Le transexuel : le vécu de l'épouse 2

- Par l'auteur HDS Arsenne -
Récit érotique écrit par Arsenne [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Le transexuel : le vécu de l'épouse 2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-03-2020 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Le transexuel : le vécu de l'épouse 2
Inutile de dire que cet appel me trouble. Je passe le reste de la matinée à penser à cette soirée. Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Je suis une femme fidèle et je tiens à le rester au nom des principes qui sont le socle de ma morale. Pourtant… je me surprends à laisser mon imagination vagabonder. Des images furtives surgissent que je m’efforce à chaque fois d’effacer. Des regards, des baisers, des attouchements… tout mon corps participe. J’efface, l’image revient, je tente de penser à autre chose. Et même ce tableau si pervers arrive à forcer ma résistance. Pourquoi j’y vois Didier ? Reprends-toi, ma belle, tu es sur une pente de lubricité, de luxure, de sexe !
Mon chéri va bientôt rentrer pour déjeuner. Je me concentre afin que ne transparaisse pas mon trouble qui en réalité ne m’a pas quitté.
Il me semble lui aussi perturbé. Sans doutes l’idée de me mettre en relation avec cet ex pour lequel il ne m’a pas caché sa jalousie. Et je ne doute pas que de m’imaginer dans ma nouvelle robe sexy n’est pas étranger à son comportement. Et si je lui faisais plaisir. Non, impossible, je ne saurais pas allumer qui que ce soit. C’est un manque de respect de moi même. Je vais me faire belle, mais c’est tout !
Vers 16 heures je lui annonce que je vais me préparer. Je veux vraiment me sentir bien. Pour moi ! Pourquoi alors je m’applique à soigner ma fine et discrète toison ?
Deux heures après (je ne me suis pas rendu compte du temps), il me retrouve dans la chambre alors que je suis habillée. Il sort de la douche, nu ! Il est beau et à cet instant, j’ai envie de lui. Il remarque tout de suite mes jambes habillées de bas couleur chair.
- Tu as changé d’avis pour les bas ?
- Oui, en fait on sort en soirée et cela fait plus habillé.
- Tu as mis des porte-jarretelles ?
- Non des bas autofixants.
- Hummmm, tu as oublié de mettre une culotte j’espère.
Il me fait un petit sourire plutôt coquin, sourire qui plait car il témoigne d’une certaine complicité. Je vois qu’il scrute ma silhouette. Espère-t-il une absence de culotte ?
Après un cours trajet nous sommes accueillis par Didier dans un pavillon dans le 17e, une zone particulièrement privilégiée en plein Paris. La maison est luxueuse.
Didier vient à notre rencontre. Je me sens excitée comme une adolescente qui retrouve son premier flirt. Il me serre dans ses bras ignorant la présence de mon mari. Je suis gênée et je mets fin rapidement à cette étreinte. Plus pour reprendre mes esprits que pour ménager mon chéri. Je suis une femme libre.
Sur le perron de la villa, une femme superbe, divine se tient droite en nous observant. Elle est vêtue d’une longue robe noire qui lui donne la silhouette d’un oiseau de la nuit. Elle répond à mon sourire par un sourire que je sens chaleureux et affectueux. Je l’aime tout de suite bien cette femme.
Didier me prend par les épaules.
- Cela me fait grand plaisir de te recevoir chez moi.
Il jette un regard vers mon mari pour le saluer. Froidement, je trouve.
- Je souhaitais vraiment vous connaître, merci d’avoir accepté mon invitation.
Puis se tournant vers la silhouette divine toute en noir : - Je vous présente Gloria, une amie qui accepte bien souvent de me servir de modèle.
Je suis soudain submergée par une image : la dame en noir du tableau ! Impossible, c’était un homme !
Cette image à peine effacée, la jeune femme s’approche de moi et tout naturellement, délicatement, me prend dans ses bras et me donne deux baisers sur les joues. Elle me trouble, elle sent bon, sa peau est douce. C’est la première fois que je réalise la puissance d’un parfum chez une femme.
- Soyez la bienvenue, Didier m’a tellement parlé de vous.
Elle a une voix douce, harmonieuse au timbre évoquant le soleil et la chaleur. Je suis contente, j’avais peur que cette invitée ne me plaise pas. J’ai bien conscience à ce moment là que je suis la vedette de la soirée. Mon mari est là pour faire banquette ! Et je ne me pose même pas la question de savoir si une épouse existe.
Nos vêtements au vestiaire, nous passons tous les quatre au salon. L’intérieur est aménagé avec goût et simplicité, digne des arts modernes.
Didier m’indique un canapé large et profond afin de m’y poser. Gloria se précipite pour s’asseoir à mes côtés. Bien élevée, et sur la défensive, je reste les fesses sur le bord les jambes serrées. Gloria s’enfonce bien calée au fond des coussins. Elle m’invite à m’adosser en me parlant amicalement de ses passions et ses aspirations. Je suis agréablement surprise de voir que nous partageons les mêmes idées sur la nature, les hommes et les préoccupations de nos sociétés. Très vite je suis séduite par cette jeune femme. Je suis sûre que je pourrais en faire une amie tant nous avons de points communs.
Du coin de l’œil je remarque que Didier semble ravi de la sympathie partagée avec son amie. Mon cher mari par contre fait une tête que je ne m’explique pas. Jalousie ? Inquiétude ? Je ne comprends pas.
En tous cas, très vite je me sens devenir en accord avec cette femme, encouragée par notre ami le peintre. J’avoue être subjuguée par sa personnalité particulière et originale, à laquelle j’avoue, j’aimerais ressembler.
Tout cela se déroule dans une ambiance feutrée et détendue. Il faut dire que le champagne est de qualité et les petits fours excellents. Je me sens comme flotter dans les airs et je me surprends même à admirer la cuisse découverte de ma voisine. Quand elle surprend mon regard, elle m’adresse un sourire coquin qui me met mal à l’aise, comme prise en faute. Sensible à mon trouble, elle éclate aussitôt d’un rire amicale qui approfondit encore davantage notre complicité du moment. Les deux hommes semblent exclus, à moins que…Pas trop habituée à boire, je me retrouve rapidement pompette. Ainsi quand Didier me prend la main pour me mener à table, je lui adresse un large sourire un peu sur joué, alors que je sens deux mains sur mes fesses qui m’aident à me relever du divan. Je suis prise d’un fou rire nerveux qui doit tout à l’alcool que j’ai bu.
Je me sens tituber pour passer dans la salle à manger où la table est dressée, Didier me maintient par la taille pour me faire asseoir, galant, sur sa chaise à ses côtés. Gloria prend place autour de la table ronde, à mes côtés, face à moi.
Ce n’est que seulement à cet instant qu’un homme en livrée (un black) pénètre à ma grande surprise dans la pièce. Il apporte les plats. Notre hôte n’a pas rechigné sur les dépenses. Mais en même temps je ressens comme une angoisse devant cette présence imprévue. Mais, il se fait discret et s’efforce à nous servir avec application. Je finis par oublier sa présence.
Durant tout le repas, Gloria et Didier sont aux petits soins pour moi. Mon chéri semble dépassé par les événements. Les bons vins se succèdent, l’atmosphère se détend. En évidence, je me sens de plus en plus en confiance, riant sans retenues aux histoires ou anecdotes de nos hôtes. Les deux amis sont adroits, alternant complicité, forfanteries, conseils et encouragements. J’ai de la peine à voir que mon chéri est de plus en plus transparent alors que l’alcool semble aussi manifester ses effets sur lui.
Le dessert délicieux dégusté, l’homme en livrée, nous invite avec élégance à rejoindre le salon, portant une nouvelle bouteille de champagne et quatre coupes. Je suis aux anges. Complètement désinhibée, un peu trop imbibée, je m’abandonne dans l‘énorme divan du salon. A cet instant il ne reste plus rien de mes principes. Didier et Gloria me sont devenus presque plus familiers que mon chéri, qui les yeux rougis sans doutes par le champagne, assiste hébété à la suite de la soirée.
Gloria s’est collée contre moi sur le divan. Nullement gênée j’éprouve une sensation de bien-être que je me refusais habituellement. Je me lâche et je réalise à cet instant que l’atmosphère est chargée de lubricité. Rien de vulgaire, mais tout en beauté. Didier assis en face de moi me regarde avec tendresse. Je lui rends son regard, séduite par cet homme si différent de mon chéri.
Mais là, surprise ! La voix de mon époux éclate brisant le charme du moment. Il demande à rentrer. Furieuse je lui signifie que je veux rester. Il est frappé de stupeur, mais cela m’est égal.
Un verre de champagne à la main, Didier qui a bien saisi le sens de cet incident, s’adresse à lui avec une voix cauteleuse.
- Vous pouvez nous laisser votre épouse, vous savez ! Nous avons des chambres d’amis.
Bravo Didier ! A cet instant précis, je n’ai aucune complaisance envers mon mari, empêcheur de rire en rond. Vite il se ressaisit et déclare accepter de rester. De toutes les façons, je serais restée et tant pis pour lui. Même si le vois afficher un air angoissé.
Alors le ton de la soirée change considérément. J’ai effectivement choisi mon camp. Didier poursuit.
- Dites-moi cher ami, il me semble que vous avez bien apprécié mon tableau sur l’ambiguïté des sexes, le soir du vernissage.
Je reste sans voix ! Comment peut-il être au courant ? Je comprends, il a bien observé l’intérêt que mon chéri a porté à ce tableau. Intérêt quasi obsessionnel. Quelle honte ! Pour lui mais aussi pour moi. Il doit passer pour un obsédé aux yeux de nos amis. Mon mari !
- En effet vous avez raison. C’est l’illustration d’une très belle allégorie picturale, répond-il ayant retrouvé son assurance.
- Et toi ma belle, tu l’as vu ce tableau ?
Sans hésiter, je m’entends répondre : - Oui, bien sûr. Il est très beau !
Je ne pense pas vraiment ce que je viens de dire, mais je ne veux pas blesser mon ami.
C’est alors que Gloria se lève pour mettre en marche une platine disque qui aussitôt diffuse une musique douce, lancinante.
- J’ai envie de danser, dit-elle simplement.
La surprise passée, nous la regardons se déhancher avec grâce devant nous. Sa danse est lascive, érotique et sensuelle. Elle danse le regard fixé au mien. Je ne réalise pas que je ne suis plus en possession de toutes mes facultés de discernement. Je ne me reconnais plus. Quand la belle Gloria me tend la main pour m’inviter à la rejoindre, je suis hypnotisée sans aucune réaction de refus. Au contraire, je vais me fixer devant ma nouvelle amie maintenant, et les yeux dans les yeux nous entamons de concert une dance dont je pressens l’érotisme certain.
C’est à cet instant précisément que Didier s’adresse à moi.
- Ma belle, tu sais que tu danses avec un des personnages du tableau ?
- Ah oui ?
J’avoue qu’en cet instant je ne réalise vraiment pas le sens de cette phrase. Gloria s’est approchée et me saisit à la taille pour m’attirer à elle. Une main sur ma nuque, elle me maintient la tête bien en face. Son autre, main posée maintenant sur mes reins, elle me presse à venir contre son corps. Je suis comme électrocutée, dans l’impossibilité de bouger le moindre petit doigt. Indubitablement, je suis en train de flirter avec une femme. Et j’aime cela ! Je ne pense même pas un seul instant qu’on se donne en spectacle devant les deux hommes que je n’ose regarder. Je me sens bien, je me sens femme dans les bras de cette femme. Comme un automate, je pose mes deux mains sur ses épaules et nous nous déhanchons toutes les deux presque amoureusement.
Alors doucement, elle accentue sa pression sur ma nuque. Je comprends qu’elle veut mes lèvres. Une seconde de clairvoyance, je détourne la tête. Une réaction de fierté ? La peur ? La hantise d’être prise pour une exhibitionniste homosexuelle ? Je n’en sais rien. L’alcool a endormi mes sens et mes défenses naturelles.
Maintenant je sens qu’elle m’attire contre son ventre. La chaleur de son corps contre le mien me donne des frissons. Je résiste à la pression, et reste distante. Je ne veux pas frotter mon ventre contre le sien, c’est trop porno ! Trop indécent. Trop obscène.
Alors j’ai peur que ma raideur ne la déçoive. Je veux la séduire, la prendre. Lentement nos têtes se rapprochent, je ferme les yeux dans l’attente de ce qui va advenir. Je suis prête. Elle peut prendre ma bouche. Nos lèvres s’effleurent, se caressent. Je sens son odeur. Elle pose ma tête dans son cou. Elle m’embrasse la nuque. Je ne perçois plus rien de ce qui nous entoure. Et sa pression sur mes hanches ! Pour m’attirer à nouveau à elle ! Presser son ventre contre le mien ! Cette fois je ne refuse pas. Elle glisse une jambe entre les miennes qui vient se caler entre mes cuisses.
- Détends-toi ma chérie. Profitons du moment présent. Je t’aime.
Ces paroles au lieu de m’effrayer, me calment, même si je n’en saisis pas encore le sens.
Nous restons soudées tout en continuant cette danse lente tellement sensuelle, qui a pris un sens encore plus érotique. Je suis bien là, la tête calée contre son cou.
Alors, tout va très vite, trop vite pour réagir. Didier s’est levé et je le sens venir se coller au dos de Gloria. Il me caresse les cheveux, me relève la tête, s’approche au dessus des épaules de Gloria et avance ses lèvres vers les miennes. Je le sens. J’ai envie de sa bouche, de celle de Gloria. Je suis devenue une femelle en chaleur.
Et puis, enfin, nos lèvres se rencontrent au dessus de l’épaule de Gloria qui me maintient toujours contre elle. Puis nos lèvres s’entrouvrent et nos langues se mélangent. C’est le premier baiser que je partage en dehors de mon mari. Petit à petit ce baiser se transforme en un échange sensuel torride auquel doit assister mon chéri. D’autant plus étonnant que je rebute à offrir ma bouche et encore moins ma langue.
Puis, Didier se dégage, abandonne sa place, contourne nos deux corps qui poursuivent leur danse érotique, et vient se coller à mon dos. Il est chaud, viril, puissant. Je ne fais rien pour l’empêcher de me caresser le cou, passer par devant et déboutonner le pull qui cache ma poitrine dans le décolleté de la robe. Tout se passe lentement. Gloria s’écarte légèrement et s’empare à nouveau de mon visage pour porter ses lèvres sur les miennes. Cette fois, je ne refuse pas ce baiser lesbien tout en restant un peu passive comme pour me déculpabiliser.
- J’ai envie de toi, ma chérie. Depuis toujours, me murmure Didier.
Il caresse ce corps qu’inconsciemment il a désiré depuis notre arrivée. Il ne résiste pas à palper mes seins si généreux avec toute la fermeté de leur jeunesse. Gloria caresse avec tendresse mon visage. Je comprends qu’en cet instant elle me possède, femme soumise.
Didier m’attire à lui, me sépare de Gloria et lentement fait glisser les bretelles de ma robe dévoilant ma poitrine encore emprisonnée dans la fine dentelle de mon sous vêtement. Le soutien gorge est dégrafé et dans le même mouvement, la robe est roulée jusqu’à la taille, libérant les seins de leur prison. En pleine lumière, ils s’offrent au regard de Gloria, pétrifiée, figée, le regard fixé sur ce corps devant elle. Alors l’évidence me saute aux yeux, les deux acteurs reproduisent le tableau, celui qui m’a choquée au moment du vernissage. La femme dénudée jusqu’à la ceinture qui braque ses yeux sur le ventre de l’ombre noire face à elle. Mais cette femme…Ils reproduisent le tableau, mais avec moi comme objet sexuel. Immanquablement, mon regard descend sur le ventre de la jeune femme face à moi. Sa main écarte lentement les pans de sa robe et je sais avant de le voir, que c’est un sexe d’homme qui va apparaître, surgir de cet enfer porno !
- Regarde comme ce sexe est beau et viril.
C’est Didier qui vient de prononcer ces mots diaboliques !
(à suivre)

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