Les Pérégrinations Sexuelles de Laëtitia (1)

- Par l'auteur HDS Speck -
Récit érotique écrit par Speck [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Les Pérégrinations Sexuelles de Laëtitia (1) Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-01-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les Pérégrinations Sexuelles de Laëtitia (1)
Montréal s’étendait à sa fenêtre.
À cause de la situation sanitaire, Laëtitia est enfermée dans sa chambre d’hôtel. Elle ne peut que regarder ce bout de ville par sa fenêtre. Ça se résume à une place vide recouverte d’une neige gelée que le soleil a encore bien du mal à faire fondre. Quelques voitures sont garées là, en face, derrière le bâtiment au premier étage éclairé, seul indice de l’existence d’une vie de l’autre côté de cette fenêtre. Une ville endormie malgré l’heure avancée de la journée.
Ville qu’elle finira par mettre à ses pieds à défaut de la voir s’étendre là, comme pour la narguer. Elle fantasmait sur tout ce qu’elle pouvait lui cacher… pour le moment… mais cela n’allait pas durer. Elle percerait tous ces secrets.
Laëtitia avait quitté la France par ras-le-bol. Elle voulait respirer, changer de vie, voir autre chose et profiter de sa liberté. Alors pourquoi ne pas revenir dans ce pays dont elle était tombée sous le charme voilà bien des années ? Elle avait laissé quelques bons souvenirs, ici. Tout comme elle avait laissé de bons souvenirs avant son départ de son pays natal.
Elle avait quelques flashs de ces moments de luxure. Ce n’est pas qu’elle ne voulait pas y repenser. Elle savait que s’ils prenaient son esprit, là maintenant, ses envies ne pourraient que l’assaillir et elle n’avait pas vraiment de moyen de les assouvir. Se caresser ne suffirait pas, elle le savait. Elle pourrait enchaîner les orgasmes, ça ne serait pas suffisant non plus. Et ce simple peignoir sur sa peau nue n’arrangeait rien. Les fibres se frottaient à elle. Elle avait même cette impression étrange que le tissu se mouvait seul pour venir flatter le bout de ses seins et caresser son mont de vénus. Elle aimait que le tissu, quel qu’il soit, flatte sa peau douce ainsi. Ça l’excitait en plus de lui donner ces agréables sensations déclenchant souvent les frissons.
Les images s’amoncelaient dans sa tête. Les verges qu’elles avaient visitées avant de partir. Ces cadeaux qu’elle avait laissés, comme pour s’excuser de vouloir être libre, de laisser ses amants loin de son corps et du plaisir qu’elle prenait autant que celui qu’elle donnait.
Et puis il y avait son maître, son confident. Elle savait qu’il aurait apprécié l’avoir entre ses mains ne serait-ce qu’une nuit. Elle n’avait pu le satisfaire mais il était là, bien présent à travers ses messages, ces dérives partagées, ces fantasmes que jamais ils n’assouviraient ensemble. Elle aimait imaginer les choses les plus immorales avec lui. C’était un bon partenaire de jeu pour ça. Repenser à ce qu’il lui avait dit de faire dans l’avion et ce dont elle s’était acquittée déclenche alors une vague au creux de son ventre. Elle ne peut s’empêcher de porter une main délicate sur son abdomen avant de descendre lentement vers son pubis. Durant son vol, elle devait s’enfermer dans les toilettes. Elle se revoit le faire. Elle se revoit baisser son pantalon et sa culotte, remonter son haut parce qu’il tenait à voir ses seins, ces mamelons qu’elle estimait bien trop petits pour satisfaire un homme. Elle avait pris une photo et ça l’avait énormément excitée. Il faisait encore nuit chez lui, il dormait sûrement, sans se douter un instant qu’à son réveil, il aurait une photo de sa coquine quasiment à poil dans un avion, sans qu’aucun des passagers ne se doute de ce qu’elle venait de faire. Pour elle, ce n’était pas grand-chose, elle était capable de faire bien plus excitant encore. Peut-être que son maître n’avait-il pas oser demander plus ? À moins qu’il ne fasse durer le plaisir ? Qu’il repousse l’ultime plaisir au plus loin ? C’est vrai que la jouissance n’en est que meilleure lorsque l’orgasme est repoussé à son paroxysme.
Cette pensée… C’est sûrement le point de non-retour, pense-t-elle. Et la petite décharge électrique que lui procurent ses doigts, à travers son peignoir, la ramène à la réalité. Elle est confinée, seule, personne pour la satisfaire. Mais il y a surtout cette tension, ce plaisir de repousser l’inévitable.
Et pour repousser cette envie de jouir, elle décide de prendre une douche. Ça va la détendre, peut-être lui faire oublier cette envie qui la tenaille.
Qu’est-ce tu crois, lui dit la petite voix. À peine auras-tu accès à ta petite fente que tu vas dégouliner et tu ne pourras pas t’empêcher de te toucher ! N’ai-je pas raison, petite salope ?
Son maître. Alors il l’accompagnait réellement, il était là, bien plus présent qu’à travers ses messages laissés sur une messagerie instantanée. Elle aimait qu’il la traite de salope. C’est elle qui le lui avait demandé. Elle soupçonnait que son profond respect pour elle l’empêchait de cracher ces mots pleinement. C’est probablement pour ça que la salope s’accompagnait souvent de petite qui atténuait la chose, apportait un peu d’affection dans le propos. Peu importe, elle aimait ça et les libertés qu’il prenait avec elle. Libertés qu’il ne s’était jamais accordé. Elle ne savait pas pourquoi. Peut-être qu’un jour, elle le lui demanderait.
Laëtitia ouvre l’eau et s’apprête à laisser glisser son peignoir de ses épaules. Elle s’aperçoit alors que l’eau sort d’un peu partout, inondant plus la salle de bain que la douche. Elle coupe tout, referme sa jaquette et décide d’appeler la réception.
On lui envoie quelqu’un tout de suite.
Le cliché pornographique la fait sourire. La jeune femme seule dans sa chambre, entièrement nue sous sa chemise de nuit, un problème de plomberie, une fuite — et pas seulement une fuite d’eau : elle sent son nectar lui couler entre les cuisses — et le plombier qui débarque… Il y avait de quoi rire en effet.
Mais c’est loin de connaître Laëtitia, capable de changer ces clichés en réalité.
Elle a déjà oublié tout ça quand on frappe à sa porte. Peignoir bien refermé, elle ouvre sa porte à son sauveur. Celui-ci ne semble même pas remarquer que sa cliente ne porte qu’un peignoir sur elle. Après tout, il ne sait pas qu’elle ne porte rien d’autre.
La réparation prend un certain temps. Juste ce qu’il faut pour que Laëtitia se fasse des films et que son envie grandisse une nouvelle fois en elle. Cette fois elle le sait, ça va exploser, elle ne pourra pas retenir ces pulsions. En réalité, elle n’a pas envie de les faire taire.
Quand il a terminé ses réparations, le jeune plombier se retrouve alors devant une cliente au peignoir complètement ouvert. Il ne sait pas comment réagir. Il ne peut échapper à cette vision, cette beauté nue. Des jolis seins bien tenus, au mamelon tendu par l’excitation. Une ligne fine, sportive, un ventre plat, des cuisses bien galbées, de longues jambes et une fente imberbe aux formes parfaites.
Laëtitia prend un risque. Il pourrait s’enfuir et la laisser là, seule, avec sa frustration. Et s’il la dénonçait ? Elle ne pourrait pas se retrouver à la rue, la situation sanitaire ne pouvait le permettre. Mais quels ennuis lui tomberait dessus ensuite ?
Elle voyait le regard gêné du garçon. Et en même temps, elle voyait aussi qu’il ne pouvait pas détacher ce regard de son corps. Elle n’avait jamais voulu l’admettre, par humilité, mais elle connaissait aussi le pouvoir qu’elle exerçait sur ses proies. C’était une véritable sorcière, envoûtante, au corps parfait, à la peau douce, habitée par des envies incessantes de sexe. Laëtitia l’insatiable, la sorcière, la diablesse. Ça ferait un bon titre de film porno, ça !
Comme il ne voulait pas faire le premier pas, elle s’avance vers cet homme, paralysé par l’incroyable culot de cette fille. Et ce culot va jusqu’à lui caresser l’entrejambe où elle découvre déjà l’effet qu’elle fait à cet inconnu. Ils ne pensent alors plus au cliché porno. On n’est plus dans le cliché, on est dans le réel. Et la jeune Laëtitia, 28 ans, libre, la faiseuse de rêves, ne recule devant rien et donne sa première fellation depuis qu’elle est revenue en ces terres bénites.
Nul doute que son amant apprécie cette bouche, cette langue qui flirte avec son gland, ce va-et-vient qui ne fait que faire grimper la pression. Il n’arrive pas à croire à tant d’impudence. Il se dit que c’est un rêve, un rêve qui a l’air très, très vrai. Un rêve avec cette créature démoniaque et tellement belle, cette créature qui l’a prise entre ses griffes et qui fera de lui ce que bon lui semble. Il n’a aucune envie de résister. Il a juste envie de répondre aux besoins de la jeune française. Il finit par l’allonger sur le lit et plonger sa tête entre ses cuisses. Il découvre sa fente, dégoulinante de plaisir, de désir. Il la goûte longuement, stimulant le flot de cyprine par des caresses, fouillant son intimité en profondeur. Laëtitia ne tarde pas à jouir, tellement son envie est grande, impossible à retenir. Mais elle ne refuse pas de recevoir cette verge dressée pour elle. Elle s’enfonce en elle, écartant son vagin, et sentir cette queue s’immiscer en elle manque de la faire jouir une deuxième fois.
Cet homme dont elle ignore tout, même le nom, continue de la prendre sans se soucier des problèmes qu’il peut avoir. Pas sûr que sauter les clientes fasse partie de son contrat. Il finit pourtant par se retirer pour jouir sur le ventre de cette femme qui l’a complètement envoutée. Laëtitia est toujours sous l’enivrement de la drogue du plaisir. Elle se trémousse pendant que son amant finit de se vider sur elle. Elle sent le sperme chaud gicler sur elle. Elle l’étale, profitant encore de ce moment divin avant que tout ne s’estompe, avant que tout ne s’évanouisse.
Elle pense déjà à ce qu’elle va dire à son maître. À peine débarquée qu’elle se fait sauter par un inconnu.
Ça risque de lui plaire.

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