Le Transexuel 3

- Par l'auteur HDS Arsenne -
Récit érotique écrit par Arsenne [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Le Transexuel 3 Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-02-2020 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Le Transexuel 3
Quelle coïncidence ! Incroyable ! Je ne pensais pas m’approcher aussi vite dans la réalisation de mon fantasme : faire baiser ma femme par un trans. Surtout quand on la connaît ! Ma femme est une sentimentale. Pas vraiment intéressée par les choses du sexe, même si elle accepte souvent de me suivre dans mes fantasmes quand ils ne sont pas trop exagérés. Là, j’ai bien conscience que je dépasse les limites acceptables. Mais je ne suis pas prêt de renoncer.
A peine arrivé à la maison, je m’empresse de rechercher des images de ma belle. Elle n’est pas dans la maison. Le samedi après-midi ce sont les courses au supermarché, c’est le moment idéal. Je choisis les plus belles et en même temps je n’hésita pas à joindre des photos osées et même très hard de son intimité. Le mail, chargé des images et encore des remerciements, est parti.
Fiévreux, je recherche le carton d’invitation du vernissage. Disparu ! Je me souviens du non de ce peintre Didier Rov, et je m’interroge aussi sur la relation entre lui et ma femme. Pendant la visite, je m’étais aperçu qu’ils étaient souvent ensemble à parler. Je ne m’en inquiétais pas, convaincu qu’ils échangeaient des commentaires artistiques. Mais maintenant, cela aiguisait ma curiosité, comme cette réaction brutale devant le tableau. L’absence de carton d’invitation avait peut-être une explication. Elle avait dû se faire par téléphone ou de vive voix. Et le trans, ami du peintre, ce dernier une connaissance de mon épouse. Beaucoup de coïncidences. Je réalisais aussi que le trans avait bien vite accepté de me faire plaisir. Avait-il reconnu ma femme ? Peu probable car il ne m’aurait pas parlé du peintre aussi rapidement.
Je me doutais bien que l’ami trans allait montrer les photos à son pote le peintre. Et j’imagine d’ici la surprise de ce dernier quand il apprend que c’est son propre mari qui les lui a adressées.
A peine une heure après l’envoi du mail, je reçois une réponse.
« Ta femme est vraiment très belle. Donne-moi ton 06, je vais commencer à la draguer ». Sans hésiter je lui donne. Je suis tout excité. Je bande, tout va si vite. Il y a quelques heures à peine je ne connaissais ce mec. Car pour moi c’est un mec, avec une bite et une paire de couilles et qui se prépare à baiser ma femme. Que je lui offre bien volontiers.
La porte d’entrée claque. Ma chérie rentre, les bras chargés de sacs. Je l’aide à se libérer.
- Tu es déjà rentré ? Je croyais que tu allais rencontrer des vieux potes ?
- C’est vrai, mais ça n’a pas duré très longtemps, car ils devaient repartir vite en province.
Je me surprends à mentir sans trembler, ce qui est rare et ce qui prouve combien les perspectives de débauche de ma tendre me préoccupent.
Alors qu’elle va pour se défaire de son manteau, son portable se met à sonner. Elle décroche, écoute quelques secondes. Je la surveille, attentif au moindre signe qui pourrait la trahir. Le manteau toujours sur ses épaules, elle file dans notre chambre répondre discrètement. Je ne peux pas entendre ni m’approcher car je suis dans ma ligne de vue.
L’échange dure environ dix minutes. Elle a l’air enjouée et contente de recevoir cet appel. Une fois terminé, elle prend le temps d’ôter son manteau avant de me rejoindre sans rien dire sur cet appel. Je la sens qui réfléchis, somme si elle cherchait ses mots. Ma femme est d’une nature très franche et peu encline au mensonge. J’attends car je sais qu’elle est obligée de m’en parler. Et soudain, comme elle se dirige vers la cuisine : - Tu sais qui vient de me téléphoner ?
Et avant que j’aie eu le temps de lui répondre, elle ajoute : - C’est Didier.
Je fais le crétin, elle précise.
- Didier, le peintre qui nous a invités à son vernissage.
- Ah oui, je vois. Celui qui a peint ce tableau pervers ?
- Arrête, tu sais bien qu’il peint très bien d’autres sujets pour lesquels il est très réputé. Il voudrait te connaître, car il ne t’a pas vu le soir du vernissage.
Mon sang se fige dans mes artères. J’ai du mal à cacher un léger tremblement. Je ne sais quoi répondre, mais je comprends tout de suite qu’il est au courant pour les photos et ma démarche avec le trans.
- Tu es libre samedi soir prochain ? Demande ma femme avec un ton léger qui me déstabilise encore plus.
Je finis par me ressaisir.
- Euh… oui… non, enfin si. De toute façons je me libérerai.
- Ok c’est super, je lui confirmerai demain.
Nous n’en parlons pas pendant le repas, ni au moment du coucher alors que rien ne se passe entre nous.
Mais moi, je n’arrive pas à dormir. Tout se bouscule dans ma tête. Lui a-t-il parlé des photos ? De mon projet avec son complice ? Certainement non, car elle aurait laissé exploser sa colère, au point j’imagine de faire capoter notre couple.
Visiblement elle apprécie beaucoup ce Didier et cela aiguise ma jalousie. Je veux bien la voir se faire baiser mais je revendique d’être le maître. Mais, c’est un fait, ma femme a du caractère et pas facile de la soumettre. Pourtant…Le dimanche je pars faire mon footing avec mes potes. Quand je reviens, je trouve une épouse enjouée, souriante. Elle a préparé un déjeuner spécial pour son petit mari. Pour se faire pardonner ? Non, elle est très droite et si elle devait avoir un remord quelconque, elle se ferait un devoir de m’avouer sa faute. Je ronge mon frein sans oser rien dire. La jalousie me tenaille.
L’après-midi, elle souhaite aller à une exposition nature et artisanat. Au lieu de rester à regarder la télé, je décide de l’accompagner. Je sais qu’elle aime partager avec moi ces moments d’échange. Je la vois passer de stand en stand, parler avec ce producteur de miel, cet autre de pommes bio. Elle est heureuse, surtout de ma présence. Elle est belle et de nombreux regards se portent sur elle. Des hommes mais aussi des femmes. A ce moment de la journée, je culpabilise en pensant à ce que je me prépare à faire. Trahir notre amour. Je suis prêt à renoncer. Mais aussitôt les images de sexe me submergent et assomment mes scrupules.
Le reste de la journée est douce. Je la sens aimante. Pas une allusion à ce peintre ni si elle a confirmé notre soirée de la semaine prochaine.
Je bosse toute la semaine. Elle reste sagement à la maison à vaquer à ses occupations. Je l’appelle plusieurs fois sans exagération, de peur de la voir se douter de quelque chose. De quoi d’ailleurs ? Elle semble si innocente et sereine. Et moi naïf ?
C’est le vendredi quand je rentre qu’elle m’annonce : - Tu te souviens que demain soir, nous dînons cher Didier Rov, le peintre.
- Oui, bien sûr.
C’est alors que je réalise qu’elle est allée chez le coiffeur. Je la complimente aussitôt.
- Tu es belle avec cette coiffure.
Et là, coquin, je lui lance - Tu veux plaire à ton peintre pervers ?
Son visage s’assombrit brusquement.
- T’es lourd avec ça. J’aime bien Didier et je le connais depuis longtemps et il a toujours été correct avec moi.
- Je te plaisante ma chérie. Mais j’ai peur qu’on me vole mon amour.
Le repas se passe dans la bonne humeur.
Je ressens comme un coup de poing dans l’estomac quand je passe devant la porte ouverte de notre chambre. Sur le lit je vois une superbe robe que je ne lui connais pas. Visiblement c’est un achat d’aujourd’hui. Je suis sur le point d’éclater quand me voyant, elle me rejoint joyeuse.
- Je me suis acheté cette robe pour demain. Je n’avais plus rien à me mettre. J’ai pensé que cela te ferait plaisir. Tu veux que je l’essaye ?
Ma colère s’efface. J’ai envie de croire que c’est pour moi cet achat.
- Oui, fais-voir.
Elle se met en sous vêtement et passe la robe. Elle est superbe. Pour une fois elle s’arrête bien au dessus des genoux, découvrant ses jambes qui sont très belles.
- Oh là ! Tu oses montrer tes cuisses, je lance pour la titiller.
- Tu crois qu’on les voit de trop, me répond-elle ?
- Tu sais bien que je t’aime en tenus sexy.
- Tu dois être content non ?
- Bien sûr et avec cette coiffure, tu es superbe.
La robe laisse voir aussi une partie de sa poitrine. Trop je le sais pour elle. Mais je ne dis rien.
- Pour le haut je mettrais un petit pull car je trouve qu’elle découvre un peu trop ma poitrine. Ça fait déplacé !
- Dommage, j’aime quand tu montres tes seins.
- Je le sais, mais moi je trouve cela vulgaire.
- OK, ok, et tu vas mettre des bas ?
- Non, il fait trop chaud et ce n’est pas la saison.
- Hummmm, et si tu ne mettais pas de culotte ?
- Arrête de toujours vouloir m’exhiber. Tu sais que je n’aime pas qu’on me regarde. T’es lourd !
On s’est ensuite couchés. Nous avons fait l’amour. Je l’ai aimée avec tendresse et fougue.
Le lendemain au boulot, je reçois un texto du trans.
« Alors, je te vois demain avec ta poule ? »Deux minutes après, mon téléphone me signale un appel.
- Salut, c’est moi.
Je reconnais tout de suite la voix chaude et douce du trans.
- J’ai parlé avec ta femme et j’ai réussi à la séduire et j’ai le sentiment qu’elle a envie de me rencontrer.
Comment est-ce possible elle ne m’a rien dit. J’imagine d’un seul coup qu’il bluffe.
- Je crois qu’on va bien s’occuper à la divertir. C’est toujours ce que tu veux ?
- Mais quand lui as-tu parlé ? Et comment as-tu eu son numéro ?
- Facile ! Tu es toute la journée dehors et Didier me l’a donné.
Ainsi, le peintre est de la connivence. Je m’en doutais. Mais la certitude me fait mal. Je ne sais quoi dire.
- Crois-moi, je l’ai bien chauffée.
- Comment ? Ma femme n’est pas lesbienne et encore moins attirée par les trans.
- Fait moi confiance. J’ai beaucoup joué sur l’envie qu’elle a de passer une soirée avec Didier. Je me suis fait passer pour une amie. Elle tout de suite gobé. Bien sûr, elle a toujours un mot pour toi. Enfin, jusque demain… Et Didier connaît bien les aspirations et les désirs de ta belle : nature, artisanat, agriculture bio… et même certaine faiblesses !
La salope, elle lui a raconté sans doutes notre dimanche. Soudain une question me vient à l’esprit.
- Et Didier, il lui a parlé aussi ?
- Bien sûr. Ils se sont longuement parlés. Je ne veux pas m’avancer mais je crois ta femme a un petit faible pour mon ami. Et que cela ne date pas d’hier. Bon, je te laisse. A demain.
Avant de pourvoir encore le questionner, il raccroche. Je comprends alors le sens de ses mots : « ON va bien s’occuper à la divertir ». Qui ON ?
Je suis complètement démoli. J’ai joué avec le feu et c’est moi qui me brûle.
(à suivre)

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