Ma chute 2
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-11-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Ma chute 2
Ma chute (2)
Un essaim d'abeiles ou une fourmilière grouille en bas de mon corps, mille piqûres agitent mes reins. Je vais tomber, c'est sûr, à force de me tordre sous la morsure des dents, sous la succion des lévres et l'aspiration de la bouche d'Etienne. Je répète le nom de mon tourmenteur, le nom de Jean mon mari s'estompe, je ne suis plus épouse, je suis femme en chaleur, femme qui a besoin de sexe, femme qu'un homme fait encore monter en température, femme qui s'enflamme. Je vis l'instant présent, je sens Etienne, je reconnais les grognements de sa voix. Un brouillard ouateux étouffe dans ma conscience les serments de fidélité faits à mon mari absent. Etienne est là, lui, terriblement présent et actif, C'est à cet ami que s'adresse ma supplique
-Oh Etienne, prends, moi, Je n'en peux plus. Etienne aime-moi.
Qu'ai-je dit ? Je suis dingue, je divague, j'ai soif de plaisir, je brûle de désir, Cet homme à la tête plantée sur mon sexe, est le seul capable actuellement de me donner la jouissance que tout mon être réclame en tremblant. Il se redresse, ses mains tirent sur le string inutile, dégagent l'accès à ma vulve. Le string bloque au-dessus de mes genoux. Etienne m'attire contre lui, ramène mes jambes entre lui et la voiture, me remet à la verticale, me fait glisser entre la carosserie et son torse. Je tombe, ? Des deux bras je m'accroche à son cou, je plante mes doigts dans sa nuque Ma chute s'arrête à ce niveau Nos bouches se rencontrent, à coups de becs de plus en plus longs nous nous embrassons. Le baiser dure, Etienne me presse contre la portière, me maintient d'une main passée sous mes fesses. Le contact de sa peau contre la mienne m'émeut un peu plus. L'ourlet de ma robe a été freiné, il est remonté jusqu'à la ceinture. Mon ventre se colle contre le ventre dénudé également de celui qui retarde ma chute. Le baiser fou cesse.
Je glisse encore, , Mon string ne tient plus qu'à une cheville, puis tombe. Au passage un corps chaud touche mon sexe sans protection. Oui, je sais; c'est le sexe de l'homme. Phénomène étrange, ce sexe est fort semblable à celui de.... Je m'interdis de dire "mari". J'oublie de signaler le grattement d'une serrure dans mon dos, Là; en-dessous, la raideur de la verge, la chaleur du gland décaloté essaient de pénétrer ma fente trempée. C'est fait, un ou deux centimètres ont trouvé la brèche, y entrent puis s'y engouffrent, le reste va suivre. C'était fatal.
-Oh ! Etienne, tu es fou. Etienne ! Oh ! Ce n'est pas permis, ce n'est pas possible...Je...
- Quoi, ce n'est pas bon ? Tu ne veux pas ? Tu veux que j'arrête ? Ce n'est pas bon pour toi ? Tu m'as dit...
-Oui ! Non, Si, mais... J'en crève d'envie, mais on ne devrait pas. Ce n'est pas bien, mais c'est si bon. Oh ! Oui, je descends dessus.... Tout est dedans. Je te sens au fond de moi. Tiens-moi fort, ne me laisse pas tomber.
Mes genoux serrent les hanches, ceux d'Etienne fléchissent, ses cuisses m'offrent un appui, je reste en suspension, retenue sur la hampe de chair gonflée de sang. Voilà, je remue ma croupe pour trouver la position idéale sur ce paf, dos coincé contre l'auto, ventre à ventre, mains autour du cou. Etienne se penche, mouille mon nez, atteint ma bouche, m'embrasse et me nargue
-Tu veux débarquer ? Non, hein, tu es trop bien ! Remonte un peu, redescends, encore. C'est magnifique avec toi. Ca vaut la peine. Que je suis heureux. Attention.
Le mouvement se complique ! Etienne pivote, se retrouve épaules collées à l'auto, bas du ventre projeté sous mon périnée.. Et moi ? Toujours empalée, j'ai le cul à l'air, je tire sur l'extrémité de mes doigts incrustés dans son cou quand je veux remonter sur la tringle ou je desserre l'étreinte quand je veux qu'il heurte mon utérus. Qu'un passant survienne, il verra une drôle de bête. Par bonheur ma robe déliée couvre en partie mon dos. Ce jeu je ne le connaissais pas. Il amuse beaucoup Etienne. Il rit, m'aide dans mon ascension de son pic, freine ma glisse vers le bas. Son visage est congestionné, son souffle peu à peu se fait plus rauque. Nos sexes sont imbriqués. La position est acrobatique pour moi, fatigante pour lui.
-Heureuse? articule-t-il difficilement
Il grimace, avance sur les talons,, toujours en appui contre sa voiture. Combien de temps devrai-je jouer au cheval de bois du manège, monter le long de la barre et redescendre et frapper sa base ? Combien de temps mon héros résistera-t-il à la fatigue et à l'excitation? Ouf ! il me cale en position basse, possédée totalement, sa carcasse est secouée de frissons, sa verge prisonnière frappe furieuse contre les parois de mon vagin, cogne quatre ou cinq fois et lâche une salve de liquide chaud. Nous ne bougeons plus. C'est fini : Il me soulève, me repose sur les pieds dans l'herbe. Je reste sur ma faim. J'ai approché l'orgasme, je ne l'ai pas connu. Etienne transpire, s'essuie le front et veut savoir :
- Il y a longtemps que je n'avais pas joui comme ça. Et toi, ça t'a plu ? Tu en avais besoin autant que moi ? Je l'ai deviné. Embrasse-moi encore.
Ses phrases sont courtes, rythmées par l'essoufflement compréhensible après son effort..Je suis plus petite que lui. Je me tends sur la pointe des pieds, il se courbe et s'empare de mes lèvres. Mon bras tombe le long de mon flanc, heurte au passage la verge redevenue pénis, rétractée, molle, tournée vers le sol. Voilà, je me suis fait "prendre" comme je le réclamais, mais finalement le constat est amer,. Etienne m'a préparée mais il a craché sa force trop vite. J'ai trompé mon mari sans calmer ma fringale amoureuse. Je suis femme adultère mais dépitée. Le morceau de mou pendouille lamentable contre ma main. Je veux mesurer ce qu'il peut valoir. Berk... il est couvert de sperme. Le même sperme goutte de mon sexe dans l'herbe du chemin et laisse des traces sur le gras de mes cuisses. C'est dégoûtant, comme la bave d'escargot sur une allée de jardin. La chose inerte connaît un imperceptible sursaut quand ma main s'en saisit. Etienne hoche la tête, libère ma bouche, râle un:
- Oui, fais lui un gros câlin, ça le réveillera, avec la bouche cela sera plus rapide,
- C'est que ton machin est en triste état et tout gluant.
- Ramasse ta culotte et essuie les débordements. Pense aussi à essuyer ta chatte, elle a des fuites.
C'est vrai. Mon string gît contre la roue avant de la voiture, je le récupère et je nettoie l'escargot, En raison du peu d'étoffe nécessaire à sa fabrication le linge est vite saturé et je barbouille plus que je ne nettoie mes parties génitales, mes poils s'agglutinent en mèches poisseuses . Je tire l'homme et je dépose mon string sur la haie voisine pour le laisser sécher. Dans ma main le moineau se remplume, reprend consistance. Je le réalise soudain avec des sentiments mitigés.J'ai failli, il est temps de retrouver mes esprits. Je ramène mes mains sur ma robe, je frotte de haut en bas pour effacer les faux plis à petits coups. Etienne s'étonne :
- Que fais-tu? Tu arranges ta robe ? Déjà ! On vient à peine de commencer. Reste.
- Non, Etienne ! C'est de la folie. Je suis mariée. Pense à ta femme Louise. On n'a pas le droit de continuer. C'est un adultère, il faut arrêter.
- Oui, mais l'adultère est consommé ! Alors, un peu moins ou un peu plus, c'est la même chose. Mais qui le saura ? Jean et Louise sont loin d'ici, personne ne nous a vus. Nous sommes si bien ensemble. Tu es si différente de ma femme. Elle ne connaît qu'une position et ne veut rien changer: elle se couche sur le dos, remonte ses talons sous ses fesses et attend d'un air ennuyé que je finisse. Ce n'est pas drôle. Au contraire, nous deux, j'en suis sûr pouvons explorer les multiples facettes de l'acte d'amour.
- Ah ! Oui. J'ai vu, lu ou entendu dans des films ou dans les petites annonces, y compris sur internet, les conjoints se plaindre de leur conjoint. Ils apitoient un partenaire en dénonçant les manques de leur femme ou de leur mari. Tu ne vas pas me jouer cette partition.
- Si tu ne me crois pas, c'est regrettable. Je n'invente rien. Je reprends : Jean et Louise sont cocus . Oui ou non ? Après ce que nous venons de faire, ça ne fait pas de doute. Le seront-ils davantage si nous prenons encore du plaisir ensemble ? Non. Dis-moi que je te dégoûte ?
-Il ne s'agit pas de ça. Ma conscience me reproche d'avoir accepté de te laisser faire.
-Je prends sur moi la responsabilité de l'événement . J'ai eu un coup de sang quand j'ai vu ton sexe. C'est moi qui ai commencé, j'assume. Tu es innocente, tu n'as rien à te reprocher. Ta faute serait de me laisser dans un état de désir incomplètement satisfait. Regarde ma verge, vois comme elle reprend force et comme elle annonce mon désir de toi. Non tu n'as pas le droit de m'abandonner après ce début. Il n'y a que le premier pas qui coûte ou qui compte. Ce premier pas est franchi. Sois bonne, reste et reprenons.
- Nous serons en retard. Rentrons, s'il te plaît .
- En retard ? Mais sur quel horaire, pour qui ? Personne ne nous attend. Allez, cesse d'hésiter. Prenons ce que la vie nous donne de meilleur. Notre plaisir n'enlève rien à Louise ou à Jean. Les choses seraient différentes s'ils étaient présents. Nous ne les voyons pas, ils ne nous voient pas, ne sauront jamais ce qui se passe ici. Alors profitons de notre chance et volons ce plaisir qui nous est permis actuellement mais qui nous sera interdit dans quatre jiours à notre retour dans notre foyer. Attends une minute.
D'un pas décidé Etienne va tirer de la banquette arrière de sa voiture un plaid, me fait signe de l'aider à l'étaler devant l'avant,.
-Ainsi nous serons protégés des regards de passants. Veux-tu me faire plaisir ? Approche.
Maintenant il me serre contre lui, m'embrasse, réchauffe mon sang. Il se baisse, place ses deux mains sur l'ourlet de ma robe, à mi cuisse, il le soulève, le fait remonter et me dépiaute comme un lapin. Cette fois, hormis mon soutien-gorge je suis toute nue. Et le soutien-gorge saute en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Il plaisante heureux de ce coup réussi :
- Marie, cache ta nudité, ne reste pas debout, on pourrait te voir, couche-toi sur le plaid.
Il me rejoint, nu lui aussi, il saisit ma main, la replace sur son sexe ressuscité. En m'allongeant pour me cacher, je me suis soumise à son ordre. Il a repris l'ascendant sur moi et trouve naturel d'exercer son autorité, Couchés sur le flanc, face à face, nous reprenons des caresses, je masturbe le sexe, il me touche les seins, retrouve au bout de ses doigts ma vulve, retourne visiter le vagin voisin. Evidemment je ne suis pas insensible à ces maifestations de désir et dans mon corps revient progressivement l'appel sauvage à la copulation, à l'union et à l'orgasme. Dès mon premier orgasme, mes sens apaisés ne réclameront plus une suite. Faut-il compléter la masturbation par une fellation ? Pourquoi pas ? jJe sais faire. Il n'y a rien de plus ressemblant à une bite qu'une autre bite. Celle de mon mari et celle que j'embouche ou lèche se ressemblent beaucoup, je peux les confondre. Avec un peu d'imagination je me réfugie derrière cette ressemblance pour excuser le geste sur ce corps naguère étranger.
Paradoxalement la situation va se dénouer dans la position du missionnaire, la seule tolérée par Louise, paraît-il. Il m'a repoussée sur le dos, s'est couché sur moi, a remonté mes cuisses sous ses bras. Soumise j'ai dirigé son engin dans mon vagin comme il le réclamait, et maintenant il danse sur moi. Je ferme les yeux, je pense fortement à Jean. Il va, il vient, il se pousse à fond, il ressort à la limite du gland et il replonge puis remonte. Il pèse sur moi, il frotte, il racle mes parois vaginales, il les ravage en accélérations il force mes genoux en position parallèle à mes seins, relève ainsi mes fesses et plonge en moi à la verticale. Chaque atterrissage de son pubis est un choc, après chaque choc il rebondit pour m'écraser plus au suivant. Il force l'allure, appuie ses coups et obtient enfin que je laisse monter mon plaisir. Je croyais dominer la situation. Je perds mon contrôle, je geins, je gémis, j'appelle le plaisir et je fous le camp, je lui crie mon amour, comme je le crie sous Jean. Nous retrouvons l'immobilité. Il se retire, je sens couler entre vagin et anus une matière tiède. Il contemple son sperme en reflux.
Nous nous accordons un moment de repos, de retour au calme. Etienne se met à parler.
-Tu te souviens, nous étions jeunes, j'étais attiré par toi, nous étions souvent ensemble Un jour, ta mère et la mienne qui sont soeurs nous ont expliqué que nous ne devions pas faire de projets communs. Des cousins ne peuvent pas s'aimer et se marier. Elles nous ont instruits des dangers de la consanguinité, Exemples empruntés à un cas de maladie mentale et à'un cas de handicap physique dans le village à l'appui, elles nous ont enjoint de renoncer à une fréquentation peu souhaitable
- Et nous avons bien fait de ne plus nous fréquenter. Depuis je trouve qu'elles ont agi en parents responsables
-- Oui, mais il y a une minute tu criais de bonheur sous moi. Aujourd'hui nous rattrapons le temps perdu. Nous pouvons nous aimer. Cette liberté, c'est une part de vrai bonheur. Nous n'allons pas perdre les derniers jours de ces vacances, nous devons nous organiser pour jouir ensemble le plus possible jusqu'à dimanche.
- Et après ? Nous sommes mariés, l'oublies-tu ? Non nous devons nous contenter de ce bonheur furtif. J'aime mon mari, je veux cesser de lui faire des cornes, j'ai honte.
- Blabla ! Tu jouis comme une folle, tu ne te passeras plus de moi aussi longtemps que nous serons loin de Jean et de Louise. J'aimerais encore te prendre en levrette. Tu sais ce que c'est?
- Je ne m'appelle pas Louise. Jean est un mari aimant et comblé.
- Où est alors le problème ? En position!
J'ai encore cédé, puis j'ai accepté de me coucher, pieds au sol, jambes écartées sur le capot de la voiture. Quand il a attrapé ma jambe gauche, a levé mon pied au dessus de ma tête et m'a pénétrée par dessous en se frottant à ma jambe d'appui, il m'a trouvée formidable. L'écartellement a été douloureux. Je lui ai annoncé que cela suffirait pour ce jour. Il m'a fixé un rendez-vous pour le lendemain. Nous irions à une place plus propice aux ébats amoureux. Je devais m'attendre à d'heureuses surprises. Rhabillés nous sommes remontés dans l'auto orange et avons pris le chemin du retour. Nos mères logent dans des maisons mitoyennes, dans le bas de la côte, nous allons les rejoindre. Etienne freine brutalement et me dit:
-Regarde, en-dessous, il y a une grosse berline noire devant votre porte. Tes parents attendent de la visite ? Tu ne m'en as pas parlé. Avec qui ta mère s'entretient-elle? Tu connais ?
- Mais, es-tu aveugle ? C'est Jean, mon mari. Ouh! si je m'attendais. Dis, je ne suis pas trop dépeignée ? Arrête toi , une minute, que je rectifie ma tenue. Zut il y a des brindilles d'herbe là. Pourvu qu'il ne s'aperçoive pas que je n'ai pas de culotte quand je me promène avec toi. A propos, où ai-je laissé mon string.. Je me souviens, sur la haie. Remontons.
La route est étroite, le demi-tour difficile. Mais sur la haie le string a disparu. Je râle
-Etienne rends-moi ma culotte.!
-Si je l'avais je n'aurais pas remonté la côte. Le vent l'aura emportée ou un animal. Bon, Jean n'est pas un sauvage, il ne va pas te sauter dessus et te mettre la main au cul devant ta mère.
- Mais il a l'habitude de m'embrasser sur la bouche. Or dans la bouche j'ai l'odeur forte de ton sexe et de ton sperme.
-Sois distraite, embrasse-le sur les joues, puis prétexte une grosse envie d'aller pisser, cours à la salle de bain, lave toi les dents, les mains et la chatte, trouve une autre culotte. je l'entretiendrai pendant que tu redeviendras disponible pour ton mari. Mais t'a-t-il prévenue de son arrivée ?
- Non, sinon je serais restée à la maison.
-Tu aurais eu tort de te priver de ce que tu sais. Allons l'affronter.
Je joue la femme ravie de revoir son homme :
- Oh ! mon amour quelle bonne surprise ! Que fais-tu là, pourquoi ne m'as-tu pas avertie ? Je regrette d'avoir traîné en ville. Ah ! si j'avais su.
Je lui colle une bise sur chaque joue
- Excuse-moi, je reviens tout de suite.... J'ai une grosse envie, vite, un pipi.
Je grimpe l'escalier à toute vitesse. Jean me suit. Je cours à la salle de bain, je referme la porte à clé. Jamais je ne me suis montrée aussi prude. Mais si d'habitude je l'admets dans la salle de bain-wc, là ce n'est pas possible. Lavage de bouche et dentifrice, ablutions du bas ventre, culotte de ma mère empruntée dans le meuble de la pièce: me voilà présentable.
Devant la porte mon mari m'attend, visage tiré, un air étrange.
-Oh! Excuse-moi, je n'avais pas vu que tu me suivais, je n'aurais pas tourné la clé si j'avais su.. Comment es-tu venu ? Seul ?
-Avec la voiture qui est devant la porte.
-Elle est à nous ? Tu l'as achetée ?
- Non je l'ai louée pour quelques jours, jusqu'à lundi matin à huit heures. Le garagiste est un client et m'a fait un prix. Veux-tu l'essayer? Auparavant consentirais-tu à m'embrasser comme toujours?
Nous nous embrassons. Il me fixe, semble surpris, ne trouve rien à ajouter à ce mot. J'ai bien brouillé cette piste. J'ai eu chaud. Il va rester, tant mieux, cela mettra fin à l'aventure avec Etienne. Je me sens soulagée et si coupable
- Tu utilises un dentifrice à la menthe ? Ca sent bon. Allons faire un tour en voiture, tu me diras si le modèle te plaît. C'est un bolide.
Il me glisse à voix basse :
- Tu m'as tellement manqué mon amour. Je n'ai pas pu résister plus longtemps à l'envie de venir te faire l'amour. Et moi, t'ai-je manqué?
-Tu ne peux pas savoir à quel point !
Moi je sais à quel point inavouable. Etienne le sait mieux que mon mari, mais c'est notre terrible secret.
-Trouvons un petit coin où nous pourrons faire l'amour.
- Tu n'invites pas Etienne pour cet essai?
Je crains de céder à la tentation. La présence d'un tiers retarderait notre union. Je n'ai pas eu le temps de nettoyer à fond mon vagin. Quelques "restes d'Etienne" pourraient mettre la puce à l'oreille de Jean. Mais il réplique :
-Nous n'avons pas besoin de lui pour tenir la chandelle, il fait jour !
La voiture gravit la côte, presque sans bruit. Au sommet, Jean entreprend une marche arrière, se gare à l'emplacement qu'occupait il y a peu la voiture d'Etienne. Quelle coïncidence !
-Arrêtons-nous ici, j'ai une folle envie de t'aimer.
Ah ! Nous descendons. Il commence à quitter ses vêtements, m'invite à l'imiter. Il rit en observant la culotte de maman, me demande si c'est la dernière mode. Il plie ses affaires, ajoute soigneusement les miennes et les dépose dans le coffre. Nous voilà nus tous deux. Il déclare que je suis belle comme une femme amoureuse, comme une femme après l'amour ! Il sort un plaid de la voiture, me demande de l'étaler, veut mettre de la musique douce. Je tire sur les coins du plaid. Il dit
- Chérie, entends-tu comme le moteur est silencieux ?
Je me tourne vers la voiture. La porte du conducteur se ferme, la berline démarre, arrive à la départementale.
- Oh ! Jean, quand cesseras-tu de jouer comme un gamin?
Une minute passe, deux... Je vais m'enrouler dans le plaid, je marche sur un chiffon humide : ma culotte ! D'où est-elle tombée, elle n'était pas là il y a trois minutes . Oooooooooooh ! Jean.? Non, ce n'est pas possible ! Et il ne revient pas.
Pieds nus, vêtue du plaid, je dévale la pente en direction du village. Par bonheur Etienne lave sa voiture. Je le hèle, il léve la tête, aperçoit le string que j'agite à bout de bras. Il me rejoint en voiture. Je narre les événements, le choix de l'emplacement, la culotte, la fuite de Jean. Etienne pâlit et enrage:
Merde ! Tu ne comprends pas ? Il nous a vus, il a enlevé ta culotte. Il est foutu le camp. Il va se venger, courir chez ma femme et nous dénoncer. Je suis foutu. Louise va me jeter à la porte, divorcer. Je ne verrai plus mes enfants. Il faut empêcher ça. Descendons, je pique une robe à ma soeur, tu fais tes valises, tu racontes à ta mère que Jean m'a dit que j'étais convoqué au travail. Je dirai à la mienne qu'il a insisté pour que tu viennes l'aider au plus vite. : départ dans dix minutes.
Etienne fonce, traverse les villages sans ralentir, appuie sur le champignon. Finies les déclarations d'amour, le désir de me baiser. Je n'existe plus. Sa femme si pieuse, n'est plus piteuse au lit, il adore ses enfants et ne veut pas les perdre. Louise les élève si bien. Plus tard elle leur fera le catéchisme, car elle est dame catéchiste. Le jeune curé de la paroisse l'a recrutée et la forme pour la préparation des communiants. Il la conseille aussi pour sa vie conjugale. Le pape est hostile aux moyens de contraception, à la pilule, au préservatif ou et surtout à l'onanisme et aux pratiques contre nature comme la sodomie. Grâce aux bons conseils de l'ecclésiastique Etienne a la joie d'élever deux enfants. Louise recourt désormais à une méthode autorisée. Le couple limite ses rapports à certains jours du mois en raison des incertitudes de l'économie nationale et régionale.
Ainsi s'épanche-t-il verbalement en mordant sur les lignes blanches.
Nous n'avons pas rattrapé la berline, mais elle stationne devant notre porte. Etienne me dépose et se précipite chez sa femme. La nuit tombe, la commerçante a fermé boutique. Ce soir ils seront seuls. Il se sent en forme pour aimer Louise si Jean ne l'a pas visitée.
A SUIVRE
Un essaim d'abeiles ou une fourmilière grouille en bas de mon corps, mille piqûres agitent mes reins. Je vais tomber, c'est sûr, à force de me tordre sous la morsure des dents, sous la succion des lévres et l'aspiration de la bouche d'Etienne. Je répète le nom de mon tourmenteur, le nom de Jean mon mari s'estompe, je ne suis plus épouse, je suis femme en chaleur, femme qui a besoin de sexe, femme qu'un homme fait encore monter en température, femme qui s'enflamme. Je vis l'instant présent, je sens Etienne, je reconnais les grognements de sa voix. Un brouillard ouateux étouffe dans ma conscience les serments de fidélité faits à mon mari absent. Etienne est là, lui, terriblement présent et actif, C'est à cet ami que s'adresse ma supplique
-Oh Etienne, prends, moi, Je n'en peux plus. Etienne aime-moi.
Qu'ai-je dit ? Je suis dingue, je divague, j'ai soif de plaisir, je brûle de désir, Cet homme à la tête plantée sur mon sexe, est le seul capable actuellement de me donner la jouissance que tout mon être réclame en tremblant. Il se redresse, ses mains tirent sur le string inutile, dégagent l'accès à ma vulve. Le string bloque au-dessus de mes genoux. Etienne m'attire contre lui, ramène mes jambes entre lui et la voiture, me remet à la verticale, me fait glisser entre la carosserie et son torse. Je tombe, ? Des deux bras je m'accroche à son cou, je plante mes doigts dans sa nuque Ma chute s'arrête à ce niveau Nos bouches se rencontrent, à coups de becs de plus en plus longs nous nous embrassons. Le baiser dure, Etienne me presse contre la portière, me maintient d'une main passée sous mes fesses. Le contact de sa peau contre la mienne m'émeut un peu plus. L'ourlet de ma robe a été freiné, il est remonté jusqu'à la ceinture. Mon ventre se colle contre le ventre dénudé également de celui qui retarde ma chute. Le baiser fou cesse.
Je glisse encore, , Mon string ne tient plus qu'à une cheville, puis tombe. Au passage un corps chaud touche mon sexe sans protection. Oui, je sais; c'est le sexe de l'homme. Phénomène étrange, ce sexe est fort semblable à celui de.... Je m'interdis de dire "mari". J'oublie de signaler le grattement d'une serrure dans mon dos, Là; en-dessous, la raideur de la verge, la chaleur du gland décaloté essaient de pénétrer ma fente trempée. C'est fait, un ou deux centimètres ont trouvé la brèche, y entrent puis s'y engouffrent, le reste va suivre. C'était fatal.
-Oh ! Etienne, tu es fou. Etienne ! Oh ! Ce n'est pas permis, ce n'est pas possible...Je...
- Quoi, ce n'est pas bon ? Tu ne veux pas ? Tu veux que j'arrête ? Ce n'est pas bon pour toi ? Tu m'as dit...
-Oui ! Non, Si, mais... J'en crève d'envie, mais on ne devrait pas. Ce n'est pas bien, mais c'est si bon. Oh ! Oui, je descends dessus.... Tout est dedans. Je te sens au fond de moi. Tiens-moi fort, ne me laisse pas tomber.
Mes genoux serrent les hanches, ceux d'Etienne fléchissent, ses cuisses m'offrent un appui, je reste en suspension, retenue sur la hampe de chair gonflée de sang. Voilà, je remue ma croupe pour trouver la position idéale sur ce paf, dos coincé contre l'auto, ventre à ventre, mains autour du cou. Etienne se penche, mouille mon nez, atteint ma bouche, m'embrasse et me nargue
-Tu veux débarquer ? Non, hein, tu es trop bien ! Remonte un peu, redescends, encore. C'est magnifique avec toi. Ca vaut la peine. Que je suis heureux. Attention.
Le mouvement se complique ! Etienne pivote, se retrouve épaules collées à l'auto, bas du ventre projeté sous mon périnée.. Et moi ? Toujours empalée, j'ai le cul à l'air, je tire sur l'extrémité de mes doigts incrustés dans son cou quand je veux remonter sur la tringle ou je desserre l'étreinte quand je veux qu'il heurte mon utérus. Qu'un passant survienne, il verra une drôle de bête. Par bonheur ma robe déliée couvre en partie mon dos. Ce jeu je ne le connaissais pas. Il amuse beaucoup Etienne. Il rit, m'aide dans mon ascension de son pic, freine ma glisse vers le bas. Son visage est congestionné, son souffle peu à peu se fait plus rauque. Nos sexes sont imbriqués. La position est acrobatique pour moi, fatigante pour lui.
-Heureuse? articule-t-il difficilement
Il grimace, avance sur les talons,, toujours en appui contre sa voiture. Combien de temps devrai-je jouer au cheval de bois du manège, monter le long de la barre et redescendre et frapper sa base ? Combien de temps mon héros résistera-t-il à la fatigue et à l'excitation? Ouf ! il me cale en position basse, possédée totalement, sa carcasse est secouée de frissons, sa verge prisonnière frappe furieuse contre les parois de mon vagin, cogne quatre ou cinq fois et lâche une salve de liquide chaud. Nous ne bougeons plus. C'est fini : Il me soulève, me repose sur les pieds dans l'herbe. Je reste sur ma faim. J'ai approché l'orgasme, je ne l'ai pas connu. Etienne transpire, s'essuie le front et veut savoir :
- Il y a longtemps que je n'avais pas joui comme ça. Et toi, ça t'a plu ? Tu en avais besoin autant que moi ? Je l'ai deviné. Embrasse-moi encore.
Ses phrases sont courtes, rythmées par l'essoufflement compréhensible après son effort..Je suis plus petite que lui. Je me tends sur la pointe des pieds, il se courbe et s'empare de mes lèvres. Mon bras tombe le long de mon flanc, heurte au passage la verge redevenue pénis, rétractée, molle, tournée vers le sol. Voilà, je me suis fait "prendre" comme je le réclamais, mais finalement le constat est amer,. Etienne m'a préparée mais il a craché sa force trop vite. J'ai trompé mon mari sans calmer ma fringale amoureuse. Je suis femme adultère mais dépitée. Le morceau de mou pendouille lamentable contre ma main. Je veux mesurer ce qu'il peut valoir. Berk... il est couvert de sperme. Le même sperme goutte de mon sexe dans l'herbe du chemin et laisse des traces sur le gras de mes cuisses. C'est dégoûtant, comme la bave d'escargot sur une allée de jardin. La chose inerte connaît un imperceptible sursaut quand ma main s'en saisit. Etienne hoche la tête, libère ma bouche, râle un:
- Oui, fais lui un gros câlin, ça le réveillera, avec la bouche cela sera plus rapide,
- C'est que ton machin est en triste état et tout gluant.
- Ramasse ta culotte et essuie les débordements. Pense aussi à essuyer ta chatte, elle a des fuites.
C'est vrai. Mon string gît contre la roue avant de la voiture, je le récupère et je nettoie l'escargot, En raison du peu d'étoffe nécessaire à sa fabrication le linge est vite saturé et je barbouille plus que je ne nettoie mes parties génitales, mes poils s'agglutinent en mèches poisseuses . Je tire l'homme et je dépose mon string sur la haie voisine pour le laisser sécher. Dans ma main le moineau se remplume, reprend consistance. Je le réalise soudain avec des sentiments mitigés.J'ai failli, il est temps de retrouver mes esprits. Je ramène mes mains sur ma robe, je frotte de haut en bas pour effacer les faux plis à petits coups. Etienne s'étonne :
- Que fais-tu? Tu arranges ta robe ? Déjà ! On vient à peine de commencer. Reste.
- Non, Etienne ! C'est de la folie. Je suis mariée. Pense à ta femme Louise. On n'a pas le droit de continuer. C'est un adultère, il faut arrêter.
- Oui, mais l'adultère est consommé ! Alors, un peu moins ou un peu plus, c'est la même chose. Mais qui le saura ? Jean et Louise sont loin d'ici, personne ne nous a vus. Nous sommes si bien ensemble. Tu es si différente de ma femme. Elle ne connaît qu'une position et ne veut rien changer: elle se couche sur le dos, remonte ses talons sous ses fesses et attend d'un air ennuyé que je finisse. Ce n'est pas drôle. Au contraire, nous deux, j'en suis sûr pouvons explorer les multiples facettes de l'acte d'amour.
- Ah ! Oui. J'ai vu, lu ou entendu dans des films ou dans les petites annonces, y compris sur internet, les conjoints se plaindre de leur conjoint. Ils apitoient un partenaire en dénonçant les manques de leur femme ou de leur mari. Tu ne vas pas me jouer cette partition.
- Si tu ne me crois pas, c'est regrettable. Je n'invente rien. Je reprends : Jean et Louise sont cocus . Oui ou non ? Après ce que nous venons de faire, ça ne fait pas de doute. Le seront-ils davantage si nous prenons encore du plaisir ensemble ? Non. Dis-moi que je te dégoûte ?
-Il ne s'agit pas de ça. Ma conscience me reproche d'avoir accepté de te laisser faire.
-Je prends sur moi la responsabilité de l'événement . J'ai eu un coup de sang quand j'ai vu ton sexe. C'est moi qui ai commencé, j'assume. Tu es innocente, tu n'as rien à te reprocher. Ta faute serait de me laisser dans un état de désir incomplètement satisfait. Regarde ma verge, vois comme elle reprend force et comme elle annonce mon désir de toi. Non tu n'as pas le droit de m'abandonner après ce début. Il n'y a que le premier pas qui coûte ou qui compte. Ce premier pas est franchi. Sois bonne, reste et reprenons.
- Nous serons en retard. Rentrons, s'il te plaît .
- En retard ? Mais sur quel horaire, pour qui ? Personne ne nous attend. Allez, cesse d'hésiter. Prenons ce que la vie nous donne de meilleur. Notre plaisir n'enlève rien à Louise ou à Jean. Les choses seraient différentes s'ils étaient présents. Nous ne les voyons pas, ils ne nous voient pas, ne sauront jamais ce qui se passe ici. Alors profitons de notre chance et volons ce plaisir qui nous est permis actuellement mais qui nous sera interdit dans quatre jiours à notre retour dans notre foyer. Attends une minute.
D'un pas décidé Etienne va tirer de la banquette arrière de sa voiture un plaid, me fait signe de l'aider à l'étaler devant l'avant,.
-Ainsi nous serons protégés des regards de passants. Veux-tu me faire plaisir ? Approche.
Maintenant il me serre contre lui, m'embrasse, réchauffe mon sang. Il se baisse, place ses deux mains sur l'ourlet de ma robe, à mi cuisse, il le soulève, le fait remonter et me dépiaute comme un lapin. Cette fois, hormis mon soutien-gorge je suis toute nue. Et le soutien-gorge saute en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Il plaisante heureux de ce coup réussi :
- Marie, cache ta nudité, ne reste pas debout, on pourrait te voir, couche-toi sur le plaid.
Il me rejoint, nu lui aussi, il saisit ma main, la replace sur son sexe ressuscité. En m'allongeant pour me cacher, je me suis soumise à son ordre. Il a repris l'ascendant sur moi et trouve naturel d'exercer son autorité, Couchés sur le flanc, face à face, nous reprenons des caresses, je masturbe le sexe, il me touche les seins, retrouve au bout de ses doigts ma vulve, retourne visiter le vagin voisin. Evidemment je ne suis pas insensible à ces maifestations de désir et dans mon corps revient progressivement l'appel sauvage à la copulation, à l'union et à l'orgasme. Dès mon premier orgasme, mes sens apaisés ne réclameront plus une suite. Faut-il compléter la masturbation par une fellation ? Pourquoi pas ? jJe sais faire. Il n'y a rien de plus ressemblant à une bite qu'une autre bite. Celle de mon mari et celle que j'embouche ou lèche se ressemblent beaucoup, je peux les confondre. Avec un peu d'imagination je me réfugie derrière cette ressemblance pour excuser le geste sur ce corps naguère étranger.
Paradoxalement la situation va se dénouer dans la position du missionnaire, la seule tolérée par Louise, paraît-il. Il m'a repoussée sur le dos, s'est couché sur moi, a remonté mes cuisses sous ses bras. Soumise j'ai dirigé son engin dans mon vagin comme il le réclamait, et maintenant il danse sur moi. Je ferme les yeux, je pense fortement à Jean. Il va, il vient, il se pousse à fond, il ressort à la limite du gland et il replonge puis remonte. Il pèse sur moi, il frotte, il racle mes parois vaginales, il les ravage en accélérations il force mes genoux en position parallèle à mes seins, relève ainsi mes fesses et plonge en moi à la verticale. Chaque atterrissage de son pubis est un choc, après chaque choc il rebondit pour m'écraser plus au suivant. Il force l'allure, appuie ses coups et obtient enfin que je laisse monter mon plaisir. Je croyais dominer la situation. Je perds mon contrôle, je geins, je gémis, j'appelle le plaisir et je fous le camp, je lui crie mon amour, comme je le crie sous Jean. Nous retrouvons l'immobilité. Il se retire, je sens couler entre vagin et anus une matière tiède. Il contemple son sperme en reflux.
Nous nous accordons un moment de repos, de retour au calme. Etienne se met à parler.
-Tu te souviens, nous étions jeunes, j'étais attiré par toi, nous étions souvent ensemble Un jour, ta mère et la mienne qui sont soeurs nous ont expliqué que nous ne devions pas faire de projets communs. Des cousins ne peuvent pas s'aimer et se marier. Elles nous ont instruits des dangers de la consanguinité, Exemples empruntés à un cas de maladie mentale et à'un cas de handicap physique dans le village à l'appui, elles nous ont enjoint de renoncer à une fréquentation peu souhaitable
- Et nous avons bien fait de ne plus nous fréquenter. Depuis je trouve qu'elles ont agi en parents responsables
-- Oui, mais il y a une minute tu criais de bonheur sous moi. Aujourd'hui nous rattrapons le temps perdu. Nous pouvons nous aimer. Cette liberté, c'est une part de vrai bonheur. Nous n'allons pas perdre les derniers jours de ces vacances, nous devons nous organiser pour jouir ensemble le plus possible jusqu'à dimanche.
- Et après ? Nous sommes mariés, l'oublies-tu ? Non nous devons nous contenter de ce bonheur furtif. J'aime mon mari, je veux cesser de lui faire des cornes, j'ai honte.
- Blabla ! Tu jouis comme une folle, tu ne te passeras plus de moi aussi longtemps que nous serons loin de Jean et de Louise. J'aimerais encore te prendre en levrette. Tu sais ce que c'est?
- Je ne m'appelle pas Louise. Jean est un mari aimant et comblé.
- Où est alors le problème ? En position!
J'ai encore cédé, puis j'ai accepté de me coucher, pieds au sol, jambes écartées sur le capot de la voiture. Quand il a attrapé ma jambe gauche, a levé mon pied au dessus de ma tête et m'a pénétrée par dessous en se frottant à ma jambe d'appui, il m'a trouvée formidable. L'écartellement a été douloureux. Je lui ai annoncé que cela suffirait pour ce jour. Il m'a fixé un rendez-vous pour le lendemain. Nous irions à une place plus propice aux ébats amoureux. Je devais m'attendre à d'heureuses surprises. Rhabillés nous sommes remontés dans l'auto orange et avons pris le chemin du retour. Nos mères logent dans des maisons mitoyennes, dans le bas de la côte, nous allons les rejoindre. Etienne freine brutalement et me dit:
-Regarde, en-dessous, il y a une grosse berline noire devant votre porte. Tes parents attendent de la visite ? Tu ne m'en as pas parlé. Avec qui ta mère s'entretient-elle? Tu connais ?
- Mais, es-tu aveugle ? C'est Jean, mon mari. Ouh! si je m'attendais. Dis, je ne suis pas trop dépeignée ? Arrête toi , une minute, que je rectifie ma tenue. Zut il y a des brindilles d'herbe là. Pourvu qu'il ne s'aperçoive pas que je n'ai pas de culotte quand je me promène avec toi. A propos, où ai-je laissé mon string.. Je me souviens, sur la haie. Remontons.
La route est étroite, le demi-tour difficile. Mais sur la haie le string a disparu. Je râle
-Etienne rends-moi ma culotte.!
-Si je l'avais je n'aurais pas remonté la côte. Le vent l'aura emportée ou un animal. Bon, Jean n'est pas un sauvage, il ne va pas te sauter dessus et te mettre la main au cul devant ta mère.
- Mais il a l'habitude de m'embrasser sur la bouche. Or dans la bouche j'ai l'odeur forte de ton sexe et de ton sperme.
-Sois distraite, embrasse-le sur les joues, puis prétexte une grosse envie d'aller pisser, cours à la salle de bain, lave toi les dents, les mains et la chatte, trouve une autre culotte. je l'entretiendrai pendant que tu redeviendras disponible pour ton mari. Mais t'a-t-il prévenue de son arrivée ?
- Non, sinon je serais restée à la maison.
-Tu aurais eu tort de te priver de ce que tu sais. Allons l'affronter.
Je joue la femme ravie de revoir son homme :
- Oh ! mon amour quelle bonne surprise ! Que fais-tu là, pourquoi ne m'as-tu pas avertie ? Je regrette d'avoir traîné en ville. Ah ! si j'avais su.
Je lui colle une bise sur chaque joue
- Excuse-moi, je reviens tout de suite.... J'ai une grosse envie, vite, un pipi.
Je grimpe l'escalier à toute vitesse. Jean me suit. Je cours à la salle de bain, je referme la porte à clé. Jamais je ne me suis montrée aussi prude. Mais si d'habitude je l'admets dans la salle de bain-wc, là ce n'est pas possible. Lavage de bouche et dentifrice, ablutions du bas ventre, culotte de ma mère empruntée dans le meuble de la pièce: me voilà présentable.
Devant la porte mon mari m'attend, visage tiré, un air étrange.
-Oh! Excuse-moi, je n'avais pas vu que tu me suivais, je n'aurais pas tourné la clé si j'avais su.. Comment es-tu venu ? Seul ?
-Avec la voiture qui est devant la porte.
-Elle est à nous ? Tu l'as achetée ?
- Non je l'ai louée pour quelques jours, jusqu'à lundi matin à huit heures. Le garagiste est un client et m'a fait un prix. Veux-tu l'essayer? Auparavant consentirais-tu à m'embrasser comme toujours?
Nous nous embrassons. Il me fixe, semble surpris, ne trouve rien à ajouter à ce mot. J'ai bien brouillé cette piste. J'ai eu chaud. Il va rester, tant mieux, cela mettra fin à l'aventure avec Etienne. Je me sens soulagée et si coupable
- Tu utilises un dentifrice à la menthe ? Ca sent bon. Allons faire un tour en voiture, tu me diras si le modèle te plaît. C'est un bolide.
Il me glisse à voix basse :
- Tu m'as tellement manqué mon amour. Je n'ai pas pu résister plus longtemps à l'envie de venir te faire l'amour. Et moi, t'ai-je manqué?
-Tu ne peux pas savoir à quel point !
Moi je sais à quel point inavouable. Etienne le sait mieux que mon mari, mais c'est notre terrible secret.
-Trouvons un petit coin où nous pourrons faire l'amour.
- Tu n'invites pas Etienne pour cet essai?
Je crains de céder à la tentation. La présence d'un tiers retarderait notre union. Je n'ai pas eu le temps de nettoyer à fond mon vagin. Quelques "restes d'Etienne" pourraient mettre la puce à l'oreille de Jean. Mais il réplique :
-Nous n'avons pas besoin de lui pour tenir la chandelle, il fait jour !
La voiture gravit la côte, presque sans bruit. Au sommet, Jean entreprend une marche arrière, se gare à l'emplacement qu'occupait il y a peu la voiture d'Etienne. Quelle coïncidence !
-Arrêtons-nous ici, j'ai une folle envie de t'aimer.
Ah ! Nous descendons. Il commence à quitter ses vêtements, m'invite à l'imiter. Il rit en observant la culotte de maman, me demande si c'est la dernière mode. Il plie ses affaires, ajoute soigneusement les miennes et les dépose dans le coffre. Nous voilà nus tous deux. Il déclare que je suis belle comme une femme amoureuse, comme une femme après l'amour ! Il sort un plaid de la voiture, me demande de l'étaler, veut mettre de la musique douce. Je tire sur les coins du plaid. Il dit
- Chérie, entends-tu comme le moteur est silencieux ?
Je me tourne vers la voiture. La porte du conducteur se ferme, la berline démarre, arrive à la départementale.
- Oh ! Jean, quand cesseras-tu de jouer comme un gamin?
Une minute passe, deux... Je vais m'enrouler dans le plaid, je marche sur un chiffon humide : ma culotte ! D'où est-elle tombée, elle n'était pas là il y a trois minutes . Oooooooooooh ! Jean.? Non, ce n'est pas possible ! Et il ne revient pas.
Pieds nus, vêtue du plaid, je dévale la pente en direction du village. Par bonheur Etienne lave sa voiture. Je le hèle, il léve la tête, aperçoit le string que j'agite à bout de bras. Il me rejoint en voiture. Je narre les événements, le choix de l'emplacement, la culotte, la fuite de Jean. Etienne pâlit et enrage:
Merde ! Tu ne comprends pas ? Il nous a vus, il a enlevé ta culotte. Il est foutu le camp. Il va se venger, courir chez ma femme et nous dénoncer. Je suis foutu. Louise va me jeter à la porte, divorcer. Je ne verrai plus mes enfants. Il faut empêcher ça. Descendons, je pique une robe à ma soeur, tu fais tes valises, tu racontes à ta mère que Jean m'a dit que j'étais convoqué au travail. Je dirai à la mienne qu'il a insisté pour que tu viennes l'aider au plus vite. : départ dans dix minutes.
Etienne fonce, traverse les villages sans ralentir, appuie sur le champignon. Finies les déclarations d'amour, le désir de me baiser. Je n'existe plus. Sa femme si pieuse, n'est plus piteuse au lit, il adore ses enfants et ne veut pas les perdre. Louise les élève si bien. Plus tard elle leur fera le catéchisme, car elle est dame catéchiste. Le jeune curé de la paroisse l'a recrutée et la forme pour la préparation des communiants. Il la conseille aussi pour sa vie conjugale. Le pape est hostile aux moyens de contraception, à la pilule, au préservatif ou et surtout à l'onanisme et aux pratiques contre nature comme la sodomie. Grâce aux bons conseils de l'ecclésiastique Etienne a la joie d'élever deux enfants. Louise recourt désormais à une méthode autorisée. Le couple limite ses rapports à certains jours du mois en raison des incertitudes de l'économie nationale et régionale.
Ainsi s'épanche-t-il verbalement en mordant sur les lignes blanches.
Nous n'avons pas rattrapé la berline, mais elle stationne devant notre porte. Etienne me dépose et se précipite chez sa femme. La nuit tombe, la commerçante a fermé boutique. Ce soir ils seront seuls. Il se sent en forme pour aimer Louise si Jean ne l'a pas visitée.
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