Les Pérégrinations Sexuelles de Laëtitia (2)

- Par l'auteur HDS Speck -
Récit érotique écrit par Speck [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Les Pérégrinations Sexuelles de Laëtitia (2) Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-02-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les Pérégrinations Sexuelles de Laëtitia (2)
Les journées étaient longues, enfermée à l’hôtel. Elle n’avait plus longtemps à attendre avant de pouvoir se lancer à la conquête de Montréal. Pour l’instant, il lui fallait prendre son mal en patience. Devant la fenêtre, à regarder le soleil, elle était à des bornes de là. Elle en avait fait six mille pour changer de vie, laissant sa France natale derrière elle et en ce moment, dans sa prison dorée, elle y revenait. Ses souvenirs affluaient.
Elle ne pensait plus à son amant qui était revenu par deux fois la voir. Par deux fois il l’avait baisée comme la chienne qu’elle estimait être. Si la première fois avait été comme on dit « cordiale », avec des préliminaires en bonnes et dues formes, contre le mur, une de ses jambes relevées sur l’épaule de cet homme qui avait plongé sa tête entre ses cuisses ; si l’orgasme était venu rapidement, la secouant de plaisir, laissant cette vague de bien-être l’envahir, le second avait été encore plus puissant lorsqu’il avait prise sur le lit. Il n’avait pas joui en elle. Il avait laissé une jolie trace sur le drap. Qu’irait penser la femme de ménage lorsqu’elle viendrait changer le lit ?
Elle était très loin de ces considérations. Elle pensait à son maître, surtout à la discussion qu’ils avaient eue à propos de sa jeunesse, de ce qu’elle était devenue. Pour elle, une véritable salope ; pour lui une femme libérée.
Laëtitia avait eu sa première expérience de nudisme dans un lieu loin de ressembler à une plage. À cause d’une maladie relativement grave, elle avait passé deux ans de sa vie entre les murs d’un hôpital. Se montrer nue devant les médecins, infirmiers et infirmières était devenu d’une telle banalité qu’elle ne n’avait plus aucun scrupule à montrer son corps. Sentir le vent sur sa peau, se glisser entre les poils de son sexe lui procurait le plus grand plaisir. Elle repensait à cette sensation que laissaient les draps sur elle quand elle se couchait le soir. À ces moments interdits où elle se touchait en pensant aux autres corps qu’elle avait pu admirer durant la journée. Principalement des filles, alors qu’elle n’était pas du tout attirée. Cela produisait tout de même chez elle des effets incroyables. Deux ans à se masturber en cachette, nourrissant des fantasmes fous où l’infirmier de service la surprendrait en train de se toucher frénétiquement. Elle voyait son pantalon se tendre juste en dessous de la ceinture. Elle se voyait lui sortir le membre rapidement raidi à cause de cette petite effrontée qui n’avait pas froid aux yeux. Elle se voyait mettre ce sexe en bouche pour lui procurer la plus belle caresse que même sa femme ou sa copine ne serait capable de lui prodiguer. Elle le voyait cracher son épais sperme blanchâtre qu’elle goûtait avec gourmandise. Elle avait à peine 11 ans et elle voulait déjà tout cela.
Au-delà de cette crainte vaincue de se présenter nue devant qui que se soit, Laëtitia commençait à nourrir une envie irrépressible de découvrir le pénis de tout homme qui croiserait son chemin. C’était pour elle le moyen de prendre sa revanche sur la vie. Cette vie qui ne tenait que par un fil. Car à cette époque, elle était loin de se dire qu’à 28 ans elle serait à Montréal, à coucher avec un technicien en attendant de pouvoir sortir. Son avenir était plus sombre à ce moment-là, à un moment où les enfants ne sont pas censés penser à la mort. Un avenir déjà terni par ses relations et sa maladie, elle n’espérait plus grand-chose. Elle avait découvert la nudité d’une drôle de façon et elle se disait qu’elle n’aurait peut-être jamais l’occasion de vivre des relations sexuelles.
Elle nourrissait un complexe. Un double complexe même. Outre le fait que les filles se moquaient de ses tenues vestimentaires, Laëtitia souffrait d’une poitrine qu’elle estimait trop petite et d’une petite fente qu’elle estimait trop touffue, ce qui semblait rebuter filles comme garçons. Ici à l’hôpital, on ne faisait pas cas de cela. À peine si on faisait réellement attention à son corps. On se devait de sauver la vie de cette gamine, sans se soucier de ce qu’elle deviendrait plus tard, sans se doutait de ce que les protocoles médicaux déclenchaient, même s’ils se contentaient de dire « mets-toi nue, s’il te plaît » pour effectuer toute une batterie d’examens.
Ses parents ne se doutait pas de ce dont leur fille rêvait. La nudité. Ses promenades sur les plages naturistes, ses envies les plus secrètes. Ses désirs les plus profonds, inavouables. S’ils avaient su, il était fort probable que la jeune fille catholique bien sous tout rapport aurait été reniée.
Deux années d’hôpital. La jeune fille qui en était ressortie n’était plus du tout la même qu’à son entrée. Elle avait fait peau neuve, en renonçant au puritanisme. Si proche de la mort, elle avait décidé de vivre. Rabaissée, rejetée, elle allait faire vivre les laisser pour compte. Elle était belle, elle était mignonne, elle connaissait ses atouts et tant pis si on n’aimait pas sa poitrine, tant pis si on n’aimait pas cette touffe entre ses cuisses. Elle allait assouvir ses envies, sans retenue, prendre sa revanche et jouer.
Devant la fenêtre de sa chambre, elle souriait en repensant à tous ces souvenirs. Elle repensait à la première fois qu’elle avait eu un sexe entre les doigts, puis dans sa bouche. Un touche pipi dans les toilettes du collège avec son premier amour. Un coup d’éclat qui avait sonné la charge, décidé de ses désirs les plus profonds. Elle voulait voir de la bite, découvrir les hommes à travers ce qu’ils avaient entre les jambes, quitte à briser l’interdit durant des vacances d’été en retrouvant son cousin dans sa chambre ou dans la sienne pour lui sucer le sexe et le faire éjaculer sur elle alors que les grands-parents étaient tranquillement devant la télé à l’étage en dessous. Ces deux-là ne se voyaient que durant ces vacances et autant dire qu’ils en profitaient un max. Lui en se faisant sucer, elle en recueillant ce sperme chaud au fond de sa gorge. Jamais cela n’avait été plus loin. Jamais il ne l’avait touchée et jamais personne n’avait su ce qu’ils faisaient ensemble.
L’interdit.
Laëtitia n’y pensait pas à cet interdit. Ce n’était pas cela qui l’excitait. C’était simplement donner du plaisir et en prendre en même temps. Voir de la queue se dresser, se raidir et l’introduire dans sa bouche en sentant l’effet qu’elle faisait à ces hommes dont elle prenait le contrôle sans qu’ils ne s’en rendent vraiment compte.
Laëtitia était née une seconde fois et désormais elle se forgeait. Elle allait donner la parole à ceux que la vie avait cabossés, avait rejetés, comme elle l’avait été à une époque. Elle le ferait avec ses atouts, son corps, son culot. Elle ne se refuserait rien.
Elle jette un œil à l’heure. Ça n’avance pas vite. Elle a reçu un ordre de son maître et depuis, elle était excitée comme rarement. Et elle ne sait pas en fait si son amant allait venir aujourd’hui. S’il ne passait pas, elle reporterait l’ordre à plus tard mais elle est impatiente de le réaliser. Sans même s’en rendre compte, elle avait glissé une main sur son ventre. Elle tombait doucement sur son pubis et Laëtitia se ressaisit alors. Non, il ne fallait qu’elle se touche, elle ne pourrait s’arrêter et elle devait garder cette excitation intacte dans l’espoir que son amant franchisse cette maudite porte.
Cela aura été une véritable torture ! Elle s’était refusée à sa propre main une bonne partie de la journée et ça avait payé.
Il frappe à la porte qu’elle s’empresse d’ouvrir, enfin ! Pas d’embrassade, juste une fuite au milieu de la chambre et un peignoir qui glisse doucement, dévoilant ses épaules et sa poitrine avant de découvrir l’ensemble de son corps nu mis à part une paire de chaussette.
Décidément, cette fille est incroyable.
Il n’en croit pas ses yeux. Une fille peut-elle se donner à ce point ? En tout cas, c’est bien un signe qu’elle lui fait, lui demandant de s’approcher, avec un air malicieux. Un pas en avant pour lui, c’est un pas en arrière pour elle. Et ainsi, elle l’entraîne vers la fenêtre. Il fait nuit dehors maintenant et elle ne manque pas de laisser la lumière allumée. C’était les directives. La nuit, la lumière allumée, entièrement nue, juste avec des petites chaussettes. Et elle devait faire en sorte que lui aussi soit nu, ce qui n’était pas difficile à obtenir. Elle obtenait tout ce qu’elle voulait de qui elle voulait, à condition qu’il est un service trois pièces.
C’est ainsi que Laëtitia se retrouve à la fenêtre de sa chambre, à se faire enculer pendant qu’elle observe les rares passants en contrebas. Si certains ne voient rien, d’autres s’aperçoivent du manège et le montre à leur pote. Il semble même à la petite cochonne qu’il y a un voyeur dans sa voiture et qui profite du spectacle sans détourner les yeux.
Laëtitia finit par jouir de ce jeu et elle ne pensait pas que cela lui procurerait autant de plaisir. Son partenaire finit lui aussi par lui remplir l’anus mais la satisfaction est moins puissante, ce qui l’étonne quelque peu. Elle tire le plaisir jusqu’au bout en restant ainsi devant sa fenêtre, à se faire caresser par cet homme dont elle ignore tout, remerciant secrètement son maître d’avoir eu une idée aussi folle, perverse et excitante.

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