Leslie NR67 - histoire érotique

Leslie NR67 – Nouveaux récits
Congés en solitaire – La décision, le départ et le début

Dans le tourbillon des évènements de la vie, parfois nous nous laissons guider par des envies ou des pulsions, parfois prisonnier de nos désirs nous nous laissons emporter sans vraiment réfléchir…
Dans la vie, nous faisons des rencontres dans des circonstances insolites et vivons des instants incroyables dépassant parfois notre imagination…

Cela faisait longtemps que j’avais besoin de prendre du temps pour moi, vivre un moment de solitude et me laisser aller au fil du temps.
Parfois mon imagination et mes rêves m’emmenaient à penser que j’étais une femme et il m’arrivait de songer à le devenir et envisager l’opération.
C’est pour cela qu’un lundi matin je suis partie avec ma voiture, la Triumph, de la maison avec dans le coffre le strict nécessaire pour tenir plusieurs jours, peut-être plus mais je n’en savais rien à cet instant.
Une valise à roulette de taille moyenne contenant des habits et des sous-vêtements, ainsi que ma trousse de toilette et deux maillots de bains. Un sac de sport avec mes chaussures et un vanity-case avec les produits de maquillage. Mon sac ordinateur et un sac à main en tissu pouvant être porté à l’épaule par une bandoulière avec dedans tous mes accessoires de plaisir, sans oublier un petit sac à dos avec mes jumelles, mon appareil photo et la tenue de randonneuse modèle.

Dans ce sac, sachant que j’aurais à me donner du plaisir et certaine de ne pas refuser une aventure, j’avais mis en premier ma collection de Rosebuds, le cristal XL light black qui est léger mais de belles dimensions, en aluminium anodisé de cent cinquante-quatre gramme, et qui peut être porté toute la journée avec sa longueur de quatre-vingt-seize millimètres et son diamètre de quarante millimètre, le XL big cristal pour mes grands moments de solitude, un Rosebud pour habitués, en acier inoxydable de même caractéristique que le premier mais d’un poids de quatre-cent-soixante-douze grammes, mon tout dernier, le cristal XL light red, version légère identique au premier mais colorée, le mien est rouge et le spécial grands moments, le cristal XXL, qui est le plus gros des Rosebuds en acier inoxydable, de par son poids, huit-cent-quatre-vingt-douze grammes et de ses dimensions, une longueur de cent-vingt-cinq-millimètres et une diamètre de cinquante millimètre, il est exclusivement réservé aux amateurs avertis.

En complément un gode réaliste ventouse de vingt-quatre centimètre et d’un diamètre de cinq, un joli moulage à la tête saillante, à utiliser avec parcimonie, il est pourvu d’une ventouse qui permet de l’utiliser sur toutes les surface.
Et surtout mes deux dernières acquisitions, un gode réaliste souple à ventouse de vingt centimètres et d’un diamètre de quatre, coudé qui permet lorsqu’il est fixé au mur de s’empaler dessus et d’avoir l’impression d’être prise debout, en matière souple il m’apporte de merveilleuses sensations, et le dernier un double gode ceinture destiné à mes partenaires féminines si elles désirent me prendre, un petit pénis d’une longueur de quatre-vingt-neuf millimètres et d’un diamètre de trente s’insère dans le vagin de ma partenaire et le second, plus gros, cent-cinquante-huit millimètres de longueur pour trente-cinq de diamètre, permettra à mon amante de me sodomiser en prenant du plaisir, sans oublier bien sûr les préservatifs et le lubrifiant.


Je sais où je vais en ce petit matin de mi-septembre et sur l’autoroute je conduis ma voiture en pensant aux prochains instants que je vais vivre, la seule chose que je sais à cet instant, c’est que je suis seule, que je suis bien et que là où je vais-je serais tranquille, et profiter des jours prochains et de chaque instants pour vivre seule, libre et faire le point sur ma vie…
Partie très tôt de la maison après avoir embrassé Laure, mais en évitant Chris et Val pour ne pas trainer dans des au revoir interminables et des questions idiotes.
Il fait beau, après Montpellier, j’ai pris l’autoroute A9, direction Perpignan pour aller dans les Pyrénées Orientales au village de Fenouillet et séjourner une semaine dans le camping des randonneurs.

Ayant entendu que dans le coin où j’allais il y avait une plage naturiste, j’ai décidé de faire une pause à la plage du Bourdigoul, à Toreilles entre Barcarès et Canet, là j’ai passé un moment à bronzer sur une plage déserte, puis j’ai repris ma route après avoir fait quelques courses au centre commercial du coin.
J’ai repris l’autoroute, puis sortie 41, direction de Rivesaltes et continuer ma route jusqu’à rejoindre la nationale 117 et poursuivre jusqu’à Caudiès de Fenouillèdes, la départementale D9, puis le D9E et me voilà rendue.
Je suis arrivée vers dix-huit heures au site, le temps de faire l’administratif, une heure plus tard j’étais installée dans « ma cabane ».
Le camping situé dans un parc de deux hectares et demi de forêt est près du village du Fenouillet et de deux châteaux Cathares, il est équipé d’une piscine et propose une petite épicerie de première nécessité. Situé sur les terres Cathares il est possible de faire de nombreuses randonnées pédestres sur des circuits balisés et des baignades dans les gorges de Galamus et celles du Verdouble…

Le soleil était bas et arrosait la pièce d’une chaude couleur orangée, jolie petite pièce avec l’aménagement suffisant pour un séjour reposant. Une chambre avec un grand lit, rangement, couette et oreillers, une deuxième chambre avec deux lits d’une personne équipée comme la grande chambre, un coin cuisine avec une table, quatre chaises, réfrigérateur, plaque de cuisson, micro-onde, cafetière électrique et la vaisselle, une salle d’eau avec douche et WC, de quoi passer un bon séjour…
J’ai déposé mes bagages sans me soucier de l’installation puis me sentant fatigué, après une bonne douche et une légère collation, je me suis couchée pour une nuit réparatrice, pour aussitôt sombrer dans le sommeil.

A suivre…