Lingerie fine 4 Deux cocus
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-10-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Lingerie fine 4 Deux cocus
Suzon ouvre de grands yeux ronds et à voix basse me déclare:
- C’est vrai, je reconnais bien la voix de Lili, mais comme étouffée. Et tu es certain que celui qui la fait geindre aussi fort est Jules, mon mari?
- Tu as reconnu ta voiture devant mon garage. Qui la conduit quand ce n’est pas toi ? Donc… te faut-il un dessin ? Écoute mieux, le mâle heureux émet des grognements de satisfaction, tu dois connaître ce mode d’expression puisque tu copules habituellement avec lui.
- Ah ! Le salaud, il me raconte qu’il va à la pêche. Mon œil, il utilise sa bite pour attraper les femmes. Drôle d’hameçon ! Je vais le tuer. Mais je veux être sure de ne pas me tromper.
- C’est simple. Tu ne veux pas me croire ? Va, constate de tes yeux ! La chambre à coucher est à gauche, en haut de l’escalier. Les amants sont si surs d’être seuls qu’ils n’ont pas fermé la porte.
- Je monte.
- Doucement ma belle. Oh ! Nom de dieu, qu’est-ce qu’il lui met … entends, c’est fou…elle jouit rarement aussi fort. Bon, que faisons-nous ? On ne va pas rester là à compter les points.
- Attends, en premier je veux voir, me forger une certitude. Je monte, j’observe et je redescends.
- Entrons dans mon bureau. Enlève tes escarpins et monte sur tes bas, ne te fais pas repérer. Ses gémissement de pâmoison me déchirent le cœur. Je cherche dans ma cave un outil à manche pour cogner sur ce traître et sur ma putain de femme.
- T’es con ? Tu finirais en prison, ils n’en valent plus la peine. En prime ils auraient la voie libre. Reprends-toi. J’ai une meilleure idée pour nous venger, s‘il le faut. Patiente quelques minutes, on en discutera ici, sans éveiller leur attention.
Suzon arrive sur le palier, se penche, avance la tête pour voir dans la chambre et ne sent pas que sa mini jupe, invisible derrière un comptoir, ici, épouse le mouvement de son corps penché et dévoile pour moi, placé en contrebas, ses cuisses et sa culotte de coton et ses fesses. Au moment où instinctivement, sous l’influence du spectacle de son homme baisant ma femme, elle porte une main sur son entrejambe, moi j’ai déjà la trique. Dire que je l’ai aimée, jeune fille, dire qu’elle aurait pu devenir ma femme fidèle si je n’étais pas tombé dans les mailles du filet de ma cochonne de Lili si écoeurante. Et, pour me faire davantage regretter mon erreur passée, les deux complices lâchent en même temps un râle de soulagement. Suzon dévale les marches, me rejoint dans mon bureau.
- Alors qu’est-ce que Jules a inventé pour lui faire gueuler sa jouissance?
- Calme-toi, ils n’en sont qu’aux préliminaires.
- Ouais ! Qu’est-ce que ça va donner après! Non, tu rigoles. Cesse de te payer ma tête, que faisaient-ils de si impressionnant pour miauler comme des matous et des chattes au mois d‘août ?
- Des choses que toi et Lili faites certainement souvent. Bien sûr, dans le feu de l’action on prête moins attention aux sons, aux exclamations ou aux vociférations Ils étaient en plein 69, en diagonale sur le matelas. Jules avait le visage plongé entre les cuisses appétissantes de ta femme et lui bouffait la moule quand ses fesses à lui, à l’autre bout, au dessus du visage caché de Lili, étaient animées d’un mouvement vertical alternatif et tantôt, en position haute laissaient échapper les cris ou soupirs d’amour de ta femme, tantôt, en position basse, les étouffaient quand la queue plongeait, lui chatouillait la luette au fond de la gorge et servait de bouchon. Au dernier râle, ils sont tombés comme épuisés. Mais ce n’est qu’une étape.
- Qu’en sais-tu ? Lili pourrait se ressaisir.
- Jules n’a pas l’habitude d’abandonner en aussi bon chemin. Écoute, ils discutent avant de s’envoyer en l’air pour de bon.
La voix de Jules chevrote encore :
- C’est vrai ? Tu me trouves bon ? J’en suis heureux. Mais moins bien ou mieux que Jean ? Qui lèche le mieux, qui utilise le mieux ses doigts dans ton puits d’amour, qui ?
- C’est différent. Quant à vous classer, j’attends la suite. Par ailleurs ce n’est pas un concours. A l’avenir vous serez complémentaires mais pas en concurrence
- D’accord. Tu as envie de continuer avec moi. Mais si je suis le meilleur, quelle conclusion en tireras-tu ?
- Que j’ai de la chance d’avoir un mari de très bon niveau, un baiseur infatigable et, si tu souhaites devenir aussi bon, je serai doublement heureuse d’avoir un amant d’excellent niveau lui aussi.
- C’est tout ? As-tu envisagé de divorcer pour m’épouser ?
- Comme tu y vas ! Et toi, divorcerais-tu de Suzon ? … Oui ? Ce serait une erreur. Pourquoi se compliquer la vie par des divorces? Je continue à aimer mon mari, je n’ai pas l’intention de le quitter et tu m’apporteras un supplément de plaisir partagé : n’est-ce pas suffisant ?
- Ah! Bon. Mais alors, moi, qu’est-ce que je fous ici, je perds mon temps.
- Si tu as mieux à faire, va. Mais ce serait regrettable, apparemment nous nous sentons bien ensemble.
- N’importe qui ferait l’affaire pour jouer au bouche-trou.
- Mais non, je t’ai choisi après réflexion, toi et pas un autre
- Pourquoi moi et pas le premier venu ?
- Parce que tu es le meilleur ami de Jean, en toi j’ai l’impression de le retrouver. L’amitié c’Est-ce qu’il y a de plus noble et de plus beau. Voilà pourquoi tu es là, dans mon lit, en train de reprendre des forces pour m’aimer et me donner du plaisir.
- Pas vrai ! Tu me considères comme son double, comme un clone de ton mari. Ça va pas dans ta tête. Quand certaines nuits au milieu d’une partie de tarot on danse en couple, tu te serres contre moi, tu me fais du rentre dedans, tu me fais les yeux doux, c’est parce que je suis l’ami de celui qui danse avec ma femme ou parce que ça te démange, là, dans ton bas ventre ?
- Quelle délicatesse. Tu cherches à me rebuter, tu crains tellement de rater ton examen. Je te fais peur, tu as parfois des pannes avec Suzon ?
- Non jamais. Tu vas l’éprouver sur l’heure.
- C’est pourquoi je t’ai convoqué.
- Ce matin, tu m’as téléphoné, tu m’as promis de m’aimer, tu m’as prié de venir. Je suis passé t’offrir la lingerie que tu portes pour te remercier et j’ai juré d’être à l’heure. J’ai failli abandonner définitivement Suzon pour toi et, tout ça uniquement parce que je suis le meilleur ami de ton mari : mais c’est fou. Ne m’as-tu vu aucune autre qualité ?
- Comme tu es susceptible ! Tu devrais être heureux de tenir la place de Jean de temps en temps. A toi de me montrer tout ce que tu vaux quand je t’appellerai.
- De temps en temps seulement ? Moi je te veux tous les matins au réveil, tous les midis à la sieste, tous les soirs au coucher. Depuis que je t’ai vue, je t’ai aimée, désirée. Tu as préféré Jean. Je me suis soumis sans jamais perdre espoir.
- N’abuse pas. Tu t’es vite consolé avec Suzon qui était autrefois amoureuse de Jean. Tu as un profil de remplaçant, c’est comme ça. En es-tu malheureux ? Ne mesures-tu pas ta chance d’avoir une gentille fille pour épouse et d’être sur le point de devenir mon amant.
- Oui, mais pour combien de temps ?
- A condition d’être discrets tous deux, de savoir nous organiser sans éveiller les soupçons de nos conjoints, nous pourrons nous voir chaque vendredi comme aujourd’hui. As-tu un téléphone mobile ? Laisse-moi ton numéro avant de partir, ce sera plus discret que le chiffon rouge.
- Demain soir, pour notre réunion tarot, j’en aurai un. Nous échangerons nos numéros et nos cocus n’y verront que du feu.
- Non, ne parle pas comme ça de Jean et de Suzon, ce n’est pas correct. Je continuerai à vivre avec Jean, je le respecte et tu feras de même avec Suzon.
- Tu juges pourtant correct de les tromper. J’ai le rôle du mauvais, je trahis deux personnes en même temps pour juste un après-midi par semaine. Les quelques deniers de Judas en quelque sorte. C’est peu. Je te prouverai que je vaux mieux que ça.
- Tu ne vois que l’aspect négatif. Dis-toi, par exemple que ces vendredis sont une chance pour toi. Tu prétends m’avoir désirée depuis longtemps mais au moment de me posséder tu trouves que c’est peu. Tu cherches à m’insulter, que vaut le don que je te fais, si peu ?
- C’est difficile à admettre. Jean continuera à te prendre et à te faire jouir au moins six jours sur sept.
- Une fois encore, Jean est mon mari, je l’aime, il a la priorité bien que je ne lui accorde plus l’exclusivité. Ce qui en soi n’est pas grave aussi longtemps qu’il l’ignorera. Par amitié tu pourrais trahir notre liaison. Calcule bien ce que tu y perdrais, non seulement moi mais aussi sa confiance. Il se demanderait si ton amitié était sincère ou intéressée par ton désir de me posséder: votre amitié n’y survivrait pas.
- Le veinard n’aura pas besoin de se cacher pour te prendre. Ce n’est pas juste.
- Pour ta santé tu as la sécurité sociale. Elle ne rembourse qu’une partie de tes frais. Pour le solde il te faut une complémentaire santé. Tu me suis ?
- Oui, mais à quoi veux-tu en venir ? Ah ! Je devine, pour ta bonne santé sexuelle il te faut Jean pour l’essentiel et moi en lieu et place de complémentaire. Qui cotise et comment ?
- Moi, forcément, en baisant avec vous deux. Vous encaissez ma cotisation plaisir.
- On peut avoir plusieurs complémentaires. Auras-tu plusieurs amants ?
- Bien. Arrêtons là, il y a mieux à faire. Je t’ai livré le fond de ma pensée. C’est à prendre ou à laisser. Décide vite, sinon Jean rentrera avant que nous n’ayons commencé à faire l’amour. Viens sur moi , fous-moi ou pars.
- Sorcière, tu sais parfaitement que je t’aime trop pour te laisser en panne d’amour. Je serai toujours ta roue de secours, l’extincteur qui calmera tes besoins de caresses et le feu dans tes veines en l’absence de mon si cher ami
- Donne ton sexe, je le réchauffe et je lui rends sa force et sa raideur…Le mien bout d’impatience et jute sans fin. Tu glisseras en moi sans efforts. Mais j’attends de toi une démonstration ahurissante. Baise moi. C’est en aimant qu’on devient un bon amant. Gagne ta place.
Suzon et moi avons écouté attentivement cet échange entre Lili et Jules. Suzon a le visage baigné de larmes:. Moi j’enrage : j’ai perdu l’exclusivité. En quoi ai-je démérité ? Suzon sanglote puis essuie ses larmes et durcit le ton :
- Tu as entendu, Jules divorcerait si Lili le lui demandait.. Tu as plus de chance que moi, Lili tient à toi, tu es indéboulonnable, Jules n’est qu’un bouche trou à ses yeux. Pauvre type, tapis essuie pieds, lèche cul.
- C’était mon meilleur ami, il ne le sera plus. Bon, ils vont faire l’amour. Je n’ai pas l’intention d’assister à leur accouplement, j’ai assez entendu leurs feulements de bêtes en chaleur. Tu avais une idée, déballe vite ton moyen de les stopper et de leur couper l’envie de recommencer ou je monte les jeter à la rue manu militari.
- Tu veux les lier définitivement ? Jette-les. Mais nous pouvons être plus malins.
- Vraiment ? J’en doute. Mais… Suzon, tu deviens folle. Pourquoi te déshabiller ? Remets ta blouse, s’il te plaît. Tu me rends fou. On ne peut pas, ici ! Tu n’y penses pas sérieusement. Cache ces seins que je ne saurais voir !
- Oh ! Le ridicule ! Tu as peur de voir mes seins maintenant. Ils ne sont pas beaux ? Ils offensent ta vue ? Tu ne disais pas ça avant, quand tu les lutinais. As-tu aussi peur de voir le sexe que tu adorais toucher et embrasser avant l’arrivée de cette Lili qui te cocufie en ce moment ? Aux grands mots les grands remèdes. Regarde, le spectacle est gratuit. Profite, je tire sur mes lèvres, cela t’effraie ? Que dis-tu de mon fessier ? Fais comme moi, mets-toi à poil. Plus vite que ça, grand nigaud ou je comprendrai que Lili te trompe avec raison. Elle est moins prude que toi. Jules nu l’excite au contraire. Tu trembles à l’idée de…
- Non, Suzon, je serais heureux de faire l’amour avec toi. Les circonstances ne le permettent pas. Tu es plus honnête que Lili. Je me vengerai, mais te prendre ici et maintenant ne serait pas une vengeance assez sévère. Oui, je t’ai aimée; hélas je t’ai laissée tomber pour Lili. Tu vaux mille fois mieux qu’un coup tiré vite fait et par vengeance.
- Merci. Il ne s‘agit pas de ça. Pas tout de suite en tout cas. Voilà, les séparer par la force maintenant ne ferait qu’accroître leur attirance. Ils se retrouveraient ici ou ailleurs un autre jour et deviendraient des résistants de l’amour, des martyrs de l’intolérance conjugale, plus passionnés qu’actuellement. Mauvais calcul.
- Ils méritent une punition. Excuse-moi de triquer à la vue de ta nudité. Tu es si belle. Que ne l’ai-je reconnu plus tôt. Tu es une femme magnifique. J’adore le joli toupet au-dessus de tes lèvres, Mon idiote de femme s’est fait raser. C’est Jules qui le lui a demandé probablement .
- C’est en effet une de ses marottes. Combien de fois il a voulu m’imposer de ressembler à une fillette impubère. J’ai refusé, il n’insiste plus. Il aura reporté sa lubie sur sa nouvelle conquête.
- Pour lui plaire Lili a capitulé. Faut-il encore voir si la demande de Jules ne coïncidait pas avec un secret désir de Lili. Je m’aperçois que je la connaissais beaucoup moins bien que je ne le pensais. Ah, ces gémissements, la salope. Leur cirque a repris. Putain, pourriture, et avec mon meilleur ami, le salaud !
- Tu te laisses aller. Sois digne dans l’épreuve, comme tu l’étais jadis. Tout n’est pas perdu. Ils tirent un coup, il n’y a pas mort d’homme. Tu n’es pas le premier cocu sur terre et je compatis car je partage ton sort. Ça va leur faire du bien, une fois, plusieurs fois; ta femme te reviendra toujours, elle vient de le répéter.
- Et elle continuera à trahir son serment de fidélité. Sais-tu qu’il a offert de la lingerie fine à ma femme ? Un truc chouette, il ne s’est pas moqué d’elle.
- Il est fou d’elle alors. J’attends depuis longtemps de recevoir des dessous sexy, en vain. Ces trucs là coûtent cher. La lutte sera peut-être plus difficile. Courage. Laisse-moi finir mon plan et tu en applaudiras bientôt le résultat. Je monte, je me montre à eux, toute nue, à leur image, cela risque d’être cocasse et tu vas avoir de quoi rire. Surtout reste calme et rira bien qui rira le dernier.
- Ça m’étonnerait, je n’ai plus du tout envie de rire.
- Ah, si je gagne le pari de te faire rire malgré ce qu’ils sont en train de faire, accepteras-tu de me faire l’amour pour le plaisir, sans arrière pensée de vengeance. Cela pourrait récompenser mes efforts. Imagine, Lili et Jules d’une part, toi et moi d’autre part, un retour dans le passé, une redistribution des cartes, en somme.
- Tu es complètement dingue, à quoi ça rime d‘aller te montrer en tenue d‘Ève?
- Oublie le reste, fais ce que je te dis. Dans une dizaine de minutes, montre-toi à ton tour, nu comme Adam, en érection et exécute les consignes que je te donnerai alors.
- Que préfères-tu pour les séparer : un couteau de cuisine, un marteau ou un pic?
- Rien de tout cela. Viens nu, te dis-je, tu seras surpris de l’effet produit.
Lili supplie :
-Jules, plus fort, défonce-moi, à fond. Et embrasse-moi.
- C’est vrai, je reconnais bien la voix de Lili, mais comme étouffée. Et tu es certain que celui qui la fait geindre aussi fort est Jules, mon mari?
- Tu as reconnu ta voiture devant mon garage. Qui la conduit quand ce n’est pas toi ? Donc… te faut-il un dessin ? Écoute mieux, le mâle heureux émet des grognements de satisfaction, tu dois connaître ce mode d’expression puisque tu copules habituellement avec lui.
- Ah ! Le salaud, il me raconte qu’il va à la pêche. Mon œil, il utilise sa bite pour attraper les femmes. Drôle d’hameçon ! Je vais le tuer. Mais je veux être sure de ne pas me tromper.
- C’est simple. Tu ne veux pas me croire ? Va, constate de tes yeux ! La chambre à coucher est à gauche, en haut de l’escalier. Les amants sont si surs d’être seuls qu’ils n’ont pas fermé la porte.
- Je monte.
- Doucement ma belle. Oh ! Nom de dieu, qu’est-ce qu’il lui met … entends, c’est fou…elle jouit rarement aussi fort. Bon, que faisons-nous ? On ne va pas rester là à compter les points.
- Attends, en premier je veux voir, me forger une certitude. Je monte, j’observe et je redescends.
- Entrons dans mon bureau. Enlève tes escarpins et monte sur tes bas, ne te fais pas repérer. Ses gémissement de pâmoison me déchirent le cœur. Je cherche dans ma cave un outil à manche pour cogner sur ce traître et sur ma putain de femme.
- T’es con ? Tu finirais en prison, ils n’en valent plus la peine. En prime ils auraient la voie libre. Reprends-toi. J’ai une meilleure idée pour nous venger, s‘il le faut. Patiente quelques minutes, on en discutera ici, sans éveiller leur attention.
Suzon arrive sur le palier, se penche, avance la tête pour voir dans la chambre et ne sent pas que sa mini jupe, invisible derrière un comptoir, ici, épouse le mouvement de son corps penché et dévoile pour moi, placé en contrebas, ses cuisses et sa culotte de coton et ses fesses. Au moment où instinctivement, sous l’influence du spectacle de son homme baisant ma femme, elle porte une main sur son entrejambe, moi j’ai déjà la trique. Dire que je l’ai aimée, jeune fille, dire qu’elle aurait pu devenir ma femme fidèle si je n’étais pas tombé dans les mailles du filet de ma cochonne de Lili si écoeurante. Et, pour me faire davantage regretter mon erreur passée, les deux complices lâchent en même temps un râle de soulagement. Suzon dévale les marches, me rejoint dans mon bureau.
- Alors qu’est-ce que Jules a inventé pour lui faire gueuler sa jouissance?
- Calme-toi, ils n’en sont qu’aux préliminaires.
- Ouais ! Qu’est-ce que ça va donner après! Non, tu rigoles. Cesse de te payer ma tête, que faisaient-ils de si impressionnant pour miauler comme des matous et des chattes au mois d‘août ?
- Des choses que toi et Lili faites certainement souvent. Bien sûr, dans le feu de l’action on prête moins attention aux sons, aux exclamations ou aux vociférations Ils étaient en plein 69, en diagonale sur le matelas. Jules avait le visage plongé entre les cuisses appétissantes de ta femme et lui bouffait la moule quand ses fesses à lui, à l’autre bout, au dessus du visage caché de Lili, étaient animées d’un mouvement vertical alternatif et tantôt, en position haute laissaient échapper les cris ou soupirs d’amour de ta femme, tantôt, en position basse, les étouffaient quand la queue plongeait, lui chatouillait la luette au fond de la gorge et servait de bouchon. Au dernier râle, ils sont tombés comme épuisés. Mais ce n’est qu’une étape.
- Qu’en sais-tu ? Lili pourrait se ressaisir.
- Jules n’a pas l’habitude d’abandonner en aussi bon chemin. Écoute, ils discutent avant de s’envoyer en l’air pour de bon.
La voix de Jules chevrote encore :
- C’est vrai ? Tu me trouves bon ? J’en suis heureux. Mais moins bien ou mieux que Jean ? Qui lèche le mieux, qui utilise le mieux ses doigts dans ton puits d’amour, qui ?
- C’est différent. Quant à vous classer, j’attends la suite. Par ailleurs ce n’est pas un concours. A l’avenir vous serez complémentaires mais pas en concurrence
- D’accord. Tu as envie de continuer avec moi. Mais si je suis le meilleur, quelle conclusion en tireras-tu ?
- Que j’ai de la chance d’avoir un mari de très bon niveau, un baiseur infatigable et, si tu souhaites devenir aussi bon, je serai doublement heureuse d’avoir un amant d’excellent niveau lui aussi.
- C’est tout ? As-tu envisagé de divorcer pour m’épouser ?
- Comme tu y vas ! Et toi, divorcerais-tu de Suzon ? … Oui ? Ce serait une erreur. Pourquoi se compliquer la vie par des divorces? Je continue à aimer mon mari, je n’ai pas l’intention de le quitter et tu m’apporteras un supplément de plaisir partagé : n’est-ce pas suffisant ?
- Ah! Bon. Mais alors, moi, qu’est-ce que je fous ici, je perds mon temps.
- Si tu as mieux à faire, va. Mais ce serait regrettable, apparemment nous nous sentons bien ensemble.
- N’importe qui ferait l’affaire pour jouer au bouche-trou.
- Mais non, je t’ai choisi après réflexion, toi et pas un autre
- Pourquoi moi et pas le premier venu ?
- Parce que tu es le meilleur ami de Jean, en toi j’ai l’impression de le retrouver. L’amitié c’Est-ce qu’il y a de plus noble et de plus beau. Voilà pourquoi tu es là, dans mon lit, en train de reprendre des forces pour m’aimer et me donner du plaisir.
- Pas vrai ! Tu me considères comme son double, comme un clone de ton mari. Ça va pas dans ta tête. Quand certaines nuits au milieu d’une partie de tarot on danse en couple, tu te serres contre moi, tu me fais du rentre dedans, tu me fais les yeux doux, c’est parce que je suis l’ami de celui qui danse avec ma femme ou parce que ça te démange, là, dans ton bas ventre ?
- Quelle délicatesse. Tu cherches à me rebuter, tu crains tellement de rater ton examen. Je te fais peur, tu as parfois des pannes avec Suzon ?
- Non jamais. Tu vas l’éprouver sur l’heure.
- C’est pourquoi je t’ai convoqué.
- Ce matin, tu m’as téléphoné, tu m’as promis de m’aimer, tu m’as prié de venir. Je suis passé t’offrir la lingerie que tu portes pour te remercier et j’ai juré d’être à l’heure. J’ai failli abandonner définitivement Suzon pour toi et, tout ça uniquement parce que je suis le meilleur ami de ton mari : mais c’est fou. Ne m’as-tu vu aucune autre qualité ?
- Comme tu es susceptible ! Tu devrais être heureux de tenir la place de Jean de temps en temps. A toi de me montrer tout ce que tu vaux quand je t’appellerai.
- De temps en temps seulement ? Moi je te veux tous les matins au réveil, tous les midis à la sieste, tous les soirs au coucher. Depuis que je t’ai vue, je t’ai aimée, désirée. Tu as préféré Jean. Je me suis soumis sans jamais perdre espoir.
- N’abuse pas. Tu t’es vite consolé avec Suzon qui était autrefois amoureuse de Jean. Tu as un profil de remplaçant, c’est comme ça. En es-tu malheureux ? Ne mesures-tu pas ta chance d’avoir une gentille fille pour épouse et d’être sur le point de devenir mon amant.
- Oui, mais pour combien de temps ?
- A condition d’être discrets tous deux, de savoir nous organiser sans éveiller les soupçons de nos conjoints, nous pourrons nous voir chaque vendredi comme aujourd’hui. As-tu un téléphone mobile ? Laisse-moi ton numéro avant de partir, ce sera plus discret que le chiffon rouge.
- Demain soir, pour notre réunion tarot, j’en aurai un. Nous échangerons nos numéros et nos cocus n’y verront que du feu.
- Non, ne parle pas comme ça de Jean et de Suzon, ce n’est pas correct. Je continuerai à vivre avec Jean, je le respecte et tu feras de même avec Suzon.
- Tu juges pourtant correct de les tromper. J’ai le rôle du mauvais, je trahis deux personnes en même temps pour juste un après-midi par semaine. Les quelques deniers de Judas en quelque sorte. C’est peu. Je te prouverai que je vaux mieux que ça.
- Tu ne vois que l’aspect négatif. Dis-toi, par exemple que ces vendredis sont une chance pour toi. Tu prétends m’avoir désirée depuis longtemps mais au moment de me posséder tu trouves que c’est peu. Tu cherches à m’insulter, que vaut le don que je te fais, si peu ?
- C’est difficile à admettre. Jean continuera à te prendre et à te faire jouir au moins six jours sur sept.
- Une fois encore, Jean est mon mari, je l’aime, il a la priorité bien que je ne lui accorde plus l’exclusivité. Ce qui en soi n’est pas grave aussi longtemps qu’il l’ignorera. Par amitié tu pourrais trahir notre liaison. Calcule bien ce que tu y perdrais, non seulement moi mais aussi sa confiance. Il se demanderait si ton amitié était sincère ou intéressée par ton désir de me posséder: votre amitié n’y survivrait pas.
- Le veinard n’aura pas besoin de se cacher pour te prendre. Ce n’est pas juste.
- Pour ta santé tu as la sécurité sociale. Elle ne rembourse qu’une partie de tes frais. Pour le solde il te faut une complémentaire santé. Tu me suis ?
- Oui, mais à quoi veux-tu en venir ? Ah ! Je devine, pour ta bonne santé sexuelle il te faut Jean pour l’essentiel et moi en lieu et place de complémentaire. Qui cotise et comment ?
- Moi, forcément, en baisant avec vous deux. Vous encaissez ma cotisation plaisir.
- On peut avoir plusieurs complémentaires. Auras-tu plusieurs amants ?
- Bien. Arrêtons là, il y a mieux à faire. Je t’ai livré le fond de ma pensée. C’est à prendre ou à laisser. Décide vite, sinon Jean rentrera avant que nous n’ayons commencé à faire l’amour. Viens sur moi , fous-moi ou pars.
- Sorcière, tu sais parfaitement que je t’aime trop pour te laisser en panne d’amour. Je serai toujours ta roue de secours, l’extincteur qui calmera tes besoins de caresses et le feu dans tes veines en l’absence de mon si cher ami
- Donne ton sexe, je le réchauffe et je lui rends sa force et sa raideur…Le mien bout d’impatience et jute sans fin. Tu glisseras en moi sans efforts. Mais j’attends de toi une démonstration ahurissante. Baise moi. C’est en aimant qu’on devient un bon amant. Gagne ta place.
Suzon et moi avons écouté attentivement cet échange entre Lili et Jules. Suzon a le visage baigné de larmes:. Moi j’enrage : j’ai perdu l’exclusivité. En quoi ai-je démérité ? Suzon sanglote puis essuie ses larmes et durcit le ton :
- Tu as entendu, Jules divorcerait si Lili le lui demandait.. Tu as plus de chance que moi, Lili tient à toi, tu es indéboulonnable, Jules n’est qu’un bouche trou à ses yeux. Pauvre type, tapis essuie pieds, lèche cul.
- C’était mon meilleur ami, il ne le sera plus. Bon, ils vont faire l’amour. Je n’ai pas l’intention d’assister à leur accouplement, j’ai assez entendu leurs feulements de bêtes en chaleur. Tu avais une idée, déballe vite ton moyen de les stopper et de leur couper l’envie de recommencer ou je monte les jeter à la rue manu militari.
- Tu veux les lier définitivement ? Jette-les. Mais nous pouvons être plus malins.
- Vraiment ? J’en doute. Mais… Suzon, tu deviens folle. Pourquoi te déshabiller ? Remets ta blouse, s’il te plaît. Tu me rends fou. On ne peut pas, ici ! Tu n’y penses pas sérieusement. Cache ces seins que je ne saurais voir !
- Oh ! Le ridicule ! Tu as peur de voir mes seins maintenant. Ils ne sont pas beaux ? Ils offensent ta vue ? Tu ne disais pas ça avant, quand tu les lutinais. As-tu aussi peur de voir le sexe que tu adorais toucher et embrasser avant l’arrivée de cette Lili qui te cocufie en ce moment ? Aux grands mots les grands remèdes. Regarde, le spectacle est gratuit. Profite, je tire sur mes lèvres, cela t’effraie ? Que dis-tu de mon fessier ? Fais comme moi, mets-toi à poil. Plus vite que ça, grand nigaud ou je comprendrai que Lili te trompe avec raison. Elle est moins prude que toi. Jules nu l’excite au contraire. Tu trembles à l’idée de…
- Non, Suzon, je serais heureux de faire l’amour avec toi. Les circonstances ne le permettent pas. Tu es plus honnête que Lili. Je me vengerai, mais te prendre ici et maintenant ne serait pas une vengeance assez sévère. Oui, je t’ai aimée; hélas je t’ai laissée tomber pour Lili. Tu vaux mille fois mieux qu’un coup tiré vite fait et par vengeance.
- Merci. Il ne s‘agit pas de ça. Pas tout de suite en tout cas. Voilà, les séparer par la force maintenant ne ferait qu’accroître leur attirance. Ils se retrouveraient ici ou ailleurs un autre jour et deviendraient des résistants de l’amour, des martyrs de l’intolérance conjugale, plus passionnés qu’actuellement. Mauvais calcul.
- Ils méritent une punition. Excuse-moi de triquer à la vue de ta nudité. Tu es si belle. Que ne l’ai-je reconnu plus tôt. Tu es une femme magnifique. J’adore le joli toupet au-dessus de tes lèvres, Mon idiote de femme s’est fait raser. C’est Jules qui le lui a demandé probablement .
- C’est en effet une de ses marottes. Combien de fois il a voulu m’imposer de ressembler à une fillette impubère. J’ai refusé, il n’insiste plus. Il aura reporté sa lubie sur sa nouvelle conquête.
- Pour lui plaire Lili a capitulé. Faut-il encore voir si la demande de Jules ne coïncidait pas avec un secret désir de Lili. Je m’aperçois que je la connaissais beaucoup moins bien que je ne le pensais. Ah, ces gémissements, la salope. Leur cirque a repris. Putain, pourriture, et avec mon meilleur ami, le salaud !
- Tu te laisses aller. Sois digne dans l’épreuve, comme tu l’étais jadis. Tout n’est pas perdu. Ils tirent un coup, il n’y a pas mort d’homme. Tu n’es pas le premier cocu sur terre et je compatis car je partage ton sort. Ça va leur faire du bien, une fois, plusieurs fois; ta femme te reviendra toujours, elle vient de le répéter.
- Et elle continuera à trahir son serment de fidélité. Sais-tu qu’il a offert de la lingerie fine à ma femme ? Un truc chouette, il ne s’est pas moqué d’elle.
- Il est fou d’elle alors. J’attends depuis longtemps de recevoir des dessous sexy, en vain. Ces trucs là coûtent cher. La lutte sera peut-être plus difficile. Courage. Laisse-moi finir mon plan et tu en applaudiras bientôt le résultat. Je monte, je me montre à eux, toute nue, à leur image, cela risque d’être cocasse et tu vas avoir de quoi rire. Surtout reste calme et rira bien qui rira le dernier.
- Ça m’étonnerait, je n’ai plus du tout envie de rire.
- Ah, si je gagne le pari de te faire rire malgré ce qu’ils sont en train de faire, accepteras-tu de me faire l’amour pour le plaisir, sans arrière pensée de vengeance. Cela pourrait récompenser mes efforts. Imagine, Lili et Jules d’une part, toi et moi d’autre part, un retour dans le passé, une redistribution des cartes, en somme.
- Tu es complètement dingue, à quoi ça rime d‘aller te montrer en tenue d‘Ève?
- Oublie le reste, fais ce que je te dis. Dans une dizaine de minutes, montre-toi à ton tour, nu comme Adam, en érection et exécute les consignes que je te donnerai alors.
- Que préfères-tu pour les séparer : un couteau de cuisine, un marteau ou un pic?
- Rien de tout cela. Viens nu, te dis-je, tu seras surpris de l’effet produit.
Lili supplie :
-Jules, plus fort, défonce-moi, à fond. Et embrasse-moi.
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
suite le 16, puis le 19 puis après encore
Hâte de la suite :D