituel observé la veille, Claire me fait tourner autour du menhir, nous le touchons des mains.
Claire me demande de frotter, comme elle, mon bassin contre la grande pierre, jambes ouvertes et pubis contre la pierre pour invoquer la divinité, symbole de fécondité masculine. Bassins projetés vers l’avant, pieds écartés contre la base du menhir, bras et bustes rejetés en arrière, nous offririons un spectacle hallucinant à un observateur. Heureusement nous sommes seules pendant cette ronde incantatoire. Main dans la main, en sautillant dans nos jupes légères nous nous dirigeons ensuite vers le monticule et atteignons le dolmen où nous avions commencé nos instants d’intimité.
-Marie, je t’ai demandé de venir aujourd’hui pour te révéler une partie des plaisirs de l’amour. Ton corps comme le mien recèle des sources de plaisirs nombreux et variés.
Nous les ignorons trop souvent, et c’est dommage. Je suis disposée à t’ouvrir les chemins qui y conduisent, à condition toutefois que tu le souhaites. Le veux-tu?
Permets-tu que je t’embrasse?
Je ne réponds pas, mais je tends les bras en signe d’assentiment. Aussitôt nous retrouvons le baiser délicieux qu’avait interrompu l’irruption des quatre jeunes.
-Pour faciliter ces moments spéciaux je propose d’accomplir avec toi certains gestes que je te demanderai d’imiter ensuite. Es-tu d’accord sur la manière de procéder?
-Je suis là pour apprendre et je te remercie de te donner la peine de m’initier.
-Evidemment nous sommes deux filles. Nos rapports seront naturels mais tu en tireras facilement des applications pour des relations avec des garçons. J’aime un garçon, mon fiancé Jérôme. Tout cela ne t’effraie pas, j’espère.
Que répondre? En réalité Claire n’attend pas de réponse. Elle m’enlace et nos bouches se retrouvent. Les bras de mon amie me serrent, puis descendent. Ses mains s’insinuent sous ma blouse et remontent su mes côtes, cernent la base de mes seins.
Claire rompt le baiser et me regarde dans les yeux. Chaque index va toucher mes tétons et décrit des cercles en effleurant mes aréoles:-Tu aimes, cela te plaît? Je peux continuer?
Jamais personne n’a ainsi ému mes sens par une caresse sur ma jeune poitrine.
C’est troublant mais si bon. C’est péché, mais j’en meurs d’envie. Mon hochement de tête approuve. Les boutons de la blouse cèdent et mon sein gauche reçoit le baiser de la bouche amie, un baiser tout doux, puis un deuxième. Par-dessous la main presse l’imperceptible gonflement, sur l’aréole la pointe de la langue applique en ronds continus un filet de salive, les lèvres se referment sur le fin téton et sucent gentiment un bourgeon qui gonfle. L’autre sein est trituré par une main caressante. Je me pâme d’aise. Déjà la bouche quitte le premier et va attendrir puis affermir le deuxième sein. La volupté se répand dans toute ma poitrine. Je suis un peu confuse mais si heureuse.
Claire s’offre, ouvre elle-même sa blouse. Comme moi elle n’a pas mis de soutien-gorge. Ses seins sont plus fournis que les miens et commencent à former des poches sous le pli de l’attache. Elle prend mes mains et les porte sous le renflement.
-A toi, caresse moi, embrasse-moi, suce mes seins, fais-moi du bien, ma chérie.
Timide et tremblante je l’imite. Elle feule quand je lèche ses aréoles plus larges, plus brunes et plus granuleuses que les miennes. J’y prends goût, je serre entre mes lèvres, pinçote avec mes incisives, lèche et suce de plus en plus dévotement. Pourquoi ai-je ignoré aussi longtemps ces plaisirs? A l’avenir je me promets de recommencer sans fin. Or Claire s’arrache à mes baisers et glisse à terre devant moi. Ses mains gravissent mes jambes, explorent de bas en haut, devant et derrière les deux colonnes, passent entre les deux et atteignent l’intérieur de mes cuisses en les séparant malgré ma résistance bien faible.
-Que ta peau est douce à cet endroit. Tu portes un string. Il disparaît complètement.
Tu t’es trompée de taille? C’est trop serré, je t’en libère.
Le tissu descend avant que je ne proteste, ma culotte passe sous un pied, sous l’autre que je soulève sans réfléchir, ça va de soi. Claire agit et je laisse faire, confiante, curieuse et certaine que mon tour viendra. Pour l’instant le plat d’une main touche ma vulve, passe sur mes grandes lèvres, va vers le fond du passage, atteint le sillon des fesses, revient, retourne et bouleverse mon ventre, envoie des éclairs jusque dans mon cerveau. C’est pire quand sa tête passe sous ma jupette. Je sens un souffle chaud sur mes cuisses; un doigt se pose sur mon clitoris et fraie un chemin à la chaude caresse de la langue qui suit. Je tremble sous ce premier contact, tout mon corps frémit. Des mains fixent mes hanches, je ne peux pas me dérober et entre mes cuisses langue et bouche sèment le désarroi, frottent, sucent, aspirent. Mes lèvres doivent gonfler sous ces contacts multiples. Je souffle, je soupire, c’est bon, si bon. J’en rougis, j’ai chaud, je brûle de plaisir mêlé de confusion.
La langue de Claire est revenue dans ma bouche porteuse des odeurs de mon sexe. J’obéis à l’ordre de l’imiter et d’aller visiter son bas ventre. J’essaie de caresser tendrement, de découvrir les plages les plus douces, d’ouvrir de la langue et des lèvres le sexe qui m’est offert généreusement et sans pudeur. Mais je reçois aussi l’ordre de glisser un doigt dans la fente,- « plus en arrière, encore un peu, oui, là, entre dans mon vagin »
Claire n’est plus vierge bien sûr, Jérôme lui fait régulièrement l’amour.
-Ah! Si tu savais comme c’est bon avec mon homme. Mais va, frotte avec tes doigts. Tu sens, je mouille certainement. Plus vite et plus fort, ma chérie. Branle-moi.
Alors, je branle, je suce le clito et je remue mes doigts vite et fort dans ce vagin accueillant et trempé d’une liqueur abondante légèrement visqueuse. Que de découvertes en si peu de temps.
-Allongeons-nous sur la pierre plate. Ce dolmen est là pour notre plaisir. S’il pouvait parler! Ce que nous venons de faire l’une après l’autre, faisons-le simultanément. Cela s’appelle un 69. Tu butines mon sexe et je butine le tien.
J’ai vite compris, couchée sur le dos, pourquoi Claire va caler sa tête dans la fourche de mes cuisses et ce que butiner veut dire dans son langage imagé. Je sursaute sous l’attaque de sa bouche et de ses doigts dans mes parties intimes. Au-dessus de moi elle balance ses fesses nues et le sexe que j’ai déjà câliné. Mes bras agrippent ses hanches et rabattent sur ma face sa nudité dévoilée. A mon tour je lui prodigue léchouilles, caresses, je suce, je flatte son clitoris. Comme elle sur moi, je multiplie sur ses chairs en feu les contacts et les façons, d’une place à l’autre je sème le trouble chez elle, je rends coup pour coup, cri pour cri. Nous sommes déchaînées, je pénètre l’abricot qui bave sur mon menton, j’y enfonce trois doigts comme j’en reçois l’ordre suppliant. Elle essaie d’accentuer les mouvements de mes doigts en soulevant et rabaissant les hanches que je ne tiens que d’une main. Elle s’impatiente, se met à gémir, se plaint de je ne sais quoi et réclame plus de vigueur, sursaute brutalement, se tend toute raide comme tétanisée pendant un long instant et s’affale enfin immobile sur moi. Elle remue, me caresse, m’examine en tirant sur les lèvres de mon sexe:-Oh! Mais c’est vrai, tu es vierge. C’est beau! Mais il serait temps de te délivrer de cette membrane pour que tu connaisses des plaisirs nouveaux et plus forts. Tu m’as fait mourir de volupté. Un jour ce sera ton tour. Tu voudrais que cela t’arrive?
Nous nous reposons maintenant couchées sur la pierre, yeux dans les yeux, heureuses. Je n’ai pas connu cet instant de grâce que me décrit ma chérie, cet orgasme qui l’a frappée si fort, comme la foudre, dit-elle. Pourtant j’ai vécu des minutes exquises, formidables. Mais j’y aurai droit aussi. Moi aussi je goûterai « l’orgasme sensationnel qui vous ravit, vous arrache à l’instant présent et vous fait tout oublier en une sorte d’éblouissement sublime ». Mais il faudrait un homme pour y parvenir. Entre fille on connaît certes de grands plaisirs. Mais Claire qui connaît, qui a tout goûté place les rapports sexuels entre homme et femme par-dessus tout. Ca ne l’empêche pas de venir croiser ses jambes avec les miennes et d’appuyer son sexe contre le mien.
-Pousse vers moi, comme si tu voulais me pénétrer. Je pousse de mon côté. Tu vas découvrir une nouvelle manière de lutter pour gagner du plaisir avec ton corps.
Allongées à l’envers, en appui sur bras et troncs et une épaule, nous remuons nos bassins dans des efforts continus pour imposer notre suprématie, pour l’emporter sur l’autre, pour l’immobiliser si possible. Cela crée dans le ventre une tension forte, mais aussi une sensation d’inachevé, de besoin de recommencer sans cesse un combat et soudain le plaisir explose, je m’écroule, Claire mieux aguerrie m’a dominée mais je jouis en tremblant de bonheur.
-Alors? Comment tu trouves? Fort, puissant. Te voilà toute rouge et essoufflée. Avec un homme ce serait beaucoup plus impressionnant. Tu ne voudrais pas essayer?
A force de vanter la chose et de m’interroger sur mon désir de faire mieux et plus fort avec un homme, elle m’arrache l’aveu que j’ai hâte de me faire déflorer. Ce serait possible avec les doigts, mais quel gâchis ce serait de ne pas se donner à un homme pour la première fois. D’ailleurs je suis chaude, il ne manque que le larron.
J’approuve. Et en ce lieu béni des dieux de l’amour se produit un miracle. Des froissements étranges viennent des fourrés voisins, un homme vêtu de la longue robe blanche des druides en sort.
-Ne crains rien, ma chérie, c’est Jérôme mon fiancé. Si tu veux, il va te faire connaître l’amour, j’y consens à titre exceptionnel.
Claire est déjà au pied du menhir quand je la rejoins. Comme moi, en raison de la chaleur elle est court vêtue, à croire que nous nous sommes donné le mot. Mini-jupe et blouse échancrée constituent l‘essentiel de notre tenue. Dessous j‘ai mis un string tout neuf dont la ficelle entre dans le sillon de mes fesses et m‘irrite un peu l‘entrejambe. L’aurais-je choisi trop juste? Claire est lumineuse, ravie de me trouver au rendez-vous. J’ai hésité avant de venir, puis j’ai cédé à la curiosité. L’accueil affectueux chasse l’idée de fuite possible qui me hantait. Après les bisous je demande à observer les alentours car je ne tiens pas à être épiée par des curieux cachés comme nous l‘étions hier. Selon le rituel observé la veille, Claire me fait tourner autour du menhir, nous le touchons des mains.
Claire me demande de frotter, comme elle, mon bassin contre la grande pierre, jambes ouvertes et pubis contre la pierre pour invoquer la divinité, symbole de fécondité masculine. Bassins projetés vers l’avant, pieds écartés contre la base du menhir, bras et bustes rejetés en arrière, nous offririons un spectacle hallucinant à un observateur. Heureusement nous sommes seules pendant cette ronde incantatoire. Main dans la main, en sautillant dans nos jupes légères nous nous dirigeons ensuite vers le monticule et atteignons le dolmen où nous avions commencé nos instants d’intimité.
-Marie, je t’ai demandé de venir aujourd’hui pour te révéler une partie des plaisirs de l’amour. Ton corps comme le mien recèle des sources de plaisirs nombreux et variés.
Nous les ignorons trop souvent, et c’est dommage. Je suis disposée à t’ouvrir les chemins qui y conduisent, à condition toutefois que tu le souhaites. Le veux-tu?
Permets-tu que je t’embrasse?
Je ne réponds pas, mais je tends les bras en signe d’assentiment. Aussitôt nous retrouvons le baiser délicieux qu’avait interrompu l’irruption des quatre jeunes.
-Pour faciliter ces moments spéciaux je propose d’accomplir avec toi certains gestes que je te demanderai d’imiter ensuite. Es-tu d’accord sur la manière de procéder?
-Je suis là pour apprendre et je te remercie de te donner la peine de m’initier.
-Evidemment nous sommes deux filles. Nos rapports seront naturels mais tu en tireras facilement des applications pour des relations avec des garçons. J’aime un garçon, mon fiancé Jérôme. Tout cela ne t’effraie pas, j’espère.
Que répondre? En réalité Claire n’attend pas de réponse. Elle m’enlace et nos bouches se retrouvent. Les bras de mon amie me serrent, puis descendent. Ses mains s’insinuent sous ma blouse et remontent su mes côtes, cernent la base de mes seins.
Claire rompt le baiser et me regarde dans les yeux. Chaque index va toucher mes tétons et décrit des cercles en effleurant mes aréoles:-Tu aimes, cela te plaît? Je peux continuer?
Jamais personne n’a ainsi ému mes sens par une caresse sur ma jeune poitrine.
C’est troublant mais si bon. C’est péché, mais j’en meurs d’envie. Mon hochement de tête approuve. Les boutons de la blouse cèdent et mon sein gauche reçoit le baiser de la bouche amie, un baiser tout doux, puis un deuxième. Par-dessous la main presse l’imperceptible gonflement, sur l’aréole la pointe de la langue applique en ronds continus un filet de salive, les lèvres se referment sur le fin téton et sucent gentiment un bourgeon qui gonfle. L’autre sein est trituré par une main caressante. Je me pâme d’aise. Déjà la bouche quitte le premier et va attendrir puis affermir le deuxième sein. La volupté se répand dans toute ma poitrine. Je suis un peu confuse mais si heureuse.
Claire s’offre, ouvre elle-même sa blouse. Comme moi elle n’a pas mis de soutien-gorge. Ses seins sont plus fournis que les miens et commencent à former des poches sous le pli de l’attache. Elle prend mes mains et les porte sous le renflement.
-A toi, caresse moi, embrasse-moi, suce mes seins, fais-moi du bien, ma chérie.
Timide et tremblante je l’imite. Elle feule quand je lèche ses aréoles plus larges, plus brunes et plus granuleuses que les miennes. J’y prends goût, je serre entre mes lèvres, pinçote avec mes incisives, lèche et suce de plus en plus dévotement. Pourquoi ai-je ignoré aussi longtemps ces plaisirs? A l’avenir je me promets de recommencer sans fin. Or Claire s’arrache à mes baisers et glisse à terre devant moi. Ses mains gravissent mes jambes, explorent de bas en haut, devant et derrière les deux colonnes, passent entre les deux et atteignent l’intérieur de mes cuisses en les séparant malgré ma résistance bien faible.
-Que ta peau est douce à cet endroit. Tu portes un string. Il disparaît complètement.
Tu t’es trompée de taille? C’est trop serré, je t’en libère.
Le tissu descend avant que je ne proteste, ma culotte passe sous un pied, sous l’autre que je soulève sans réfléchir, ça va de soi. Claire agit et je laisse faire, confiante, curieuse et certaine que mon tour viendra. Pour l’instant le plat d’une main touche ma vulve, passe sur mes grandes lèvres, va vers le fond du passage, atteint le sillon des fesses, revient, retourne et bouleverse mon ventre, envoie des éclairs jusque dans mon cerveau. C’est pire quand sa tête passe sous ma jupette. Je sens un souffle chaud sur mes cuisses; un doigt se pose sur mon clitoris et fraie un chemin à la chaude caresse de la langue qui suit. Je tremble sous ce premier contact, tout mon corps frémit. Des mains fixent mes hanches, je ne peux pas me dérober et entre mes cuisses langue et bouche sèment le désarroi, frottent, sucent, aspirent. Mes lèvres doivent gonfler sous ces contacts multiples. Je souffle, je soupire, c’est bon, si bon. J’en rougis, j’ai chaud, je brûle de plaisir mêlé de confusion.
La langue de Claire est revenue dans ma bouche porteuse des odeurs de mon sexe. J’obéis à l’ordre de l’imiter et d’aller visiter son bas ventre. J’essaie de caresser tendrement, de découvrir les plages les plus douces, d’ouvrir de la langue et des lèvres le sexe qui m’est offert généreusement et sans pudeur. Mais je reçois aussi l’ordre de glisser un doigt dans la fente,- « plus en arrière, encore un peu, oui, là, entre dans mon vagin »
Claire n’est plus vierge bien sûr, Jérôme lui fait régulièrement l’amour.
-Ah! Si tu savais comme c’est bon avec mon homme. Mais va, frotte avec tes doigts. Tu sens, je mouille certainement. Plus vite et plus fort, ma chérie. Branle-moi.
Alors, je branle, je suce le clito et je remue mes doigts vite et fort dans ce vagin accueillant et trempé d’une liqueur abondante légèrement visqueuse. Que de découvertes en si peu de temps.
-Allongeons-nous sur la pierre plate. Ce dolmen est là pour notre plaisir. S’il pouvait parler! Ce que nous venons de faire l’une après l’autre, faisons-le simultanément. Cela s’appelle un 69. Tu butines mon sexe et je butine le tien.
J’ai vite compris, couchée sur le dos, pourquoi Claire va caler sa tête dans la fourche de mes cuisses et ce que butiner veut dire dans son langage imagé. Je sursaute sous l’attaque de sa bouche et de ses doigts dans mes parties intimes. Au-dessus de moi elle balance ses fesses nues et le sexe que j’ai déjà câliné. Mes bras agrippent ses hanches et rabattent sur ma face sa nudité dévoilée. A mon tour je lui prodigue léchouilles, caresses, je suce, je flatte son clitoris. Comme elle sur moi, je multiplie sur ses chairs en feu les contacts et les façons, d’une place à l’autre je sème le trouble chez elle, je rends coup pour coup, cri pour cri. Nous sommes déchaînées, je pénètre l’abricot qui bave sur mon menton, j’y enfonce trois doigts comme j’en reçois l’ordre suppliant. Elle essaie d’accentuer les mouvements de mes doigts en soulevant et rabaissant les hanches que je ne tiens que d’une main. Elle s’impatiente, se met à gémir, se plaint de je ne sais quoi et réclame plus de vigueur, sursaute brutalement, se tend toute raide comme tétanisée pendant un long instant et s’affale enfin immobile sur moi. Elle remue, me caresse, m’examine en tirant sur les lèvres de mon sexe:-Oh! Mais c’est vrai, tu es vierge. C’est beau! Mais il serait temps de te délivrer de cette membrane pour que tu connaisses des plaisirs nouveaux et plus forts. Tu m’as fait mourir de volupté. Un jour ce sera ton tour. Tu voudrais que cela t’arrive?
Nous nous reposons maintenant couchées sur la pierre, yeux dans les yeux, heureuses. Je n’ai pas connu cet instant de grâce que me décrit ma chérie, cet orgasme qui l’a frappée si fort, comme la foudre, dit-elle. Pourtant j’ai vécu des minutes exquises, formidables. Mais j’y aurai droit aussi. Moi aussi je goûterai « l’orgasme sensationnel qui vous ravit, vous arrache à l’instant présent et vous fait tout oublier en une sorte d’éblouissement sublime ». Mais il faudrait un homme pour y parvenir. Entre fille on connaît certes de grands plaisirs. Mais Claire qui connaît, qui a tout goûté place les rapports sexuels entre homme et femme par-dessus tout. Ca ne l’empêche pas de venir croiser ses jambes avec les miennes et d’appuyer son sexe contre le mien.
-Pousse vers moi, comme si tu voulais me pénétrer. Je pousse de mon côté. Tu vas découvrir une nouvelle manière de lutter pour gagner du plaisir avec ton corps.
Allongées à l’envers, en appui sur bras et troncs et une épaule, nous remuons nos bassins dans des efforts continus pour imposer notre suprématie, pour l’emporter sur l’autre, pour l’immobiliser si possible. Cela crée dans le ventre une tension forte, mais aussi une sensation d’inachevé, de besoin de recommencer sans cesse un combat et soudain le plaisir explose, je m’écroule, Claire mieux aguerrie m’a dominée mais je jouis en tremblant de bonheur.
-Alors? Comment tu trouves? Fort, puissant. Te voilà toute rouge et essoufflée. Avec un homme ce serait beaucoup plus impressionnant. Tu ne voudrais pas essayer?
A force de vanter la chose et de m’interroger sur mon désir de faire mieux et plus fort avec un homme, elle m’arrache l’aveu que j’ai hâte de me faire déflorer. Ce serait possible avec les doigts, mais quel gâchis ce serait de ne pas se donner à un homme pour la première fois. D’ailleurs je suis chaude, il ne manque que le larron.
J’approuve. Et en ce lieu béni des dieux de l’amour se produit un miracle. Des froissements étranges viennent des fourrés voisins, un homme vêtu de la longue robe blanche des druides en sort.
-Ne crains rien, ma chérie, c’est Jérôme mon fiancé. Si tu veux, il va te faire connaître l’amour, j’y consens à titre exceptionnel.
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