Sylvette et le concièrge

- Par l'auteur HDS Jean-Marc Manenti -
Auteur homme.
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Récit libertin : Sylvette et le concièrge Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-03-2003 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Sylvette et le concièrge
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La jeune femme ouvrit un oeil, se redressa lentement sur son séant,
tentant de percer l'obscurité de la pièce. Son regard fut attiré par son
réveil. Il indiquait 5 heures 59. Elle s'étira, bailla et frotta son visage
à deux mains, histoire de faire disparaître les trace de sommeil. Elle
s'allongea à nouveau, mains derrière la nuque, savourant la chaleur de ses
couvertures sur sa peau nue. Elle tendit l'oreille, mais tout était
tranquille dans la rue. On était samedi, qu'allait-elle faire de son
week-end ? Son mec était parti voilà 7 mois, avec une pétasse blonde, la
laissant seul, sans aucune explication. Elle repoussa brutalement les draps
et s'assit, secouant la tête pour dissiper les pensées négatives qui
l'assaillaient. Elle se dirigea vers la salle de bain. Elle poussa
l'interrupteur : la lumière lui fit cligner les paupières. Avant d'entrer
dans la cabine de douche, elle se posta un instant devant le miroir.
Celui-ci lui renvoya l'image d'une femme aux cheveux noirs, épais et longs.
La blancheur de sa peau faisait, avec ca chevelure, un contraste du plus
bel effet. Elle écarta deux grandes mèches qui cachaient ses seins. Elle
essaya de trouver un défaut à sa généreuse poitrine. la pointe sombre de
ses mamelons lui rappelait ce salaud de Juju, il aimait tant les titiller,
avec ses doigts et sa langue. Elle examina dans la glace ses longues jambes
soigneusement épilées, contrairement a son bas ventre. Sa toison noire et
soyeuse, faisait tout le charme de son entrecuisses. Elle focalisa, cette
fois, son attention sur son visage. Pas encore de ride autour de ses
grands yeux bleus, les sourcils impeccable. Sa bouche, légèrement charnue,
donnait à son visage un air toujours sensuel. Combien de fois, ce tocard de
Juju lui avait dit que c'était sa bouche qui l'avait attiré. Combien de
fois avait-il introduit sa verge entre ses lèvres veloutée... A l'évocation
de ce souvenir, elle sentit la pointe de ses sein se dresser et,
instinctivement, sa main caressa son pubis. Elle pivota sur elle-même et
entra dans la douche. Elle enveloppa sa chevelure dans un bonnet de
caoutchouc et s'abandonna en suite au jet tiède et puissant. Elle remplit
la paume de sa main de savon liquide et l'étala sur son corps, lentement,
caressant sa poitrine, son ventre... C'est ce qu'elle aimait, se caresser
de haut en bas, avec volupté... Depuis que ce crétin de Juju était parti,
elle se livrait souvent aux plaisirs solitaires et aujourd'hui, après
s'être séchée, elle se masturberait, elle avait une envie folle de se faire
sauter...
Effectivement, de retour sur son lit, elle promena ses doigts sur sa
peau, les faisant glisser de haut en bas, frôlant sa poitrine, redescendant
vers les cuisses en évitant soigneusement son pubis : elle gardait le
meilleurs pour la fin. Ses doigts jouèrent longtemps avec la pointe de ses
seins, lui tirant des gémissement de plaisir. Ni tenant plus, elle remonta
les talons vers ses fesse, écartant les genoux. Elle fouilla son intimité
déjà toute humide. Elle introduisit le majeur et l'index de sa main droite
dans son vagin, s'amusant de l'autre main avec le clitoris. Son bassin
s'agita, bercé par les vague de plaisir qui montaient en elle. La chambre
se remplissait peu à peu de son souffle saccadé, de ses gémissements. Sa
toison et ses doigts étaient trempés de sa jouissance... Soudain, la jeune
femme fut prise d'une frénésie, agitant plus énergiquement ses mains. Elle
étouffa un cri, essayant de retenir les soubresauts de son bassin. Tout son
être se tendit, crispé sur la plante des pieds, le bassin en suspend au
dessus du lit, puis retomba, ivre de jouissance. La jeune femme resta
inerte quelques minutes, tentant de reprendre sa respiration. Quelques
minutes plus tard, elle enfila une courte nuisette, presque transparente,
qui laissait entrevoir les formes sensuelles de son corps. Elle allait
maintenant se faire un bon café et quelques tartines, elle avait une faim
de louve... Maintenant qu'elle avait soulagé ses pulsions, Sylvette se
sentait comme sur un nuage. Bien qu'elle aimait se donner du plaisir, elle
n'était pas tout à fait satisfaite : rien de valait un mec...
- Pour la baise !... Pour le reste, faut voir ! Pensa-t-elle
La cafetière électrique commença son gargouilli familier et, peu à peu, une
bonne odeur de café frais se répandit dans l'appartement. On sonna à la
porte, ce qui arracha à Sylvette un soupir d'agacement :
- Qui peut bien venir me casser les pieds à cette heure-ci ? Murmura-t-elle.
Oubliant sa modeste tenue vestimentaire, elle alla ouvrir.
- Ah, c'est vous ? Bonjour ! Dit-elle, en reconnaissant Monsieur Gaétan, le
concierge de l'immeuble.
Ce dernier ouvrit de grands yeux étonnés et balbutia :
- Je vous emmène les deux chaises que vous m'avez donné à réparer !
Expliqua le quinquagénaire, sans quitter du regard la jeune femme longiligne.
Remarquant le trouble de son voisin du dessous, elle prit conscience de sa
presque nudité et s'empourpra. Elle s'effaça pour laisser passer le
concierge chargé des deux chaises.
- Il est tôt, mais je vous ai entendu marcher, alors je me suis permis de
venir ! S'excusa-t-il.
- Voulez-vous un café ? Proposa-t-elle poliment.
- Avec plaisir ! Il est très parfumé ! Répondit-il en humant l'air.
Pendant qu'elle allait chercher une tasse, il s'assit à la table du séjour.
Il fit pivoter son siège de façon à ne pas mettre ses jambes sous la table,
pour pouvoir la regarder revenir de la cuisine. Sylvette lui remplit sa
tasse et il burent lentement leur breuvage, parlant de tout et de rien,
faisant des commentaires sur le superbe été de cette année. Lui, ne perdait
pas une miette des charme de la jeune femme, elle était restée debout
devant lui. La transparence de la nuisette donnait à ce joli corps un
aspect des plus érotique qui lui mettait le feu au bas ventre. Il avait eu
le temps d'admirer à loisir la poitrine et ses pointes sombres, le triangle
noir au travers du fin tissu, ses jolies fesses rebondies et ses jambes...
Ses jambes qui n'en finissaient pas. Soudain, elle alla examiner les deux
chaises :
- Vous avez fait du bon travail, elles sont comme neuves ! Le félicita-t-elle.
- Un peu de colle et le tour est joué ! Fit-il modestement.
Lui tournant le dos, toujours penchée sur les deux objets, la jeune femme
était consciente du regard plein d'envie de son voisin :
- Combien vous dois-je ? S'enquit Sylvette en se tournant vers lui.
Il s'était mis debout et l'observait de toute sa hauteur. Il mesurait bien
1 mètre 80 : elle le trouvait bel homme, musclé, légèrement grisonnant.
Elle remarqua tout de suite la bosse sur son short.
- Si vous le voulez bien, mon prix ce sera vous !
Il avait dit cela presque timidement, en rougissant. Sylvette esquissa un
sourire : d'un geste lent, elle repoussa les deux fines bretelles de son
vêtement. Celui-ci glissa doucement vers le sol. Elle était, à présent,
entièrement nue devant lui... Il se remit assis et la tira vers lui et ses
mains calleuses parcoururent la peau blanche en tous sens, avec lenteur et
sensualité.
- Comment votre copain a-t-il put vous quitter pour l'autre blondasse
? Murmura-t-il.
- Ne parlons pas de ça ! Dit-elle, en prenant place sur ses genoux.
Tout en s'offrant aux caresse de son visiteur, la jeune femme saisit, sur
la table, un paquet de cigarettes et en alluma une. Après avoir soufflé sa
première bouffée, elle coinça un instant le filtre entre les lèvres de son
partenaire, pour qu'il puisse en profiter aussi. La respiration de Sylvette
était saccadée : les mains râpeuse sur sa peau électrisaient tout son être.
Lui, s'attardait souvent sur ses seins, jouant avec les tétons tendus par
le désir. Il s'égarait souvent entre les cuisses satinées, qu'elle écartait
légèrement pour lui en faciliter l'exploration. Elle sentait contre elle,
au travers du short, palpiter le membre dur du quinquagénaire.
- Je vais chercher du café ! Proposa-t-elle en se levant, après avoir
écrasé leur cigarette.
A peine debout, il la retint par le bras et la plaça de profil, entre ses
jambes. Il leva la tête pour admirer la cascade de cheveux descendant
jusqu'au creux des reins, les courbes de ses fesses et de sa croupe, ses
seins fièrement levés.
- Si vous voulez, Mademoiselle Sylvette, je peux m'en aller !
Le "Mademoiselle Sylvette" la fit sourire. Elle avait l'impression
d'entendre un domestique parler à la fille du châtelain. Elle baissa les
yeux vers lui :
- Non, restez, j'ai très envie de faire l'amour, rien que pour le plaisir !
Il posa ses main recto-verso, les fit descendre doucement en un frôlement
sensuel et, au bout de quelques secondes, ses doigts se rejoignirent entre
les cuisses de la jeune femme.
- Vous êtes toute mouillée ! S'étonna-t-il.
- Après ma douche, je me suis caressé et je me suis donné du plaisir !
Elle avait dit cela en le regardant du coin de l'oeil, un sourire coquin au
coin des lèvres. De la main gauche, il fouilla l'intimité et de l'autre,
caressa le bouton d'amour du bout de l'index. Elle sentait les doigts la
pénétrer en un doux mouvement de va et vient, à la lenteur
calculée. L'ivresse du plaisir la faisait vaciller et, elle du poser une
main sur l'une des épaules musclées, et l'autre, sur le rebord de la table.
Le jeu de tous ces doigts entre ses cuisses la rendait folle : tout son
corps était crispé, sa respiration haletante. L'orgasme fut soudain, lui
arrachant un cri mal étouffé, tandis qu'elle essayait tant bien que mal de
calmer les soubresauts de son bassin. Hors d'haleine, elle se rassit sur
les genoux du visiteur. Celui-ci passait délicatement le bout de la langue
sur ses propres doigts, goûtant le nectar de Sylvette.
- Vous êtes si belle, quand vous jouissez ! Lui dit-il doucement, en jouant
avec une longue mèche de cheveux.
La jeune femme baissa les yeux en rosissant.
- C'est a vous de jouir, maintenant ! Proposa-t-elle, en plantant son
regard dans le sien.
Elle se mit debout et, lui prenant la main, l'invita à en faire de même.
- Enlevez votre tee-shirt !
Pendant qu'il s'exécutait, elle fit tomber le short à terre et descendit
rapidement le slip. Elle découvrit un membre levé vers le ciel, palpitant
de désir. Cette vision la fit saliver, mais, toutes fois, elle n'osa
regarder en face son partenaire. Elle caressa lentement, de ses mains
graciles, son torse velu, descendant vers le pubis. En plongeant son regard
dans le sien, Sylvette fit glisser ses doigts le long de la verge, puis
s'agenouilla. La jeune femme posa ses lèvres veloutées sur l'extrémité du
noeud et entama un lent mouvement de la tête, le faisant passer d'une
commissure à l'autre. Puis, elle fit voyager sa bouche de bas en haut, de
chaque côté du membre, s'amusant au passage, sur le noeud avec la pointe de
sa langue.
- Elle va exploser ! Dit-il dans un souffle, après quelques minutes de ce
jeu de bouche.
Elle recommença le même manège mais, cette fois-ci, en mordillant ça et là,
la verge gonflée de désir. Sylvette entrouvrit ses mâchoires et fit entrer
le sexe au plus profond qu'elle put, avec une lenteur calculée. Les mains
cramponnées au hanches masculines, elle imprima à sa tête un mouvement de
va et vient, enserrant les lèvres autour du membre. Monsieur Gaétan
haletait, se tenant d'une main à la table, de l'autre au bahut.
- Sylvette, Sylvette, je n'en peut plus ! Murmura-t-il, se retenant pour ne
pas crier.
Sentant qu'il allait se retirer pour jouir, elle le retint fermement.
Soudain, il poussa un long râle et tout son corps se raidit. La jeune femme
sentit sous sa langue les spasmes de l'orgasme agiter le sexe, tandis que sa
bouche se remplissait peu à peu de sa jouissance. Après quelques secondes,
quand il eut repris son souffle, Gaétan aida Sylvette à se relever. Il
reprit place sur la chaise et l'assit sur ses genoux, l'entourant
tendrement de ses bras. Elle posa la joue sur son épaule tandis qu'il
caressait l'abondante chevelure. Ils restèrent un long moment dans cette
position, silencieux. Elle se leva enfin, se dirigea vers la cafetière
électrique et revint verser du café dans les tasses. Elle étala rapidement
du beurre et de la confiture d'abricot sur des biscottes.
- Il faut reprendre des forces ! Commenta-t-elle, concentrée sur son ouvrage.
Après se petit déjeuner improvisé, elle reprit place sur son visiteur et
alluma une cigarette.
- Vous savez, Gaétan, je ne suis pas une salope ou une "Marie couches-toi
là ! Dit-elle en coinçant le filtre entre les lèvres de son amant.
- Je le sais bien, Sylvette ! Vous êtes seule depuis quelques mois, moi
depuis quelques années !.. Nous nous sommes donné mutuellement du plaisir
!.. C'est humain ! Rétorqua-t-il doucement.
Elle lui sourit et il ajouta :
- J'ai plus de respect pour vous que pour cette vieille taupe du deuxième
étage, qui me casse les pieds quotidiennement !
Sylvette posa la cigarette dans le cendrier et passa les bras autour de son
cou :
- Pour le plaisir, c'est pas fini ! Lui dit-elle, les pupilles pleines de
promesses, le ton plein de volupté.
A son tour, il lui plaça le filtre entre les lèvres.
- Vous m'avez déjà amplement payé ! Fit-il, tandis qu'elle soufflait une
volute de fumée.
- Et bien, admettons que maintenant je vous donne un "pourboire" !
Susurra-t-elle à son oreille.
Quand les tasses furent vides, Sylvette les posa sur le bahut, ainsi que le
cendrier. Elle se plaça debout devant lui, jambes légèrement écartées.
- Voilà, je suis de nouveau à vous ! !
Il allongea le bras, caressa l'intérieur de ses cuises et remonta vers le
pubis. Il immisça un doigt, puis deux. Elle était encore toute trempée..
Tandis qu'il fouillait son puits d'amour, elle passait ses mains sur son
ventre et sa poitrine, en caresses sensuelles, bougeant imperceptiblement
le bassin. Puis, il se leva :
- Prenez place au bout de la table ! Demanda-t-il, intimidé.
Elle s'exécuta et, avec infiniment de précautions, la coucha sur la nappe en
tissu. De toute sa hauteur, il avait une vue imprenable sur le corps pâle
de Sylvette. Il s'agenouilla, posa les longues jambes fuselées sur ses
épaules et posa sa bouche contre le pubis soyeux. D'une langue experte, il
visita la jeune femme, déclenchant chez cette dernière, des râles et des
soupirs de plaisir. Gaétan goûtait avec avidité le Délicieux nectar. Les
mains agrippées aux rebords de la table, la jeune femme soufflait et
haletait, agitant la tête de droite à gauche, les yeux clos, un sourire
angélique ornant son doux visage. Bientôt, son corps s'agita de soubresauts
de plus en plus violent, ses gémissements se transformèrent en cris
étouffés. Sylvette eut un orgasme violent, ébranlant du même coup la table.
Son amant se mit debout et elle put constater que toute sa vigueur était
revenue. Elle croisa ses mains derrière sa nuque et le regarda droit dans
les yeux.
- Prenez-moi, j'ai envie de vous sentir au plus profond de mon être !
Il lui souleva les jambes et pénétra en elle à petits coups de reins. La
jeune femme se cambra pour mieux le recevoir. Il allait et venait en elle,
provoquant des gargouillis. Comme elle aimait ces mains dures, sur sa peau.
Après quelques instant, il accéléra le rythme : ses coups de boutoir se
firent plus brutaux.
- Oui, oui ! Gémit-elle, pour l'encourager.
Elle sentait monter le plaisir en lui. S'enfonçant une dernière fois en
elle avec force, elle sentit au fond de son ventre les spasmes agiter son
pénis. Il jouissait en elle, elle en ferma les yeux de contentement. Il se
pencha et prit appui sur ses avant-bras. Toujours en elle, il parcourut de
ses lèvres la poitrine tendue vers lui. Il s'enivrait de l'odeur de son
corps. Quand Gaétan se retira, elle tendit les bras vers lui, réclamant son
aide pour s'asseoir et descendre de la table. Au lieu de cela, il la prit à
bras le corps et la transporta vers la chambre où il la jeta sur le lit.
Sylvette poussa un petit cri, accompagnés de gloussements coquins. Il
s'assit au bord du lit et lui caressa tendrement la joue :
- Grâce à vous, j'ai vingt ans de moins !
Elle tapa du plat de la main sur le matelas :
- Venez vous coucher ! Lui proposa-t-elle.
- Je vais rentrer chez moi pour nous préparer un bon repas ! En attendant,
dormez ! je viendrai vous l'apporter !
Elle allait parler, mais il la fit taire en posant son index sur sa bouche :
- Je m'occupe de tout ! Je serai de retour vers onze heure et demi ! Dit-il
en se levant.
Sylvette se pelotonna sous son drap, écouta un instant son visiteur se
vêtir dans le séjour. Quand il eut refermé la porte, elle repensa au
délicieux moments passés avec lui et se laissa surprendre par le sommeil.
C'est le bruit de la table roulante qui, plus tard, l'éveilla. Gaétan
était debout au pieds du lit, un large sourire illuminait son visage.
- Au menu : salade composée, côtes de boeuf, petits légumes de mon jardin :
le tout arrosé d'un Bordeaux dont vous me direz des nouvelles !
Annonça-t-il avec solennité.
- Merci, Gaétan, vous êtes un chou !.. Venez prés de moi !
Il ôta ses vêtements, rejoignit Sylvette : elle remarqua qu'il sentait bon
le savon et la mousse à raser. En guise apéritif, il versa du vin dans deux
superbes verres à pied.
- Je n'avais pas ri comme cela depuis longtemps ! Déclara la jeune femme
une fois le repas terminé.
En effet, ce dernier c'était passé dans une ambiance joyeuse, émaillé par
quelques bonnes histoire dont Gaétan avait le secret. Ils décidèrent de
faire une sieste, mais, contrairement à lui, elle ne trouva pas le sommeil.
Elle quitta la chambre, prit une douche, revint s'installer prés de son
amant et mit la télévision en sourdine. Vers 15 heures 30, Il s'étira,
bâilla et contempla Sylvette.
- J'ai décidé de vous garder tout le week-end ! Nous allons faire l'amour
sous "MES" draps, ce soir je nous préparerai un dîner, puis amour, puis
petit déjeuner, puis amour !...
Elle avait dit cela tout en caressant son torse, faisant voyager sa main
jusqu'à son sexe qu'elle saisit doucement, le faisant rouler entre ses
doigts. Bien vite, Sylvette fut sur lui...
Le lundi matin, en poussant la porte d'entrée de l'immeuble, la jeune
femme aperçut Monsieur Gaétan, tondeuse à la main, en grande conversation
avec la dame du 2ème étage. Les deux amants se jetèrent une oeillade
complice, tout en se faisant "bonjour" de la main. Avant d'entrer dans sa
voiture, Sylvette se ravisa et s'approcha des deux bavards :
- Je voulais vous remercier pour les deux chaises que vous m'avez réparé :
elles sont magnifiques ! Puis-je vous confier les deux autres ?
- Bien sûr, Mademoiselle Sylvette ! Répondit-il en retenant avec peine un
fou rire qu'il sentait monter en lui.
- Je vous les amènerai ce soir, après le travail ! Ajouta-t-elle.
- Je vous les rendrez samedi, sans faute ! Assura-t-il.
- Vu la qualité du travail, votre prix sera le mien ! Précisa Sylvette.
A ce moment, Monsieur Gaétan vit passer dans les yeux bleus de la jeune
femme, une lueur de coquine impatience.
Il la regarda s'éloigner vers son véhicule et sursauta presque qu'en son
interlocutrice déclara :
- Elle est charmante, cette demoiselle, et en plus, elle ne fait pas de
bruit : c'est une locataire calme et sérieuse !
- Si tu savais, vieille taupe ! Songea-t-il intérieurement en se remémorant
les torrides instants passés avec la sensuelle Sylvette.

FIN

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