Manon

- Par l'auteur HDS Clar -
Récit érotique écrit par Clar [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur couple.
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Récit libertin : Manon Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-11-2021 dans la catégorie Dans la zone rouge
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(9.5 / 10)
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(10.0 / 10)

Couleur du fond :
Manon
Manon est ce qu’on appelle une jolie fille. Vingt-six ans, un mètre soixante-quatorze, cinquante-six kilos, des longs cheveux châtains, des yeux marrons, un regard pétillant, un corps mince entretenu par la pratique du sport, une poitrine menue et des fesses agréables à la vue. Elle s’habille habituellement en jean, teeshirt et basket. De plus, elle est ceinture noire de karaté. Pratique quand on est lieutenant de police.
Nîmes est sa première affectation. Elle y entame sa deuxième année. A son arrivée, ses collègues la regardaient avec ironie. Une nana inspectrice. La troisième après Sarah et Bérangère. Dès le deuxième jour, alors qu’elle était en doublure, en « observation » comme on dit, ils avaient été pris à partie par un groupe de jeunes de la cité. Marc, le lieutenant avec qui elle était, avait ordonné le repli. Mais le véhicule était déjà encerclé. Manon était descendue de voiture et avait fait face à deux loubards. « Tu veux prendre une raclée ou tâter de la queue poufiasse » avait dit le premier. Arrivée à distance suffisante elle avait lancé sa jambe en avant. Son pied avait atteint le gars au niveau de la carotide. Il s’était effondré. Le deuxième avait voulu le venger mais avant qu’il ait eu le temps de réagir Manon avait attrapé son poignet et l’avait projeté au sol où il avait atterri brutalement, son épaule émettant un craquement sinistre. Les quatre autres n’avaient pas demandé leur reste et avaient détalé comme des lapins. Marc avait raconté ce qui s’était passé. L’attitude de Manon lui avait fait gagner le respect de ses collègues, même si son chef lui avait passé une soufflante en lui rappelant que les cimetières étaient remplis de gens indispensables dont certains se prenaient pour des héros.
Avec le temps, ses collègues masculins avaient tenté de la draguer, mais sans succès. Ils avaient demandé aux filles si elles pensaient qu’elle était lesbienne mais visiblement aucun indice ne permettait de le penser. Certains, dont Marc, avaient essayé d’en savoir plus sur sa vie mais rien ne filtrait. Un brigadier l’avait juste vue un jour en jupe au supermarché et avait rapporté qu’elle avait des jambes magnifiques. C’était peu, mais suffisant pour faire fantasmer presque tout le commissariat.
C’est peu après que débuta l’affaire Paillot. Eugène Paillot était un homme d’affaires, soupçonné de tremper dans des affaires louches, mêlant le trafic d’armes, le blanchiment d’argent et le trafic d’influence, couvert par une ancienne grande figure du milieu politique.
Le lundi 28 août en fin d’après-midi, le commandant Poucelli convoqua Manon et Sarah dans son bureau. « Re-bonjour. Vous ne le savez pas encore, mais une grosse affaire, qui pourrait avoir des répercussions internationales et ternir l’image de la France est suivie de près par l’Intérieur. Bref, on me demande de proposer un ou deux éléments pour infiltrer le « gang Paillot » comme on l’appelle. Oh, ce n’est pas un gang qui vit dans la violence directe, mais il convient de le démanteler. J’ai pensé à vous deux. Toi Manon parce que tu as montré que tu n’avais pas froid aux yeux et que tu savais te défendre, et toi Sarah pour tes connaissances en informatique et en cyber-criminalité. Je vous ai tout résumé dans ces deux livrets. Une fois lus, vous les brûlez. Si vous acceptez vous serez détachées de vos fonctions ici à Nîmes et serez basées à Bordeaux le temps de la mission. L’intérieur vous préparera une fausse identité, vous garderez vos prénoms. Je suis désolé mais il me faut une réponse demain matin à huit heures. Départ dans quatre jours. Pour vos collègues, moins il y aura de gens au courant plus vous serez en sécurité. Vous annoncerez que vous partez en mission de sécurité publique à Mayotte. Ah, et puis je vais être franc, je vous ai choisies parce que vous n’avez pas d’attache, du moins à ce qu’on sait, et que vous n’êtes pas des laiderons. Je comprendrais parfaitement que vous refusiez cette mission, d’autant qu’on ne sait pas ce qu’on va trouver. Je compte sur vous les filles. Demain huit heures. Sans faute. »
Sans s’être concertées, Sarah et Manon se retrouvèrent à l’heure dite dans le bureau du chef et donnèrent leur accord.
Le soir même, un mail du ministère, transitant par le secrétariat du commissariat annonça que les lieutenantes Sarah Mortier et Manon Degasse étaient temporairement détachées auprès des services préfectoraux de Mamoudzou à Mayotte. L’information diffusa rapidement dans le commissariat.
Deux heures plus tard, dans le petit appartement de Sarah, les deux jeunes femmes préparaient leur séjour girondin. « Bon, on est censé travailler à l’université dans les services administratifs. Il va falloir changer de look. Finis les jeans et les baskets. Et comme il va falloir infiltrer la bande il faudra s’habiller sexy. Ce n’est pas pour me déplaire. » annonça Sarah. « Et toi qui t’habille tout le temps en un garçon manqué, je suis curieuse de te voir avec une touche féminine. Je pense que les mecs d’ici seraient fous, ils fantasment tous sur toi. » continua-t-elle. Manon sourit à cette évocation. « Effectivement ils seraient bien surpris. Et toi également. » répondit-elle.
Quatre jours plus tard les deux jeunes femmes emménageaient dans un appartement meublé « en co-location ». Le lendemain, elles commencèrent leur nouveau travail…et leur mission. Le soir, comme convenu, à vingt heures le téléphone portable de Sarah sonna. C’était un téléphone codé ultrasophistiqué. Si quelqu’un essayait de le tracer il l’emmènerait du côté de Paris. « Bonjour les filles, l’orage n’a pas fait trop de dégâts sur le vignoble ? » demanda une voix. « Non, il n’y a pas eu d’orage. Il devait être plus loin. » répondit Sarah. C’était le code pour établir la conversation. La voix reprit « Bon, il y a ce soir vers vingt-deux heures une petite fête au Phénix. C’est un club privé. Il y aura deux types fortement suspectés de faire partie de la bande. Tâchez de vous en assurer et de commencer votre mission d’infiltration. A priori ils auraient un rôle important dans le blanchiment d’argent. Je vous envoie leurs photos. Bonne soirée. » La voix avait raccroché. Une minute plus tard les photos arrivaient. « Bon, pas mal les mecs » siffla Sarah. Les deux jeunes femmes se renseignèrent sur le Phénix. Soirées porno-chics, clientèle sélectionnée et filtrée à l’entrée. « Bon, je pense qu’il faut s’habiller sexy-chic si on veut pouvoir rentrer. A mon avis le style jean basket ce n’est pas trop le genre du coin » résuma Sarah. Les deux jeunes femmes s’enfermèrent à tour de rôle dans la salle de bain. Lorsqu’elles ressortirent de leur chambre elles se regardèrent. « Et ben dis donc…. » Sarah avait revêtu une jupe noire descendant nettement en dessous des genoux, mais largement fendue sur les côtés laissant apparaitre la lisière de bas gris autofixants. Un chemisier blanc entrouvert sur un bustier noir laissant entrevoir un soutien-gorge assorti dévoilant le haut des seins. Manon avait opté pour une minijupe en cuir noir cachant à peine la lisière de bas de même couleur. Un chemisier rose négligemment peu boutonné laissait deviner deux seins visiblement libres de toute entrave. Des escarpins à talon accentuaient la cambrure des reins.
Peu après vingt-deux heures les deux jeunes femmes se présentèrent à l’entrée de la boite. Un portier ouvrit la porte et les dévisagea, laissant glisser son regard sur leurs silhouettes. L’examen dut lui convenir. Il s’effaça pour les laisser entrer. « C’est à l’étage, au premier. Prenez l’escalier. Je vous accompagne. Passez devant ». Manon avait conscience que l’homme en contrebas, avait une vue sur ses cuisses et ses fesses à peine recouvertes par un tanga en dentelle noire. Cette exhibition l’excitait.
Elles arrivèrent à l’étage. Il y avait une trentaine de personnes. Des couples, mais aussi des hommes et des femmes seules. Les tenues des femmes étaient sexy. « Cibles à onze heure » murmura Sarah. Ils sont en discussion avec d’autres personnes. On prend un verre et mine de rien on s’approche doucement. Il devrait y avoir des slows. On patiente. » Il se passa un bon quart d’heure. La lumière baissa d’intensité. Un solo de saxo s’éleva dans la pièce. Les deux jeunes femmes furent happées par deux hommes. « Mince, ce ne sont pas les bons » pensa Manon. Les deux cavaliers étaient entreprenants. Sarah et Manon se laissaient faire, ne voulant pas attirer l’attention. Manon sentit que deux mains se posaient sur ses fesses, la plaquant contre un bas ventre où elle sentait une bosse dure. Son partenaire avait entrepris de l’embrasser dans le cou et de retrousser sa minijupe, dénudant le haut de ses cuisses. Elle risqua un coup d’œil. Sarah oscillait sur place. Son cavalier avait glissé ses deux mains dans les fentes de sa robe. Heureusement, la musique prit fin et fut remplacé par un rythme plus rapide. Sarah et Manon déclinèrent la proposition de leurs cavaliers et se rapprochèrent de leurs cibles sans donner l’impression d’y prêter garde. Manon avait remarqué que l’un des deux hommes lançait des coups d’œil en direction de Sarah.
Quelques minutes plus tard un nouveau slow démarra. L’une des cibles se dirigea vers Sarah. Manon lui fit discrètement un clin d’œil. Le danseur du slow précédent se rapprocha de Manon. « Décidément, il a de la suite dans les idées » pensa-t-elle. L’homme se colla contre elle comme s’il reprenait son territoire. La jeune femme savait qu’elle ne devait surtout pas se faire remarquer. Elle laissa donc son cavalier prendre la direction des opérations. Ses mains avaient repris possession de ses fesses, les caressant par-dessus sa minijupe. Elle savait que ce n’était qu’une question de temps, que les mains allaient s’insinuer sous la jupe. Elle le laissa faire. Les mains remontaient à présent le long de ses cuisses au-dessus de la lisière des bas. Elles atteignirent les fesses et glissèrent sous le tanga. Manon avait conscience de l’exhibition. Des hommes assis sur des fauteuils regardaient dans sa direction. Elle jeta un coup d’œil à côté. Sarah était littéralement collée à son partenaire. Ils échangeaient un baiser passionné. L’homme avait retroussé la jupe sur les reins de la jeune inspectrice et abaissé sa culotte qui avait glissé sur ses cuisses. Sa main avait disparu entre leurs deux corps. « C’est bon, le contact est établi » se dit Manon. Elle pouvait se laisser aller. Elle se sentait des envies de sexe. Et la bosse dure qu’elle sentait contre son pubis lui sembla pleine de promesses. « Viens » lui murmura son cavalier. Il l’attira en dehors du salon, dans un corridor faiblement éclairé. Il la plaqua contre le mur. Il prit sa bouche et la força avec sa langue. Ses mains déboutonnèrent fébrilement son chemisier, dénudant les seins. Il plongea sur les deux rotondités mammaires, les embrassant, les suçant tour à tour, happant les pointes durcies. Dans le même temps il trouva le bouton de la minijupe. Bientôt le vêtement fut à terre, vite rejoint par le tanga. Il dégagea les épaules et débarrassa Manon de son chemisier. Elle était nue, uniquement parée de ses bas. L’homme prit possession de son sexe qu’il pénétra d’un doigt. La jeune inspectrice ruisselait de cyprine. Elle lançait son pubis à la rencontre du doigt inquisiteur.
Un couple accompagné d’un homme venait de quitter la grande salle et s’était arrêté à côté d’eux. Ils regardaient la scène, la femme entre les deux hommes. Son partenaire avait joint un deuxième doigt et la pénétrait. La jeune inspectrice avait trouvé le bouton du pantalon de l’homme et l’abaissait. Elle avait besoin de sexe. Elle n’oubliait pas pour autant la mission et devait garder la tête froide. Plus vite ce serait fait, plus vite elle pourrait reprendre ses esprits. L’homme avait retiré sa main du sexe féminin et coiffait sa verge d’un préservatif. Il s’approcha d’elle et s’enfonça en elle d’un seul trait lui arrachant un feulement rauque. Les voyeurs n’en perdait pas une miette.
Manon haletait sous les coups de boutoir. Elle savait que ce serait bon. Cela faisait trop longtemps qu’elle n’avait plus fait l’amour. Combien ? Au moins trois mois. Pendant ses vacances en Crète avec ce guide. Elle s’en souvenait. Une excursion en car. Le guide assis à côté d’elle qui se noyait dans le décolleté de son ample teeshirt. Il faisait chaud, elle n’avait pas mis de soutien-gorge. Son regard l’avait électrisée. A ce moment précis elle avait su qu’elle baiserait avant la fin de l’après-midi. A la première visite elle s’était laissée distancer. Le guide l’avait attendue, laissant le groupe prendre un peu d’avance. Elle s’était dirigée vers une petite bergerie. Elle avait retiré son teeshirt et s’était retournée défiant le guide. Il avait fondu sur elle pour un corps à corps virevoltant. La joute avait été brève. Il l’avait prise debout, à la hussarde après lui avoir baissé son short. Elle était tellement mouillée qu’il n’avait eu aucun mal à la pénétrer. Ils avaient joui rapidement et bruyamment.
Comme ce soir où l’excitation lui faisait perdre toute retenue. Elle se faisait baiser par cet inconnu devant un trio de voyeurs. Son amant la prenait avec la régularité d’un métronome. Il avait passé sa main entre eux pour caresser ses seins. Une baise classique mais terriblement efficace. Elle sentit qu’il donnait des coups de reins de plus en plus saccadés. Il se crispa et resta fiché en elle. Il se retira et la laissa pantelante au bord de la jouissance. L’homme qui accompagnait le couple voyeur s’approcha d’elle. Il fit glisser son pantalon et, le sexe bandé, déjà échauffé par le spectacle la pénétra lui arrachant un long cri. La tête posée sur l’épaule de son partenaire, elle regardait le couple qui à présent se caressait à côté d’elle. Eux aussi la regardaient avec un regard chargé de désir. Elle se savait impudique et cela décuplait son excitation. Perdant toute retenue elle lançait son bassin à la rencontre de celui de l’homme. Une vague de fond déferla et la laissa pantelante. L’homme accéléra et jouit à son tour.
Manon se sentait calmée. Prête à reprendre la mission. Elle se rhabilla et regagna la grande salle. Sarah n’y était plus…….
(à suivre)

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Texte coquin : Manon
Histoire sexe : Une rose rouge
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