Leslie SP00 - histoire érotique

Leslie SP00 – Leslie spéciale, la cinq centième pour mes lecteurs

Vous le savez, je m’appelle Leslie et voilà bientôt cinq ans que vous me lisez, vous mes chers fidèles lecteurs et si j’ai bien compté, ce récit en forme de remerciements est mon cinq-centième.
Vous qui m’avez écrit pour m’encourager ou me demander des conseils, bien sûr que je vous ai reconnu, et vous, qui anonymes me lisez régulièrement, mais n’avez jamais osé m’écrire, vous qui prenez du plaisir en me lisant, je tenais à vous remercier et à vous écrire de façon plus personnelle, comme des conseils en forme de confidences.

Que de chemin parcouru avec vous depuis mon premier texte et tout cela correspond à l’année de mes vingt-neuf ans, et oui l’année prochaine je serais une trentenaire, que le temps a passé vite…

Beaucoup d’entre vous désirent me rencontrer, et se posent des questions, par exemple sur comment faire une première rencontre avec une transexuelle, où plus précisément sur la sodomie, comment vivre une bisexualité, comment vivre en couple de façon libre, en fait plein de questions qui touche aux relations, au sexe, aux tabous et à l’interdit.
Comme vous avez pu le lire, étant transexuelle, je suis physiquement un homme, puisque je ne suis pas opérée, j’ai une poitrine et un physique de femme et je le suis dans ma tête. Alors ayant fait le tour de la plus part des questions et ayant trouvé réponse, je ne m’en pose plus, je vis ma vie de transexuelle et je le dis clairement je suis heureuse de vivre comme je suis et avec la vie que j’ai.

Bien sûr j’ai de la chance, comme on dit la vie m’a souri, sauf que je ne suis pas née dans le corps que je désirerais avoir aujourd’hui, mais en fait cela n’a pas beaucoup d’importance, car j’ai un métier et je suis respectée et reconnue dans mon domaine d’action professionnel, j’ai une vie intime avec ma compagne Laure et j’ai des amis et des relations qui me respectent…
Mais bien sûr, ce n’est parfois pas facile, je ne suis pas aussi libre dans mes mouvements que je le voudrais, par exemple, je suis obligée de me cacher dans le monde du travail et faire en sorte que le moins possible de personne soient au courant de ma transsexualité.
Quand je sors, il faut que je fasse attention là où je vais, et même si parfois je suis provocante, je ne peux pas me mettre nue n’importe où aussi facilement qu’une femme, et parfois même je passe pour une erreur de la nature.

Alors comment expliquer l’attrait des hommes pour les filles comme nous et la gentillesse de certaines femmes, les intelligentes, à notre égard.

Beaucoup d’hommes se demandent comment rencontrer une transexuelle, enfin une non vénale, car pour celles-là il suffit de chercher sur internet et vous trouver, avec plus ou moins de chance de bien tomber, mais au moins le but est clair, ce ne sera qu’un rapport physique consentit pour se faire sodomiser ou sodomiser la partenaire d’un instant.
Non je parle de celles avec qui ils pourraient passer un adorable moment, discuter comme avec une amante, se voir le plus souvent possible et entretenir une vraie liaison, là c’est difficile et c’est une vraie quête à entreprendre.

Nombreux sont mes lecteurs que j’ai gentiment éconduits, car je ne rencontre pas, afin de garder ma liberté, mais j’entretiens avec certains une correspondance cybernétique, car je réponds, la plus part du temps, à ceux ou celles qui m’encourage d’écrire et qui ont le courage de ma laisser leur adresse mail.
Et là je le sens, vous allez me dire et ce Benoît, est-il mieux ou différent de nous, non simplement il est mon premier et plus fidèle supporter, celui des premiers jours et celui de toujours, une exception dans ma ligne de conduite, mais la vie est moqueuse, car je l’ai rencontré un jour sans savoir que c’était lui, alors ne soyez pas jaloux et toi cher Benoît, ne te laisse pas envahir par ton égo, ne fais pas le fier et reste simple comme je te connais.

Oui car le fantasme de beaucoup d’hommes se porte sur la sodomie, celle que leur compagne leur refuse, celle qu’ils recherchent et pratiquent quand elles le veulent avec leur amantes, celle qu’ils voudraient pratiquer sur une transexuelle pour ne pas se sentir complètement homosexuel et celle qu’ils voudraient subir, car ils le désirent mais se le refuse en se cachant derrière une certaine morale ou pudeur, prétextant qu’avec une transexuelle ce n’est pas la même chose.
Car la difficulté dans la pratique de la sodomie où de se faire posséder, réside pour beaucoup dans le fait de ne pas se sentir homosexuel ou soumis à la personne qui pratique l’acte sur eux, et en le faisant avec une transexuelle ils ont le sentiment de ne pas être dans ces deux cas.
Je crois que c’est un peu gros, car…

Un homme qui trompe sa femme, c’est naturel.
Une femme qui trompe son homme, c’est une salope.
Une femme qui se laisse sodomiser, c’est un rapport normal dans un couple.
Un homme dont la femme veut le sodomiser, c’est contre nature, ça ne se fait pas.
Un homme qui se fait sodomiser par un autre homme est un homosexuel.
Un homme qui se fait sodomiser par une transexuelle, vit un fantasme.

En tant que transexuelle, si je m’offre, je suis sodomisée, mais je peux faire l’amour à une femme et je peux la sodomiser.
Mais en fait, le résultat est le même, lorsqu’on est sodomisé que ce soit par un homme, une transexuelle ou une femme avec un gode, c’est un engin raide qui vous pénètre l’anus et vous dilate vos chairs intimes, et c’est le même résultat on est sodomisé.
Seule une certaine culpabilité fait la différence, celle de se sentir gay ou pas, normal ou anormal.

Dans les relations les sentiments et la façon de faire comptent beaucoup.
Bien-sûr, il est toujours possible de faire une mauvaise rencontre, tomber sur un être brutal qui n’a qu’un désir, celui de vous posséder, de vouloir vous humilier ou de profiter de vous et vous enculer sans vergogne et bien souvent maladroitement, mais laissons ce genre de rencontres de côté, seules les rencontres dans le partage et la réciprocité laissent de bons souvenirs.
Un peu de tendresse et de douceur, un doux mélange de force et d’attention, une écoute des désirs de l’autre, et on se laisse aller dans un rapport qui nous comble et nous laisse sans vie, remplie de jouissance et de plaisir.

Alors si un jour vous avez la chance de rencontrer une transexuelle, prenez soin d’elle et faites comme si vous étiez avec une femme, elle vous rendra heureux ou heureuse si vous avez être à son écoute.

Merci à vous tous de me lire avec assiduité et continuer de m’encourager…
A toi, Benoît, mon premier fan et fidèle lecteur.
A toi, Fred, qui un jour a osé.
A toi, Eric, qui un jour osera.
A toi, Patty, pour ta différence.
A vous, Bruno, Raphaël, Max, Cyrille, Claude, Olivier, Eddy, Franck, Florent, Jean François, Luciano, Stéphane, Laurent, Michel, Pierre, Jacques, Gustave, Bertrand, Jacob, Nad, Lucio, Willy et aussi à vous Alix, Anna, Isabelle, Lucia, Stéphanie…
Et tous ceux ou celles dont je n’ai pas le prénom mais que je remercie aussi.

Merci à Laure de partager ma vie.
Merci à ceux et celles que j’ai rencontré et ceux et celles qui me font confiance dans la vie.

Cinq-centième histoire sur HDS, il n’y a pas de suite à cette histoire…
Mais la vie continue…
A suivre…