LES PULSIONS DE STEPHY.

- Par l'auteur HDS Jean-Marc Manenti -
Auteur homme.
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Récit libertin : LES PULSIONS DE STEPHY. Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-01-2005 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Couleur du fond :
LES PULSIONS DE STEPHY.
Les yeux verts de Stéphy quittèrent la route pour consulter la montre du
tableau de bord qui indiquait 23 heures 25. A cette heure, la circulation
était
fluide sur la rocade. Nouveau coup d'oeil aux instruments de bord, pour
constater que la vitesse était de 105 Kms/h. Les essuie-glaces avaient du
mal à
évacuer l'eau qui dégoulinait sur le pare-brise. D'un geste gracieux, elle
écarta de sa main une mèche blonde. Les lumières rouges des véhicules qui
roulaient
devant elle semblaient danser au travers du rideau de pluie. Brusquement, le
vacarme de l'eau sur la voiture cessa. Stéphy venait d'entrer sous un
tunnel.
Les lampes au sodium sur les paroies de chaque côté, faisaient virevolter
des reflets orangés sur son visage de madone. La pluie recommença à fouetter
le véhicule, la nuit se reforma peu à peu autour d'elle. Devant, un énorme
semi-remorque tanga en passant sur une bosse et fit jaillir une gerbe d'eau
boueuse. La jeune femme leva le pied et crispa ses doigts sur le volant.
Enfin, le panneau tant attendu apparut. Du majeur, elle poussa le levier du
clignotant, se rabattit sur la voie de droite, puis s'engagea sur la
bretelle
de sortie. Plus Stéphy approchait de sa destination, plus son estomac se
crispait, tantôt de crainte, tantôt à cause d'une bouffée d'euphorie. Elle
mena
avec dextérité sa Peugeot 307 SW dans les rues de cette cité dortoir plutôt
calme et ne mit pas longtemps pour trouver l'adresse qu'elle cherchait. Elle
se gara sous la lumière crue d'un lampadère, face à l'entrée de l'immeuble
de quatre étages,serra le frein à main et coupa le moteur. Le silence se
fit,
troublé par les gouttes de pluie sur la carosserie. Son estomac se crispa à
nouveau. La crainte l'envahit, mêlée à cette espèce d'euphorie qui ne la
quittait
plus depuis la réception du dernier mail de Caligula. "Tu parles d'un pseudo
!" En fait, Stéphy avait le trac. Elle tendit la main vers la clef de
contact
mais hésita. Et si elle tombait sur un détraqué ?
Ce mélange d'apréhension et d'impatience à découvrir l'inconnu la mettait
dans tous ses états.
Quand elle lui avait écrit qu'elle mesurait 1 M 75 pour 60 Kgs, qu'elle
avait les yeux verts, qu'elle avait les cheveux blonds jusqu'au dessous des
épaules,
puis précisé qu'elle mettait du 90 B en soutien-gorge et qu'elle aimait tout
en amour, surtout les endroits et les situations étranges, Caligula n'avait
pas hésité à lui donner ses coordonnées, accompagnées d'une liste de
directives qu'elles devrait suivre. La jeune femme s'aperçut que, comme
Comme toujours,
ces sentiments mélangés d'angoisse et d'euphorie lui procurait du plaisir et
faisait monter en elle le désir. Elle ferma les yeux et sourit en glissant
la main sous son long manteau, sa culotte était déjà humide. Elle s'extirpa
de la voiture, claqua la porte et courut s'abriter sous l'entrée de
l'immeuble.
De là, elle verrouilla la voiture.
Une fois entrée dans le sas, elle chercha le nom et composa le code sur le
petit clavier. La porte s'ouvrit en vibrant et Stéphy parcourut le couloir
et
monta au premier. Son long manteau de cuir fin lui battait les chevilles.
Dessous, elle portait comme seul vêtement sa petite culotte. Elle ouvrit la
porte
de l'appartement, entra et referma derrière elle. Elle se trouvait
maintenant dos au battant, dans une totale obscurité.
Dans le silence elle entendait son coeur cogner fort dans sa poitrine, son
entre-jambes était de plus en plus mouillé. Des pas se firent entendre, qui
venaient
lentement vers elle. Au bruit elle sut que Caligula était pieds nus.
Soudain, un frôlement, une légère odeur de savon, un léger flux d'air...
Elle le sentit
là, devant elle, tout proche. Une main chercha le bas de sa manche, la
trouva et attira la jeune femme.
Ses main touchèrent le corps nu de l'homme. Il était un peu plus grand
qu'elle, le torse velu, visiblement musclé, la peau tiède. Il émanait de cet
inconnu
un parfum de gel douche. Stéphy n'entendait que leurs deux respirations
sacadées. Les mains guidèrent les siennes vers son pénis qu'elle détailla
sous
ses doigts. Elle ne put s'empêcher de pousser un grognement de satisfaction
en touchant le membre long et dur terminé par un superbe gland. Elle aurait
donné cher pour allumer une lumière... Mais, il avait dit que ses directives
devaient être suivies à la lettre, sinon elle repartirait sur le champ.
Les mains de l'inconnu défirent un à un les boutons du manteau qui glissa
bientôt à terre dans un chuintement qui se termina par une sorte de plouf
sur
le linoléum. Elle suivit en pensée le trajet de son slip qui glissait le
long de ses jambes jusqu'à ses pieds. Elle repoussa se sous-vêtement du bout
des
orteils. L'homme connaissait son affaire, il ne la toucha pas tout de suite,
lui laissant déguster l'impression de nudité. En effet, le fait de se savoir
toute nue et sans défense devant cet homme qu'elle ne connaissait ni d'Eve
ni d'Adam, fit grimper son excitation d'un cran suplémentaire. Les poils
blonds
de sonpubis devenaient poisseux de son désir.
Il passa enfin ses mains sur les cheveux et le visage de la brûlante Stéphy.
Puis, doucement, ses doigts parcoururent les quatres coins de sa peau
laiteuse,
de haut en bas, de droite à gauche, s'attardant ça et là sur ses seins
durcis de désir, ses tétons érigés, la croupe et les rondeurs de ses fesses,
le
sillon de sa colone vertébrale. Il posa sa bouche ouverte au creu de son cou
et y fit voyager la pointe de sa langue. Tandis que Stéphy s'adossait contre
la porte, un long majeur entra dans son vagin avec un bruit de succion. Elle
poussa un long soupir et cambra son bassin pour qu'il la pénètre au plus
profond.
La langue experte de Caligula passait alternativement du cou aux seins,
alors que maintenant, plusieurs doigts fouillait sa grotte humide. L'inconnu
l'entreprenait
là, debout contre une porte d'appartement, comme une fille à soldats. Cette
pensée ajoutée à ce que lui faisait cet anonyme dans une nuit totale,
provoqua
un premier orgasme qui dégoulina sur la main qui la fouillait. Elle entendit
l'homme sucer ses doigts, les replonger en elle et goûter à plusieurs
reprises
sa liqueur de fille.
Puis, Caligula recommença à la toucher, à la tripoter partout. Stéphy, qui
s'était collée sans aucune pudeur contre lui, le sentait ivre de désir, son
pénis
roulait et palpitait contre son bas-ventre. Elle se sentit soudain soulevée
par les hanche et n'eut que le temps d'entourer de ses bras le cou du
quidam.
La verge dure entra en elle, alors qu'elle entourait sa taille de ses
jambes. A la force de ses bras, il la soulevait pour qu'elle coulisse sur
son membre.
Dans le noir on entendait seulement leurs respirations et le bruit mouillé
du va et vient entre les cuisses de la jeune femme qui eut un nouvel
orgasme.
Elle poussa un cri rauque. A chaque coup de reins, son dos cognait contre la
porte. Soudain, l'homme se crispa et sa verge trembla au fond de son corps
avec des bruits mouillés. Elle sentit le sperme qui la remplissait en
longues giclées et débordait sur l'intérieur de ses cuisses.
Une fois sur pieds, elle s'adossa contre la porte pour reprendre son
souffle. Pendant quelques instant, l'inconnu lui tint la taille tout en
caressant ses
seins et son ventre. Puis, il se pencha pour ramasser le slip et le long
manteau de Stéphy. Il l'aida à l'enfiler. Elle mit la petite culotte dans sa
poche,
se boutonna sommairement et sortit vers les escalier. Tout s'était passé
sans un mot, dans le noir total. En marchant, elle sentait son pubis et
l'intérieur
de ses cuisses poisseux du foutre de l'inconnu. Stéphy eut un sourire ravi.
La jeune femme constata que la pluie avait cessé. Arrivée devant sa Peugeot,
son gsm émit quelques bips. Elle lut le texto :
Reviendras-tu ? Je n'ai pas tout utilisé les ressources de ton corps.
Elle manipula le clavier à toute vitesse :
Oui, j'attends ton mail pour revenir. Bons baisers aux bon baiseur.
Stéphy allait déverrouiller les portières, quand une voix toute proche dans
son dos l'interpela. Elle eut un violent sursaut de surprise et dut prendre
appui sur l'aile de sa 307.
- Vous auriez du feu ?
La jeune femme se retourna brusquement pour faire face au nouveau venu. Un
peu trop brusquement sans doute, car le premier bouton de son manteau de
cuir,
sans doute mal fermé, s'ouvrit, découvrant le début de sa poitrine. La peau
pâle de sa gorge brillait sous le réverbère.
Tétanisée, elle contempla le quidam. C'était un malabar d'au moins 1 mètre
85, en jean et tee-shirt qui tenait un paquet de Marlboro light à la main.
Sans
la quitter des yeux, il rangea lentement son paquet dans sa poche révolver
et tendit la main vers elle.
- Mais tu es à poil là dessous. Souffla-t-il.
- Je vais vous donner du feu. Balbutia Stéphy, qui esquisça un geste pour
fouiller dans ses poche.
Sans se presser, l'homme ouvrit les boutons un à un, offrant la nudité de la
jeune femme à la lumière du lampadère.
- Et en plus, t'es mignone à croquer ! Ajouta-t-il, en inspectant son
visage.
- Attendez... Je...
Sa protestation resta en suspend. Stéphy fut basculée sur le capot, manteau
largement ouvert. Il y eu le bruit du zip du pantalon de l'inconnu, qui,
sans
attendre, avait ouvert sa braguette et se couchait sur elle. Elle poussa un
"han" quand il entra en elle.
-Hmmm : tu glisses bien... Tu as baisé y a pas longtemps, hein ? Ouais, t'es
chaude !
Il était lourd sur elle, il la clouait sur la tôle, ses grosses mains lui
emprisonnant la taille. Les suspensions de la voiture couinaient à chaque
coup
de reins, on entendait même l'essence clapoter dans le réservoir.
- Vas-y, défonces-moi, j'aime ça ! Souffla-t-elle à son oreille lors de son
orgasme.
L'inconnu s'activa de plus belle entre ses cuisses. Il se retira brusquement
pour éclabousser de sa semence le ventre et le pubis de stéphy en grognant
comme un ours mal léché.
Il remonta son pantalon, ferma sa braguette.
- Alors, tu as du feu ? S'enquit-il, en reluquant Stéphy toujours couchée
sur le capot.
L'éclairage publique faisait scintiller une myriade de petites perles de
foutre éparpillées sur la jeune femme. enfin, elle trouva la force de se
remettre
sur pieds. Ils fumèrent en silence, l'un en face de l'autre, lui adossé au
réverbère, elle assise sur l'aile de sa Peugeot, manteau grand ouvert,
histoire
de faire sécher le sperme du quidam.
Il écrasa son mégot en même temps qu'elle. avant de partir de son côté, il
lui ébourifa les cheveux.
- Tu es du quartier ?
Son ton était malicieux.
- Non, mais je viens dans les parages de temps à autres.
- Chouette alors ! Si ce petit coup t'as plût, - J'espère qu'on se
rencontrera encore... pour remettre ça ! J'h'habite là !
Il montra une fenêtre au second étage, au-dessus de l'appartement que Stéphy
venait de quitter.
- Alors, je crois qu'on se reverra... Dit-elle, d'un ton suave.
La jeune femme referma son manteau puis remonta dans sa voiture.
FIN

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