Les Charrettes

Récit érotique écrit par CloJul [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur couple.
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Les Charrettes
Les charrettes
Chapitre 1
À peine éveillée, l’idée me prend la tête et je m’étire doucement en baillant. Ce n’est pas la peine de lutter. D’abord je n’en ai pas la moindre envie et cela me sera trop difficile. Et puis ne dit-on pas que le meilleur moyen de combattre une envie c'est d’y céder ? Un mouvement lent et je bascule vers le petit meuble accolé au futon. Tiroir ouvert et mes doigts tâtonnent un instant pour trouver ce qu’ils cherchent.
Je suis mouillée sans savoir pourquoi. Perturbée par un rêve érotique aussitôt enfoui par mon inconscient ? Aucune idée. Pourtant, je mouille et cuisses ouvertes, enfile la queue factice dans ma fente en attente. Que c’est bon ainsi. Sans préliminaire et sans douceur. Un regard sur le membre planté en moi et j’ouvre la petite boite. J’en ai très envie et ce sera très vite fait. Pas le genre de pinces à seins qui rendent une poitrine jolie ou excitante. Aucune chaînette dorée ou argentée. Celles-là sont pour d’autres jeux. Des jeux moins solitaires. Les engins que je manipule n’ont rien de bijoux. De simples pincettes d’acier. Grises et dures. Des pinces presque menaçantes qui, une fois posées, feront leur office. Pincer.
– Oaah…
Assise dos calé à la planche de teck fixée au mur en guise de tête de lit, je regarde tour à tour mes tétons écrasés et ma chatte avalant l’olisbos chair. Je vais jouir. Mes tétons me lancent et mon sexe pas encore comblé me brûle. L’idée du réveil s’est muée en pensées torrides.
Ma main s’active plus vite et défonce mon intimité. Aujourd’hui, je vais le faire. Je vais essayer en tout cas car rien n’est gagné. Ce n’est pas vraiment le moment idéal. Ce n’est pas la saison comme on dit.
Les clapotis provoqués par ma chatte affamée de plaisir et assaillie par la grosse queue de silicone me tirent de mes songes éveillés.
Un jet doux et calme coule de mon ventre quand le sexe factice se retire.
– Aooh…
Une autre giclée. Une petite source drue, contrariée par la queue qui s’enfonce éclabousse mes cuisses et le drap.
– Oh que c’est bon…
Mes doigts cherchent et trouvent une pince. Je ne peux contenir un gémissement quand ils l’emmènent vers sa petite sœur. Pinces en main, je joue à les bouger lentement et mes tétons doucement martyrisés suivent leurs mouvements.
– Oaah
L’orgasme presque violent bouscule mon corps alors que des images de mon petit projet pour la journée me bousculent l’esprit.
Chapitre 2
Les Charrettes. La plage des Charrettes de Plouarzel. Long escalier pour l’accès et pas très folichonne à l’œil. L’une des rares ou peut-être l’unique plage naturiste du coin. J’entends par coin, la côte nord du Finistère. Peu importe d’ailleurs, l’endroit ne sera pour moi qu’un terrain de jeu ou plutôt une petite expérience excitante.
Il y a toujours du monde aux alentours des plages finistériennes. Été et printemps comme automne et hiver. Pour une bronzette ou une promenade sous le vent. Peut-être parce que si l’on n’aime pas la pluie ou le vent, l’on ne sort jamais. Peut-être parce que les gens d’ici aiment se balader quel que soit le temps. Allez savoir pourquoi !
Toujours est-il que cet après-midi d’octobre gris n’est pas pluvieux et l’air est à peine vif. La plage sera désertée par les naturistes qui parait-il, l’occupent habituellement. Enfin, je l’espère.
Chapitre 3
Mon salut et mon sourire sont un brin plus qu’amicaux et je passe devant le seul promeneur du lieu. Sa réponse est simplement amicale et peut-être un rien surprise.
Cet inconnu m’a regardée quand je me suis engagée dans ma descente. Et évidemment, il me regarde encore. Aucun besoin d’être devineresse pour le savoir. La cinquantaine à peine entamée, le cheveu acier dru et coupé court, yeux clairs dans un visage sans charme particulier. L’homme est plutôt mince et de taille moyenne. Jeans et chemise foncée sous un blouson marron.
Moi, je porte un pull léger noir, des jeans tout aussi noirs, des sandales de toile blanche. Sac de plage à l’épaule et queue de cheval au vent, je m’attèle à descendre marche après marche l’espèce d’escalier rudimentaire qui m’amènera au sable, sans accorder d’attention à l’inconnu que j’ai abandonné plus haut.
Viendra ? Viendra pas ? Mordra à l’appât ? Ne mordra pas ? Je n’en ai aucune idée. De toute façon, mon imagination débordante et mon excitation latente m’apporteront ce que je recherche. Je suis excitée et j’ai envie de plaisir. Pour être tout à fait honnête, le but est de m’exhiber et donc, il serait plus que souhaitable que nous soyons deux pour entreprendre cette petite histoire du bon côté.
Chapitre 4
Assise dos à un rocher plat, je libère lentement mes seins en relevant mon pull-over alors que l’homme qui s’est subitement intéressé à ma présence, est à mi-chemin de sa descente vers la plage. Ses yeux sont tournés vers moi. Vers moi mais peut-être pas sur moi. Je ne suis sûre de rien. Mon inconnu est sur le sable quand je pose le pull sur mon sac.
L’air est un peu piquant et mes seins à peine dénudés, mes tétons se sont instantanément dressés. Je mentirais en disant que seule la légère morsure du froid les a fait se tendre mais excitation ou non, mes pointes se seraient dressées. Des pointes dures et des seins gonflés que cette fois, je sais qu’il regarde.
C’est toujours un moment délicat et cela peut être certainement dangereux mais je n’ai jamais connu de problèmes sérieux. Quelques petites mésaventures sans gravité tout au plus. Certains voyeurs devenant un peu lourds ou trop insistants. Rien de bien méchant. Celui-ci sera certainement le voyeur parfait. Je le devine sans trop savoir pourquoi. Celui qui regarde sans trop s’approcher. Le discret un peu honteux mais incapable de résister. L’inconnu qui apprécie la chose de loin. Par goût, ou trop timide pour oser se lancer.
Il s’est accolé à un haut rocher gris à une dizaine de mètres de moi et je parierais qu’il ne bougera plus.
Chapitre 5
Mes sandales sont sur le sable et mon inconnu regarde vers le large. Il fera illusion encore un moment. Observant le plus souvent ailleurs pour lorgner sa proie de temps à autre.
Sa proie. Qui est la proie de l’autre en fait ? Lui, bien évidemment. Le comprendra-t-il quand plus tard, chez lui ou ailleurs, il s’excitera encore et se soulagera en faisant défiler les images de nos instants de communion intense et un tantinet perverse. Serais-je sa proie pour son esprit enfiévré ? Découvrira-t-il avec surprise qu’il a été chassé et débusqué ? Que la seule proie c’est lui ! Moi je le saurai. Est-ce si important ? Pour moi ça l’est. Assumer mes actes est important pour moi.
Mes jeans ont glissé sur mes cuisses. C’est un jeu qui peut être raté si l’on s’y prend mal. Ne serait-il pas dommage que mon voyeur scrute l’horizon à l’instant où je m’offre à lui ? Dommage pour lui c’est certain mais surtout pour moi. J’ai attendu ses yeux sur moi pour chaque mouvement qui me dévoilait.
Je ne m’étais pas trompée. C’est un timide. Il m’a fallu attendre. Ce petit exercice a un but bien précis. Lui faire comprendre que le hasard ou le destin ne joue pas avec nous. C’est mon jeu et ce sont mes règles.
Chapitre 6
Mon inconnu s’il est emprunté n’est pas idiot et sait maintenant qu’il doit se lancer dans le jeu sous peine de ne pas profiter pleinement de l’aubaine.
L’horizon, le grand large, la mer et les oiseaux de mer criards, ont subitement perdu tout intérêt à ses yeux. Je suis devenue son seul point d’attache. Son ancre.
J’ai écarté largement les cuisses dans les derniers mouvements pour enlever mon dernier vêtement. Je suis restée ouverte assez longtemps pour qu’il puisse remarquer l’absence de pilosité de mon ventre. Sauf bien sûr, si monsieur est coquet et ne porte pas de lunettes. La vue de ma fente rose déjà ouverte et humide devrait donc lui faire plaisir. Un plaisir tout autant mien. Un désir égoïste que j’éprouve en m’exhibant. À cette distance, il ne peut deviner que je mouille de me montrer à lui. C’est bien dommage. Nue, assise cuisses ouvertes et avant-bras sur mes genoux relevés, je tourne mon visage vers lui.
C’est l’autre moment délicat. Il ne peut plus ignorer un fait établi. Je m’exhibe et j’ai envie qu’il entre dans mon jeu. Il est pourtant arrivé que certains décrochent à cet instant précis. La honte d’être devenu le voyeur, la timidité, l’angoisse d’être aperçu par d’autres personnes et de passer pour un pervers. Il y a certainement une longue liste de raisons diverses et variées à ce revirement.
Mon inconnu bouge et un instant mes seins bandés se gonflent sous mon souffle devenu un peu oppressé.
Est-ce la fin du jeu ? Me suis-je trompée sur lui ? Va-t-il tout fiche en l’air en s’incrustant un peu trop ou en devenant trop exigeant ?
Chapitre 7
Derrière moi, la mer danse lentement dans sa perpétuelle quête de sable à mouiller. Un oiseau de mer piaille longuement quand mon voyeur me lâche des yeux. Regard fouillant l’alentour, il bouge et s’avance vers mon refuge. Son bras se tend et un index me désigne une autre pierre un peu plus loin. Rocher noir tapissé d’algues et de mousses sèches au sommet arrondi, planté dans le sable à quelques mètres de moi.
Cette fois c’est à moi d’être surprise. Cet inconnu n’est pas le timide imaginé. Il se lance dans le jeu sans complexe aucun et tente une initiative. C’est à moi de jouer maintenant. L’homme désire s’approcher mais rester à une certaine distance. C’est parfait pour moi. Un déplacement qui sera le dernier, c'est certain. C’est pour moi un mouvement explicite. « Je m’approche mais ne toucherai pas. » « Regarder mais ne pas m’imposer. ». Si je ne me trompe pas bien sûr. Son choix s’est porté sur le roc le plus proche du mien. Quatre ou cinq mètres nous sépareraient. C’est proche pour un regard et en même temps assez loin pour ne pas mêler nos intimités. C’est à moi de décider. Lui, attend sagement, debout et les yeux accrochés à mon corps. J’accepte d’un mouvement de tête quand son regard croise le mien. Je n’ai pas osé ajouter un sourire quand mes cuisses se sont un peu plus éloignées l’une de l’autre. Un mouvement qui ne lui a pas échappé.
Il est passé à deux pas de moi sans même me porter attention et s’est éloigné de quelques pas pour gagner sa place. Il était si proche. Un autre signe qu’il sera un parfait complice. Un bon point pour lui et une confiance accrue pour moi. J’éprouve un léger soulagement en refoulant mes doutes restants. Cet inconnu devenu voyeur saura rester à la place que je lui accorde. Soit il est fait pour ce genre de jeu. Soit il en est un adepte parfaitement rodé et je ne suis pas la première avec qui il joue.
C’est à nouveau un moment un peu abrupt. Pour moi cette fois. Lui a acquis le droit de son billet d’entrée, s’est installé tranquillement dans son fauteuil et n’a plus qu’à attendre le spectacle en spectateur patient ou impatient. Moi je suis l’artiste. Enfin non, n’exagérons pas, même bien menée, une exhibition n’est pas de l’art. Disons plutôt une actrice. Et donc comme bien des comédiennes, j’éprouve maintenant le trac. C’est à moi de commencer le jeu proprement dit et mon désir et mon excitation ne sont pas tout. Il y a ce moment de honte à combattre pour réussir à me comporter en gourgandine, ou pour être au goût du jour, en salope, à combattre.
Évidemment j’ai honte. Les quelques exhibitions en couple que j’ai acceptées avec mon ex-mari ou dirigées par mes soins avec Chloé, étaient toujours accompagnées de ce sentiment agaçant. Un curieux mélange. Ce que j’appelle une honte délicieuse. Aujourd’hui, et ce pour la toute première fois, je suis seule. Il y a eu ce pari stupide avec Maud d’abord. Une idiotie de ma part très vite rapportée aux oreilles de Chloé absente pour l’étranger par cette peste de Maud en personne. Toutes deux s’étant engagées à faire de même si je me lançais la première. Chacune seule et dans son coin. Chloé à Karachi et je me demande bien comment elle pourrait s’y prendre aux vues des circonstances. Karachi n’étant pas Ibiza et le Pakistan n’ayant que peu de rapports avec Les Baléares. Maud elle, ayant autant de choix et de possibilités que moi. Un petit jeu basé sur la sincérité et la confiance que nous avons les unes envers les autres. Si je le fais, elles le feront. Toujours est-il que j’ai accepté cette stupidité promise quelques mois auparavant et me voilà aux prises avec la honte, sous les yeux clairs d’un voyeur patient et apparemment très motivé.
Mon inconnu est assis sur son rocher et me couve de son regard clair…
Chapitre 8
Mes seins bandent fort. Alors autant commencer par là. L’air un peu vif et l’envie d’être un peu pincées font se tendre leurs pointes. Mes mains montent pour une légère caresse sur ma poitrine. Mes tétons dressés et turgescents sont bousculés par mes paumes et mes doigts pincent doucement les globes doux et fermes. Impudeur et honte. Excitation et plaisir. Un mouvement lent alors que mes doigts pincent les bouts tendus de mes seins et mes cuisses s’ouvrent totalement. Les yeux sur mon voisin, j’étire mes bourgeons, souffle accéléré et bouche ouverte. Il regarde mes mains un long moment puis son regard descend. Assise dos au rocher, je bouge et descend mes hanches doucement sur le drap de bain étalé. Genoux relevés et ouverts, je vois ma chatte. Antre béant et mousseux. Une bave de plaisir tapisse ma fente. Mon voyeur ne peut plus ignorer que je mouille. Que je suis trempée en m’exhibant. Offerte totalement, mes doigts abandonnent mon sein et glissent sur mon ventre dans un trajet rapide, caressent mon pubis lisse et plongent. Il a dû entendre le petit bruit mouillé quand je me suis pénétrée de deux doigts. J’espère qu’il l’a entendu. La honte est partie faire un tour et je me masturbe doucement. Lentement mais profondément. Je vais vite jouir. Je m’essouffle déjà et mes cuisses sont agitées de légers tremblements. Il y a un tel panel de choix pour exprimer son plaisir. Celles qui jouissent dans un silence presque religieux, celles qui hurlent à tout-va, les criardes, les gémissantes. Celles qui s’expriment en gestuelles. Trémoussements, tressautements, saccades, petites contorsions, mouvements brusques ou lascifs. J’ai tout connu mais une seule chose m’importe alors que je suis emportée. Que lui, mon inconnu, sache que je jouis. Il pensera que c’est pour lui et qu’il m’excite et ce ne sera pas totalement faux. Mon orgasme sera pourtant en partie égoïste. Tout en lissant ma fente de deux doigts énervés, je fixe mes yeux aux siens. Je n’ai pas envie qu’il se perde en conjectures. A-t-elle jouit ou est-ce simplement un frisson de désir? Une vague de plaisir inabouti ?
– Je vais jouir…
Et le dire, l’énoncer à haute voix alors qu’il a relevé les yeux vers les miens, me fait me cambrer d’un coup dans un gémissement sourd. L’orgasme me fait geindre et je baisse les yeux sur mon ventre torturé. J’espère qu’il suivra mon regard mais je me refuse à m’épancher. Il est très excitant mais n’est pas un intime. Un premier petit jet me brûle le sexe et asperge la serviette. Le suivant est dru et mouille coton rouge et sable sec.
– Oh oooh…
J’asperge mes cuisses en jouissant lèvres serrées pour ne pas crier, les yeux sur mon inconnu. Il n’a rien manqué de mes démonstrations et mon plaisir en est décuplé.
– Encore. Je viens oh…
Nouvel assaut qui me tord le corps et je laisse mon bassin glisser sur le drap de bain tout en succombant à l’attaque du plaisir sans combattre.
Mes doigts bougent lentement dans ma grotte détrempée tandis que je reprends mon souffle. J’en oublie mon voyeur, l’esprit en confusion et empli d’images de mes actes. Je me suis regardée m’exhiber.
– Vous êtes très excitante.
La voix basse de l’homme me tire de mes pensées et me met le feu aux joues. La honte est revenue en force.
– Merci…
Le remercier ? Non mais quelle conne…
Chapitre 9
Je n’ai pas cessé de me caresser, visage en feu d’avoir remercié ce type comme une salope idiote et soucieuse de lui plaire.
– J’ai envie de vous voir de dos…
Et puis quoi encore ? Maintenant il m’énerve et la honte s’accompagne de remords. Pire encore, le plafond de notre jeu s’assombrit très vite et les ennuis ne vont plus tarder à pleuvoir.
– Non. Je dois partir.
– Vous avez encore envie et je surveille les alentours !
S’il bouge je hurle…
– Vous ne risquez rien avec moi et je surveillerai c’est promis…
Mes joues vont s’enflammer. Quelle gourdasse je suis. Je n’ai pas cessé de me doigter en le regardant. Non mais quelle conne !
Je ne peux rougir plus et c’est heureux. Comme une idiote sans cervelle, je reste le regarder ouvrir sa braguette sans faire le moindre mouvement à part mes caresses sur mon sexe. Des tripotages sans réels plaisirs que je ne pense pas à arrêter.
– Montrez-moi votre cul. Juste un moment… Je surveille !
Mon inconnu a une petite moue qui pourrait être comique dans d’autres circonstances. Il bande dur et laisse son membre à ma vue sans le toucher. Pas bien gros mais droit et dur.
– Branlez-vous…
J’ai été vulgaire exprès. Pour m’enfoncer dans ma honte et dans mon rôle de salope. Je ne dois être que ça pour lui. Une salope qui se doigte en le regardant se masturber.
Sa main me cache son sexe mais l’excitation est revenue. Elle n’a certainement jamais cessé mais ma petite panique l’a occultée. Un instant j’hésite puis me décide à bouger. L’idée qu’il désire voir mon cul m’excite vraiment maintenant.
Allongée sur le ventre, j’écarte les jambes et mes doigts reprennent leurs activités. Je suis toujours trempée et les clapotis résonnent doucement. Et puis ma douce excitation est bousculée par un désir plus brutal. Celui de m’exhiber sans la moindre retenue.
Il ne m’a fallu que quelques mouvements pour être à quatre pattes, visage au creux de mon bras, cambrée et fesses tendues vers l’inconnu. Mes doigts pincent mon clitoris, l’abandonnent pour combler ma chatte brûlante, reviennent torturer mon bouton durci. Mon souffle est lourd. Je me vois offrir mon cul à cet inconnu qui s’excite pour moi. Je sens mes doigts s’engluer d’un coup. Visage sur le drap de bain, j’ai lancé ma main sur l’une de mes fesses pour l’écarter tandis que je me doigte.
– Superbe ! J’adore…
La voix basse me fait rougir. Genoux écartés au mieux, j’offre tout de moi à mon voyeur. Ma fente dilatée et détrempée comme ma rondelle sombre toute serrée.
– Juste un doigt…
Un silence alors que j’étouffe presque de honte et d’excitation. J’ai parfaitement compris ce qu’il veut.
– S’il vous plaît…
Les doigts posés sur ma fesse bougent lentement et glissent dans ma raie écartée. Malgré l’air piquant, je suis moite de sueur. Mon corps est moite. Mon petit trou lui, est mouillé. Trempé du plaisir déversé par ma chatte. C’est presque sans pousser que j’introduis mon majeur dans mon tendre œillet. J’ai calmé l’ardeur de mes caresses sur mon bouton et ma fente. Doigts sortis et laissés sur l’intérieur de ma cuisse. Seul mon majeur gauche reste planté dans mon anus. Une phalange engloutie.
– Oui… Enfoncez-le !
Sa phrase est un signal. Un signal qui peut tout faire basculer. Il demande. Si je réponds à la demande de mon inconnu, j’obéis. Je lui obéis. Et si j’obéis une fois, il peut demander plus.
La deuxième phalange s’enfonce et je me mords la lèvre inférieure. Je pourrai jouir uniquement ainsi. C’est très rare mais je baigne dans une excitation devenue perverse. Doigt entièrement entré, je le bouge doucement un moment et une pointe de feu me fouaille les entrailles. Mon index se glisse pour rejoindre son grand copain au moment où ma main droite reprend ses droits sur ma fente, ramenant un lourd filet de mouille dans son mouvement pour soulager mes envies.
Je jouis en gémissant, honte chevillée à l’esprit, joue brûlante sur le coton rouge, et doigts affolés chahutant mes orifices…
Chapitre 10
Brassage d’eau salée, légers clapotis de vagues et quelques cris d’oiseaux de mer. Combien de temps suis-je restée cambrée, fesses offertes et doigts ancrés en moi devant cet homme ? Je n’en ai aucune idée. Je bouge enfin pour me laisser glisser sur la large serviette devenue humide. Humide de ma sueur et plus encore de mes émois. Je reprends quelques forces un moment, seins plaqués sur le coton rouge.
– Vous me faites bander…
J’ai repris ma position assise dos à mon rocher. Lui se caresse avec lenteur. De lents allers et retours sur son membre dressé. Il bande pour moi. Cuisses une nouvelle fois écartées, mes doigts tirent sur la faille de mon ventre pour l’ouvrir. L’inconnu ne quitte pas mes gestes des yeux alors que mon autre main monte vers mon sein gauche. Pointe exacerbée prise par mes pouces et majeurs. C’est bon.
Je ne m’attendais pas à cela. Je regarde mon voyeur se branler en triturant mon téton et en lui exhibant ma chatte béante. Combien de fois ? Deux orgasmes ? Trois. Je ne m’attendais pas à cela. Une exhibition rondement menée avec beaucoup de chance. Moi nue, dans le meilleur des cas, un voyeur comme spectateur et un petit moment de plaisir vite bouclé. Un orgasme discret et vite éteint. Au lieu de cela…
– Plus vite…
Deux mots lâchés d’une voix voilée auxquels mon inconnu s’empresse d’obéir. Sa main s’est faite plus ferme et sa cadence s’est accélérée.
– Oui…
Mon « Oui » est un encouragement et il le sait. Un encouragement de la voix accompagné de mes gestes. Je me caresse à nouveau. J’en ai encore envie. Jamais je n’aurai pensé à une telle réussite. Un voyeur parfait pour moi toute seule.
C’est presque violent maintenant. Mes doigts vont et viennent très vite et s’enfoncent profondément en moi avec des bruits mouillés. Je vais jouir encore. Je veux jouir encore. Jouir devant mon voyeur. Entièrement nue et totalement offerte. Pouce et majeur gauches étirant la pointe de mon sein, dure et tendue. Trois doigts défonçant ma chatte trempée, cuisses écartées largement, les yeux braqués sur la queue dure que l’inconnu branle au même rythme que je me masturbe. Je veux jouir en ayant obtenu ce que je voulais. Le désir d’un inconnu. Sa jouissance. Une jouissance dédiée à mon propre plaisir.
Mon inconnu lâche de petits grognements ridicules et désagréables à l’oreille qui auraient pu me couper mes effets dans d’autres circonstances. Pourtant, ces désagréments ne suffiront pas à éteindre les feux qui me dévorent les joues et le ventre. Un autre grognement, plus long celui-là, et mon voyeur bouge. Debout, braguette béante, les yeux sur mon corps, il se caresse les testicules tout en se masturbant. Je relève mes genoux et mes doigts quittent la pointe de mon sein. Bras passé sous une fesse, je me contorsionne pour introduire mon majeur dans mon petit trou encore ouvert par la précédente visite de mes doigts. L’œil vissé à mes mains occupées, l’homme râle et sa main vole sur son membre.
– Je vais jouir !
Grotte dégoulinante dévastée par trois doigts tendus, anus conquis par deux doigts durs, je lève mes pieds le plus haut possible.
– Je jouis !
Une jouissance brutale me fait aussitôt gicler sur mes mains. Une salve chaude m’asperge, m’éclabousse alors que mon voyeur grogne encore. Ce sera son dernier épanchement vocal. Toujours bousculée par la déferlante, je sens une seconde vague monter en regardant mon inconnu exploser à son tour.
– Oh ! Encore ! Je vais encore…
Mon voyeur a abreuvé le sable mais ne s’arrête pas pour autant.
– Attendez ! Attendez !
J’ai compris le message mais il est trop tard. Je pousse sur mes deux doigts et ma petite rondelle les avale goulûment. Une autre giclée drue me fait gémir en même temps que je m’affole soudain de voir mon voyeur s’approcher. Il se branle avec force, debout devant moi. Trop proche de moi. Un pas de plus et maintenant, son ombre couvre mon corps nu. Une nouvelle fois, son plaisir fuse. Une coulée chaude m’a balafré le sein gauche. Affolement et une excitation que je ne peux endiguer en regardant la traînée laiteuse sur mon corps. Bousculée, noyée par des orgasmes enchainés, je perds souffle et force et laisse mes pieds revenir et s’ancrer dans le sable. Alors, le poids de mes fesses sur ma main fait s’enfoncer mes doigts dans l’étroit fourreau qu’ils fouillent et je jouis avec un cri rauque.
Il s’est agenouillé à mes côtés. Un autre petit affolement que je laisse me bousculer. Et encore, je crie quand l’inconnu pose ses doigts sur moi. Mon esprit refuse l’attouchement tandis que mon corps s’arque dans un mouvement brusque. Je gicle en me contorsionnant quand l’inconnu caresse mon sein maculé de son foutre. Le corps en morceaux, l’esprit en miettes, je m’affale sans un mot sur ma serviette de plage, laissant mon voyeur étirer doucement mon téton dur, englué de sa liqueur…
Chapitre 11
L’eau de la douche que pour une fois j’ai désiré presque brûlante ruisselle sur moi. Mèches blondes trempées que j’ai lissées en arrière. Une douche revigorante certes mais je ne vais pas me mentir, l’eau me lave des excès que je n’ai pas pu contrôler. Normalement, il ne devrait rester que la honte due à mes désirs troublants de cette journée. Une honte qui perdurerait un peu avant de s’effacer. J’en avais l’habitude. Pourtant, je n’en étais pas encore là.
Mon inconnu m’avait touchée alors que je ne pouvais pas le repousser, engluée dans des orgasmes d’une violence rare. Mais cette main sur mon sein n’était rien de plus qu’un petit accroc dans le tissu de mon jeu. Il y avait eu une question alors que le voyeur titillait doucement la pointe de mon sein nappée de son jus. « Peut-être une autre fois ? ». Il y avait eu ma réponse. « Qui sait ! ».
Souffle oppressé et corps rompu, je baignais dans une excitation latente et m’empêtrais dans des réflexions emmêlées quand la main était descendue sur mon ventre et que des doigts pénétraient avant que je ne puisse réagir.
– Vous êtes trempée…
Cuisses serrées sur les doigts, une soudaine frayeur tentait de me réveiller alors que je restais amorphe. Puis la main de l’inconnu avait pris la mienne…
Légèrement courbée en avant, pieds écartés au mieux, je saccage ma petite chatte de mes doigts raides et durs sous l’eau qui dégouline de la douche pluie. Les images qui me traversent l’esprit tendent mes tétons et inondent mon intimité.
Le membre de mon voyeur s’était à peine amolli quand mes doigts l’avaient emprisonné. Alors que les siens investissaient mon antre, il se raidissait pour une nouvelle prestation. Je le branlais et il me doigtait. Sans que je n’esquisse un geste pour empêcher cela. Il était dur et droit quand il poussait doucement sur ma cuisse et je m’écartais sagement. L’inconnu caressait mes seins, pinçait leurs pointes sans cesser de me doigter doucement.
Maintenant qu’il avait compris que je ne me rebifferais pas, l’inconnu prenait tout son temps. Ses doigts mouillés de mon plaisir caressaient mon pubis lisse et le maculaient de traînées grasses.
– J’ai connu une femme fontaine mais c’est la première fois que je touche une chatte toute épilée.
Je n’avais rien à lui répondre. Aucune envie de partager des mots avec cet homme. Qu’il me fasse simplement jouir et que nous en finissions.
Quelques minutes passées à jouer de ses doigts sur ma peau et il reprenait ses attouchements. Pouce butinant mon clitoris et prise de ma fente avec douceur. Moi je le branlais lentement. Main cachant entièrement la petite hampe dure. Quand sa cadence en moi s’accéléra, je m’accordais à la sienne. Cuisses ouvertes d’un coup sans qu’il ne m’y oblige, je me pâmais en feulant sous ses doigts devenus rapides et durs. Lourde et chaude, une giclée s’écrasait sur ma gorge, puis une autre nappait mes lèvres ouvertes alors que je gémissais de plaisir, mes doigts soudés à ceux de l’inconnu pour qu’ils me prennent plus fort. Langue sortie et essuyant la liqueur tiède et sans saveur, je continuais à le caresser après sa jouissance et il continua à me fouiller, le temps que je reprenne pied…
Penchée en avant, je fixe mon regard sur ma main. Quatre de mes doigts réunis et serrés me défoncent doucement. Ce sera mon septième orgasme. Ou serait-ce six ? L’eau ruisselante me chauffe le dos et je me baisse lentement. Accroupie, j’attends la montée de l’orgasme qui, déjà, fait trembler mes jambes. Mon pouce à rejoint ses compagnons et je m’écarte du mieux possible. Ma main pousse et s’enfonce un peu plus
– Oaaah…
Pantelante, dos au carrelage, je me laisse doucement glisser et m’assois sous l’eau qui me lave de mes errances perverses.
Maintenant oui, maintenant je peux laisser place à la honte…
Chapitre 1
À peine éveillée, l’idée me prend la tête et je m’étire doucement en baillant. Ce n’est pas la peine de lutter. D’abord je n’en ai pas la moindre envie et cela me sera trop difficile. Et puis ne dit-on pas que le meilleur moyen de combattre une envie c'est d’y céder ? Un mouvement lent et je bascule vers le petit meuble accolé au futon. Tiroir ouvert et mes doigts tâtonnent un instant pour trouver ce qu’ils cherchent.
Je suis mouillée sans savoir pourquoi. Perturbée par un rêve érotique aussitôt enfoui par mon inconscient ? Aucune idée. Pourtant, je mouille et cuisses ouvertes, enfile la queue factice dans ma fente en attente. Que c’est bon ainsi. Sans préliminaire et sans douceur. Un regard sur le membre planté en moi et j’ouvre la petite boite. J’en ai très envie et ce sera très vite fait. Pas le genre de pinces à seins qui rendent une poitrine jolie ou excitante. Aucune chaînette dorée ou argentée. Celles-là sont pour d’autres jeux. Des jeux moins solitaires. Les engins que je manipule n’ont rien de bijoux. De simples pincettes d’acier. Grises et dures. Des pinces presque menaçantes qui, une fois posées, feront leur office. Pincer.
– Oaah…
Assise dos calé à la planche de teck fixée au mur en guise de tête de lit, je regarde tour à tour mes tétons écrasés et ma chatte avalant l’olisbos chair. Je vais jouir. Mes tétons me lancent et mon sexe pas encore comblé me brûle. L’idée du réveil s’est muée en pensées torrides.
Ma main s’active plus vite et défonce mon intimité. Aujourd’hui, je vais le faire. Je vais essayer en tout cas car rien n’est gagné. Ce n’est pas vraiment le moment idéal. Ce n’est pas la saison comme on dit.
Les clapotis provoqués par ma chatte affamée de plaisir et assaillie par la grosse queue de silicone me tirent de mes songes éveillés.
Un jet doux et calme coule de mon ventre quand le sexe factice se retire.
– Aooh…
Une autre giclée. Une petite source drue, contrariée par la queue qui s’enfonce éclabousse mes cuisses et le drap.
– Oh que c’est bon…
Mes doigts cherchent et trouvent une pince. Je ne peux contenir un gémissement quand ils l’emmènent vers sa petite sœur. Pinces en main, je joue à les bouger lentement et mes tétons doucement martyrisés suivent leurs mouvements.
– Oaah
L’orgasme presque violent bouscule mon corps alors que des images de mon petit projet pour la journée me bousculent l’esprit.
Chapitre 2
Les Charrettes. La plage des Charrettes de Plouarzel. Long escalier pour l’accès et pas très folichonne à l’œil. L’une des rares ou peut-être l’unique plage naturiste du coin. J’entends par coin, la côte nord du Finistère. Peu importe d’ailleurs, l’endroit ne sera pour moi qu’un terrain de jeu ou plutôt une petite expérience excitante.
Il y a toujours du monde aux alentours des plages finistériennes. Été et printemps comme automne et hiver. Pour une bronzette ou une promenade sous le vent. Peut-être parce que si l’on n’aime pas la pluie ou le vent, l’on ne sort jamais. Peut-être parce que les gens d’ici aiment se balader quel que soit le temps. Allez savoir pourquoi !
Toujours est-il que cet après-midi d’octobre gris n’est pas pluvieux et l’air est à peine vif. La plage sera désertée par les naturistes qui parait-il, l’occupent habituellement. Enfin, je l’espère.
Chapitre 3
Mon salut et mon sourire sont un brin plus qu’amicaux et je passe devant le seul promeneur du lieu. Sa réponse est simplement amicale et peut-être un rien surprise.
Cet inconnu m’a regardée quand je me suis engagée dans ma descente. Et évidemment, il me regarde encore. Aucun besoin d’être devineresse pour le savoir. La cinquantaine à peine entamée, le cheveu acier dru et coupé court, yeux clairs dans un visage sans charme particulier. L’homme est plutôt mince et de taille moyenne. Jeans et chemise foncée sous un blouson marron.
Moi, je porte un pull léger noir, des jeans tout aussi noirs, des sandales de toile blanche. Sac de plage à l’épaule et queue de cheval au vent, je m’attèle à descendre marche après marche l’espèce d’escalier rudimentaire qui m’amènera au sable, sans accorder d’attention à l’inconnu que j’ai abandonné plus haut.
Viendra ? Viendra pas ? Mordra à l’appât ? Ne mordra pas ? Je n’en ai aucune idée. De toute façon, mon imagination débordante et mon excitation latente m’apporteront ce que je recherche. Je suis excitée et j’ai envie de plaisir. Pour être tout à fait honnête, le but est de m’exhiber et donc, il serait plus que souhaitable que nous soyons deux pour entreprendre cette petite histoire du bon côté.
Chapitre 4
Assise dos à un rocher plat, je libère lentement mes seins en relevant mon pull-over alors que l’homme qui s’est subitement intéressé à ma présence, est à mi-chemin de sa descente vers la plage. Ses yeux sont tournés vers moi. Vers moi mais peut-être pas sur moi. Je ne suis sûre de rien. Mon inconnu est sur le sable quand je pose le pull sur mon sac.
L’air est un peu piquant et mes seins à peine dénudés, mes tétons se sont instantanément dressés. Je mentirais en disant que seule la légère morsure du froid les a fait se tendre mais excitation ou non, mes pointes se seraient dressées. Des pointes dures et des seins gonflés que cette fois, je sais qu’il regarde.
C’est toujours un moment délicat et cela peut être certainement dangereux mais je n’ai jamais connu de problèmes sérieux. Quelques petites mésaventures sans gravité tout au plus. Certains voyeurs devenant un peu lourds ou trop insistants. Rien de bien méchant. Celui-ci sera certainement le voyeur parfait. Je le devine sans trop savoir pourquoi. Celui qui regarde sans trop s’approcher. Le discret un peu honteux mais incapable de résister. L’inconnu qui apprécie la chose de loin. Par goût, ou trop timide pour oser se lancer.
Il s’est accolé à un haut rocher gris à une dizaine de mètres de moi et je parierais qu’il ne bougera plus.
Chapitre 5
Mes sandales sont sur le sable et mon inconnu regarde vers le large. Il fera illusion encore un moment. Observant le plus souvent ailleurs pour lorgner sa proie de temps à autre.
Sa proie. Qui est la proie de l’autre en fait ? Lui, bien évidemment. Le comprendra-t-il quand plus tard, chez lui ou ailleurs, il s’excitera encore et se soulagera en faisant défiler les images de nos instants de communion intense et un tantinet perverse. Serais-je sa proie pour son esprit enfiévré ? Découvrira-t-il avec surprise qu’il a été chassé et débusqué ? Que la seule proie c’est lui ! Moi je le saurai. Est-ce si important ? Pour moi ça l’est. Assumer mes actes est important pour moi.
Mes jeans ont glissé sur mes cuisses. C’est un jeu qui peut être raté si l’on s’y prend mal. Ne serait-il pas dommage que mon voyeur scrute l’horizon à l’instant où je m’offre à lui ? Dommage pour lui c’est certain mais surtout pour moi. J’ai attendu ses yeux sur moi pour chaque mouvement qui me dévoilait.
Je ne m’étais pas trompée. C’est un timide. Il m’a fallu attendre. Ce petit exercice a un but bien précis. Lui faire comprendre que le hasard ou le destin ne joue pas avec nous. C’est mon jeu et ce sont mes règles.
Chapitre 6
Mon inconnu s’il est emprunté n’est pas idiot et sait maintenant qu’il doit se lancer dans le jeu sous peine de ne pas profiter pleinement de l’aubaine.
L’horizon, le grand large, la mer et les oiseaux de mer criards, ont subitement perdu tout intérêt à ses yeux. Je suis devenue son seul point d’attache. Son ancre.
J’ai écarté largement les cuisses dans les derniers mouvements pour enlever mon dernier vêtement. Je suis restée ouverte assez longtemps pour qu’il puisse remarquer l’absence de pilosité de mon ventre. Sauf bien sûr, si monsieur est coquet et ne porte pas de lunettes. La vue de ma fente rose déjà ouverte et humide devrait donc lui faire plaisir. Un plaisir tout autant mien. Un désir égoïste que j’éprouve en m’exhibant. À cette distance, il ne peut deviner que je mouille de me montrer à lui. C’est bien dommage. Nue, assise cuisses ouvertes et avant-bras sur mes genoux relevés, je tourne mon visage vers lui.
C’est l’autre moment délicat. Il ne peut plus ignorer un fait établi. Je m’exhibe et j’ai envie qu’il entre dans mon jeu. Il est pourtant arrivé que certains décrochent à cet instant précis. La honte d’être devenu le voyeur, la timidité, l’angoisse d’être aperçu par d’autres personnes et de passer pour un pervers. Il y a certainement une longue liste de raisons diverses et variées à ce revirement.
Mon inconnu bouge et un instant mes seins bandés se gonflent sous mon souffle devenu un peu oppressé.
Est-ce la fin du jeu ? Me suis-je trompée sur lui ? Va-t-il tout fiche en l’air en s’incrustant un peu trop ou en devenant trop exigeant ?
Chapitre 7
Derrière moi, la mer danse lentement dans sa perpétuelle quête de sable à mouiller. Un oiseau de mer piaille longuement quand mon voyeur me lâche des yeux. Regard fouillant l’alentour, il bouge et s’avance vers mon refuge. Son bras se tend et un index me désigne une autre pierre un peu plus loin. Rocher noir tapissé d’algues et de mousses sèches au sommet arrondi, planté dans le sable à quelques mètres de moi.
Cette fois c’est à moi d’être surprise. Cet inconnu n’est pas le timide imaginé. Il se lance dans le jeu sans complexe aucun et tente une initiative. C’est à moi de jouer maintenant. L’homme désire s’approcher mais rester à une certaine distance. C’est parfait pour moi. Un déplacement qui sera le dernier, c'est certain. C’est pour moi un mouvement explicite. « Je m’approche mais ne toucherai pas. » « Regarder mais ne pas m’imposer. ». Si je ne me trompe pas bien sûr. Son choix s’est porté sur le roc le plus proche du mien. Quatre ou cinq mètres nous sépareraient. C’est proche pour un regard et en même temps assez loin pour ne pas mêler nos intimités. C’est à moi de décider. Lui, attend sagement, debout et les yeux accrochés à mon corps. J’accepte d’un mouvement de tête quand son regard croise le mien. Je n’ai pas osé ajouter un sourire quand mes cuisses se sont un peu plus éloignées l’une de l’autre. Un mouvement qui ne lui a pas échappé.
Il est passé à deux pas de moi sans même me porter attention et s’est éloigné de quelques pas pour gagner sa place. Il était si proche. Un autre signe qu’il sera un parfait complice. Un bon point pour lui et une confiance accrue pour moi. J’éprouve un léger soulagement en refoulant mes doutes restants. Cet inconnu devenu voyeur saura rester à la place que je lui accorde. Soit il est fait pour ce genre de jeu. Soit il en est un adepte parfaitement rodé et je ne suis pas la première avec qui il joue.
C’est à nouveau un moment un peu abrupt. Pour moi cette fois. Lui a acquis le droit de son billet d’entrée, s’est installé tranquillement dans son fauteuil et n’a plus qu’à attendre le spectacle en spectateur patient ou impatient. Moi je suis l’artiste. Enfin non, n’exagérons pas, même bien menée, une exhibition n’est pas de l’art. Disons plutôt une actrice. Et donc comme bien des comédiennes, j’éprouve maintenant le trac. C’est à moi de commencer le jeu proprement dit et mon désir et mon excitation ne sont pas tout. Il y a ce moment de honte à combattre pour réussir à me comporter en gourgandine, ou pour être au goût du jour, en salope, à combattre.
Évidemment j’ai honte. Les quelques exhibitions en couple que j’ai acceptées avec mon ex-mari ou dirigées par mes soins avec Chloé, étaient toujours accompagnées de ce sentiment agaçant. Un curieux mélange. Ce que j’appelle une honte délicieuse. Aujourd’hui, et ce pour la toute première fois, je suis seule. Il y a eu ce pari stupide avec Maud d’abord. Une idiotie de ma part très vite rapportée aux oreilles de Chloé absente pour l’étranger par cette peste de Maud en personne. Toutes deux s’étant engagées à faire de même si je me lançais la première. Chacune seule et dans son coin. Chloé à Karachi et je me demande bien comment elle pourrait s’y prendre aux vues des circonstances. Karachi n’étant pas Ibiza et le Pakistan n’ayant que peu de rapports avec Les Baléares. Maud elle, ayant autant de choix et de possibilités que moi. Un petit jeu basé sur la sincérité et la confiance que nous avons les unes envers les autres. Si je le fais, elles le feront. Toujours est-il que j’ai accepté cette stupidité promise quelques mois auparavant et me voilà aux prises avec la honte, sous les yeux clairs d’un voyeur patient et apparemment très motivé.
Mon inconnu est assis sur son rocher et me couve de son regard clair…
Chapitre 8
Mes seins bandent fort. Alors autant commencer par là. L’air un peu vif et l’envie d’être un peu pincées font se tendre leurs pointes. Mes mains montent pour une légère caresse sur ma poitrine. Mes tétons dressés et turgescents sont bousculés par mes paumes et mes doigts pincent doucement les globes doux et fermes. Impudeur et honte. Excitation et plaisir. Un mouvement lent alors que mes doigts pincent les bouts tendus de mes seins et mes cuisses s’ouvrent totalement. Les yeux sur mon voisin, j’étire mes bourgeons, souffle accéléré et bouche ouverte. Il regarde mes mains un long moment puis son regard descend. Assise dos au rocher, je bouge et descend mes hanches doucement sur le drap de bain étalé. Genoux relevés et ouverts, je vois ma chatte. Antre béant et mousseux. Une bave de plaisir tapisse ma fente. Mon voyeur ne peut plus ignorer que je mouille. Que je suis trempée en m’exhibant. Offerte totalement, mes doigts abandonnent mon sein et glissent sur mon ventre dans un trajet rapide, caressent mon pubis lisse et plongent. Il a dû entendre le petit bruit mouillé quand je me suis pénétrée de deux doigts. J’espère qu’il l’a entendu. La honte est partie faire un tour et je me masturbe doucement. Lentement mais profondément. Je vais vite jouir. Je m’essouffle déjà et mes cuisses sont agitées de légers tremblements. Il y a un tel panel de choix pour exprimer son plaisir. Celles qui jouissent dans un silence presque religieux, celles qui hurlent à tout-va, les criardes, les gémissantes. Celles qui s’expriment en gestuelles. Trémoussements, tressautements, saccades, petites contorsions, mouvements brusques ou lascifs. J’ai tout connu mais une seule chose m’importe alors que je suis emportée. Que lui, mon inconnu, sache que je jouis. Il pensera que c’est pour lui et qu’il m’excite et ce ne sera pas totalement faux. Mon orgasme sera pourtant en partie égoïste. Tout en lissant ma fente de deux doigts énervés, je fixe mes yeux aux siens. Je n’ai pas envie qu’il se perde en conjectures. A-t-elle jouit ou est-ce simplement un frisson de désir? Une vague de plaisir inabouti ?
– Je vais jouir…
Et le dire, l’énoncer à haute voix alors qu’il a relevé les yeux vers les miens, me fait me cambrer d’un coup dans un gémissement sourd. L’orgasme me fait geindre et je baisse les yeux sur mon ventre torturé. J’espère qu’il suivra mon regard mais je me refuse à m’épancher. Il est très excitant mais n’est pas un intime. Un premier petit jet me brûle le sexe et asperge la serviette. Le suivant est dru et mouille coton rouge et sable sec.
– Oh oooh…
J’asperge mes cuisses en jouissant lèvres serrées pour ne pas crier, les yeux sur mon inconnu. Il n’a rien manqué de mes démonstrations et mon plaisir en est décuplé.
– Encore. Je viens oh…
Nouvel assaut qui me tord le corps et je laisse mon bassin glisser sur le drap de bain tout en succombant à l’attaque du plaisir sans combattre.
Mes doigts bougent lentement dans ma grotte détrempée tandis que je reprends mon souffle. J’en oublie mon voyeur, l’esprit en confusion et empli d’images de mes actes. Je me suis regardée m’exhiber.
– Vous êtes très excitante.
La voix basse de l’homme me tire de mes pensées et me met le feu aux joues. La honte est revenue en force.
– Merci…
Le remercier ? Non mais quelle conne…
Chapitre 9
Je n’ai pas cessé de me caresser, visage en feu d’avoir remercié ce type comme une salope idiote et soucieuse de lui plaire.
– J’ai envie de vous voir de dos…
Et puis quoi encore ? Maintenant il m’énerve et la honte s’accompagne de remords. Pire encore, le plafond de notre jeu s’assombrit très vite et les ennuis ne vont plus tarder à pleuvoir.
– Non. Je dois partir.
– Vous avez encore envie et je surveille les alentours !
S’il bouge je hurle…
– Vous ne risquez rien avec moi et je surveillerai c’est promis…
Mes joues vont s’enflammer. Quelle gourdasse je suis. Je n’ai pas cessé de me doigter en le regardant. Non mais quelle conne !
Je ne peux rougir plus et c’est heureux. Comme une idiote sans cervelle, je reste le regarder ouvrir sa braguette sans faire le moindre mouvement à part mes caresses sur mon sexe. Des tripotages sans réels plaisirs que je ne pense pas à arrêter.
– Montrez-moi votre cul. Juste un moment… Je surveille !
Mon inconnu a une petite moue qui pourrait être comique dans d’autres circonstances. Il bande dur et laisse son membre à ma vue sans le toucher. Pas bien gros mais droit et dur.
– Branlez-vous…
J’ai été vulgaire exprès. Pour m’enfoncer dans ma honte et dans mon rôle de salope. Je ne dois être que ça pour lui. Une salope qui se doigte en le regardant se masturber.
Sa main me cache son sexe mais l’excitation est revenue. Elle n’a certainement jamais cessé mais ma petite panique l’a occultée. Un instant j’hésite puis me décide à bouger. L’idée qu’il désire voir mon cul m’excite vraiment maintenant.
Allongée sur le ventre, j’écarte les jambes et mes doigts reprennent leurs activités. Je suis toujours trempée et les clapotis résonnent doucement. Et puis ma douce excitation est bousculée par un désir plus brutal. Celui de m’exhiber sans la moindre retenue.
Il ne m’a fallu que quelques mouvements pour être à quatre pattes, visage au creux de mon bras, cambrée et fesses tendues vers l’inconnu. Mes doigts pincent mon clitoris, l’abandonnent pour combler ma chatte brûlante, reviennent torturer mon bouton durci. Mon souffle est lourd. Je me vois offrir mon cul à cet inconnu qui s’excite pour moi. Je sens mes doigts s’engluer d’un coup. Visage sur le drap de bain, j’ai lancé ma main sur l’une de mes fesses pour l’écarter tandis que je me doigte.
– Superbe ! J’adore…
La voix basse me fait rougir. Genoux écartés au mieux, j’offre tout de moi à mon voyeur. Ma fente dilatée et détrempée comme ma rondelle sombre toute serrée.
– Juste un doigt…
Un silence alors que j’étouffe presque de honte et d’excitation. J’ai parfaitement compris ce qu’il veut.
– S’il vous plaît…
Les doigts posés sur ma fesse bougent lentement et glissent dans ma raie écartée. Malgré l’air piquant, je suis moite de sueur. Mon corps est moite. Mon petit trou lui, est mouillé. Trempé du plaisir déversé par ma chatte. C’est presque sans pousser que j’introduis mon majeur dans mon tendre œillet. J’ai calmé l’ardeur de mes caresses sur mon bouton et ma fente. Doigts sortis et laissés sur l’intérieur de ma cuisse. Seul mon majeur gauche reste planté dans mon anus. Une phalange engloutie.
– Oui… Enfoncez-le !
Sa phrase est un signal. Un signal qui peut tout faire basculer. Il demande. Si je réponds à la demande de mon inconnu, j’obéis. Je lui obéis. Et si j’obéis une fois, il peut demander plus.
La deuxième phalange s’enfonce et je me mords la lèvre inférieure. Je pourrai jouir uniquement ainsi. C’est très rare mais je baigne dans une excitation devenue perverse. Doigt entièrement entré, je le bouge doucement un moment et une pointe de feu me fouaille les entrailles. Mon index se glisse pour rejoindre son grand copain au moment où ma main droite reprend ses droits sur ma fente, ramenant un lourd filet de mouille dans son mouvement pour soulager mes envies.
Je jouis en gémissant, honte chevillée à l’esprit, joue brûlante sur le coton rouge, et doigts affolés chahutant mes orifices…
Chapitre 10
Brassage d’eau salée, légers clapotis de vagues et quelques cris d’oiseaux de mer. Combien de temps suis-je restée cambrée, fesses offertes et doigts ancrés en moi devant cet homme ? Je n’en ai aucune idée. Je bouge enfin pour me laisser glisser sur la large serviette devenue humide. Humide de ma sueur et plus encore de mes émois. Je reprends quelques forces un moment, seins plaqués sur le coton rouge.
– Vous me faites bander…
J’ai repris ma position assise dos à mon rocher. Lui se caresse avec lenteur. De lents allers et retours sur son membre dressé. Il bande pour moi. Cuisses une nouvelle fois écartées, mes doigts tirent sur la faille de mon ventre pour l’ouvrir. L’inconnu ne quitte pas mes gestes des yeux alors que mon autre main monte vers mon sein gauche. Pointe exacerbée prise par mes pouces et majeurs. C’est bon.
Je ne m’attendais pas à cela. Je regarde mon voyeur se branler en triturant mon téton et en lui exhibant ma chatte béante. Combien de fois ? Deux orgasmes ? Trois. Je ne m’attendais pas à cela. Une exhibition rondement menée avec beaucoup de chance. Moi nue, dans le meilleur des cas, un voyeur comme spectateur et un petit moment de plaisir vite bouclé. Un orgasme discret et vite éteint. Au lieu de cela…
– Plus vite…
Deux mots lâchés d’une voix voilée auxquels mon inconnu s’empresse d’obéir. Sa main s’est faite plus ferme et sa cadence s’est accélérée.
– Oui…
Mon « Oui » est un encouragement et il le sait. Un encouragement de la voix accompagné de mes gestes. Je me caresse à nouveau. J’en ai encore envie. Jamais je n’aurai pensé à une telle réussite. Un voyeur parfait pour moi toute seule.
C’est presque violent maintenant. Mes doigts vont et viennent très vite et s’enfoncent profondément en moi avec des bruits mouillés. Je vais jouir encore. Je veux jouir encore. Jouir devant mon voyeur. Entièrement nue et totalement offerte. Pouce et majeur gauches étirant la pointe de mon sein, dure et tendue. Trois doigts défonçant ma chatte trempée, cuisses écartées largement, les yeux braqués sur la queue dure que l’inconnu branle au même rythme que je me masturbe. Je veux jouir en ayant obtenu ce que je voulais. Le désir d’un inconnu. Sa jouissance. Une jouissance dédiée à mon propre plaisir.
Mon inconnu lâche de petits grognements ridicules et désagréables à l’oreille qui auraient pu me couper mes effets dans d’autres circonstances. Pourtant, ces désagréments ne suffiront pas à éteindre les feux qui me dévorent les joues et le ventre. Un autre grognement, plus long celui-là, et mon voyeur bouge. Debout, braguette béante, les yeux sur mon corps, il se caresse les testicules tout en se masturbant. Je relève mes genoux et mes doigts quittent la pointe de mon sein. Bras passé sous une fesse, je me contorsionne pour introduire mon majeur dans mon petit trou encore ouvert par la précédente visite de mes doigts. L’œil vissé à mes mains occupées, l’homme râle et sa main vole sur son membre.
– Je vais jouir !
Grotte dégoulinante dévastée par trois doigts tendus, anus conquis par deux doigts durs, je lève mes pieds le plus haut possible.
– Je jouis !
Une jouissance brutale me fait aussitôt gicler sur mes mains. Une salve chaude m’asperge, m’éclabousse alors que mon voyeur grogne encore. Ce sera son dernier épanchement vocal. Toujours bousculée par la déferlante, je sens une seconde vague monter en regardant mon inconnu exploser à son tour.
– Oh ! Encore ! Je vais encore…
Mon voyeur a abreuvé le sable mais ne s’arrête pas pour autant.
– Attendez ! Attendez !
J’ai compris le message mais il est trop tard. Je pousse sur mes deux doigts et ma petite rondelle les avale goulûment. Une autre giclée drue me fait gémir en même temps que je m’affole soudain de voir mon voyeur s’approcher. Il se branle avec force, debout devant moi. Trop proche de moi. Un pas de plus et maintenant, son ombre couvre mon corps nu. Une nouvelle fois, son plaisir fuse. Une coulée chaude m’a balafré le sein gauche. Affolement et une excitation que je ne peux endiguer en regardant la traînée laiteuse sur mon corps. Bousculée, noyée par des orgasmes enchainés, je perds souffle et force et laisse mes pieds revenir et s’ancrer dans le sable. Alors, le poids de mes fesses sur ma main fait s’enfoncer mes doigts dans l’étroit fourreau qu’ils fouillent et je jouis avec un cri rauque.
Il s’est agenouillé à mes côtés. Un autre petit affolement que je laisse me bousculer. Et encore, je crie quand l’inconnu pose ses doigts sur moi. Mon esprit refuse l’attouchement tandis que mon corps s’arque dans un mouvement brusque. Je gicle en me contorsionnant quand l’inconnu caresse mon sein maculé de son foutre. Le corps en morceaux, l’esprit en miettes, je m’affale sans un mot sur ma serviette de plage, laissant mon voyeur étirer doucement mon téton dur, englué de sa liqueur…
Chapitre 11
L’eau de la douche que pour une fois j’ai désiré presque brûlante ruisselle sur moi. Mèches blondes trempées que j’ai lissées en arrière. Une douche revigorante certes mais je ne vais pas me mentir, l’eau me lave des excès que je n’ai pas pu contrôler. Normalement, il ne devrait rester que la honte due à mes désirs troublants de cette journée. Une honte qui perdurerait un peu avant de s’effacer. J’en avais l’habitude. Pourtant, je n’en étais pas encore là.
Mon inconnu m’avait touchée alors que je ne pouvais pas le repousser, engluée dans des orgasmes d’une violence rare. Mais cette main sur mon sein n’était rien de plus qu’un petit accroc dans le tissu de mon jeu. Il y avait eu une question alors que le voyeur titillait doucement la pointe de mon sein nappée de son jus. « Peut-être une autre fois ? ». Il y avait eu ma réponse. « Qui sait ! ».
Souffle oppressé et corps rompu, je baignais dans une excitation latente et m’empêtrais dans des réflexions emmêlées quand la main était descendue sur mon ventre et que des doigts pénétraient avant que je ne puisse réagir.
– Vous êtes trempée…
Cuisses serrées sur les doigts, une soudaine frayeur tentait de me réveiller alors que je restais amorphe. Puis la main de l’inconnu avait pris la mienne…
Légèrement courbée en avant, pieds écartés au mieux, je saccage ma petite chatte de mes doigts raides et durs sous l’eau qui dégouline de la douche pluie. Les images qui me traversent l’esprit tendent mes tétons et inondent mon intimité.
Le membre de mon voyeur s’était à peine amolli quand mes doigts l’avaient emprisonné. Alors que les siens investissaient mon antre, il se raidissait pour une nouvelle prestation. Je le branlais et il me doigtait. Sans que je n’esquisse un geste pour empêcher cela. Il était dur et droit quand il poussait doucement sur ma cuisse et je m’écartais sagement. L’inconnu caressait mes seins, pinçait leurs pointes sans cesser de me doigter doucement.
Maintenant qu’il avait compris que je ne me rebifferais pas, l’inconnu prenait tout son temps. Ses doigts mouillés de mon plaisir caressaient mon pubis lisse et le maculaient de traînées grasses.
– J’ai connu une femme fontaine mais c’est la première fois que je touche une chatte toute épilée.
Je n’avais rien à lui répondre. Aucune envie de partager des mots avec cet homme. Qu’il me fasse simplement jouir et que nous en finissions.
Quelques minutes passées à jouer de ses doigts sur ma peau et il reprenait ses attouchements. Pouce butinant mon clitoris et prise de ma fente avec douceur. Moi je le branlais lentement. Main cachant entièrement la petite hampe dure. Quand sa cadence en moi s’accéléra, je m’accordais à la sienne. Cuisses ouvertes d’un coup sans qu’il ne m’y oblige, je me pâmais en feulant sous ses doigts devenus rapides et durs. Lourde et chaude, une giclée s’écrasait sur ma gorge, puis une autre nappait mes lèvres ouvertes alors que je gémissais de plaisir, mes doigts soudés à ceux de l’inconnu pour qu’ils me prennent plus fort. Langue sortie et essuyant la liqueur tiède et sans saveur, je continuais à le caresser après sa jouissance et il continua à me fouiller, le temps que je reprenne pied…
Penchée en avant, je fixe mon regard sur ma main. Quatre de mes doigts réunis et serrés me défoncent doucement. Ce sera mon septième orgasme. Ou serait-ce six ? L’eau ruisselante me chauffe le dos et je me baisse lentement. Accroupie, j’attends la montée de l’orgasme qui, déjà, fait trembler mes jambes. Mon pouce à rejoint ses compagnons et je m’écarte du mieux possible. Ma main pousse et s’enfonce un peu plus
– Oaaah…
Pantelante, dos au carrelage, je me laisse doucement glisser et m’assois sous l’eau qui me lave de mes errances perverses.
Maintenant oui, maintenant je peux laisser place à la honte…
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Merci :[
Très belle histoire, un érotisme subtil et croissant.
Une femme libre, un curieux respectueux, ce qui change en bien de nombreuses autres histoires...
Merci et bravo à CloJUl !
Une femme libre, un curieux respectueux, ce qui change en bien de nombreuses autres histoires...
Merci et bravo à CloJUl !

