Mais oui, c'est elle 7
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-01-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Mais oui, c'est elle 7
7.. Mais oui, c'est elle
- Attends, tu dis "une fois par semaine".Si j'accepte ta proposition, tu ne diras rien à mon mari ? Quelle garantie aurai-je ? Ne profiteras-tu pas de ma faiblesse pour constituer un dossier à charge contre moi de manière à m'enfoncer de plus en plus ? Si je cède à ton chantage je ne serai plus jamais maîtresse de mes décisions car la menace de me dénoncer à Jean sera plus lourde d'une fois à l'autre. J'ai failli croire que tu m'appréciais, en fait tu veux me soumettre, reste à savoir dans quel but et jusqu'où ?
- Quel malentendu ! Pardon, je me suis emballé et j'ai été très maladroit. La vérité est tout autre. Dès le premier regard, là-bas, je suis tombé sous ton charme. Après le merveilleux après-midi que nous venons de vivre, je suis conquis et complètement amoureux de toi. Tu es la femme qu'il me faut. Non seulement tu es une amante formidable mais tu es aussi une personne pleine de bon sens ? Quel idiot je serais d"aller te dénoncer à ce mari auquel tu es si attachée. J'ai connu d'autres femmes qui ne rêvaient que de quitter leur homme.
- Et tu remarques que ce n'est pas mon cas. Cet après-midi que tu dis merveilleux a répondu à mon interrogation. Le fond reste toujours le même : mettez ensemble un homme et une femme nus, d'apparence normale, ils vont éprouver le désir de se connaître, de se rapprocher et finiront par s'unir. Leurs organes sexuels entreront en contact, se pénétreront. De mille manières ils sentiront leur sang s'échauffer, ils feront l'expérience d'un plaisir intense, de la jouissance et de l'orgasme. La seule question finalement serait celle de l'importance de la taille d'un sexe masculin dans le choix des partenaires ? La femme devrait systématiquement se déterminer en fonction de l"aspect du membre viril.
- C'est un élément important dans le choix, me semble-t-il. Je pense être en bonne place.
- Je suppose que d'autres hommes sont encore mieux montés. Autrement dit je ne vois pas pourquoi je cesserais de rechercher mieux que toi. Cette quête incessante du plus gros, du plus long, du plus actif, du plus n'importe quoi, te reléguerait au milieu d'un troupeau de mâles en chaleur à la vue d'une femelle. Te prendre pour amant ou être ta maîtresse de façon régulière et chronique après une rencontre aussi plaisante fût-elle, ne serait pas très logique. Tu es amoureux de moi. Est-ce suffisant pour te situer en première place après mon mari ? Pierre ou Paul demain se déclareront fou d'amour; devrai-je les faire passer devant toi.
- Mais as-tu couché avec Pierre ou Paul ? Avec moi oui .
- Tiens-tu à me le faire regretter ? J'ai passé un bon moment, ce n'est pas une raison de recommencer chaque semaine. Merci pour ce bon moment. Il faut que je m'en aille.
- Veux-tu prendre une douche ? Il y a tout ce qu'il faut. Suis-moi.
- Merci, mais le temps presse. Je ferai ma toilette à la maison. Jean est allé au stade. Le match doit se terminer. Je veux être chez moi à son retour. Je me rhabille.
- Laisse-moi un souvenir. Cette culotte fera l'affaire. Te savoir cul nu sous ta mini-jupe dans la rue me séduit et m'excite. Et mon baiser ?
Elvire tend la joue, Greg attrape sa bouche. Il est encore nu, son pénis redevient verge tendue, il envoie une main sous la mini-jupe, fait sursauter ma femme
- Non, tu triches, c'est fini. Sors ton doigt de mon vagin.
- Tu mouilles encore. Mon doigt portera ton odeur. Là, prends appui sur cette table basse.
Greg fait plier Elvire. Ils sont entre la table basse en noyer du salon et la porte de la cuisine. Elvire a perdu force et détermination dans le baiser. Sa tête est plus basse que sa croupe.La jupe est repoussée sur les hanches. Greg se déplace de manière à m'offrir le spectacle proche des fesses et du sexe rougi de ma femme. L'abricot est toujours enflé. Va-t-il l'enfiler sans tenir compte des faibles protestations d'Elvire, la violer ? Il regarde triomphant dans ma direction puis applique une forte claque sur chaque hémisphère et dit :
- Bon, va. Merci pour ta visite. Ma porte te sera toujours ouverte. Tu reviendras, j'en suis persuadé.
Il fait tourner autour de son index levé le string volé et reconduit Elvire. Il revient
- Alors, le mari, tu as vu ? Oh tu as filmé. Tu vois aucune femme n'est absolument fidèle. La tienne pas plus que toutes les autres. Mais quelle chance tu as. Elle continue à t'aimer. J'ai jeté toutes mes forces dans la bataille, elle refuse de devenir ma maîtresse ou de divorcer pour m'épouser. Dommage, j'aurais tant voulu être aimé comme toi. Tu es tout pâle, je comprends, tu viens de subir un rude choc. Mais, si tu es venu, c'est que tu t'attendais à constater qu'elle te trompe. Va savoir si c'est par simple curiosité ou par vice. Je ne désespère pas : elle va peut-être avoir envie de recommencer. Tu sais, ses sens vont se souvenir, elle aura des démangeaisons dans les muqueuses. Peu à peu, elle se dira que c'était bon, que ça pourrait l'être encore, que le risque d'être mal jugée sera moindre avec moi qu'avec un autre. Qu'en penses-tu; m'en veux-tu?
- Elle voulait savoir ? Toi ou un autre, tu es entré dans sa vie à un moment favorable. En elle l'idée faisait son chemin, tu as été l'occasion de réaliser un fantasme qui couvait. Elle m'aime, dit-elle, et toi tu le répètes. Elle se trompe, elle vient de détruire notre amour. Pour moi, les choses sont claires, nous divorcerons.
- Vrai ? Tu es trop sévère. Je la crois quand elle déclare que je suis son premier écart. A ta place je la garderais, je lui permettrais même de prendre un amant. Je fermerais les yeux sur des amours sans conséquences aussi longtemps qu'elle me reviendrait. A toi les sentiments et le corps, à moi le plaisir de la chair. Par contre, si tu divorces, je suis prêt à la prendre pour femme. Je saurai la rendre heureuse de toutes les manières. Enfin, aide-moi à gagner son coeur et je saurai te récompenser. Je pourrai t'offrir du travail sur mes bâtiments.
- Voilà qui m'intéresse : des commandes de travaux pour faire vivre mon entreprise. Que dirais-tu de venir chez moi mercredi pour me proposer des offres? Elvire sera à la maison, elle assure le suivi des travaux, la comptabilité, les salaires de mes trois ouvriers. Elle se souviendra, elle sera sensible à ta présence, à ton désir de nous donner du travail. Plus elle te verra, plus elle voudra te revoir. Je faciliterai vos contacts, je m'absenterai pour t'aider à la persuader de demander un divorce à l'amiable, sans remous.
Voilà le séducteur et le cocu en train de régler au mieux les suites de l'infidélité ! C'est rare.
A mon retour je trouve une épouse souriante sortant de la douche et utilisant le sèche cheveux : je ne pourrai pas remarquer que sa chevelure a été massacrée au cours de ses empoignades avec un amant. A sa douceur trompeuse, j'oppose immédiatement un ton bougon et j'ouvre les hostilités:
- Elvire, pourquoi une épouse ment-elle à son mari ? Est-ce bien ou mal ?
- Que signifie cette question ? Quelle femme ment à son mari ? Tu en connais une ? Qui est-ce ? Et qu'en pense ce mari ? Le mensonge entre époux est destructeur. Je plains cet homme. Ment-elle vraiment ou lui cache-t-elle des petites choses sans importance. Tout dépend de la gravité du mensonge. Un mensonge une fois peut sauver un couple. Mais le mensonge à répétition montre un manque de confiance et un manque de respect répréhensibles, c'est mal.
- L'institutrice analyse bien tous les aspects. Un mensonge peut sauver une situation, c'est possible. Donc on pourrait le pardonner. La répétition du mensonge est grave et mérite une sanction. Je partage ton avis.
- Comme souvent nous avons un accord sur des sujets généraux. Voilà pourquoi nous nous sommes aimés et restons un couple heureux.
- Peux-tu me préciser ce que tu as fait cet après-midi, comment s'est déroulée votre rencontre chez ta collègue Giselle ? Qui était là ? Ca n'a pas duré trop longtemps, tu ne t'y es pas ennuyée comme parfois?
- Non, absolument pas. Giselle sait mettre de l'ambiance. Lucie, Henriette et Jeanne étaient de bonne humeur. Je n'ai pas vu passer le temps? C'est simple, depuis mon retour j'ai à peine eu le temps de prendre une douche.
- Vous êtes restées ensemble jusqu'à la fin?
- Bien sûr, nous sommes bien élevées
- Comme c'est bizarre. Giselle était au stade pendant le match.
Elvire devient blanche. Elle ne sait pas si Giselle a assisté au match. Je viens de détruire son alibi. Alors j'enfonce le clou :
- Ma chère femme, la femme qui ment, c'est toi; et le mari que tu plains, c'est moi. J'ai la preuve que tu n'étais pas chez Giselle. J'admets que tu aies jugé bon de me cacher que tu allais au cinéma ou que tu voulais faire du shopping ou que tu allais bavarder avec une amie. En soi, ce n'est pas un gros mensonge. Mais si tu devais couvrir ce premier mensonge par un autre plus gros, si le même jour tu commettais un deuxième mensonge, je serais en droit de considérer que tu me trompes sciemment par manque de confiance et par manque de respect. J'en tirerais les conséquences, je divorcerais.
- Oh! Jean ! Que vas-tu imaginer ? J"avais des soucis et... Mais tu ne vas pas divorcer sans raison valable. Mon Dieu, que tu es dur. Qu'est-ce qui te prend soudain ?
- Ne noie pas le poisson. Ou tu me dis exactement ce que tu as fait cet après-midi ou tu me mens. Je ne supporterai pas un deuxième mensonge. La vérité seule peut sauver notre couple. Le récit sincère même d'une erreur peut mériter l'indulgence. Un mensonge supplémentaire condamnera notre mariage.
Elvire éclate en sanglots. Pour le moment, en matière de mensonge, nous sommes à égalité. Je n'étais pas au stade, je n'ai pas pu y voir l'amie. J'ai de bonnes raisons d'utiliser des mensonges sur mes propres activités. Elvire; occupée à se faire sauter et défoncer par la queue somptueuse de Greg, n'a aucune notion de mes activités de la journée.
Elle a tant proclamé qu'elle ne divorcerait pas pour épouser Greg, elle a maintenant le choix du divorce pour adultère ou du divorce pour accumulation de mensonges. Elle pleure, cache ses yeux, renifle, cherche une solution improbable, sent que de toute façon la cause est en mauvaise posture. Elle relève la tête, me fixe droit dans les yeux et demande simplement :
- Tu sais ce que j'ai fait ?
- Non, mais je vais l'apprendre de ta bouche. Je n'ai que des soupçons pour l'instant.
- Des soupçons ? Tu me menaces de divorcer parce que tu as des soupçons ! Peux-tu me préciser la nature de ces soupçons. Que je suis malheureuse ! Quels soupçons ?
- Depuis quelque temps, tes absences se multiplient sous prétexte de réunions pédagogiques ou de préparations d'événements scolaires variés. Cela a éveillé mon attention. Il m'est arrivé par hasard de te voir sortir d'une maison assez éloignée d'ici. Renseignements pris, cette maison a mauvaise réputation. Aurais-tu des rendez-vous en cet endroit ? De quelle nature; il suffit de connaître la réputation des lieux pour soupçonner que tu as un amant, ou des clients sexuels que tu rencontres là-bas ou ailleurs régulièrement. Mais tu n'étais pas là-bas cet après-midi. J'ai juste constaté des allées et venues de couples pressés d'entrer et de sortir. C'est une maison de passes. Où étais-tu, chez qui, que faisais-tu, c'est ce que j'exige de savoir. Si tu ne réponds pas sur le champ, j'engage dès demain la procédure de divorce.
- Jean, tu fais fausse route.je n'ai pas de rendez-vous dans cette maison. Je vais t'expliquer. Je ne vois pas plus de façon régulière un amant, ni là-bas ni ailleurs. Mais j'ai commis une grave erreur que je regrette et que je ne renouvellerai pas. Pourras-tu la pardonner ou me condamneras-tu et me chasseras-tu si je te racontes tout?
- Une erreur que tu regrettes. Assez lourde pour que je te chasse; ouh ! Tu me fais peur. Ah, nous abordons le sujet. Est-ce tellement grave que tu ne puisses pas l'exposer et que tu craignes ma colère et notre séparation ? Tes réponses sont habiles, pour l'instant tu évites de mentir. N'espère pas t'en tirer aussi facilement. Cesse de tergiverser. Parle enfin. Contre la vérité je t'offre le pardon. Contre un nouveau mensonge ce sera la porte.
- Attends, tu dis "une fois par semaine".Si j'accepte ta proposition, tu ne diras rien à mon mari ? Quelle garantie aurai-je ? Ne profiteras-tu pas de ma faiblesse pour constituer un dossier à charge contre moi de manière à m'enfoncer de plus en plus ? Si je cède à ton chantage je ne serai plus jamais maîtresse de mes décisions car la menace de me dénoncer à Jean sera plus lourde d'une fois à l'autre. J'ai failli croire que tu m'appréciais, en fait tu veux me soumettre, reste à savoir dans quel but et jusqu'où ?
- Quel malentendu ! Pardon, je me suis emballé et j'ai été très maladroit. La vérité est tout autre. Dès le premier regard, là-bas, je suis tombé sous ton charme. Après le merveilleux après-midi que nous venons de vivre, je suis conquis et complètement amoureux de toi. Tu es la femme qu'il me faut. Non seulement tu es une amante formidable mais tu es aussi une personne pleine de bon sens ? Quel idiot je serais d"aller te dénoncer à ce mari auquel tu es si attachée. J'ai connu d'autres femmes qui ne rêvaient que de quitter leur homme.
- Et tu remarques que ce n'est pas mon cas. Cet après-midi que tu dis merveilleux a répondu à mon interrogation. Le fond reste toujours le même : mettez ensemble un homme et une femme nus, d'apparence normale, ils vont éprouver le désir de se connaître, de se rapprocher et finiront par s'unir. Leurs organes sexuels entreront en contact, se pénétreront. De mille manières ils sentiront leur sang s'échauffer, ils feront l'expérience d'un plaisir intense, de la jouissance et de l'orgasme. La seule question finalement serait celle de l'importance de la taille d'un sexe masculin dans le choix des partenaires ? La femme devrait systématiquement se déterminer en fonction de l"aspect du membre viril.
- C'est un élément important dans le choix, me semble-t-il. Je pense être en bonne place.
- Je suppose que d'autres hommes sont encore mieux montés. Autrement dit je ne vois pas pourquoi je cesserais de rechercher mieux que toi. Cette quête incessante du plus gros, du plus long, du plus actif, du plus n'importe quoi, te reléguerait au milieu d'un troupeau de mâles en chaleur à la vue d'une femelle. Te prendre pour amant ou être ta maîtresse de façon régulière et chronique après une rencontre aussi plaisante fût-elle, ne serait pas très logique. Tu es amoureux de moi. Est-ce suffisant pour te situer en première place après mon mari ? Pierre ou Paul demain se déclareront fou d'amour; devrai-je les faire passer devant toi.
- Mais as-tu couché avec Pierre ou Paul ? Avec moi oui .
- Tiens-tu à me le faire regretter ? J'ai passé un bon moment, ce n'est pas une raison de recommencer chaque semaine. Merci pour ce bon moment. Il faut que je m'en aille.
- Veux-tu prendre une douche ? Il y a tout ce qu'il faut. Suis-moi.
- Merci, mais le temps presse. Je ferai ma toilette à la maison. Jean est allé au stade. Le match doit se terminer. Je veux être chez moi à son retour. Je me rhabille.
- Laisse-moi un souvenir. Cette culotte fera l'affaire. Te savoir cul nu sous ta mini-jupe dans la rue me séduit et m'excite. Et mon baiser ?
Elvire tend la joue, Greg attrape sa bouche. Il est encore nu, son pénis redevient verge tendue, il envoie une main sous la mini-jupe, fait sursauter ma femme
- Non, tu triches, c'est fini. Sors ton doigt de mon vagin.
- Tu mouilles encore. Mon doigt portera ton odeur. Là, prends appui sur cette table basse.
Greg fait plier Elvire. Ils sont entre la table basse en noyer du salon et la porte de la cuisine. Elvire a perdu force et détermination dans le baiser. Sa tête est plus basse que sa croupe.La jupe est repoussée sur les hanches. Greg se déplace de manière à m'offrir le spectacle proche des fesses et du sexe rougi de ma femme. L'abricot est toujours enflé. Va-t-il l'enfiler sans tenir compte des faibles protestations d'Elvire, la violer ? Il regarde triomphant dans ma direction puis applique une forte claque sur chaque hémisphère et dit :
- Bon, va. Merci pour ta visite. Ma porte te sera toujours ouverte. Tu reviendras, j'en suis persuadé.
Il fait tourner autour de son index levé le string volé et reconduit Elvire. Il revient
- Alors, le mari, tu as vu ? Oh tu as filmé. Tu vois aucune femme n'est absolument fidèle. La tienne pas plus que toutes les autres. Mais quelle chance tu as. Elle continue à t'aimer. J'ai jeté toutes mes forces dans la bataille, elle refuse de devenir ma maîtresse ou de divorcer pour m'épouser. Dommage, j'aurais tant voulu être aimé comme toi. Tu es tout pâle, je comprends, tu viens de subir un rude choc. Mais, si tu es venu, c'est que tu t'attendais à constater qu'elle te trompe. Va savoir si c'est par simple curiosité ou par vice. Je ne désespère pas : elle va peut-être avoir envie de recommencer. Tu sais, ses sens vont se souvenir, elle aura des démangeaisons dans les muqueuses. Peu à peu, elle se dira que c'était bon, que ça pourrait l'être encore, que le risque d'être mal jugée sera moindre avec moi qu'avec un autre. Qu'en penses-tu; m'en veux-tu?
- Elle voulait savoir ? Toi ou un autre, tu es entré dans sa vie à un moment favorable. En elle l'idée faisait son chemin, tu as été l'occasion de réaliser un fantasme qui couvait. Elle m'aime, dit-elle, et toi tu le répètes. Elle se trompe, elle vient de détruire notre amour. Pour moi, les choses sont claires, nous divorcerons.
- Vrai ? Tu es trop sévère. Je la crois quand elle déclare que je suis son premier écart. A ta place je la garderais, je lui permettrais même de prendre un amant. Je fermerais les yeux sur des amours sans conséquences aussi longtemps qu'elle me reviendrait. A toi les sentiments et le corps, à moi le plaisir de la chair. Par contre, si tu divorces, je suis prêt à la prendre pour femme. Je saurai la rendre heureuse de toutes les manières. Enfin, aide-moi à gagner son coeur et je saurai te récompenser. Je pourrai t'offrir du travail sur mes bâtiments.
- Voilà qui m'intéresse : des commandes de travaux pour faire vivre mon entreprise. Que dirais-tu de venir chez moi mercredi pour me proposer des offres? Elvire sera à la maison, elle assure le suivi des travaux, la comptabilité, les salaires de mes trois ouvriers. Elle se souviendra, elle sera sensible à ta présence, à ton désir de nous donner du travail. Plus elle te verra, plus elle voudra te revoir. Je faciliterai vos contacts, je m'absenterai pour t'aider à la persuader de demander un divorce à l'amiable, sans remous.
Voilà le séducteur et le cocu en train de régler au mieux les suites de l'infidélité ! C'est rare.
A mon retour je trouve une épouse souriante sortant de la douche et utilisant le sèche cheveux : je ne pourrai pas remarquer que sa chevelure a été massacrée au cours de ses empoignades avec un amant. A sa douceur trompeuse, j'oppose immédiatement un ton bougon et j'ouvre les hostilités:
- Elvire, pourquoi une épouse ment-elle à son mari ? Est-ce bien ou mal ?
- Que signifie cette question ? Quelle femme ment à son mari ? Tu en connais une ? Qui est-ce ? Et qu'en pense ce mari ? Le mensonge entre époux est destructeur. Je plains cet homme. Ment-elle vraiment ou lui cache-t-elle des petites choses sans importance. Tout dépend de la gravité du mensonge. Un mensonge une fois peut sauver un couple. Mais le mensonge à répétition montre un manque de confiance et un manque de respect répréhensibles, c'est mal.
- L'institutrice analyse bien tous les aspects. Un mensonge peut sauver une situation, c'est possible. Donc on pourrait le pardonner. La répétition du mensonge est grave et mérite une sanction. Je partage ton avis.
- Comme souvent nous avons un accord sur des sujets généraux. Voilà pourquoi nous nous sommes aimés et restons un couple heureux.
- Peux-tu me préciser ce que tu as fait cet après-midi, comment s'est déroulée votre rencontre chez ta collègue Giselle ? Qui était là ? Ca n'a pas duré trop longtemps, tu ne t'y es pas ennuyée comme parfois?
- Non, absolument pas. Giselle sait mettre de l'ambiance. Lucie, Henriette et Jeanne étaient de bonne humeur. Je n'ai pas vu passer le temps? C'est simple, depuis mon retour j'ai à peine eu le temps de prendre une douche.
- Vous êtes restées ensemble jusqu'à la fin?
- Bien sûr, nous sommes bien élevées
- Comme c'est bizarre. Giselle était au stade pendant le match.
Elvire devient blanche. Elle ne sait pas si Giselle a assisté au match. Je viens de détruire son alibi. Alors j'enfonce le clou :
- Ma chère femme, la femme qui ment, c'est toi; et le mari que tu plains, c'est moi. J'ai la preuve que tu n'étais pas chez Giselle. J'admets que tu aies jugé bon de me cacher que tu allais au cinéma ou que tu voulais faire du shopping ou que tu allais bavarder avec une amie. En soi, ce n'est pas un gros mensonge. Mais si tu devais couvrir ce premier mensonge par un autre plus gros, si le même jour tu commettais un deuxième mensonge, je serais en droit de considérer que tu me trompes sciemment par manque de confiance et par manque de respect. J'en tirerais les conséquences, je divorcerais.
- Oh! Jean ! Que vas-tu imaginer ? J"avais des soucis et... Mais tu ne vas pas divorcer sans raison valable. Mon Dieu, que tu es dur. Qu'est-ce qui te prend soudain ?
- Ne noie pas le poisson. Ou tu me dis exactement ce que tu as fait cet après-midi ou tu me mens. Je ne supporterai pas un deuxième mensonge. La vérité seule peut sauver notre couple. Le récit sincère même d'une erreur peut mériter l'indulgence. Un mensonge supplémentaire condamnera notre mariage.
Elvire éclate en sanglots. Pour le moment, en matière de mensonge, nous sommes à égalité. Je n'étais pas au stade, je n'ai pas pu y voir l'amie. J'ai de bonnes raisons d'utiliser des mensonges sur mes propres activités. Elvire; occupée à se faire sauter et défoncer par la queue somptueuse de Greg, n'a aucune notion de mes activités de la journée.
Elle a tant proclamé qu'elle ne divorcerait pas pour épouser Greg, elle a maintenant le choix du divorce pour adultère ou du divorce pour accumulation de mensonges. Elle pleure, cache ses yeux, renifle, cherche une solution improbable, sent que de toute façon la cause est en mauvaise posture. Elle relève la tête, me fixe droit dans les yeux et demande simplement :
- Tu sais ce que j'ai fait ?
- Non, mais je vais l'apprendre de ta bouche. Je n'ai que des soupçons pour l'instant.
- Des soupçons ? Tu me menaces de divorcer parce que tu as des soupçons ! Peux-tu me préciser la nature de ces soupçons. Que je suis malheureuse ! Quels soupçons ?
- Depuis quelque temps, tes absences se multiplient sous prétexte de réunions pédagogiques ou de préparations d'événements scolaires variés. Cela a éveillé mon attention. Il m'est arrivé par hasard de te voir sortir d'une maison assez éloignée d'ici. Renseignements pris, cette maison a mauvaise réputation. Aurais-tu des rendez-vous en cet endroit ? De quelle nature; il suffit de connaître la réputation des lieux pour soupçonner que tu as un amant, ou des clients sexuels que tu rencontres là-bas ou ailleurs régulièrement. Mais tu n'étais pas là-bas cet après-midi. J'ai juste constaté des allées et venues de couples pressés d'entrer et de sortir. C'est une maison de passes. Où étais-tu, chez qui, que faisais-tu, c'est ce que j'exige de savoir. Si tu ne réponds pas sur le champ, j'engage dès demain la procédure de divorce.
- Jean, tu fais fausse route.je n'ai pas de rendez-vous dans cette maison. Je vais t'expliquer. Je ne vois pas plus de façon régulière un amant, ni là-bas ni ailleurs. Mais j'ai commis une grave erreur que je regrette et que je ne renouvellerai pas. Pourras-tu la pardonner ou me condamneras-tu et me chasseras-tu si je te racontes tout?
- Une erreur que tu regrettes. Assez lourde pour que je te chasse; ouh ! Tu me fais peur. Ah, nous abordons le sujet. Est-ce tellement grave que tu ne puisses pas l'exposer et que tu craignes ma colère et notre séparation ? Tes réponses sont habiles, pour l'instant tu évites de mentir. N'espère pas t'en tirer aussi facilement. Cesse de tergiverser. Parle enfin. Contre la vérité je t'offre le pardon. Contre un nouveau mensonge ce sera la porte.
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