lingerie fine... lingerie coquine 8 tout s'écroule
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-10-2016 dans la catégorie Plus on est
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lingerie fine... lingerie coquine 8 tout s'écroule
Lingerie fine… lingerie coquine 8
Dans l’axe de la porte de la chambre vers le coin opposé en diagonale j’ai une vue imprenable ou presque sur les corps superposés des deux femmes acharnées à se faire jouir. Tout près, les cuisses musclées de Suzon encadrent la chevelure défaite de Lili. Sa coiffure est devenue le dernier de ses soucis. Au sommet de la croupe, entouré de sa couronne de ridules, le cul de Suzon attire les doigts de Jules. Le malheureux obsédé tente régulièrement d’introduire une phalange dans le trou étroit. Invariablement Suzon rejette ces essais qu’ils viennent de l’index, du majeur ou de l’auriculaire, invariablement elle le renvoie à Lili :
- Garde ça pour ta maîtresse, elle a aimé tout à l’heure, elle t’en redemandera plus tard.
Ces rebuffades font monter Suzon dans mon estime. Le contact de ses fesses contre ma verge avait déjà dressé plus que mon estime. J’apprécie de plus en plus la conduite de celle qui est devenue ma complice et mon soutien. Jules n’en démord pas, il convoite ce qui lui est refusé.
- Aujourd’hui, dans ces circonstances exceptionnelles tu devrais faire un effort, te détendre et égaler Lili. Son exemple mérite d’être suivi.
Rebuté, dépité, Jules se déplace et va pianoter à l’autre bout, du côté des orifices de Lili. Hélas il se heurte au front de sa propre femme engagée dans un cunnilingus farouche et qui ne lui permet pas d’atteindre son but, car Lili cambre ses reins. Il se contente de suivre les contours d’un dos ou d’un flanc, réussit à soupeser le sein pendant de Suzon ou à peser sur un téton de Lili aplati par son propre poids sur le torse de ma femme. Il se rend et râle :
- Suzon, embouche mon tison et je te le mettrai dans le vagin.
Ou elle n’entend pas ou elle ne veut pas entendre, sa femme ne lâche pas le sexe féminin pris entre ses lèvres. Elle suce, mâche et attend la reddition de sa proie avant de reconnaître sa propre défaite au jeu de broute minou. Les deux femmes engagées dans ce concours tiennent à gagner la partie et ne ménagent pas leur souffle et leurs efforts, les mains veulent maîtriser le bassin adverse, contraindre la concurrente à rester immobile, livrée aux pénétration de la langue ou des doigts enfouis dans la cavité vaginale. Témoin pour la première fois d’une telle empoignade, je suis émerveillé par cette dépense d’énergie. Le spectacle m’excite, je ne peux plus patienter d’autant plus que Jules change de tactique et aborde la vulve de sa femme. C’est bien connu, faute de grives on mange des merles. Pour lui, désormais, un trou c’est un trou à boucher. Comprenez que faute d’enculer Lili, il se rabat sur le sexe de sa légitime.
Suzon si indulgente avec les deux fautifs, malgré la hauteur de ses déclarations a gardé une dent contre l’infidèle. Elle répond à l’attaque de l’époux par une sorte de cri qui ressemble à « Jean ». C’est bref, c’est court et inattendu. Ce cri surprend les deux autres. Depuis que je l’attendais ! Jules laisse retomber sa trique, Suzon se renverse à côté de Lili. Cette dernière prend un teint cireux lorsqu’elle reconnaît mon nom.
Voici enfin le signal. Je dois entrer dans ma chambre…Hélas, la surprise de Jules est de courte durée, il s’enfonce d’un coup, à fond en Suzon. Elle proteste en vain, elle est prise. Jules use de ses droits d’époux, va, vient dans le vagin que j’ai convoité il y a quelques minutes, juste au-dessus des yeux de Lili. L’amant défonce allègrement sa femme aidé par les doigts de la maîtresse. Et oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, Lili favorise l’accouplement des époux. Le trio fonctionne à merveille. Mon ami a souillé ma femme et va envoyer dans la sienne ce qui lui reste de sperme. Mon désir d’aimer Suzon ne survit pas à ses premiers halètements sous Jules, mon érection tombe, j’ai un haut le cœur. Suzon avait su détourner la verge vers Lili, finalement le jeu a enflammé ses sens et elle aura avec Jules l’orgasme que j’aurais aimé lui donner. Ses seins s’écrasent sur le ventre de ma femme, ses reins se creusent, seul reste dressé le portique de ses cuisses que Jules tamponne avec rage. Il les lui faut toutes ! Après le dernier cri de jouissance de Suzon, mes illusions s’envolent quand Lili avertit :
- Jules tu n’as pas de protection. Tu vas l’engrosser.
Suzon répond entre deux énormes soupirs:
- Il y a longtemps que ce serait fait si Jules n’était pas stérile.
- Pardon, je ne savais pas, rétorque Lili C’est bon à savoir, sans le risque le plaisir sera décuplé.
J’ignorais ce détail à propos de Jules. La remarque de Lili est peu délicate mais montre bien qu’elle compte exploiter la situation très longtemps. Je suis là pour lui faire des enfants quand elle le souhaite, Jules lui prodiguera la jouissance. Tout lui sourit. Elle ajoute :
- Si on passait à la douche, le trop plein du vagin de ta femme déborde sur moi. Il va falloir penser à se séparer avant le retour de Jean. Suzon, demain soir aguiche mon mari. Peut-être pourras-tu l’amener à un faux pas afin de le pousser à devenir partageux. Ce serait si bien à quatre, sans avoir à prendre des précautions. Je me vois déjà prise entre deux hommes. Oui, j’ai aussi ce fantasme.
- Vraiment ? S’étonne Jules. Tu m’as déjà, je postule pour le poste arrière. Avec Jean le compte serait bon, mais ton mari n’est pas indispensable. Ta beauté convaincrait les plus difficiles, tu choisiras l’autre .
Le silence de Lili vaut approbation. Maintenant que le premier pas est franchi avec Jules, plus rien ne pourra l’arrêter. Ses fantasmes deviennent des devoirs.
Je suis redescendu vers mon bureau lorsque Lili a parlé de douche. Je me rhabille sommairement. Au moment de quitter mon bureau, je vois Suzon en haut de l’escalier. Elle écarte les mains, elle a l’air de dire :
- Tu pars, dégonflé ?
Comprendra-t-elle que son rapport accepté avec son mari, au-dessus de ma femme, dans mon lit, a détruit mon envie de les rejoindre. Je pouvais la conquérir, la séduire, mais certainement pas pour la partager avec Jules. Involontairement, en s’arrêtant elle bloque la porte de la chambre, je m’éclipse. Trop, c’est trop.
A mon retour vers 18 heures j’explique facilement à Lili la raison de mon retard
- Je tenais à compenser tout de suite mon arrivée tardive de cet après-midi, ne pas laisser traîner du travail. Qu’est-il arrivé à ta chevelure ?
La maison est impeccable. Toute trace de passage d’étrangers a disparu. Les pièces de lingerie fine aussi. Lili est en robe. Le lit est tiré. Le visage de Lili est épanoui, elle respire le bonheur; je devine à peine des cernes sous les yeux. Inutile d’en chercher la cause. Je ne suis pas dupe lorsque Lili ment avec une apparente candeur :
-Après ton départ et pour la raison que tu devines j’ai fait une sieste. En dormant j’ai démoli le travail de Lulu. Est-ce grave ?
Elle me prend pour un con. Je pousse au mensonge suivant, c’est amusant de la voir s’enfoncer:
- Rien n’est grave. Mais ne devais-tu pas m’attendre vêtue uniquement de ta lingerie fine, tu me l’avais promis.
- Ah ! Oui! Mais tu m’avais rompu les reins et j’ai oublié. Veux-tu me laisser le temps de réparer cet oubli ?
Est-elle insatiable ou feint-elle le désir en attendant un possible refus? Je ne sais. J’en profite pour décliner l’offre à cause de l’heure et je lis le soulagement sur son visage. Il est encore tôt, pourtant Lili saisirait n’importe quel argument pour se défiler. Ainsi je n’aurai pas à succéder à Jules dans le sexe de ma femme; au moins pour ce soir. Mon dégoût pourrait la mettre en garde alors que je tiens à l’avantage d’être au courant de la situation, à son insu, pour finir de contrer son infidélité et sa duplicité.
Lili se couche tôt et s’endort vite, repue et ayant réalisé deux de ses fantasmes. Pendant ce temps je rumine. Je suis cocu, j’ai perdu ma femme et Suzon aurait pu me consoler en se refusant à Jules. J’ai aussi perdu mon ex meilleur ami qui a conservé sa femme si on veut bien ne pas compter la relation lesbienne en sa présence comme une tromperie. Jules règne sur deux femmes qui consentent à le partager. Eh ! Bien, grand bien lui fasse. Un couple, selon moi, se compose de deux personnes, pas de trois. La facilité avec laquelle Lili m’a menti aujourd’hui me conduit à me demander depuis quand elle me mène en bateau et depuis quand notre couple a explosé, combien elle a pris d’amants avec ses airs de sainte nitouche?
Question sans réponse.
Ils m’ont pris pour un naïf, se sont moqués de moi. Ils aiment partager, se mélanger; ils n’osent pas me mêler à leur débauche. La suite dépendra en partie de Suzon et de sa discrétion. Leur a-t-elle révélé ma présence, a-t-elle changé la version de son arrivée ou a-t-elle raconté que je l’avais amenée chez moi pour constater leur adultère? Ce samedi soir, elle est chargée de me sonder pour apprendre si je suis disposé à faire partie de leur cercle libertin. J’attends.
Lili a préparé les petits plats en musique. Nos hôtes arrivent, exceptionnellement Jules invite Lili danser sur un tango déjà entamé, Suzon me sourit et m’entraîne dans la danse. Elle n’attend guère pour poser la question du jour :
- Pourquoi t’es-tu sauvé hier. J’aurais tant aimé t’appartenir et me venger de Lili. J’avais préparé le terrain, ni Lili ni Jules n’auraient trouvé à redire si toi et moi avions fait l’amour sous leur nez.
- Leur as-tu dit que j’assistais à l’orgie ? Non, vraiment ? Merci. J’avais compris ta manœuvre, j’aurais adhéré à ton plan, hélas j’ai renoncé quand tu t’es laissé prendre par Jules. Aller baigner mon sexe dans les sécrétions de ce traître était au-dessus de mes forces.
- Et ce soir ou cette nuit, me ferais-tu l’amour pendant qu’ils s’étreindraient? J’en meurs d’envie. Je n’accorderai plus rien à Jules si tu m’aimes. Moi je divorcerai pour toi. Lili ne veut pas se séparer de toi mais te cocufie avec mon mari, ce qu’elle souhaite ou ne souhaite pas est sans importance si toi tu divorces. Je n’ai jamais couché avec un autre homme que mon mari, il ne m’a pas respectée, je le quitterai. Si tu veux de moi, je suis à toi.
- Tout ça est trop frais. Il me faut du temps pour réfléchir. Je les punirai. Tu as fait ce que tu as pu hier. Je te remercie et sans la fin malheureuse de la séance j’aurais pu accepter ta proposition. Effectivement j’aurais eu plaisir à te prendre. Mais je ne voulais pas être obligé de tenir le rôle de l’autre tranche du sandwich sur ou sous Lili, encore moins sentir contre ma verge dans le ventre de ma femme le membre de ton mari en mouvement dans son rectum. Je regrette pour toi.
- Le chameau m’a surprise alors que je venais de jouir dans la bouche de Lili. Je n’ai pas eu la force de résister à la pénétration. Et après, tu sais ce que c’est, oui ?
- Ce qui pourrait se reproduire ce soir. Par conséquent, il n’est pas question que je me mêle ce soir ou plus tard à des mélanges de partenaires. Au cas où cela les démangerait qu’ils aillent faire leurs affaires ailleurs, pourquoi pas chez toi, comme l’a suggéré Jules. Lili a un fantasme à satisfaire encore.
- Oui, je sais; elle souhaite être prise en sandwich. Tu ne veux pas y aller, faire le deuxième ? Tu abandonnes la place à un autre? Tu vois ce que cela signifie pour vous ? Elle te laissera tomber, prendra un deuxième amant, ou d’autres….
- Peu m’en chaut ! C’est même ce que je souhaite. Elle sera prise dans un tourbillon d’amants, s’étourdira, me quittera, me libérera d’elle. Un jour ou l’autre Jules passera à son tour au second ou au troisième plan. Il te reviendra la queue entre les pattes, honteux et confus, jurera qu’on ne l’y prendra plus
- Hé hé ! Un peu trop tard, comme dans la fable.
- Ce sera ton problème.
- Il ira se faire voir…Je resterai à ta disposition. Ils vont m’interroger, je leur réponds que tu n’es pas intéressé, que leur projet t’indigne et que tu crois à une blague d‘ados boutonneux : c’est bien ta réponse, tu refuses d’en entendre plus?
Je sors pour fumer une cigarette. Jules et Suzon dansent,discutent; ensuite Jules et Lili dansent et discutent. La soirée est terne, le tarot sans intérêt. Un peu avant minuit Lili se souvient qu’il y a un feu d’artifices au bord de l’étang. Jules déclare que le spectacle nous enchanterait. Je prétexte un mal de crâne, Lili me prépare une aspirine, Suzon propose de me tenir compagnie à la maison, les amants sortent à deux. Espèrent-ils que Suzon me convertira au libertinage ?
Dans l’axe de la porte de la chambre vers le coin opposé en diagonale j’ai une vue imprenable ou presque sur les corps superposés des deux femmes acharnées à se faire jouir. Tout près, les cuisses musclées de Suzon encadrent la chevelure défaite de Lili. Sa coiffure est devenue le dernier de ses soucis. Au sommet de la croupe, entouré de sa couronne de ridules, le cul de Suzon attire les doigts de Jules. Le malheureux obsédé tente régulièrement d’introduire une phalange dans le trou étroit. Invariablement Suzon rejette ces essais qu’ils viennent de l’index, du majeur ou de l’auriculaire, invariablement elle le renvoie à Lili :
- Garde ça pour ta maîtresse, elle a aimé tout à l’heure, elle t’en redemandera plus tard.
Ces rebuffades font monter Suzon dans mon estime. Le contact de ses fesses contre ma verge avait déjà dressé plus que mon estime. J’apprécie de plus en plus la conduite de celle qui est devenue ma complice et mon soutien. Jules n’en démord pas, il convoite ce qui lui est refusé.
- Aujourd’hui, dans ces circonstances exceptionnelles tu devrais faire un effort, te détendre et égaler Lili. Son exemple mérite d’être suivi.
Rebuté, dépité, Jules se déplace et va pianoter à l’autre bout, du côté des orifices de Lili. Hélas il se heurte au front de sa propre femme engagée dans un cunnilingus farouche et qui ne lui permet pas d’atteindre son but, car Lili cambre ses reins. Il se contente de suivre les contours d’un dos ou d’un flanc, réussit à soupeser le sein pendant de Suzon ou à peser sur un téton de Lili aplati par son propre poids sur le torse de ma femme. Il se rend et râle :
- Suzon, embouche mon tison et je te le mettrai dans le vagin.
Ou elle n’entend pas ou elle ne veut pas entendre, sa femme ne lâche pas le sexe féminin pris entre ses lèvres. Elle suce, mâche et attend la reddition de sa proie avant de reconnaître sa propre défaite au jeu de broute minou. Les deux femmes engagées dans ce concours tiennent à gagner la partie et ne ménagent pas leur souffle et leurs efforts, les mains veulent maîtriser le bassin adverse, contraindre la concurrente à rester immobile, livrée aux pénétration de la langue ou des doigts enfouis dans la cavité vaginale. Témoin pour la première fois d’une telle empoignade, je suis émerveillé par cette dépense d’énergie. Le spectacle m’excite, je ne peux plus patienter d’autant plus que Jules change de tactique et aborde la vulve de sa femme. C’est bien connu, faute de grives on mange des merles. Pour lui, désormais, un trou c’est un trou à boucher. Comprenez que faute d’enculer Lili, il se rabat sur le sexe de sa légitime.
Suzon si indulgente avec les deux fautifs, malgré la hauteur de ses déclarations a gardé une dent contre l’infidèle. Elle répond à l’attaque de l’époux par une sorte de cri qui ressemble à « Jean ». C’est bref, c’est court et inattendu. Ce cri surprend les deux autres. Depuis que je l’attendais ! Jules laisse retomber sa trique, Suzon se renverse à côté de Lili. Cette dernière prend un teint cireux lorsqu’elle reconnaît mon nom.
Voici enfin le signal. Je dois entrer dans ma chambre…Hélas, la surprise de Jules est de courte durée, il s’enfonce d’un coup, à fond en Suzon. Elle proteste en vain, elle est prise. Jules use de ses droits d’époux, va, vient dans le vagin que j’ai convoité il y a quelques minutes, juste au-dessus des yeux de Lili. L’amant défonce allègrement sa femme aidé par les doigts de la maîtresse. Et oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, Lili favorise l’accouplement des époux. Le trio fonctionne à merveille. Mon ami a souillé ma femme et va envoyer dans la sienne ce qui lui reste de sperme. Mon désir d’aimer Suzon ne survit pas à ses premiers halètements sous Jules, mon érection tombe, j’ai un haut le cœur. Suzon avait su détourner la verge vers Lili, finalement le jeu a enflammé ses sens et elle aura avec Jules l’orgasme que j’aurais aimé lui donner. Ses seins s’écrasent sur le ventre de ma femme, ses reins se creusent, seul reste dressé le portique de ses cuisses que Jules tamponne avec rage. Il les lui faut toutes ! Après le dernier cri de jouissance de Suzon, mes illusions s’envolent quand Lili avertit :
- Jules tu n’as pas de protection. Tu vas l’engrosser.
Suzon répond entre deux énormes soupirs:
- Il y a longtemps que ce serait fait si Jules n’était pas stérile.
- Pardon, je ne savais pas, rétorque Lili C’est bon à savoir, sans le risque le plaisir sera décuplé.
J’ignorais ce détail à propos de Jules. La remarque de Lili est peu délicate mais montre bien qu’elle compte exploiter la situation très longtemps. Je suis là pour lui faire des enfants quand elle le souhaite, Jules lui prodiguera la jouissance. Tout lui sourit. Elle ajoute :
- Si on passait à la douche, le trop plein du vagin de ta femme déborde sur moi. Il va falloir penser à se séparer avant le retour de Jean. Suzon, demain soir aguiche mon mari. Peut-être pourras-tu l’amener à un faux pas afin de le pousser à devenir partageux. Ce serait si bien à quatre, sans avoir à prendre des précautions. Je me vois déjà prise entre deux hommes. Oui, j’ai aussi ce fantasme.
- Vraiment ? S’étonne Jules. Tu m’as déjà, je postule pour le poste arrière. Avec Jean le compte serait bon, mais ton mari n’est pas indispensable. Ta beauté convaincrait les plus difficiles, tu choisiras l’autre .
Le silence de Lili vaut approbation. Maintenant que le premier pas est franchi avec Jules, plus rien ne pourra l’arrêter. Ses fantasmes deviennent des devoirs.
Je suis redescendu vers mon bureau lorsque Lili a parlé de douche. Je me rhabille sommairement. Au moment de quitter mon bureau, je vois Suzon en haut de l’escalier. Elle écarte les mains, elle a l’air de dire :
- Tu pars, dégonflé ?
Comprendra-t-elle que son rapport accepté avec son mari, au-dessus de ma femme, dans mon lit, a détruit mon envie de les rejoindre. Je pouvais la conquérir, la séduire, mais certainement pas pour la partager avec Jules. Involontairement, en s’arrêtant elle bloque la porte de la chambre, je m’éclipse. Trop, c’est trop.
A mon retour vers 18 heures j’explique facilement à Lili la raison de mon retard
- Je tenais à compenser tout de suite mon arrivée tardive de cet après-midi, ne pas laisser traîner du travail. Qu’est-il arrivé à ta chevelure ?
La maison est impeccable. Toute trace de passage d’étrangers a disparu. Les pièces de lingerie fine aussi. Lili est en robe. Le lit est tiré. Le visage de Lili est épanoui, elle respire le bonheur; je devine à peine des cernes sous les yeux. Inutile d’en chercher la cause. Je ne suis pas dupe lorsque Lili ment avec une apparente candeur :
-Après ton départ et pour la raison que tu devines j’ai fait une sieste. En dormant j’ai démoli le travail de Lulu. Est-ce grave ?
Elle me prend pour un con. Je pousse au mensonge suivant, c’est amusant de la voir s’enfoncer:
- Rien n’est grave. Mais ne devais-tu pas m’attendre vêtue uniquement de ta lingerie fine, tu me l’avais promis.
- Ah ! Oui! Mais tu m’avais rompu les reins et j’ai oublié. Veux-tu me laisser le temps de réparer cet oubli ?
Est-elle insatiable ou feint-elle le désir en attendant un possible refus? Je ne sais. J’en profite pour décliner l’offre à cause de l’heure et je lis le soulagement sur son visage. Il est encore tôt, pourtant Lili saisirait n’importe quel argument pour se défiler. Ainsi je n’aurai pas à succéder à Jules dans le sexe de ma femme; au moins pour ce soir. Mon dégoût pourrait la mettre en garde alors que je tiens à l’avantage d’être au courant de la situation, à son insu, pour finir de contrer son infidélité et sa duplicité.
Lili se couche tôt et s’endort vite, repue et ayant réalisé deux de ses fantasmes. Pendant ce temps je rumine. Je suis cocu, j’ai perdu ma femme et Suzon aurait pu me consoler en se refusant à Jules. J’ai aussi perdu mon ex meilleur ami qui a conservé sa femme si on veut bien ne pas compter la relation lesbienne en sa présence comme une tromperie. Jules règne sur deux femmes qui consentent à le partager. Eh ! Bien, grand bien lui fasse. Un couple, selon moi, se compose de deux personnes, pas de trois. La facilité avec laquelle Lili m’a menti aujourd’hui me conduit à me demander depuis quand elle me mène en bateau et depuis quand notre couple a explosé, combien elle a pris d’amants avec ses airs de sainte nitouche?
Question sans réponse.
Ils m’ont pris pour un naïf, se sont moqués de moi. Ils aiment partager, se mélanger; ils n’osent pas me mêler à leur débauche. La suite dépendra en partie de Suzon et de sa discrétion. Leur a-t-elle révélé ma présence, a-t-elle changé la version de son arrivée ou a-t-elle raconté que je l’avais amenée chez moi pour constater leur adultère? Ce samedi soir, elle est chargée de me sonder pour apprendre si je suis disposé à faire partie de leur cercle libertin. J’attends.
Lili a préparé les petits plats en musique. Nos hôtes arrivent, exceptionnellement Jules invite Lili danser sur un tango déjà entamé, Suzon me sourit et m’entraîne dans la danse. Elle n’attend guère pour poser la question du jour :
- Pourquoi t’es-tu sauvé hier. J’aurais tant aimé t’appartenir et me venger de Lili. J’avais préparé le terrain, ni Lili ni Jules n’auraient trouvé à redire si toi et moi avions fait l’amour sous leur nez.
- Leur as-tu dit que j’assistais à l’orgie ? Non, vraiment ? Merci. J’avais compris ta manœuvre, j’aurais adhéré à ton plan, hélas j’ai renoncé quand tu t’es laissé prendre par Jules. Aller baigner mon sexe dans les sécrétions de ce traître était au-dessus de mes forces.
- Et ce soir ou cette nuit, me ferais-tu l’amour pendant qu’ils s’étreindraient? J’en meurs d’envie. Je n’accorderai plus rien à Jules si tu m’aimes. Moi je divorcerai pour toi. Lili ne veut pas se séparer de toi mais te cocufie avec mon mari, ce qu’elle souhaite ou ne souhaite pas est sans importance si toi tu divorces. Je n’ai jamais couché avec un autre homme que mon mari, il ne m’a pas respectée, je le quitterai. Si tu veux de moi, je suis à toi.
- Tout ça est trop frais. Il me faut du temps pour réfléchir. Je les punirai. Tu as fait ce que tu as pu hier. Je te remercie et sans la fin malheureuse de la séance j’aurais pu accepter ta proposition. Effectivement j’aurais eu plaisir à te prendre. Mais je ne voulais pas être obligé de tenir le rôle de l’autre tranche du sandwich sur ou sous Lili, encore moins sentir contre ma verge dans le ventre de ma femme le membre de ton mari en mouvement dans son rectum. Je regrette pour toi.
- Le chameau m’a surprise alors que je venais de jouir dans la bouche de Lili. Je n’ai pas eu la force de résister à la pénétration. Et après, tu sais ce que c’est, oui ?
- Ce qui pourrait se reproduire ce soir. Par conséquent, il n’est pas question que je me mêle ce soir ou plus tard à des mélanges de partenaires. Au cas où cela les démangerait qu’ils aillent faire leurs affaires ailleurs, pourquoi pas chez toi, comme l’a suggéré Jules. Lili a un fantasme à satisfaire encore.
- Oui, je sais; elle souhaite être prise en sandwich. Tu ne veux pas y aller, faire le deuxième ? Tu abandonnes la place à un autre? Tu vois ce que cela signifie pour vous ? Elle te laissera tomber, prendra un deuxième amant, ou d’autres….
- Peu m’en chaut ! C’est même ce que je souhaite. Elle sera prise dans un tourbillon d’amants, s’étourdira, me quittera, me libérera d’elle. Un jour ou l’autre Jules passera à son tour au second ou au troisième plan. Il te reviendra la queue entre les pattes, honteux et confus, jurera qu’on ne l’y prendra plus
- Hé hé ! Un peu trop tard, comme dans la fable.
- Ce sera ton problème.
- Il ira se faire voir…Je resterai à ta disposition. Ils vont m’interroger, je leur réponds que tu n’es pas intéressé, que leur projet t’indigne et que tu crois à une blague d‘ados boutonneux : c’est bien ta réponse, tu refuses d’en entendre plus?
Je sors pour fumer une cigarette. Jules et Suzon dansent,discutent; ensuite Jules et Lili dansent et discutent. La soirée est terne, le tarot sans intérêt. Un peu avant minuit Lili se souvient qu’il y a un feu d’artifices au bord de l’étang. Jules déclare que le spectacle nous enchanterait. Je prétexte un mal de crâne, Lili me prépare une aspirine, Suzon propose de me tenir compagnie à la maison, les amants sortent à deux. Espèrent-ils que Suzon me convertira au libertinage ?
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Bravo Accent!
Là je vous reconnais
J''ai hâte de lire la suite.
Là je vous reconnais
J''ai hâte de lire la suite.
Oui, plus c'est long, plus c'est bon. J'en veux encore, fais-moi rêver
assé long, mais vous savez, le lecteur est un éternel insatiable. vivement le suite ;)