Les Fantasmes de Sandrine 07

- Par l'auteur HDS Hugo_g -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Les Fantasmes de Sandrine 07 Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-05-2020 dans la catégorie Dominants et dominés
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Les Fantasmes de Sandrine 07
07 – L'APRES
La vie a repris son cours quasiment normal. Les enfants sont revenus de chez leurs grands-parents. Ils ont repris le chemin du lycée, avec le bac en point de mire. A l'automne, ils iront en fac. Bien sûr nos soirées dévergondées se sont espacées sérieusement. Chaque fois que nous avons pu recommencer, nous l'avons fait. Xavier est venu trois fois et nous sommes allés chez Lara et Laurent. Le plaisir est toujours au rendez-vous et le libertinage pimente notre vie sexuelle.
Les vacances d'été sont arrivées. Les enfants ont leur bac, sont inscrits dans leurs fac respectives, ont leurs studios. Ils souhaitent passer les deux mois de vacances en Angleterre pour parfaire la langue de Shakespeare. Nous nous retrouvons comme deux amoureux. Alexandre me demande d'être continuellement en tenue sexy ! Je sais que cela veut dire : jupe très courte obligatoire, polo moulant et aucun sous vêtement ! Plein de choses à faire pour notre maison et plein d'envies ! Nous devons aménager une liaison entre notre maison et la grange. En effet un préau assez laid assure le passage. Un ami architecte nous a proposé son aide. Alexandre démonte ce préau. En cassant le revêtement de sol, il découvre l'amorce d'un escalier en colimaçon, comblé de petites pierres. Il n'est pas surpris. Nous avions déjà trouvé la même chose dans la pièce que nous voulions transformer en cuisine. Après déblaiement, nous avons découvert une petite cave voûtée. Alexandre en a fait sa cave à vins. Mais cette fois, l'escalier est beaucoup plus grand. J'aide Alexandre. Plus le déblaiement avance, plus nous découvrons un escalier travaillé, des balustres. L'escalier enfin ouvert, nous découvrons un petit couloir et une série de caves voûtées en parfait état. En fait les caves sont au nombre de trois : une pièce à gauche d'une vingtaine de mètres carrés, à droite en face, une autre presque identique et plus loin, une très grande cave de soixante-dix mètres carrés. Comme la cave d'Alexandre, ces caves sont très saines et pourraient servir de pièces d'habitation. Nous décidons de les conserver telles quelles. Les travaux programmés s’enchaînent rapidement et début septembre, l'entrée de la maison est enfin terminée. Un hall vitré jusqu'en haut, un escalier pour accéder au premier étage des deux bâtiments relie les deux ailes de notre maison.
Les enfants partent. Le travail reprend.
Notre vie amoureuse et sexuelle se passe tranquillement. Malgré tout, les joutes amoureuses me laissent sur ma faim. Chaque fois que nous faisons l'amour, que ce soit avec Alexandre, Xavier ou Lara et Laurent, je prends beaucoup de plaisir, mais je suis frustrée. Je n'atteins plus l'orgasme. Il me manque quelque chose. Je ne sais pas si Alexandre s'aperçoit de ce manque d'entrain de ma part. Souhaitant comprendre, je me suis interrogée. En fait, je me cherche un petit peu. Je suis à la quête de qui je suis, de ce que je désire dans ma vie. J’ai des envies, mais de quoi ? Je ne sais pas. Petit à petit, je réfléchis à ma jeunesse à un évènement qui fait basculer un équilibre bien établi. Et puis un soir, alors qu'Alexandre est en déplacement professionnel, je trouve ! Je me souviens d'un soir, chez moi. Mes parents étaient partis à une soirée. Je n'avais plus rien à lire et je suis allé dans le bureau de mon père, proche de ma chambre. Il avait une bibliothèque importante. Tous les livres étaient relatifs à son travail. Pourtant en haut, certains livres me semblaient différents. J'ai choisi un livre relié de soie noire moirée. Son titre était " HISTOIRE D'O ". Je l'ai ouvert et lu d'une seule traite. J'ai adoré cette histoire malgré tous les interdits qu'il contenait. Je m'étais identifiée à l'héroïne. Je m'étais touchée et honte à moi, j'avais joui ! J'avais remis le livre en place au petit matin. Honteuse d'avoir trouvé ce livre j'ai enterré cette lecture dans mon inconscient de jeune fille éduquée religieusement. Moi qui avais une existence banale, une vie sage de jeune fille "bien élevée", comme les autres filles de mon âge, j'avais l'impression de n'être plus la même personne. Je venais de découvrir le désir de soumission, l’envie de châtiments corporels, d’obéissance, le plaisir de me livrer totalement à quelqu’un qui prenne ma vie en charge. Puis j'ai grandi et ces fantasmes sont restés enfouis quelque part dans ma mémoire, jusqu'à cette semaine où les trois malfrats sont entrés dans notre vie. Depuis, régulièrement, aux cours de nos étreintes sexuelles, je me vois soumise à plusieurs hommes. Je suis à leur merci, je m'imagine attachée, battue, violée... Et, honte à moi, j'adore cela et cela m'excite énormément.
Plus aucun de mes amants, Alexandre, Xavier ou Laurent ne m'a jamais procuré d'orgasme comparable à ceux que j'ai connus en lisant l'histoire d'O et lors de cette aventure avec les trois bandits. Je découvre que je trouve le bonheur dans l'esclavage. Tous mes amants sont trop doux, trop tendres. Je n'ose pas m'avouer la solution idéale : avoir un Maître ! Ma vie de femme est compartimentée. J'ai le sentiment d'avoir deux vies : il y a Sandrine à la vie sociale bien réglée, celle que connaissent mes parents, mes amis, mon employeur et puis il y a l'autre, celle qui fait la part belle à ses pulsions, à ses désirs, à ses envies secrètes et honteuses, celle qui dans son fond intérieur, rêve de soumission, de viols, d'humiliation et punitions. Je rêve qu'un homme dirige ma vie, qu'il est mon Maître et que je suis son esclave servile.
Et ce qui devait arriver, arriva. Nous nous étions couchés fourbus de notre journée de travaux domestiques. Ce dimanche matin, Alexandre me fait l'amour. Mais je suis dans l'incapacité de simuler l'orgasme. Il se rend compte que je ne jouis pas. Il me questionne. J'ai beau tenter de cacher l'inavouable, Alexandre est intraitable : • Sandrine, que se passe-t-il ? Tu ne m'aimes plus ? Tu as trouvé quelqu'un d'autre ? Ne me ment pas !
Comme je vois Alexandre de plus en plus inquiet, je me décide de lui expliquer ce qui se passe.
• Alexandre, comme je t'aime, je vais te dire ce qu'il m'arrive. Tu es l'homme le plus tendre et le plus attentionné de tous ceux que je connais. Je te sens malheureux. Je vais tout te dire, tout t'avouer !
Et j'ai vidé mon sac : • Depuis cette semaine, où nous avons été malmenés, j'ai l’impression de devenir folle. Je ne suis plus moi-même, je ne me reconnais pas. Les trois hommes ont réveillé au fond de moi, les pulsions que j'ai enfoui en moi depuis si longtemps. Je n'ose pas assumer ces envies de soumission. Mais, j'ai le besoin viscéral d’appartenir à un homme, un « Maître » corps et âme. Je souhaite être à lui, me livrer à lui toute entière. Cette découverte m'épouvante, m'intrigue, me fait peur. J'ai essayé de t'en parler, Alexandre. Mais je sentais bien que ce n'était pas ta tasse de thé. J'ai abandonné la conversation avant de la commencer. Je me suis fait une raison. Après tout, les fantasmes ne sont-ils pas faits pour rester à cet état ?
C'est là que mon homme, la personne que j'aime, m'a cloué !
• Mon amour, je me suis aperçu de cet état. Je te comprends. Nous nous sommes toujours dit que nous essaierions de comprendre l'autre et de ne rien nous cacher. Tu peux tout me dire, tout m'avouer. Jamais je ne te jugerais… • C'est vrai ?
• Oui, je vais t'aider…Nous avons beaucoup parlé. Je lui explique mes envies. Alexandre m'incite à me livrer totalement, sans pudeur, de lui avouer mes envies et de jeter par-dessus le bord mes satanés principes judéo-chrétiens. Je lui expose mes fantasmes les plus inavouables, ceux qui torturent mon esprit depuis si longtemps. Je lui raconte mes rêves lors des séances de sexe, avec lui ou avec d'autres. Je lui explique mes réveils nocturnes, provoqués par des rêves érotiques tortueux et pornographiques dans lesquels j'ai des relations charnelles violentes et des châtiments corporels.
• Voilà Alexandre, je veux t'expliquer que je ne suis pas folle, pas tordue, mais que je suis différente. Je suis une dépravée. Personne n'arrive à me donner satisfaction. J'aime me sentir ainsi un objet et être soumise. J'aime être insultée, que l'on me parle crûment et d'être traitée de pute, de chienne, de salope… J'aime servir de vide-couilles, être couverte de sperme, en boire beaucoup… J'aime être prise par tous les orifices. J'aime être donnée, offerte à plusieurs hommes...
Je lui explique aussi que j'ai peur de le perdre. Comme à son habitude, Alexandre me rassure. Il m'assure de sa compréhension et de son amour. Mais il me dit incapable de me faire subir des châtiments corporels. Il ne se sent incapable de me battre, de m'administrer des corrections.
Alors, il m'annonce calmement qu'il m'autorise à chercher un Maître. Mais il veut, pour les premières séances être là, pour que cela se déroule comme je le souhaite, sans risques pour moi et ma santé.
Sur cette décision qui me ravit et m'inquiète à la fois, il se lève et me dit : • Cherche sur le net ! Je vais faire mon jogging !
Un quart d'heure plus tard, la porte claque. Alexandre trottine dans la campagne. Dieu sait à quoi il pense ! En me levant, je m'aperçois que je suis toute mouillée, troublée par mes rêves nocturnes érotiques et par l'annonce d'Alexandre. Comme d'habitude, je prends mon thé. Je réfléchis comment faire pour réaliser tous mes fantasmes ? Comment procéder? Comment trouver les personnes qui sauraient les assouvir ?
Je vais sur mon ordinateur et contacte un forum féminin. En peu de temps les réponses à mes questions pleuvent. Plusieurs internautes me conseillent un site BDSM. Je me connecte. La première balade pour voir m'encourage. Certes, il y a quelques malades, mais la grande majorité d'hommes sont corrects. Je m'inscris sous un pseudo clair et une annonce encore plus explicite :
Femme à SoumettreJeune femme BCBG, fin trentaine, bien physiquement, recherche avec l'accord de son mari, Maître disponible pour éducation progressive à la soumission. Je suis débutante, mais ouverte à l'apprentissage.

Mon annonce doit être validée. Je ne saurais que demain soir, si un homme dominateur accepte de s'occuper de mon éducation. Alexandre, dès son retour, s'informe : • Alors, as-tu trouvé ?
• Non, pas encore !
Je lui fais voir mon annonce et "aléa jacta est" !
Ce n'est que le lundi soir, avec Alexandre que j'ouvre ma messagerie BDSM. Le nombre de messages est phénoménal. Après avoir supprimé, les hors sujets, les malades, les impolis et les fous furieux, il ne reste qu'une dizaine de messages. Un couple est dans la même recherche. Nous leur laissons un petit message. Leur pseudo est "JPS". Un autre attire notre attention. C'est un dominateur, Croco, qui entre gentiment en contact avec nous et qui nous alerte des dangers de ce monde. Il nous propose, avant de nous lancer dans ce monde, d'assister à une séance de soumission féminine, en étant seulement voyeurs. Alexandre est très heureux que nous puissions voir avant que je me lance. Je crois qu'il espère ainsi de dégoûter de ces envies.
Quelques minutes plus tard, le couple nous contacte. Nous dialoguons très courtoisement, pendant plus d'une heure sur la messagerie du site. Alexandre souhaite avoir un contact téléphonique rapide. Nous échangeons nos coordonnées. A peine, l'ordinateur éteint, le téléphone sonne. C'est "JPS". L'échange est très cordial. Jean-Pascal s'entend à merveille avec Alexandre et mes envies correspondent à celles de Lara. Nous souhaitons autant qu'eux aboutir rapidement à un essai. C'est ainsi que rendez-vous est pris pour le week-end prochain. Ils nous hébergent chez eux. Je laisse aussitôt un message à Croco pour une éventuelle séance de voyeurisme.
Vendredi soir, nous sommes assis dans le train pour Paris. Sur le quai, Jean-Pascal nous attend. Nous le reconnaissons grâce à nos échanges de photos. Jean-Pascal est grand un peu dégarni, une barbe de quelques jours. C'est un bel homme. Il nous emmène dans son 4x4. Nous arrivons dans leur appartement. Lara est un plus petite que moi. Elle est très joliment vêtue. Ils nous conduisent à notre chambre et nous invitent à nous rafraîchir après le voyage et à nous habiller pour dîner et jouer ensuite. Ils ont quelques années de plus que nous. Mais ils sont très sympathiques. Nous prenons une douche et très excités, nous nous changeons. Alexandre est en pantalon marron et chemise sable. Quant à moi, je porte ma petite robe noire, aux fines bretelles et qui dégage largement mes épaules et mes jambes vu sa faible longueur. La table est mise. Nous prenons l'apéritif et échangeons sur divers sujets. Lara nous invite à dîner. Après un repas succulent et très léger, nous passons au salon. Avec les alcools, le ton devient plus libertin. Nous sommes bien d'accord : les deux femmes souhaitent être dominées mais non par notre mari. Mais après une longue discussion, aucun des hommes ne souhaitent dominer et encore moins corriger la femme de l'autre. La soirée dérive et je me retrouve dans les bras de Jean-Pascal, tandis que Lara minaude sur les genoux d'Alexandre. Tout se termine dans une partie de jambes en l'air classique. Ensuite, pendant que nos maris récupèrent, Lara et moi parlons de nos envies. Nous attendons avec impatience le lendemain soir. Croco nous a organisés une soirée BDSM pour voyeur.
Samedi soir. Nous arrivons chez Croco,rue de Turenne dans le 3ème arrondissement. Digicode ! Le pêne claque et libère la lourde porte. Dans la pénombre de la cour intérieure, nous allons tout au fond. Une porte avec une enseigne à l'ancienne indique le lieu de perdition. Nous sonnons. Un judas s'ouvre. Nous nous présentons. Croco ouvre et nous salue. C'est un monstre. Il fait presque 2 mètres et doit friser les 120 kilos. Un salon nous accueille. Croco nous débarrasse de nos manteaux et nous propose une boisson. Si les deux hommes sentent la nécessité d'avaler un alcool fort, Lara et moi nous contentons d'une eau gazeuse. Nous discutons de tous et de rien. Notre attention est détournée par des claquements de talons qui résonnent derrière nous. D'un escalier en colimaçon, surgit une jeune femme. Elle est vêtue d'une robe noir courte et agrémentée d'un décolleté carré laissant découvrir une très jolie paire de seins. Croco nous présente : • Eve, voici les deux couples d'amis : Lara, Sandrine, Jean-Pascal et Alexandre. Ils sont venus pour voir. Lara et Sandrine sont tentées par la soumission.
Eve fait une légère génuflexion en signe d'accueil. Les deux hommes la déshabillent du regard. Elle n'est pas spécialement belle, mais elle un charme ravageur. Croco continue la présentation : • A toi de leur prouver que la soumission peut être un plaisir…, pervers c'est certain !!
Eve nous répond : • Bien Maître ! J'espère qu'après cette séance de démonstration, dirons-nous, le BDSM aura peut-être deux nouvelles adeptes…Croco reprend la parole : • Un de mes amis doit passer ce soir. Ne vous inquiétez pas ! C'est un Maître charmant. Eve est toujours d'accord qu'il la domine à tout moment. N'est-ce pas, Eve ?
• Oui mon Maître adoré ! JP (elle prononce jipé) peut tout me demander. Et si un jour, par hasard, il était libre, je te quitterais pour lui !
La réponse de Croco est immédiate : • Salope, tu vas me le payer tout à l'heure !
Il part d'un éclat de rire. Nous finissons nos verres. D'un ton soudainement plus dur, Croco interpelle Eve : • Soumise, c'est l'heure !
Eve minaude : • Déjà, mon Maître adoré ??? Ne peut-on pas encore attendre un moment avec nos amis ?
La réponse est sèche : • Ton collier vite !
Cette fois, Eve ne se fait pas chatte. Elle se lève et ouvre un meuble. Elle en sort un magnifique collier de cuir noir orné de clous argentés. Elle s'approche de Croco et s'agenouille devant lui et tend le collier posé dans ses mains : • Maître, merci de me poser mon collier, signe de ma soumission et de mon obéissance… • Ce n'est pas trop mal !
Croco prend le collier et l'attache autour du cou d'Eve. Croco ouvre un tiroir et en sort une laisse métallique. Il la fixe au mousqueton du collier. Il tire un coup sec vers le haut. Eve se lève. Croco annonce : • C'est parti, venez mes amis !
Et il s'engage dans l'escalier en colimaçon, suivi d'Eve. Je remarque qu'elle a déjà les mains jointes dans le dos. Je regarde Alexandre. Il a l'air subjugué. Nos regards se croisent. Il m'interroge silencieusement.
• Qu'en penses-tu ?
• Je n'ose pas te le dire… • Dis quand même !
• Je suis très excitée… Ma culotte est trempée… • Parce que tu portes une culotte ce soir ?
• Non tu es bête, juste un mini string ! Mais il n'éponge pas ma mouille…Je passe à côté de Lara : • Alors ?
• J'ai la trouille ! Je crois que je commence à regretter d'être venue… Enfin, nous verrons bien !
L'escalier se termine. Nous arrivons dans une cave voûtée splendide. Elle est rénovée soigneusement. Mais ce qui surprend, c'est l'ameublement de cette pièce. C'est un donjon BDSM, digne de tous les films de tortures. Croco nous explique tous les instruments. Au bas de l'escalier, un curieux objet trône. Deux tubes verticaux sont fixés dans le sol et à la voûte. Entre ces deux montants, une planche de bois très épaisse est percée de trois trous. Croco ouvre le système. Eve se fait essayeuse. Elle s'installe. Croco referme la planche. Eve se trouve le cou et les poignets retenus par cette planche. Au bas de tubes des mousquetons munis de bracelets en cuir, permettent d'immobilisés les jambes de la soumise. C'est impressionnant ! Et très excitant ! Ainsi, la personne immobilisée dans cette installation est à la merci de toute personne qui entre. Croco nous en fait la démonstration sur Eve. Il lui pince violemment les tétons. Eve pousse un cri de douleur. Croco rit : • Ce que tu peux être douillette, ma pauvre Eve !
Sur le mur un autre instrument. Eve libérée, vient se mettre en position. Elle s'agenouille et se penche en avant, sur le plan incliné. En bas de ce pan incliné, deux sexes masculins énormes servent de poignées. Là encore des bracelets en cuir permettent l'immobilisation. C'est un banc à fesser ! Je pousse un léger gémissement. J'imagine !
Alexandre est à mes côtés. Je l'embrasse et lui dit discrètement à l'oreille : • Ça t'excite ?
• Un peu !
• Moi beaucoup !
Sur le mur du fond, est installée une croix de St André. Munie d'attaches au bout des 4 bras, ceux-ci sont recouverts de cuir noir. Croco explique : • Vous connaissez, j'espère ??
Je me vois déjà, esclave… liée à cet instrument et offerte …Sur l'autre mur, un meuble dont on imagine facilement la fonction. Un chevalet muni d'un banc matelassé comporte un carcan est placé au bout d'un support horizontal. L'esclave est penchée à l'équerre, mains et tête tenues dans le carcan, les fesses en arrière et les pieds écartés par le système. On peut aisément s'en servir de "baisoir" en levrette ou immobiliser une soumise pour la corriger sur les fesses, le dos ou les jambes, sans qu'elle se débatte. Mais j'aperçois que, devant le carcan se trouve une installation particulière. Un système permet d'installer des godemichés de différentes tailles. La soumise est donc bâillonnée par un ersatz de sexe masculin. Nous finissons le tour du propriétaire par une armoire. Croco l'ouvre. Je suis stupéfaite et pousse un cri de surprise. L'armoire déborde de martinets, de cravaches, de fouets et de tous les instruments de tortures possibles imaginables. Croco voyant ma réaction, me sourit : • Tu aimerais bien goûter à tout ça non ? Regarde derrière-toi !
Je me retourne. Au milieu de la voûte pend une barre de bois. Aux extrémités, les bracelets d'immobilisations. Le système est lié à une corde. La soumise peut être soulevée du sol. Je reste coïte.
La découverte et mon imagination de chaque nouvel appareillage créent toutes sortes de scénarios dans mon esprit.
Des frissons, des envies et de craintes m'envahissent. J'ai envie de fuir ce lieu de perdition, mais une envie de perversité me pousse à rester. Croco nous regardent et demande à Eve de se placer au centre de la cave. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Eve se positionne. Croco nous installe dans un cercle de fauteuil club en cuir ancien.
Il est aux côtés d'Eve. Croco annonce : • Eve va se présenter. En fonction de votre avis sur sa présentation, elle sera plus ou moins punie. C'est à toi, ma soumise, fais-moi honneur…Eve s'installe bien sur ses deux pieds écartés. Sa stabilité est diminuée par le port de chaussures à talons très hauts noirs. Ses mains sont croisées dans son dos. Elle se cambre, relève la tête. Je constate qu'elle baisse les yeux. Elle regarde le sol. Elle prend une bonne inspiration et se lance : • Je m'appelle Eve et je suis la soumise de Maître Croco. J'ai 30 ans. Je mesure 1,66 m et je pèse 56 kilos. J'ai les yeux bleus. Mon tour de poitrine est de 90 D, celui de ma taille, 50cm et celui de mes hanches, 88cm. Pour plaire à mon Maître, j'ai les tétons percés et aussi le capuchon de mon clitoris.
Sur ce, des deux mains, elle prend le bas de sa robe et la passe par-dessus la tête. Elle est vêtue d'un serre-taille en cuir noir qui rehausse ses seins, accentue la cambrure de ses reins et des bas résille noir. Elle prend ses seins à pleine main pour nous montrer ses piercings de téton. Elle se met à plat dos, relève son bassin, écarte largement ses cuisses, ouvre son sexe des deux mains. Les deux petites boules d'extrémités de son piercing brillent au milieu de ses chairs écarlates et humides. Elle se relève.
• Ma bouche, mon sexe et mon cul sont disponibles à tout moment. Si vous souhaitez les utiliser, il vous suffit de demander l'autorisation à mon Maître. Il ne vous le refusera pas.
Pendant cette annonce, Eve a ouvert largement sa bouche, nous a montré encore son sexe qu'elle fait bée de ses deux mains et se positionnant à genoux, elle prend ses fesses à pleine main, les écarte, nous offrant une vue imprenable sur sa petite rondelle fripée.
• Si je ne suis pas obéissante mon Maître doit me corriger avec l'instrument qu'il préférera : mains, martinets, cravaches, fouets, paddles, etc… Mon Maître peut me prêter ou me laisser à d'autres maîtres pour son plaisir. Je ne dois prendre le mien qu'avec l'autorisation de mon Maître.
Eve se positionne au milieu de la pièce, comme au début de sa prestation. Aussitôt, Croco lui demande : • Tu as terminé, Eve ?
• Oui, Maître !
• Bien, qu'en pensent nos amis ? Lara ?
Lara estomaquée de la présentation d'Eve ne dit rien. Croco m’interroge : • Sandrine qu'en pensez-vous ?
Je reprends un peu mes esprits et lui réponds : • Elle s'est bien présentée. Elle est très respectueuse de sa condition de soumise et se montre bien !
• Vous lui donneriez 10/10 ?
• Oui, sans hésitation !
• Sandrine, on voit que vous êtes une débutante !
Pourtant, si Croco avait touché mon string, il aurait constaté qu'il ne servait à rien et que mes cuisses poissaient de mouille. Puis se tournant vers les hommes, Croco questionne : • Et vous messieurs ?
Jean-Pascal commence : • Eve aurait dû se montrer un peu plus, ne pas hésiter à venir plus près de nous pour que nous puissions constater, toucher si nécessaire !
Croco se tourne vers Eve : • Et toi, tu dis quoi à cela ?
• Je pense que ces messieurs ont raison et que j'aurais dû leur proposer de me toucher. Je changerais ma présentation à l'avenir.
Croco réagit : • Et mon avis, tu t'en fous ? Nous verrons cela tout à l'heure !
Croco interroge Alexandre du regard : • Alexandre ?
Il se racle un peu la gorge : • Je trouve sa présentation très honnête, sérieuse. Il est vrai qu'elle aurait pu nous proposer de constater au toucher, mais c'est bien…Je fusille Alexandre du regard. Comment peut-il juger la présentation d'une soumise, alors qu'il ignore tout de ce monde ? Curieusement, j'envie Eve. Je souhaiterai être à sa place. Mais, je n'ai pas le temps de lui en parler. Croco a ouvert l'armoire aux instruments. Il saisit une cravache noire, puis se dirige vers le mur. Il libère la corde et la suspension descend. Eve est habituée. Aussitôt, elle place ses mains sur les poignées. Croco ferme les bracelets. Eve est totalement immobilisée. Croco tend la corde. Eve est soulevée. Ses pieds sont à 10 cm du sol. Croco apporte un autre ustensile. C'est une barre qui permet d'écarter les pieds de la soumise. Les bracelets sont verrouillés rapidement. Eve est en croix, suspendue. Croco lui annonce : • Ta prestation est moyenne. Tu auras donc 50 coups de cravache. Tu devras les compter. Chaque coup non compté ne sera pas comptabilisé !
Alexandre me saisit la main. Je suis bouleversée. J'ai envie de crier à Croco que je veux la place d'Eve. Mais les claquements résonnent déjà sur le fessier rebondi d'Eve. Elle compte vaillamment, même si par moment elle grimace de douleur. Ses fesses ont pris une teinte rouge vif. Les traces sont bien distinctes sur la peau blanche de son petit cul. Et dire que je pourrais être à sa place, recevoir sa correction. Le dernier coup tombe. Eve en bonne soumise, remercie son maître. Mais elle continue : • Si ces messieurs veulent me corriger, qu'ils le fassent !
Quel courage, quelle volonté de plaire à son Maître ! Je n'en reviens pas ! Croco interroge : • Messieurs, lequel se dévouent ?
Ni l'un ni l'autre ne se lance. Ils ne se sentent pas de taille. Il faut dire qu'ils non jamais pratiquer… C'est alors qu'Eve les nargue : • Alors, Messieurs, on joue petit bras ? On se dégonfle ?
Puis s'adressant à nous : • Si JP vient ce soir, prenez rang pour qu'il vous domine. Vous verrez ce que c'est qu'un vrai Maître ! Vous ne pouvez pas goûter à Croco, car c'est mon Maître exclusif !
Toute l'assistance éclate de rire. Croco détache Eve. Elle se précipite dans la douche. Nous regagnons le salon. Quelques minutes plus tard, Eve nous rejoint. Nous buvons un peu. Cette séance m'a furieusement asséchée la gorge et humidifiée l'entrejambe. Amoureusement, Croco lui masse les fesses avec un onguent et commente : • Demain, comment ferait-elle pour s'asseoir au Ministère de l'Intérieur ?… Nous apprenons qu'Eve est haut placée dans la hiérarchie discrète et secrète de notre pays. C'est à cet instant que la sonnette de la porte d'entrée retentit. Eve se précipite en annonçant : • C'est JP !
En effet, c'est lui. Eve lui saute au cou. Il rit avec elle et entre dans la pièce. Croco le salue et nous présente. Lorsqu'il arrive à moi, je n'en crois pas mes yeux. Je n'ai jamais vu homme plus désirable, plus séduisant. Une aura se dégage de lui. C'est comme s'il rayonnait. Je bafouille lamentablement un "bonsoir". Je me sens rougir comme une pivoine. Il me souhaite le "bonsoir" avec un sourire gracieux qui lui fend le visage. Je regarde mes chaussures. Ce simple mot me bouleverse. Je suis dans un tel état que mes jambes se dérobent sous moi. Je me rassois. Il me serre la main. Elle est moite d'émotion. Il me glisse son autre main sous le menton, relève mon visage. Il m'embrasse sur la joue, à la commissure des lèvres. Je suis sous son charme dévastateur. Il prend un verre avec nous. Si tous papotent, je suis bouche bée. Je ne sais quoi dire. Je le regarde sans cesse. Il s'en rend compte. Mais il se fait tard. Nous nous quittons. Le retour en voiture est assez silencieux. Arrivés à l'appartement, pas de grand discours. Nos lits respectifs nous accueillent. Couchés en chien de fusil l'un contre l'autre, Alexandre m'interroge : • Alors que penses-tu de ta soirée ?
• J'en suis enchanté… et prête à tenter une expérience… en ta présence, bien sûr !
• Et je suis sûr que tu choisirais, s'il le veut bien, JP comme initiateur ?
• Pourquoi m'accepterait-il, moi une débutante ?
• Parce que dès son arrivée, tu l'as dévisagé, déshabillé des yeux, mangé ! Tu étais obnubilée par lui. Lui seul comptait. Et aussi parce que tu t'es un peu mélangé les crayons pour lui dire bonsoir !!
Alexandre rit de bon cœur et m'annonce : • A moi aussi, il m'a fait bonne impression… S'il désire t'initier, je crois que je serais d'accord !
Je me retourne et l'embrasse à pleine bouche.
• Merci mon amour !
Le sommeil nous gagne.
Nous quittons nos amis en fin de matinée. Le retour en train est calme. Je somnole, la tête posée sur l'épaule de mon mari. Le travail reprend dès lundi.
Le soir même, deux nouvelles perturbent notre vie régulière. Alexandre a accumulé des jours de congés et doit absolument les prendre avant le 1er novembre. Quant à moi, mon patron m'a trouvé une formation aux US de deux semaines entières, à compter du 1er octobre. Il faut donc que nous nous organisions. Alexandre prendra donc la dernière semaine de septembre et les deux premières semaines d'octobre. Mais, vaut mieux que je laisse la parole à mon petit cachottier de mari.

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