Leslie LA22
Récit érotique écrit par Leslie [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-11-2013 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Leslie LA22
Leslie LA22 – Laure, le journal intime - Il était question de réviser
Je me dépêche d’avancer à travers la foule des grands jours qui se presse sur le trottoir, baguenaude et pratique son sport favori, le lèche-vitrine. Je suis en retard, de mes grandes jambes nues chaussées d’escarpins dernière mode, c’est à dire très pointus, et mises en valeur par une courte jupe qui froufroute au rythme de mes enjambées, j’esquive les passants.
Un bon nombre d’hommes se retournent sur son corps qui ne peut les laisser indifférents. Mon apparence provocante ne laisse pas insensible, et mon regard de petite vicieuse attire inéluctablement.
Je regarde toujours autour de moi avec provocation, osant même fixer droit dans les yeux les hommes qui me contemplent un peu trop longtemps, quitte à passer pour une allumeuse, ce que me reproche souvent mes copines, mais je suis comme ça et ce n’est pas mes dix-huit printemps qui changeront grand-chose à ma façon de faire.
Au contraire, j’aime allumée et susciter le désir...
En attendant, je me hâte car j’ai rencard chez Michel, mon copain de banc de l’école de pub et il ne souffre aucun retard. Ensemble, nous avons décidé de terminer les révisions avant les derniers partiels du trimestre, même si je préfèrerais m’envoyer en l’air plutôt que de réviser.
C’est la première fois que Michel m’invite à venir chez lui.
Lui, si discret, si timide lui m’a proposé de venir le rejoindre en rougissant jusqu’à la racine de ses blonds cheveux. Le visage pâle, les yeux cernés par un travail acharné, Michel est le prototype même du bon élève, du bon camarade de classe. Toujours ponctuel, toujours prêt à donner l’explication juste quand il le faut et doté de ce chic pour faire rire les filles, cette touche d’humour qu’elles aiment tant. Personne ne lui connaît de conquête, aussi, bien des bruits, des plus divers aux plus saugrenus courent-ils sur son compte. Mais j’ai toujours eu un faible pour lui et je me fiche pas mal des rumeurs.
En franchissant le seuil de la maison, je me retrouve dans l’immense hall d’entrée de la maison bourgeoise des parents de Michel, où une jolie soubrette en corsage et jupe noire, courte et un tablier blanc par-dessus, et le petit bonnet blanc de circonstance pour son occupation, me reçoit avant de m’introduire dans le salon.
Je patiente, au pied d’un vaste escalier, lorsqu’une silhouette un peu évanescente, cheveux longs aux mèches argentées, déshabillé vaporeux, apparait au premier en haut de l’escalier.
Une main fine agrippe la rambarde, l’autre main effectue une série de signes et décrit de petits gestes d’impatience vers elle. Sans paroles, je comprends que c’est une invite à monter vers cette femme et après un semblant d’hésitation, je grimpe les marches quatre à quatre.
Devant elle, la silhouette presque hiératique, avec un sourire bienveillant sur des lèvres minces et pâlottes, suit d’une paire d’yeux gris ma montée. D’un simple geste elle lui indique l’entrée d’une pièce et je précède mon hôtesse, pénètre dans une vaste chambre, au lit défait, aux lumières naturelles tamisées.
Une légère odeur de rose plane dans la chambre, alors je me plante au milieu de la pièce et me tourne vers cette femme qui ferme avec douceur la porte.
- Bonjour, je suis Laure, je viens voir Michel.
- Je sais, je suis Hélène, sa mère et Michel m’a parlé de vous et de vos révisions. Mais il a dû s’absenter et m’a prié de vous faire patienter…
- Il en a pour longtemps, parce que je peux revenir ?
- Non, cela devrait être rapide, enfin je ne sais pas, mais je vous en prie, asseyez-vous, en attendant.
Cela dit d’une voix douce, et un geste alangui plein de sensualité accompagne la voix et désigne dans un coin de la pièce un sofa et deux bergères qui entourent une table basse. Dans la pénombre, je n’avais pas distingué cet aménagement et m’installe dans l’une des bergères, posant son sac à mes pieds, serrant les jambes et tirant sur ma courte jupe pour rester descente, tandis que mon hôtesse s’installe sur le sofa, prenant une position à moitié allongée, alanguie dans le silence qui s’installe.
Je suis intriguée par cette femme, serait-elle la mère de Michel ?
Michel ne m’avait jamais soufflé mot sur sa mère, mais bien plus sur son père, chirurgien de renom.
Pour rompre le silence, je finis par racler ma gorge avec discrétion puis, après avoir avalé une goulée d’air, je lance :
- Voulez-vous que je vous laisse, je reviendrais un autre jour, quand Michel sera disponible ?
- Non, non… Restes, j’aime la compagnie des jeunes filles et cela rompt un peu ma solitude.
Puis la mère de Michel, avec une voix emplie de sensualité se lance dans une explication sur le ton de la confidence et me dit :
- Tu sais, Laure, les journées sont longues dans cette grande maison, seule, attendant le retour d’un mari omniprésent, qui ne me satisfait plus depuis bien longtemps, heureusement qu’il y a Annette, ma bonne qui t’a ouvert tout à l’heure et qui s’occupe de moi lorsque je lui demande, alors quand je peux avoir une jolie jeune fille comme toi près de moi, je profite de l’instant…
J’écoutais avec attention, ne comprenant pas trop la fin de son explication, alors elle rajouta :
- Voilà, tu sais tout… Enfin tout ce qu’il y a à savoir, pour le moment…
Je ne comprenais pas plus, mais un doute s’est installé en moi, où voulait-elle en venir avec ses propos chargés de sous-entendus, elle dit encore :
- Enfin, ne sois pas trop peinée, Laure. Je peux t’appeler Laure ? Hein ? La vie est belle, surtout pour une jeune fille comme toi !
Tout en terminant de me parler, Hélène, avec grâce et lenteur, changea de position.
De demi-allongée, elle glisse sous elle une jambe qu’elle replie et garde l’autre toujours tendue sur le coussin du sofa. Dans ce geste gracile, elle retrousse doucement son vaporeux déshabillé et me laisse entrevoir une cuisse blanche, nue jusqu’à l’aine et dans un rapide coup d’œil, je peux même apercevoir l’ombre de la toison pubienne.
Je reste un peu médusée de cette vision, ne sachant plus où regarder ni quelle attitude adopter. La main d’Hélène au lieu de rabaisser le voile vaporeux, s’encanaille sur la cuisse, les doigts jouant une sorte de mélodie solitaire, une caresse aérienne qui passe de l’extérieur vers l’intérieur du soyeux de la cuisse et ce, sans me quitter des yeux.
Je sens monter en moi une bouffée de chaleur et ressent un vague malaise.
Surprise par cet accueil, les propos ambigus et la situation dans laquelle je me trouve, je m’apprête à parler, ouvrant la bouche quand le doigt impérieux d’Hélène me fait signe de me taire.
Et muette, je reste les yeux fixés sur la main qui va-et-vient sur la cuisse blanche, écarte de plus en plus haut le voile de tissu pour montrer une hanche, puis un ventre légèrement rebondi et enfin une toison pubienne noire.
Le ballet de la main, aux doigts fins semble s’éterniser à la limite des poils et de la peau, avant d’aller jouer dans les poils pubiens.
Je crois rêver et comme dans un rêve, je vois les doigts plonger dans son intimité et j’ai à cet instant la certitude qu’elle va se branler, devant moi !
Bien que je sois au courant des attouchements entre filles pour l’avoir déjà pratiquer avec d’autres filles, je n’avais encore jamais vu de femme de l’âge d’Hélène, la mère d’u copain, s’exciter de la sorte et se donner en spectacle à une étrangère, serait-elle exhibitionniste ?
Je suis surprise, mais après tout, si c’est son plaisir, je n’ai rien contre qu’elle se donne du plaisir devant moi, d’autant que je sens une douce moiteur envahir mon bas ventre, et humecter mon sexe et entre les lèvres de mon sexe qui s’humidifient, je sens même poindre mon clitoris qui se développe et prend ses aises.
Je me serais même caresser si j’osais.
Mais pour l’instant, je reste les yeux braqués sur la main d’Hélène et les doigts qui caressent son ventre, sans oser bouger de peur de mettre fin à cette scène improbable.
Maintenant, Hélène a fermé les yeux pour mieux savourer sa caresse.
Face à moi, elle se caresse avec, sans nul doute possible, l’espoir de se faire jouir, elle prend du plaisir dans ses caresses, essayant peut-être de m’exciter et susciter l’envie de faire naître en moi le désir.
Je pense, compte tenu qu’elle ne cache pas ses envies, que dans son entourage, on la prend pour une originale, une nympho. Que ce ne doit pas être la première fois qu’elle ose l’audacieuse caresse de son sexe devant une inconnue, une jeune fille, avec qui sait un secret espoir, celui de finir en une partie saphique et pouvoir profiter d’un corps de jeune fille qui jouira entre ses bras.
Mes yeux restent rivés à la main d’Hélène qui fouille son intimité de plus en plus nettement, ses doigts ont largement écartés les deux lèvres brunes de son intimité, lèvres maintenant enduites d’humidité intime qui laissent voir l’entrée rose tendre, brillant de cyprine, de sa chatte. Caché par la paume de sa main, je ne distingue pas le clitoris, mais l’écartement des cuisses laisse apparaître la rondelle brune aux légères boursouflures de l’anus d’Hélène qui se contracte et se détend au rythme de la caresse de ses doigts.
Cette vision, cette caresse indécente, les légers spasmes de l’anus d’Hélène, m’excitent de plus en plus et je tente de me calmer, mais mon excitation s’amplifie au rythme des soupirs d’Hélène, provoquant des crispations qui agitent mon bas ventre et mon entrecuisse, et je sens la pointe de mes seins devenir plus dure et frotter contre le voile léger de mon soutien-gorge, ce qui accentue mon excitation.
Mes mains, appuyées sur le bras de la bergère, serrent au rythme des caresses d’Hélène, les accoudoirs dans l’espoir de me contenir.
Hélène, se laisse aller et ses doigts se crispent dans l’entrée de son sexe, tandis qu’elle mord ses lèvres à belles dents pour éviter de crier son plaisir, le plaisir la gagne et sa respiration devient saccadée.
De sa main inoccupée, elle excite la pointe de ses seins menus, à travers le fin tissu, elle masse se tétons, les pince et tire dessus et soudain sous l’action de ses mains sur ses seins et sur son clitoris, sa respiration devient de plus en plus difficile, ahanante elle jouit en hurlant son plaisir non retenu.
Complètement remuée par la jouissance d’Hélène, je serre et desserre les cuisses, contracte les muscles de mon périnée pour tenter de satisfaire discrètement ma propre excitation, car elle je n’ose pas envoyer ma main sur mon sexe, sous ma jupe.
Pourtant, j’ai terriblement envie de me satisfaire, de me soulager, je serre encore plus fort les accoudoirs de la bergère, j’y enfonce profondément les ongles, jusqu’à me faire mal. Par instants, je mords timidement mes lèvres avec mes dents pour tenter de contrôler les pulsions qui montent en moi et dans ces instants-là, je ferme les yeux comme pour essayer d’effacer la vision d’Hélène en train de jouir.
L’excitation qui monte dans mon ventre, sans que je puisse m’aider de ma main, explose soudain entre mes cuisses et je trempe de ma jouissance ma fine culotte.
Me laissant aller dans ce pur bonheur, j’espère ne pas avoir souillé le tissu de la jupe bergère et laissant la trace de mon aveu au plaisir de voyeuse, mais le spectacle que m’a offert Hélène m’a tellement émoustillé que j’ai peur de m’être sauvagement répandue sur le velours de la bergère.
Mais, Hélène n’en a pas terminé, elle veut m’emmener plus loin et certainement me faire craquer et me voir à mon tour me laisser aller dans le plaisir de me soulager, alors ses doigts continuent à astiquer son intimité, sa paume à écraser son clitoris et ses autres doigts à jouer avec la pointe de ses tétons, comme si elle voulait se les arracher.
Ses doigts, brillants de plaisir, entament une infernale descente vers son anus qu’ils vont toucher, ils en caressent le contour et écartent, au fur et à mesure, l’entrée qui est secouée par les spasmes du plaisir. Puis, son index raide disparait dans son anus et elle entame une série de petits va-et-vient qui relancent son excitation en même temps je reste les yeux rivés sur ces nouvelles indécentes caresses intimes.
Enfin, Hélène lâche une série de feulements sifflants, amortis par la contraction de ses dents sur ses lèvres. Elle a soudain une sorte de tétanie généralisée de son corps qui se tend et lui fait suspendre ses gestes. Elle est en train de jouir. Elle jouit. Un doigt enfoncé le plus loin qu’elle puisse dans son anus, elle continue à écraser avec l’intérieur de son poignet son clitoris qu’elle maltraite ainsi.
L’autre main demeure crispée sur la pointe d’un sein, qu’elle martyrise et tient en l’air comme si elle voulait l’accrocher au plafond. Elle ne bouge plus. Elle savoure son extase. Elle apprécie sa jouissance. Elle ne bouge plus car elle voudrait prolonger encore et encore cet instant de vive béatitude.
Elle est heureuse
A suivre…
Je me dépêche d’avancer à travers la foule des grands jours qui se presse sur le trottoir, baguenaude et pratique son sport favori, le lèche-vitrine. Je suis en retard, de mes grandes jambes nues chaussées d’escarpins dernière mode, c’est à dire très pointus, et mises en valeur par une courte jupe qui froufroute au rythme de mes enjambées, j’esquive les passants.
Un bon nombre d’hommes se retournent sur son corps qui ne peut les laisser indifférents. Mon apparence provocante ne laisse pas insensible, et mon regard de petite vicieuse attire inéluctablement.
Je regarde toujours autour de moi avec provocation, osant même fixer droit dans les yeux les hommes qui me contemplent un peu trop longtemps, quitte à passer pour une allumeuse, ce que me reproche souvent mes copines, mais je suis comme ça et ce n’est pas mes dix-huit printemps qui changeront grand-chose à ma façon de faire.
Au contraire, j’aime allumée et susciter le désir...
En attendant, je me hâte car j’ai rencard chez Michel, mon copain de banc de l’école de pub et il ne souffre aucun retard. Ensemble, nous avons décidé de terminer les révisions avant les derniers partiels du trimestre, même si je préfèrerais m’envoyer en l’air plutôt que de réviser.
C’est la première fois que Michel m’invite à venir chez lui.
Lui, si discret, si timide lui m’a proposé de venir le rejoindre en rougissant jusqu’à la racine de ses blonds cheveux. Le visage pâle, les yeux cernés par un travail acharné, Michel est le prototype même du bon élève, du bon camarade de classe. Toujours ponctuel, toujours prêt à donner l’explication juste quand il le faut et doté de ce chic pour faire rire les filles, cette touche d’humour qu’elles aiment tant. Personne ne lui connaît de conquête, aussi, bien des bruits, des plus divers aux plus saugrenus courent-ils sur son compte. Mais j’ai toujours eu un faible pour lui et je me fiche pas mal des rumeurs.
En franchissant le seuil de la maison, je me retrouve dans l’immense hall d’entrée de la maison bourgeoise des parents de Michel, où une jolie soubrette en corsage et jupe noire, courte et un tablier blanc par-dessus, et le petit bonnet blanc de circonstance pour son occupation, me reçoit avant de m’introduire dans le salon.
Je patiente, au pied d’un vaste escalier, lorsqu’une silhouette un peu évanescente, cheveux longs aux mèches argentées, déshabillé vaporeux, apparait au premier en haut de l’escalier.
Une main fine agrippe la rambarde, l’autre main effectue une série de signes et décrit de petits gestes d’impatience vers elle. Sans paroles, je comprends que c’est une invite à monter vers cette femme et après un semblant d’hésitation, je grimpe les marches quatre à quatre.
Devant elle, la silhouette presque hiératique, avec un sourire bienveillant sur des lèvres minces et pâlottes, suit d’une paire d’yeux gris ma montée. D’un simple geste elle lui indique l’entrée d’une pièce et je précède mon hôtesse, pénètre dans une vaste chambre, au lit défait, aux lumières naturelles tamisées.
Une légère odeur de rose plane dans la chambre, alors je me plante au milieu de la pièce et me tourne vers cette femme qui ferme avec douceur la porte.
- Bonjour, je suis Laure, je viens voir Michel.
- Je sais, je suis Hélène, sa mère et Michel m’a parlé de vous et de vos révisions. Mais il a dû s’absenter et m’a prié de vous faire patienter…
- Il en a pour longtemps, parce que je peux revenir ?
- Non, cela devrait être rapide, enfin je ne sais pas, mais je vous en prie, asseyez-vous, en attendant.
Cela dit d’une voix douce, et un geste alangui plein de sensualité accompagne la voix et désigne dans un coin de la pièce un sofa et deux bergères qui entourent une table basse. Dans la pénombre, je n’avais pas distingué cet aménagement et m’installe dans l’une des bergères, posant son sac à mes pieds, serrant les jambes et tirant sur ma courte jupe pour rester descente, tandis que mon hôtesse s’installe sur le sofa, prenant une position à moitié allongée, alanguie dans le silence qui s’installe.
Je suis intriguée par cette femme, serait-elle la mère de Michel ?
Michel ne m’avait jamais soufflé mot sur sa mère, mais bien plus sur son père, chirurgien de renom.
Pour rompre le silence, je finis par racler ma gorge avec discrétion puis, après avoir avalé une goulée d’air, je lance :
- Voulez-vous que je vous laisse, je reviendrais un autre jour, quand Michel sera disponible ?
- Non, non… Restes, j’aime la compagnie des jeunes filles et cela rompt un peu ma solitude.
Puis la mère de Michel, avec une voix emplie de sensualité se lance dans une explication sur le ton de la confidence et me dit :
- Tu sais, Laure, les journées sont longues dans cette grande maison, seule, attendant le retour d’un mari omniprésent, qui ne me satisfait plus depuis bien longtemps, heureusement qu’il y a Annette, ma bonne qui t’a ouvert tout à l’heure et qui s’occupe de moi lorsque je lui demande, alors quand je peux avoir une jolie jeune fille comme toi près de moi, je profite de l’instant…
J’écoutais avec attention, ne comprenant pas trop la fin de son explication, alors elle rajouta :
- Voilà, tu sais tout… Enfin tout ce qu’il y a à savoir, pour le moment…
Je ne comprenais pas plus, mais un doute s’est installé en moi, où voulait-elle en venir avec ses propos chargés de sous-entendus, elle dit encore :
- Enfin, ne sois pas trop peinée, Laure. Je peux t’appeler Laure ? Hein ? La vie est belle, surtout pour une jeune fille comme toi !
Tout en terminant de me parler, Hélène, avec grâce et lenteur, changea de position.
De demi-allongée, elle glisse sous elle une jambe qu’elle replie et garde l’autre toujours tendue sur le coussin du sofa. Dans ce geste gracile, elle retrousse doucement son vaporeux déshabillé et me laisse entrevoir une cuisse blanche, nue jusqu’à l’aine et dans un rapide coup d’œil, je peux même apercevoir l’ombre de la toison pubienne.
Je reste un peu médusée de cette vision, ne sachant plus où regarder ni quelle attitude adopter. La main d’Hélène au lieu de rabaisser le voile vaporeux, s’encanaille sur la cuisse, les doigts jouant une sorte de mélodie solitaire, une caresse aérienne qui passe de l’extérieur vers l’intérieur du soyeux de la cuisse et ce, sans me quitter des yeux.
Je sens monter en moi une bouffée de chaleur et ressent un vague malaise.
Surprise par cet accueil, les propos ambigus et la situation dans laquelle je me trouve, je m’apprête à parler, ouvrant la bouche quand le doigt impérieux d’Hélène me fait signe de me taire.
Et muette, je reste les yeux fixés sur la main qui va-et-vient sur la cuisse blanche, écarte de plus en plus haut le voile de tissu pour montrer une hanche, puis un ventre légèrement rebondi et enfin une toison pubienne noire.
Le ballet de la main, aux doigts fins semble s’éterniser à la limite des poils et de la peau, avant d’aller jouer dans les poils pubiens.
Je crois rêver et comme dans un rêve, je vois les doigts plonger dans son intimité et j’ai à cet instant la certitude qu’elle va se branler, devant moi !
Bien que je sois au courant des attouchements entre filles pour l’avoir déjà pratiquer avec d’autres filles, je n’avais encore jamais vu de femme de l’âge d’Hélène, la mère d’u copain, s’exciter de la sorte et se donner en spectacle à une étrangère, serait-elle exhibitionniste ?
Je suis surprise, mais après tout, si c’est son plaisir, je n’ai rien contre qu’elle se donne du plaisir devant moi, d’autant que je sens une douce moiteur envahir mon bas ventre, et humecter mon sexe et entre les lèvres de mon sexe qui s’humidifient, je sens même poindre mon clitoris qui se développe et prend ses aises.
Je me serais même caresser si j’osais.
Mais pour l’instant, je reste les yeux braqués sur la main d’Hélène et les doigts qui caressent son ventre, sans oser bouger de peur de mettre fin à cette scène improbable.
Maintenant, Hélène a fermé les yeux pour mieux savourer sa caresse.
Face à moi, elle se caresse avec, sans nul doute possible, l’espoir de se faire jouir, elle prend du plaisir dans ses caresses, essayant peut-être de m’exciter et susciter l’envie de faire naître en moi le désir.
Je pense, compte tenu qu’elle ne cache pas ses envies, que dans son entourage, on la prend pour une originale, une nympho. Que ce ne doit pas être la première fois qu’elle ose l’audacieuse caresse de son sexe devant une inconnue, une jeune fille, avec qui sait un secret espoir, celui de finir en une partie saphique et pouvoir profiter d’un corps de jeune fille qui jouira entre ses bras.
Mes yeux restent rivés à la main d’Hélène qui fouille son intimité de plus en plus nettement, ses doigts ont largement écartés les deux lèvres brunes de son intimité, lèvres maintenant enduites d’humidité intime qui laissent voir l’entrée rose tendre, brillant de cyprine, de sa chatte. Caché par la paume de sa main, je ne distingue pas le clitoris, mais l’écartement des cuisses laisse apparaître la rondelle brune aux légères boursouflures de l’anus d’Hélène qui se contracte et se détend au rythme de la caresse de ses doigts.
Cette vision, cette caresse indécente, les légers spasmes de l’anus d’Hélène, m’excitent de plus en plus et je tente de me calmer, mais mon excitation s’amplifie au rythme des soupirs d’Hélène, provoquant des crispations qui agitent mon bas ventre et mon entrecuisse, et je sens la pointe de mes seins devenir plus dure et frotter contre le voile léger de mon soutien-gorge, ce qui accentue mon excitation.
Mes mains, appuyées sur le bras de la bergère, serrent au rythme des caresses d’Hélène, les accoudoirs dans l’espoir de me contenir.
Hélène, se laisse aller et ses doigts se crispent dans l’entrée de son sexe, tandis qu’elle mord ses lèvres à belles dents pour éviter de crier son plaisir, le plaisir la gagne et sa respiration devient saccadée.
De sa main inoccupée, elle excite la pointe de ses seins menus, à travers le fin tissu, elle masse se tétons, les pince et tire dessus et soudain sous l’action de ses mains sur ses seins et sur son clitoris, sa respiration devient de plus en plus difficile, ahanante elle jouit en hurlant son plaisir non retenu.
Complètement remuée par la jouissance d’Hélène, je serre et desserre les cuisses, contracte les muscles de mon périnée pour tenter de satisfaire discrètement ma propre excitation, car elle je n’ose pas envoyer ma main sur mon sexe, sous ma jupe.
Pourtant, j’ai terriblement envie de me satisfaire, de me soulager, je serre encore plus fort les accoudoirs de la bergère, j’y enfonce profondément les ongles, jusqu’à me faire mal. Par instants, je mords timidement mes lèvres avec mes dents pour tenter de contrôler les pulsions qui montent en moi et dans ces instants-là, je ferme les yeux comme pour essayer d’effacer la vision d’Hélène en train de jouir.
L’excitation qui monte dans mon ventre, sans que je puisse m’aider de ma main, explose soudain entre mes cuisses et je trempe de ma jouissance ma fine culotte.
Me laissant aller dans ce pur bonheur, j’espère ne pas avoir souillé le tissu de la jupe bergère et laissant la trace de mon aveu au plaisir de voyeuse, mais le spectacle que m’a offert Hélène m’a tellement émoustillé que j’ai peur de m’être sauvagement répandue sur le velours de la bergère.
Mais, Hélène n’en a pas terminé, elle veut m’emmener plus loin et certainement me faire craquer et me voir à mon tour me laisser aller dans le plaisir de me soulager, alors ses doigts continuent à astiquer son intimité, sa paume à écraser son clitoris et ses autres doigts à jouer avec la pointe de ses tétons, comme si elle voulait se les arracher.
Ses doigts, brillants de plaisir, entament une infernale descente vers son anus qu’ils vont toucher, ils en caressent le contour et écartent, au fur et à mesure, l’entrée qui est secouée par les spasmes du plaisir. Puis, son index raide disparait dans son anus et elle entame une série de petits va-et-vient qui relancent son excitation en même temps je reste les yeux rivés sur ces nouvelles indécentes caresses intimes.
Enfin, Hélène lâche une série de feulements sifflants, amortis par la contraction de ses dents sur ses lèvres. Elle a soudain une sorte de tétanie généralisée de son corps qui se tend et lui fait suspendre ses gestes. Elle est en train de jouir. Elle jouit. Un doigt enfoncé le plus loin qu’elle puisse dans son anus, elle continue à écraser avec l’intérieur de son poignet son clitoris qu’elle maltraite ainsi.
L’autre main demeure crispée sur la pointe d’un sein, qu’elle martyrise et tient en l’air comme si elle voulait l’accrocher au plafond. Elle ne bouge plus. Elle savoure son extase. Elle apprécie sa jouissance. Elle ne bouge plus car elle voudrait prolonger encore et encore cet instant de vive béatitude.
Elle est heureuse
A suivre…
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