Les Fantasmes de Sandrine 09

- Par l'auteur HDS Hugo_g -
Récit érotique écrit par Hugo_g [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Les Fantasmes de Sandrine 09 Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-06-2020 dans la catégorie Dominants et dominés
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Les Fantasmes de Sandrine 09
09 LA SURPRISE (1)La semaine suivante se déroule tranquillement. Ni Alexandre, ni moi, ne parlons de cette première expérience.
Mais j'ai vu les travaux réalisés pendant mon absence dans notre maison. Le hall d'entrée est habillé sur le côté de portes anciennes. J'ai interrogé Alexandre sur la cave et l'escalier que nous avions trouvé au moment de la construction. Il m'a répondu évasivement que ces pièces supplémentaires ne nous sont d'aucune utilité. Pourtant, dans mon fond intérieur, je leurs aurais bien trouvé une utilisation particulière. Car même si nous ne discutons pas de la soirée de mon anniversaire, cette séance a laissé des traces dans mon esprit.
Cela fait trois semaines déjà que cette soirée s'est déroulée. Ce soir, Alexandre rentrera tard. Un déplacement professionnel l'a emmené loin. Après dîner, je me repose dans le salon. J'ai allumé la cheminée, pour le plaisir. Je pense à ce qu'il m'est arrivé, depuis cette semaine de Pâques où j'ai rencontré la soumission et le plaisir que j'en ai tiré. La réalisation de mon fantasme ne l'a pas détruit. Bien au contraire, ce fantasme me taraude encore plus. J'ai envie d'aller plus loin, de connaître mes limites. Mais quelles sont-elles ? Je ne le sais pas. Et j'ai aussi très peur, très peur de la réaction d'Alexandre ! Comment va-t-il prendre le fait que je souhaite recommencer, que je souhaite être soumise à un Maître et que je sais qu'il ne pourra être cet homme ? Cet état de fait m'effraie de plus en plus. Mais ma décision est prise : je dois recommencer, me soumettre ! Ce soir, je décide d'en parler à Alexandre. Je ne peux plus supporter cette situation. Mes envies, mes désirs dans le dos de mon conjoint me gênent. Depuis bien longtemps, je ne fume plus et pourtant, pour combattre cette frayeur qui est en moi, j'allume une cigarette. Bien calée au creux du fauteuil de cuir, face à la cheminée, j'imagine comment expliquer à Alexandre. Ma rencontre avec JP a plus de 15 jours. Cela me parait une éternité. Depuis cette soirée, je ne suis plus la même femme. La première séance m'a transformée. Je ne m'imaginais pas à quel point je suis devenue une autre personne : Dr Jekyll et Miss Hyde ! Si un jour, quelqu'un m'avait dit que je me soumettrais à un homme, je me serais gaussée ! Pourtant, un jour, un de mes professeurs de faculté m'avait dit :
"Sandrine, un jour, tu trouveras ton Maître !"
A l'époque, j'avais ri en répondant :
"Ce jour n'est pas encore arrivé, car cet homme-là n'est pas né !"
Aujourd'hui, je ne pense plus du tout la même chose. Cette rencontre avec JP est la concrétisation de ce présage. Plus je pense, plus je suis convaincue que c'est Lui, c'est Mon Maître ! Moi, la femme qui prêchait l'égalité féminine, la liberté des femmes, je me vois devenue, soumise, une chienne fidèle et docile, toujours prête à satisfaire aux moindres désirs de JP, Mon Maître ! JP ne m'a jamais demandé de l'appeler ainsi, mais pourtant, je ne peux l'appeler qu'ainsi ! Je veux qu'il sache le respect que j'ai pour Lui ! Je découvre l'excitation que me procure la soumission à JP. Cela m'excite ! Curieusement, depuis cette première rencontre chez Croco, j'ai la conviction que serait Lui, Mon Maître, Lui qui m'éduquerait selon ses principes. C'est une évidence et je me prête de bonne grâce, sans aucune hésitation, à cette éducation ! Je repense à cette rencontre avec JP. Lorsque son regard s'est posé sur moi, j'ai immédiatement su qu'Il me dominait déjà. Physiquement, il me plait. Je le désire physiquement. Alexandre s'en est rendu compte, mais il sait maintenant les deux femmes qui cohabitent en moi.
Mais JP m'intimide encore beaucoup. C'est un homme mûr avec une expérience de dominateur importante. J'ai peur de ne pas être capable de devenir sa soumise. Je veux le satisfaire totalement, être sa soumise. Mais il sera peut-être trop exigeant pour moi. Je me souviens de son regard lors de la première soirée et pendant mon anniversaire. En un regard perçant, il sait tout de moi et de mes sentiments. J'adore qu'il me regarde fixement, me détaillant. Il connait mes désirs de soumission. Il sait que j'accepte sa domination. Il a commencé mon éducation et je souhaite qu'il la continue. J'ai une totale confiance en lui, il peut demander ce qu'il veut de moi, j'accepte tout sans aucune condition. Mais même si je lui obéis sans restriction, j'ai peur de le décevoir ... Pourtant, je veux le satisfaire et qu'il soit fier de moi. J'imagine qu'un jour il me donnera un ordre que je n'oserais pas exécuter. Je sais que je le décevrais. J'espère fortement qu'il m'apprendra à lui obéir aveuglement. Mais jusqu'où accepterais-je la soumission ? Quelles sont mes limites ?
Alexandre rentre vers 23 h. Il est surpris de me voir ici, à l'attendre : • Bonsoir mon amour ! Tu n'es pas couchée ?
• Bonsoir Alexandre ! Non, je t'attendais !
Et j'ai vidé mon sac. Je lui ai tout dit, tout expliqué. Je ressens un manque terrible de cette domination qui m'obsède. Je veux encore être sous le joug de JP, le sentir avoir poids et pression sur moi… Alexandre me surprend et en m'annonce tranquillement : • Je sais, je le sens ! Et malgré la crainte que j'ai de te voir soumise, je ne peux t'empêcher de réaliser tes envies. Je sais que tu as envie de te donner plus avant, d'extérioriser plus encore tes impulsions de docilité que je ressens en toi. Je vois ton envie d'éprouver la sensation de ce délicieux maelström de ne plus t’appartenir… Ai-je tort ?
Je ne peux acquiescer. Je baisse la tête, confirmant ainsi ses intuitions. Alexandre, devant ma connivence, continue : • Alors je te propose une expérience ! Je vais tenter de te dominer !
• Toi ?
• Oui, moi ! Pourquoi pas ?
Je reste pensive un long moment et murmure : • Oui, mais avec toi, je ne sais pas si cela marchera… • Il n'y a que l'expérience qui nous le dira. Bien, il se fait tard… Demain j'ai une grosse journée.
Nous nous couchons et ne parlons plus de rien. C'est le lendemain soir qu'Alexandre, en rentrant de son travail m'annonce : • Sandrine, demain tu termines à midi. Alors demain soir, lorsque je rentrerais du travail je te veux en tenue de soumise.
Je suis clouée et béate. Jamais Alexandre ne m'a parlé de façon aussi tranchée, aussi dure. Je ne peux que lui répondre dans l'affirmative. Le lendemain, j'essaie de me faire la plus soumise possible. Je m'épile complètement le sexe, me douche, me maquille et revêts mon serre-taille, mes bas, mes talons hauts et m'équipe de mon collier et de ma laisse. Il est 19 heures quand le portail automatique s'ouvre. La voiture d'Alexandre entre et va se garer. Il arrive. Je lui ouvre la porte et dit : • Bonsoir Monsieur, je suis à votre disposition !
• Je vais prendre un bain et me changer… • Bien Monsieur ! Je vais vous préparer votre bain…Je me dirige vers l'étage. Alexandre range son micro-ordinateur dans le placard de l'entrée. Je m'attends à ce qu'Alexandre exige des choses que je n'ai jamais faites avec lui. Mais non, il me dit de l'attendre en bas dans le salon. Je lui ai sorti sa tenue noire qu'il aime. Je suis dans le salon. Je n'en mène pas large. Comment va se dérouler cette soirée ? Comment Alexandre va-t-il se conduire en Maître ? Il est 20 h passées lorsque la sonnette du portail retentit. Je grimpe en courant l'escalier et frappe à la porte de la chambre : • Alexandre, il y a quelqu'un qui sonne !
• Je descends !
En effet, il est presque prêt. Il ajuste sa cravate. Dans le hall, il tente l'ouverture automatique. Rien ne fonctionne. Alors, il ouvre la penderie et sort mon manteau : • Couvre-toi et va ouvrir !
• Mais je… • Il n'y a pas de "mais je" ! On obéit à son Maître !
Surprise de son attitude, j'enfile le manteau. Je sors. La fraîcheur du mois d'octobre s'insinue sous le tissu. Je frissonne. Je remonte le col sur mon cou pour que le froid n'entre pas mais aussi pour masquer mon collier. Avec une appréhension non négligeable, j'ouvre le judas. Et là je manque de défaillir. Mes jambes ne me portent plus. Elles vacillent sous moi. Devant le judas, le visage de JP est là souriant.
• Alors soumise, dépêche-toi de m'ouvrir !
Je ferme le judas. A cet instant, le portail s'ouvre automatiquement. C'est sûrement Alexandre qui l'a fait fonctionner. Il savait qui venait ! Un énorme 4x4 noir entre dans la cour et s'arrête. Le portail se referme. Je passe derrière le véhicule. Je remarque l'écusson connu d'une marque allemande au cheval cabré. Le chuintement d'une glace qui descend attire mon attention. La voix de JP retentit : • Soumise, viens là !
Je me presse vers la portière avant. JP me regarde. Sa main me remonte le menton. Je garde les yeux baissés. JP m'ordonne : • Montre-toi !
J'écarte les deux pans de mon manteau. JP siffle d'admiration : • Superbe ta tenue ! Donne ton manteau !
Je le regarde avec stupeur et je ne peux retenir une exclamation : • Non ! S'il vous plaît !
JP ouvre la porte et me tends la main : • Déshabille toi complètement !
• Je, heu, ici dehors ?
• Oui ici dehors ! C’est la dernière fois que je te le dis ! Si tu n'obéis pas, je pars, tu obéis, je reste et tu te tais d’accord ?
• Oui bien sûr, Maître !
Timidement je défais le premier bouton. Le manteau s’ouvre jusqu’aux hanches, dévoilant ainsi mon ventre nu sous le corset de cuir noir et mes bas résille noir. D’un signe de la main, JP me fait comprendre qu’il aimerait voir un peu plus haut. Je continue de me dépouiller. J'arrête au dernier bouton. De sa main, JP fait sauter le dernier verrou. L'ordre suit : • Donne !
Je lui tends mon rempart. Je frissonne dans la fraîcheur du soir. Je sens une certaine appréhension et le stress monter en moi. Je suis maintenant nue dans la cour avec les bras le long du corps ne sachant pas comment me tenir • Marche devant pour me montrer le chemin ! Je te suis !
Je passe devant le 4x4. Je marche dans le faisceau des phares. JP doit se régaler du spectacle de mes fesses nues se trémoussant au rythme de mes pas. Je le guide jusqu'au garage. J'attends devant. La fraîcheur me glace un peu le dos. JP sort du véhicule. Il attrape son vêtement, le mien et un sac de voyage. Il s'approche et admire le spectacle que je lui offre. Avec un petit sourire sur ses lèvres, JP prend ma laisse qui pend entre mes seins et me dit : • La dernière fois que tu as joué à la soumise, tu n'as pas aimé être tenue en laisse. Alors aujourd’hui tu vas rentrer dans ta maison comme une chienne tenue en laisse par son maître.
Je n’ai pas le temps de répondre, il tire sur la laisse.
• Passe devant moi !
J’avance donc devant lui, franchissant le passage pavé. Je me sens vraiment ridicule. JP me pousse à marcher vite. Mes seins ballottent entre mes bras et mes fesses s’ouvrent à chaque pas. Je commence à comprendre maintenant ce que sont les jeux sado-maso d’humiliation. Nous marchons à travers le jardin floral sur le sentier de graviers. Au bout de ce passage, je remarque Alexandre. Il est tout sourire. Le salaud, il a tout organisé. Il ouvre la porte : • Bonsoir JP ! Comment vas-tu ? As-tu fait bonne route ?
• Excellente ! Et puis, la récompense à l'arrivée est tellement agréable !
Ils sont là comme deux larrons en foire. Ils se tutoient sans se préoccuper de moi. Énervée, je toussote un peu. C'est Alex qui réagit le premier : • Sandrine, monte le bagage de JP dans la chambre d'amis et retrouve-nous dans le grand salon !
Le ton est sans appel. Je monte l'escalier. Mes talons résonnent. A mon retour, ils discutent tranquillement autour d'un verre d'alcool. Je ne sais pas quelle contenance avoir. C'est JP qui me lance : • Alors belle soumise, viens près de ton Maître !
J'obéis et me place à sa droite. Une claque sur les fesses me rappelle que je dois tenir une position. J'écarte mes pieds et place mes mains dans mon dos, me cambre, relève la tête et baisse les yeux. J'ai, immédiatement droit à un compliment : • C'est bien Sandrine tu te souviens de tes obligations de soumise !
Alex prend la direction des opérations : • Bien, il est temps de passer aux choses sérieuses !
Il se lève et se dirige vers le hall. JP saisit ma laisse et me tire à la suite de mon mari. Dans le hall, Alex est là. Il ouvre le panneau qui pour moi, était un panneau décoratif. L'ouverture du panneau découvre un escalier éclairé de LED s. Alex descend. JP le suit et ma laisse m’entraîne à sa suite. Nous descendons l’escalier de pierre en colimaçon. Mes talons résonnent. J'entre dans un lieu que j'ignore. Je découvre l'entrée avec les deux pièces et ensuite LA pièce : le donjon ! Tout de suite, je suis séduite par le lieu : pierres apparentes, carrelage ancien, éclairage intime par de petites bougies LED s disséminées un peu partout. Du regard, je balaie les murs. Sur le côté droit, une panoplie complète d'instruments de torture : des pinces, des martinets, des badines, des fouets et plein d'autres instruments dont j'ignore le nom. En face de l'entrée, je découvre avec ravissement l'objet qui me fascine le plus : cette fameuse croix de Saint André ! J'imagine tous les jeux, punitions et tourments dont elle sera le témoin. Au milieu de la voûte, une barre horizontale se balance au bout d'une corde. Je m'imagine ce qu'il pourrait m'arriver si j'étais suspendue à cet instrument… Pendant quelques instants, je laisse vagabonder mon imagination. Aurais-je le courage de laisser mes fantasmes se déchaîner ? Pourrais-je me perdre dans les dédales du BDSM ? Brusquement, j'ai peur. Pour la première fois de ma vie, je suis confrontée au BDSM. Ma passion sera-t-elle assez forte pour affronter la réalité ? JP me prend par la main. L’heure de jouer à sonner. Je me refuse à réfléchir, à penser. Je tente d’oublier qu'Alex sera témoin de ma soumission. Il va tout voir, tout entendre, tout connaître de ma déchéance. J’ai peur de ne pas pouvoir me laisser aller, d’être bloquée. JP me tend une boîte rectangulaire couverte de velours noir. Je l'ouvre. A l'intérieur, lové, un martinet de cuir fauve attend.
• Merci, Maître !
Les yeux de JP s'enflamment. Je regarde Alex. Son regard me met mal à l'aise, mais il n'était plus question de reculer. Il me prend le coffret du martinet. Il libère la corde qui soutient la barre horizontale. JP m'amène au centre de la pièce. JP m'ordonne : • Donne tes poignets !
Il me pose des bracelets de cuir noir. Des mousquetons sont verrouillés sur la barre. Mes mains se serrent sur les poignées. Alex tend la corde. Mes bras sont relevés vers le haut. La tension s'accentue. Mes pieds touchent à peine le sol. Alex s'agenouille derrière moi. Il me place des bracelets aux chevilles. Une autre barre me contraint à écarter largement mes pieds. Je suis en équilibre sur mes talons-aiguilles. JP m'interroge : • Sandrine, es-tu toujours d'accord d'être dominée ?
Ma réponse n'est pas immédiate. Je regarde Alex. Son regard est percent mais rassurant. Je me retourne vers JP, et plante mes yeux dans les siens et lui réponds d'une voix rauque et haletante : • Oui Maître, plus que jamais !
JP jette un coup d'œil vers mon mari. Alex s'approche de moi et dépose un baiser sur mes lèvres. Je suce sa langue. Il pose un bandeau sur mes yeux. Alex sait que je ne me laisserais pas aller à mes plus vils instincts que si je le suis aveuglée. Le noir me rassure. J'oublie tout. Je me laisse aller. Je m'offre. Une douce musique est diffusée. Je suis bien. J'attends le début de ma séance. Mes seins sont saisis à pleines mains. Ils sont palpés, pétris, serrés. Je crie ! L'ordre suit : • Tais-toi !
J'obéis. Je serre les dents. Mes seins sont encore malaxés, maltraités. Soudain, plus rien ! Je souffle un peu. Je sens que JP est près de moi. Son parfum est reconnaissable. Il passe derrière moi et joue avec mes tétons. Il revient devant moi. Il caresse mes seins. Le plaisir commence à monter. Je me tends offrant ma poitrine à ces mains douces et caressantes. Dès qu'il sent que je vais commencer à jouir, il me pince très fort les tétons. Je crie devant cette douleur. Un mélange de plaisir, de douleur et de honte, m'envahit. Je respire très rapidement. La douleur s'estompe. Alex me parle doucement, au creux de l'oreille : • Je suis fière de toi, tu es superbe et en plus tu m’excite !
A partir de ce moment, je décolle totalement. Je suis bien ! Mais tout recommence. L'un de mes seins est flatté. Mon téton se tend et darde. Aussitôt, une morsure violente. Je crie de nouveau ! JP m'explique : • Tu ne vas pas jouer à la douillette ? Des pinces sur les tétons, ce n'est que le début de ta soumission !
Je plante mes incisives dans ma lèvre inférieure ! Mon deuxième sein subit ma même punition. Il faut quelques secondes pour que la douleur fulgurante s'estompe. Il me demande : • Ouvre la bouche !
J'interroge : • Pourquoi ?
JP répète l'ordre sans répondre à ma question : • Ouvre la bouche !
Je me plie à cet ordre. Une chose froide est présentée à mes lèvres. Elle est pressée sur ma bouche. J'ouvre encore plus mes mâchoires. Je comprends ! Un bâillon m'est imposé pour m'empêcher de crier. JP demande à Alex : • Alex, peux-tu soulevez notre soumise ?
Je me sens hissée. Mes talons hauts ne touchent plus le sol. Une main sur ma hanche me fait doucement tourner. Je suis une marionnette suspendue. Je ne sais plus où je suis ni dans quel sens je suis. Une claque sur ma fesse droite me surprend. Mon cri est étouffé par la boule qui me bloque les mâchoires. Mais je n'ai pas le temps de réagir. Une série de claques me réchauffe rapidement les fesses. La douleur est immédiate et le plaisir arrive très vite. La fessée est longue. Elle dure. Si au début, je tendais mon cul, maintenant j'essaie d'éviter les coups. Mais dans la position où je suis, je ne peux pas beaucoup esquiver. Des larmes pointent aux coins de mes yeux. Mais je ne veux pas que mes deux tortionnaires ne découvrent ma faiblesse. Je mors plus fort dans la boule qui bloque mes cris. Et puis soudain, le plaisir naît dans le creux de mon ventre. Il est violent, à la hauteur de la correction que je reçois. Je jouis. Tout cesse ! Je reste suspendue au milieu de cette pièce. Combien de temps suis-je restée là ? Je n'en sais rien ! Je constate que mes pieds touchent de nouveau le sol. Une sensation curieuse dans mon dos me sort de ma torpeur. Une caresse douce, on m'effleure les fesses, les cuisses. Puis je tourne de nouveau. La caresse revient sur le devant de mes cuisses, sur mon ventre, mes seins. C'est au tour de la raie de mes fesses d'être frôlée. Cela réveille de nouveau ma sensualité. Je suis nerveusement très tendue. Je pense que JP et Alex sont sensibles à cette ambiance électrique. L'étirement de mon corps et les pinces qui mordent mes tétons me mettent dans un état second. Ma poitrine se gonfle et frémit de plus en plus rapidement. Soudain, sans que je présente la chose, c'est le déluge ! Je comprends immédiatement ce qui se passe. JP me corrige au martinet. Les lanières s'abattent sur ma croupe cambrée. J'essaie d'esquiver les coups qui tombent avec une régularité de métronome. Je me tortille de droite à gauche. Mais rien n'y fait. La correction continue avec plus d'intensité. La douleur est telle que je vacille sur mes talons hauts, très hauts. Chaque morsure du cuir sur mes fesses fait sursauter ma croupe. Cela m'excite au plus haut point. Les lanières s'abattent en sifflant. Elles épousent mes globes de chair. La chaleur des coups grandit. Chaque lanière entraine une sensation de cuisson. Je suppose que mes fesses commencent à rosir, tranchant avec leur teinte nacrée habituelle. Mon corps oscille, se tord. Je suis suspendue et sans cela, je me serais déjà écroulée sur le dallage. Je suis secouée de spasmes. Je sens maintenant les lanières mordent ma chair. Mes fesses doivent s'orner de stries rouges. Je hurle malgré le bâillon, mais je trouve cela délicieux. JP se déchaîne. Les coups se multiplient et descendent sur l'arrière de mes cuisses. Je dois être marquée de la taille aux genoux. Peu à peu, mes cris de douleur se muent en hurlements de plaisir et, pour la première fois je découvre l'orgasme de la correction. Les coups cessent. Une main écarte mes cuisses. Je la laisse passer. Mon sexe est trempé. Mon bâillon est retiré. Je respire naturellement. Alex libère mes pieds. La corde se détend. Je tombe à genoux devant mon tortionnaire, devant mon Maître. Alex continue de me libérer. J'enlace les cuisses de JP et le remercie : • Merci mon Maître ! J'ai enfin réalisé mon rêve, mon envie de soumission. J'ai jouis sous vos coups. Je veux être votre esclave !
JP me demande de confirmer ma dernière phrase.
• Oui, Maître, je veux être votre esclave !
• Et qu'en pense Alex ?
Alex réponds aussitôt : • JP, Sandrine et moi avons beaucoup discuté de cette situation. Nous sommes d'accord. Je ne veux que son plaisir et son bonheur. Alors si elle le veut, je le veux !
JP me saisit par le bras. Il me relève et me conduit à face à un meuble, une sorte de chevalet. Il m'oblige à m'agenouiller sur l'instrument. Mon torse est poussé vers l'avant et je présente ma croupe, mes fesses. Mes bras sont attachés et une sangle ceint ma taille, m'immobilisant totalement. Je suis à la merci de mes deux hommes. Des mains palpent mes fesses toujours douloureuses. Un pouce cherche mon anus. J'ai un mouvement de retrait, limité vu que je suis liée à l'instrument de torture. Jusqu'à présent, j'ai toujours refusé la sodomie, malgré les souhaits d'Alex. Mais depuis l'aventure que nous avons vécue avec Alex, les trois malfrats m'ont fait changer d'avis. Mais Alex n'a toujours pas eu droit à ma voie étroite ! C'est JP qui annonce ma nouvelle punition.
• Alex, tu n'as jamais eu droit d'enculer Sandrine ?
• Non, jamais, elle m'a toujours refusé ce plaisir !
• Le moment est donc venu de lui imposer cette humiliation suprême !
Je crie mon indignation et mon refus !
• Ah non, pas ça ! Je te l'interdis !
Aucun compte n'est tenu de mon avis. Un pouce s'enfonce sans douceur dans mon orifice que je voulais garder inviolé. Mon corps se cabre. Le lourd chevalet bouge sous mes soubresauts. Le doigt poursuit son exploration. Mon anus se serre sur le pouce. Une sensation très froide me fait crier de surprise. Mais le pouce reprend ses mouvements. JP m'a enduit de produit lubrifiant. Moi qui étais très étroite, je reconnais que mon sphincter s'assouplit. La douleur se transforme en caresses. C'est bon ! Soudain, une sensation chaude sur ma rosette fripée. C'est un sexe qui se présente entre mes globes fessiers. Des mains se placent sur mes fesses douloureuses, les empoignent et les écartent sans ménagement. Le gland se pose sur mon entrée secrète et plissée. Je crie : • Non, non, je ne veux pas ! Alex, non !
Mais je ne suis pas entendue. Les mains crispées sur mes hanches, mon enculeur force mon anus à s'ouvrir en y enfonçant mon gland lentement. Mes cris de refus redoublent. Centimètre par centimètre, le sexe pénètre tout entier dans mon étroit canal. Le bas-ventre se plaque à mes fesses. L'humiliation est à son comble. Le plaisir de cette sensation intellectuelle génère de douces contractions de mon anus sur le pal de chair ! Je serre les dents. La douleur et la honte entraînent le plaisir. Au bout d'un certain temps, son canal étroit s'habitue à la présence de ce sexe dur. Vaincue, j'abandonne, je cède. L'homme qui me sodomise, qui utilise mon cul, commence lentement des mouvements de va-et-vient. C'est alors que tout bascule. Le plaisir est de plus en plus présent et arrive en moi. Mon corps me trahit. Je tends ma croupe. Elle s'ouvre, s'épanouit. Le sexe me pénètre d'avantage, au plus profond de mes entrailles. Mes plaintes se transforment peu à peu. De hurlements de douleurs et de honte, ils muent en gémissements de plaisirs et de volupté. Je sens le sexe se gonfler à son paroxysme et les premiers soubresauts annonciateurs de l'éjaculation m'excitent encore plus. Alors, dans un souffle rauque, Alex se vide en moi. Les jets de sperme dans mon ventre génèrent un nouvel orgasme ! Le sexe quitte mon ventre. Je suis libéré. Mes deux hommes me relèvent avec beaucoup de douceur. Ils sont nus tous les deux et ils me conduisent dans la douche. Ils me lavent avec une douceur et une gentillesse étonnante. Nous quittons le donjon. Je suis amenée dans ma chambre. Mes fesses et mes cuisses sont enduite de crème apaisante.
Je les embrasse tous les deux, les remerciant de cette soirée merveilleuse. Je n'avais jamais autant joui que ce soir. Béate de satisfaction de saoule de plaisirs, je plonge dans un sommeil réparateur.

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Texte coquin : Les Fantasmes de Sandrine 09
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