Mia sans dessous - 4
Récit érotique écrit par Mia-michael [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-04-2016 dans la catégorie Dominants et dominés
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Mia sans dessous - 4
La cage s’ouvre
J’arrive dans la cuisine. Marthe et Janine sont là. Comme d’habitude, Marthe passe la main sous ma jupe pour vérifier que je n’ai pas de culotte et que mes « fesses sont à sa disposition », comme elle dit. Elle sent la courroie de cuir entre
mes cuisses et mes fesses, relève ma jupe :
— Qu’est-ce que c’est, ce machin ?
Moi, je bredouille ma petite histoire... Madame s’est plainte que je léchais mollement... du coup, Mademoiselle Iris m’a punie, m’a obligée à porter cette ceinture de chasteté.
— Et voilà la clé que je dois vous donner, Madame Marthe, pour l’ouvrir quand je dois faire pipi et, s’il vous plaît, je dois faire pipi très fort.
Je me trémousse pour montrer à quel point c’est pressé.
Il faut un moment pour que le cerveau, un peu embrumé de Marthe, gère toutes ces informations ! Je m’attends à devoir supplier, d’autant plus que Janine a son sourire des mauvais jours, enchantée de ce qui m’arrive. Elle ne va pas rater une telle occasion de me tourmenter, jalouse comme elle est. Mais ça ne plaît pas du tout à Marthe, cette histoire de ceinture :
— Cette Iris, elle a un grain !
Elle ouvre la ceinture.
— Va pisser !
Je cours dans le jardin, m’accroupis sur la pelouse.
Pppppffff, ça fait du bien.... J’arrache une touffe d’herbe pour m’essuyer, puis je retourne dans la cuisine. La ceinture de chasteté est au milieu de la table entourée de tasses de café, d’un sucrier et d’une cafetière thermos, ça fait un curieux ensemble. Je regarde Marthe.
— Tu ne la remets pas ! me dit-elle. Ici, je dois pouvoir accéder à ta chatte directement !
Arrive le facteur, très copain avec Marthe. C’est un gros homme jovial qui a l’accent du terroir. Il dit bonjour à Marthe, puis à Janine, à moi. Il a dû me voir en arrivant car il me dit :
— Tu pisses dans le jardin, maintenant ?
Alors Marthe lui montre la ceinture de chasteté, lui explique l’histoire. Il ouvre de grands yeux, le facteur.
— Elles ont de drôles de jeux, les patronnes !
Mais bon, il n’est pas trop surpris, car Marthe lui a déjà parlé des soirées libertines qui se passent à la villa. Enfin elle, elle dit « les partouzes ».
— Tu comprends, Madame veut que j’éduque cette petite (c’est moi), alors quand elle a fait une connerie, je lui donne une fessée, j’ai pas besoin d’une ceinture de chasteté dans le chemin.
Ah ça, ça l’intéresse, le facteur. Il demande :
— Sérieux ? Tu la fesses vraiment ?
— Bien sûr, et pas qu’un peu. Ça se passe le plus souvent
le soir, quand on fait la cuisine.
Janine confirme :
— Ah ça, pour ce qui est de lui faire passer les fesses au rouge, Marthe est championne.
Le facteur a une grosse envie d’assister à une fessée ! Il trouve un truc :
— J’peux pas le croire ! Je te parie cinquante balles que
tu la fesses pas devant moi. Marthe n’est pas dupe de la manoeuvre, mais d’une part, elle adore me fesser, et d’autre part, cinquante balles, c’est toujours bon à prendre ! Elle crache dans sa main (c’est gracieux !), puis la tend au facteur. Tope là !
— Viens ici, Mathilde, me dit-elle en montrant ses genoux, une fessée de grand matin, ça te changera.
Je sais que c’est inutile, mais je dis quand même :
— Mais j’ai rien fait, Madame Marthe !
— Ça t’incitera à faire des efforts ! Tu obéis immédiatement ou je prends la cuiller en bois !
Non, pas la cuiller ! Résignée, je me couche en vitesse sur ses genoux. Elle relève ma jupe. Mes fesses sont nues.
— Vingt dju ! dit le facteur, le beau cul !
Marthe lève la main et me fesse à grandes claques retentissantes, et ça dure, ça dure... À la fin, je pleure et je la supplie d’arrêter. Elle me garde sur ses genoux.
— Viens mettre ta main. Tâte comme c’est chaud ! dit-elle au facteur.
Je sens une grosse pogne qui vient me caresser les fesses.
Je gémis :
— Plus de fessée, je vous en prie, Madame Marthe.
Ils rigolent tous les trois.
— Elles sont brûlantes ! dit le facteur.
Janine aussi vient me tâter et en profite pour me faire la leçon :
— Tu vois ce qui arrive quand on n’obéit pas assez vite !
Je dirais bien encore, « Mais j’ai rien fait », mais bon, je dis :
— Oui Janine.
Marthe, qui veut montrer quelle autorité elle a sur moi, me dit :
— À partir de maintenant, tu diras « Mademoiselle Janine ».
— Oui Madame Marthe, oui Mademoiselle Janine...
Marthe me relève, coince ma jupe sous ma ceinture et m’envoie « au coin », comme elle fait parfois quand il y a du monde dans la cuisine. Elle veut en mettre plein la vue au facteur. Justement, il se manifeste, celui-là :
— Je vais avoir du mal à continuer ma tournée ! dit-il.
— Ben, pourquoi ? demande Marthe.
Je me tourne, vois du coin de l’oeil qu’il montre une grosse bosse dans son pantalon.
— C’est la faute à Mathilde, dit Janine en riant.
Ben voyons ! Marthe me dit :
— Viens ici, toi. Tu vas sucer le facteur !
Je vais vite m’agenouiller entre les jambes de l’homme.
Son sexe dodeline sous mon nez. Marthe me prend par la nuque, lui fourre mon visage dans les poils :
— Lèche bien ses couilles !
L’odeur est forte, mais nettement moins que celle du jardinier. Je lui lèche les couilles à grands coups de langue.
Il manifeste sa satisfaction en me caressant la tête. Le bout de son sexe est tout mouillé d’excitation. Je le lèche, puis je tire la peau du prépuce... Là, l’odeur est bien plus forte, autant le prendre en bouche tout de suite... et m’appliquer.
Je le suce, je fais des va-et-vient jusqu’au fond de ma gorge.
Il apprécie.
— Ah, elle sait sucer une queue, la petite salope, pour sûr !
Il pousse des grognements de satisfaction. Rapidement, je sens son sexe se gonfler... Il geins :
— Je vais tout lâcher...
Marthe rit :
— Vas-y, elle avale bien !
Ça y est, ça gicle dans ma bouche... Oulah ! C’est abondant ! Heureusement que je sais avaler par saccades, mais malgré ça, c’est pas facile... je m’étrangle, du sperme me ressort par le nez.
Pour finir, je presse son sexe de la base vers le gland, lèche les dernières gouttes. Je regarde Marthe, elle me fait signe de la tête :
— C’est bien.
Je lève les yeux vers le facteur :
— C’était bien, Monsieur le facteur ?
Il me tapote la joue.
— Très bien, mon petit... j’aurais pas cru que tu avalerais tout.
Marthe rigole.
— Elle a pas envie de se faire fesser une deuxième fois...
À ce moment, une sonnerie retentit : trois coups, ça veut dire « Mathilde chez Madame, schnell ! » Je me relève, demande à Marthe :
— Je peux dire à Madame que vous ne voulez pas que je mette la ceinture, Madame Marthe ?
— Oui.
Je dis au revoir au facteur. Je l’embrasse sur la joue. Il en profite pour tâter mes fesses encore toutes chaudes. Il aura de quoi raconter à ses copains à l’heure de l’apéro !
— Allez, grouille-toi, dit Marthe.
Je me dépêche de monter en pensant à ce que je vais raconter. Quand j’entre dans la chambre de Madame, elle est occupée à remplir un sac de voyage.
— Je dois m’absenter d’urgence deux ou trois semaines.
— Avec moi, Madame ?
— Non, ce n’est malheureusement pas possible. Toi, tu vas partir avec Iris.
— Oh, non, Madame, elle est...
Elle lève la main, m’envoie une bonne paire de gifles.
— Pour t’apprendre à discuter.
Ouch ! Je me frotte les joues. Celles-là, je les ai bien cherchées. Maintenant, non seulement j’ai les fesses toutes rouges, mais aussi les joues.
— Va faire ton baluchon, ordonne Madame. Sois sage avec Iris.
Elle s’en va ! J’arrive dans ma chambre. Iris est déjà là. Je lui dis :
— Euh... bonjour, Mademoiselle Iris.
— À partir de maintenant, moi, c’est Iris, et toi, c’est Mia. Mathilde, ça ne me plaît pas !
Ah ? Voilà que je récupère mon nom. Iris sort de son sac un short en jean, un tee-shirt et des baskets.
— Mets ça !
Je me change. Je lui dis comme à Madame :
— Vous n’allez pas me punir comme le samedi... euh... Iris ?
Elle me répond :
— Tant que tu m’obéiras, tu ne seras pas punie. Allez, on y va !
J’ose demander :
— On va où ?
— Tu verras...
Bien sûr !
En route vers de nouvelles aventures
On quitte la maison rapidement. La voiture de Madame est déjà partie... ça ressemble à un naufrage. Les rats quittent le navire. On marche rapidement, on prend un bus qui nous amène dans le centre. Puis un autre jusqu’au nord de la ville.
Iris a l’air tendue, elle ne parle pas. On va se poster près d’une bretelle vers l’autoroute A 6 pour faire du stop.
Le stop, je connais, et quand j’ai un short, et rien en dessous de mon tee-shirt, à part mes nichons, je suis super bonne ! Assez vite, un camion, puis un autre s’arrêtent, mais la tête des chauffeurs ne doit pas revenir à Iris. Elle leur demande :
— Vous allez à Paris ?
Ils font tous les deux une tête, genre : « Aah, les femmes ! » et disent :
— C’est la direction de Marseille, ici, Paris, c’est dans l’autre sens.
Enfin, un troisième chauffeur lui convient. Il faut dire qu’il n’est pas mal. C’est un Maghrébin d’environ 25 ans.
Il nous fait un grand sourire :
— Deux fleurs au bord de la route...
Iris lui répond :
— Comment avez-vous deviné ? Je porte un nom de fleur : Iris...
Elle y va à fond, Iris !
— Je ne demande pas mieux, dit-il.
On grimpe dans le camion, on entre rapidement dans le tunnel de Fourvière. Iris discute avec lui... moi, je somnole...
La chaleur et les vibrations d’un camion, ça me fait cet effet-là.
Je regarde Iris, en douce. J’ai des raisons de ne pas trop l’aimer, mais je crois qu’elle jouait le rôle que Madame lui avait assigné. Elle me plaît assez, c’est une brune avec des yeux aussi sombres que ceux de notre chauffeur. Elle est plutôt grande, enfin par rapport à moi. Elle a de petits seins et un joli cul. Physiquement, on se ressemble, sauf la couleur des cheveux et des yeux, mais Iris, elle, a deux grandes qualités : elle est très extravertie et elle a pas peur de grand-chose.
J’aurai l’occasion de m’apercevoir encore davantage de tout ça par la suite. Dans ces deux domaines, je ne lui arrive pas à la cheville... Je ne fais pas attention à ce qu’ils disent, sauf quand j’entends :
— Si tu nous invites à manger ce midi, la petite te suce !
Là, je suis réveillée.
— Sérieux ? demande le chauffeur en se tournant vers moi.
Iris me donne un bon coup de coude.
— Oui Monsieur...
Il est surpris... agréablement.
— Je m’appelle Jalil, dit-il, et c’est d’accord, je vous invite... et tu me suces. Je vais m’arrêter dans un parking un peu plus loin.
Il va se garer assez loin des autres camions. Iris reste sur le siège avant... Jalil et moi passons derrière, sur la couchette.
Ce n’est pas grand, mais suffisant pour une partie de jambes en l’air ou... une pipe.
— Déshabille-toi, me dit-il.
C’est vite fait : short, tee-shirt, baskets font un tout petit tas. On s’embrasse... sa bouche est agréable. Il me caresse les seins, me met un doigt dans la chatte, constate que je suis... prête à accueillir un visiteur, genre une bite ! Il descend
la tirette de son pantalon, sort un sexe qui se dresse vers moi.
Belle bête ! Il est circoncis, ce que je préfère avec un inconnu.
Je descends son pantalon, son slip, embrasse son ventre plat, ses cuisses... ses couilles, puis je le prends en bouche. Iris nous regarde, demande :
— Elle suce bien ?
— Comme une vraie pute ! dit-il.
Je continue un moment, son sexe me plaît. Il me caresse la joue. La main d’Iris vient interrompre nos jeux.
— Tu viens d’Afrique du Nord ? dit-elle à Jalil.
J’arrête de le sucer. Il est surpris, moi aussi. Il répond :
— Oui, je viens d’Algérie.
— Alors, imagine que tu es le dey d’Alger, et elle, une
esclave que tu viens d’acheter dans un lot ! Tu te dis « j’enculerais bien cette petite... »
Le sexe du gars que je tiens en main s’était ramolli, mais soudain, il se redresse. Iris lui dit encore :
— Elle vient de te cracher à la figure, cette chienne d’infidèle ! Encule-la !
Il fait une drôle de tête, Jalil. Iris me dit :
— Allez, en position, esclave !
Pffff... Je me mets à genoux, le front sur mes mains croisées, je tends mes fesses.
— Oh ! Elles sont toutes rouges !
— Elle n’a pas été sage ! répond Iris.
— Ah bon, d’accord.
Je le sens contre moi, et son sexe vient contre mon anus.
Heureusement que je l’ai bien mouillé de salive. Surtout, ne pas me contracter quand il va me pénétrer !
— Allez, sultan, dit Iris, encule ton esclave !
Oooooouuuccchhhhhh ! ! ! Son sexe m’empale... Je gémis :
— Doucement, Maître.
Il me baise à grands coups de reins, ses couilles claquent sur mes fesses rouges et moites... Je reste prudente dans la façon de m’offrir, car son sexe est un gros modèle. Iris s’en aperçoit :
— Creuse les reins, petite conne, et participe !
OK, OK... Je réponds à ses coups de reins... Iris glisse sa main sous moi, me frotte la région du clito du dos de la main.
Jalil me prend bien par les hanches, on monte ensemble, son sexe gonfle dans mon cul, tandis qu’un orgasme se forme en moi...
Au moment où je sens son sexe envoyer du sperme dans mes profondeurs, où je l’imagine, je jouis sur la main d’Iris !
On reste un peu en connexion... puis il se retire. Iris me fixe d’un oeil mauvais, me dit d’une voix dure :
— Nettoie les saletés que tu as laissées sur la bite de ton maître, esclave !
Sale garce ! J’aime pas ça du tout, mais bon, c’est le sultan, après tout... et moi, une chienne d’infidèle. Je me penche sur son sexe, le lèche... il est enduit de sperme, il a un goût amer. Je le lèche jusqu’à ce qu’il soit tout propre.
Jalil dit :
— Vous avez des drôles d’amusements, les filles !
— Ça t’a plu ? demande Iris.
Le gars répond avec conviction :
— Terriblement !
On se rhabille, on reprend nos places sur le siège avant.
Tout ce sperme en moi, ça fait comme un lavement. Je dis à Iris :
— Je voudrais aller à la toilette à la pompe.
— Pour pisser ? demande-t-elle.
Qu’est-ce que ça peut lui foutre ?
— Non, c’est le sperme qui me donne envie de... de...
— Chier ? propose Iris.
— Euh... oui.
— Ben non ! Ton Maître te fait l’honneur de jouir dans ton cul, et toi tu voudrais l’expulser le plus vite possible ?
Tu veux te faire fouetter ?
Jalil s’y met lui aussi, il dit en riant :
— T’as qu’à serrer les fesses !
Heureusement, une fois assise, ça va mieux. Bon, je me trémousse, ce qui me vaut un :
— Tu vas arrêter de gigoter, oui ?
On roule.
— On est bientôt à la station où je vous invite, dit Jalil.
Chouette, j’ai faim... et puis il y aura des toilettes. Mais bon, j’ai pas envie de prendre une claque...
Les vendanges
On arrive à la cafétéria de la station d’essence. Je regarde Iris avec des yeux suppliants.
— Qu’est ce que tu as, à faire cette tête ? demande-t-elle, agacée.
Je mets la main sur mon ventre.
— Je dois aller à la toilette, je vous en prie...
Elle me fait un signe de tête. Ouf ! J’y cours. Ensuite, je les rejoins au self-service.
On choisit un plat chaud, une boisson, et Jalil nous offre un dessert. Quand on a fini de manger, il nous donne son adresse à Trappes, près de Paris. Iris lui dit qu’on passera sûrement le voir, dans le courant du mois prochain.
— Vous êtes vraiment fauchée ? demande Jalil, je peux vous prêter un peu d’argent.
Elle le remercie :
— C’est gentil, volontiers.
— Et sinon, comment tu vas faire ?
Iris explique :
— J’ai Mia, je vais la louer, la faire travailler !
— Ça te plaît de te faire exploiter ? me demande Jalil.
Elle ne va pas me gifler en public ! Alors je fais non, avec la même tête que la petite marchande d’allumettes, le soir de Noël. Iris me dit :
— Parle !
Je fais un « oui... » minuscule. Jalil veut en savoir plus.
— Tu lui fais vraiment faire ce que tu veux ?
— Oui, elle m’obéit. Elle est en fuite, n’a pas de papiers d’identité, pas d’argent, pas le droit de poser de questions, et en plus, elle doit sourire sinon elle va se prendre une claque dans pas longtemps !
Je fais vite un grand sourire. Jalil demande encore :
— Elle n’a pas du tout d’argent ?
— Non, je ne lui donne rien !
Jalil me demande :
— Comment tu as fait, pour payer pour la toilette ?
— J’ai demandé à un monsieur.
— Elle est mignonne, hein ? dit Iris en rigolant. Sérieusement, je vais la faire travailler, genre poser pour des photos ou travailler dans un peep-show.
— Oh putain ! Cette idée me fait rebander, les filles ! dit Jalil.
On n’a plus le temps de profiter de la nouvelle érection de Jalil. Il nous dépose à la sortie Chalon-sur-Saône et nous laisse sur le bord de l’autoroute. On s’embrasse, on se promet de se revoir. On suit des yeux son camion qui redémarre, s’éloigne. On fait du stop, une voiture s’arrête.
— On va à Saint-Désert, dit Iris.
Saint-Désert, c’est un bled. De là, on refait du stop, on arrive en pleine campagne devant un genre de château ou de manoir entouré de vignes.
— On va faire les vendanges, dit Iris. Ici, on ne viendra pas nous chercher !
Je comprends que c’est surtout elle et Madame qui sont recherchées ! Derrière le château, il y a des bâtiments plus modernes. On va se présenter au contremaître. Il prend nos noms, vérifie nos âges. C’est Iris qui a ma carte d’identité, et qui la garde. Le contremaître appelle deux jeunes gars pour qu’ils nous fassent visiter. Ils sont sympas. Ce sont des étudiants comme pas mal de jeunes, ici. Les dortoirs ne sont pas luxueux, mais ça nous convient. Peu de temps après, à 19 heures, c’est le repas. Sympa aussi, il y a des jeunes qui viennent de tous les coins de France. Plus de garçons que de filles parce qu’ils nous disent que c’est un boulot dur, même très dur. Le vin est à volonté... L’ambiance décontractée.
On fait connaissance. Le lendemain à 7 heures, un réveil sonne, on gueule :
— Debout ! C’est l’heure !
Toilette sommaire et commune. Petit déjeuner rapide, et on attaque les vendanges. C’est simple : avec un sécateur, on coupe la base de la tige, on jette la grappe de raisin dans une hotte. Simple, oui... mais il fait très chaud, on est souvent penché et on doit faire ça pendant huit heures.
C’est crevant ! Bon, on s’arrête pour boire ou pour discuter un peu... mais le contremaître surveille et nous rappelle à l’ordre. Iris discute avec lui, il a l’air très intéressé. Qu’est ce qu’elle peut bien lui raconter ?
Les repas du midi et du soir permettent de décompresser, mais je ne pense qu’à une chose : dormir. Iris n’a pas l’air de trouver ça dur. Il faut dire qu’elle continue à discuter avec le contremaître. Elle disparaît même au bout d’un moment.
Quand elle revient, elle me dit :
— Je vais travailler dans les bureaux. Toi, tu fais ton boulot convenablement, et je te dirai quand on repart.
Bon, qu’elle aille dans les bureaux, j’aurai la paix ! Il y a un garçon qui me plaît. Il a un accent du Sud, il est beau et énergique... mais jeune, très jeune, c’est-à-dire du même âge que moi. Je préfère les hommes plus âgés. Ce qui nous a rapprochés, c’est une guêpe... Bon, j’adore les animaux, même les insectes, mais les guêpes, c’est limite. À six ans, je suis tombée dans un nid de guêpes, de quoi s’en souvenir
toute sa vie. Je coupe mes grappes de raisin, quand soudain, je ressens une vive douleur au ventre ! En me pliant, j’ai coincé une guêpe sur mon ventre, et elle m’a piquée.
— Saloperie ! je gueule. Elle m’a piquée !
Le garçon du Sud accourt. Je lui montre l’endroit : en dessous du nombril. Il se met aussitôt à genoux, me suce !
Instantanément, la douleur disparaît (authentique !). Il a fait ça tellement rapidement qu’il a aspiré tout le venin, qu’il recrache ensuite.
— C’est comme ça qu’il faut faire, me dit-il, mais il ne faut pas avoir de blessure dans la bouche.
— Oh ! Merci de m’avoir sucée ! Je lui dis, et je l’embrasse... à côté de la bouche... à cause du venin ! Sa bouche sur mon ventre moite, ça m’a émue, et lui aussi, manifestement.
Après ça, il me demande à plusieurs reprises si ça va. On échange des regards chargés de messages, genre, moi : « ça m’a plu, ta bouche sur mon ventre », lui : « mmmhhh... j’aime le goût de ta sueur ! ». Ben oui, un garçon qui vous suce et
vous sauve quasi la vie, ça crée des liens ! Le soir, malgré mes douleurs dans le dos, aux bras et à la main droite, celle qui tient le sécateur, je lui dis :
— Si tu veux, tu peux me rejoindre...
Une fois qu’on a éteint, il vient dans mon lit... Il a relevé mon tee-shirt et se colle à moi. Sa peau contre la mienne, c’est très excitant.
— Fais ce que tu veux, je lui dis. Mais ne m’en veux pas si je ne participe pas beaucoup, je suis épuisée.
— Dors, ma belle, il me répond à l’oreille.
Je suis sur le côté, il se couche derrière moi. Il me fait l’amour tout doucement. Je suis à moitié endormie et je me laisse faire.
Je jouis comme dans un rêve humide... Je ne l’ai pas senti repartir. On passe ensemble les deux journées et les deux nuits suivantes. La nuit, on fait l’amour tout doucement et sans bruit pour nos voisins. Le dernier soir, on le fait dans la position du missionnaire. Nos deux corps pressés, collés de la tête aux pieds, on s’embrasse. Je soulève les jambes, je mets mes talons sur ses fesses. De cette façon, il me pénètre au plus profond. Mmmmm, c’est exquis ! On jouit, silencieusement, bouche contre bouche, mélangeant nos salives et nos humeurs intimes.
Hélas, notre histoire se termine, car le lendemain, il doit repartir. Il m’invite chez lui, quand j’aurai fini les vendanges.
Voilà, abandonnée par Iris... et puis séduite et abandonnée par mon suceur de venin... J’ai le blues ! Je travaille mollement dans les vignes. Les autres me font des remarques... M’en fous ! Le contremaître, le « chef », vient lui-même me réprimander d’abord, m’engueuler ensuite... M’en fous...
— Je me suis fait mal aux reins ! je lui dis.
Il revient avec Iris furieuse. Elle me dit :
— Et alors ?
Je geins :
— Je me suis fait mal aux reins...
Iris et le chef vont discuter avec quatre filles qui travaillent plus loin. Ce sont des filles du coin, filles de paysan, sans doute.
Elles, les vendanges, elles font ça depuis qu’elles sont petites, et elles regardent de haut ces « Parisiennes » qui savent à peine manier un sécateur. Je vois qu’Iris leur parle de moi... Je sais que ça va... chier ! J’aurais dû m’en douter et faire semblant. Le chef vient me chercher, fermement... par l’oreille.
— Aïe ! Aïe ! Vous me faites mal, chef !
Il me remorque de cette façon jusqu’au groupe de filles, ravies de me voir arriver vers elle comme une gamine insupportable !
J’arrive dans la cuisine. Marthe et Janine sont là. Comme d’habitude, Marthe passe la main sous ma jupe pour vérifier que je n’ai pas de culotte et que mes « fesses sont à sa disposition », comme elle dit. Elle sent la courroie de cuir entre
mes cuisses et mes fesses, relève ma jupe :
— Qu’est-ce que c’est, ce machin ?
Moi, je bredouille ma petite histoire... Madame s’est plainte que je léchais mollement... du coup, Mademoiselle Iris m’a punie, m’a obligée à porter cette ceinture de chasteté.
— Et voilà la clé que je dois vous donner, Madame Marthe, pour l’ouvrir quand je dois faire pipi et, s’il vous plaît, je dois faire pipi très fort.
Je me trémousse pour montrer à quel point c’est pressé.
Il faut un moment pour que le cerveau, un peu embrumé de Marthe, gère toutes ces informations ! Je m’attends à devoir supplier, d’autant plus que Janine a son sourire des mauvais jours, enchantée de ce qui m’arrive. Elle ne va pas rater une telle occasion de me tourmenter, jalouse comme elle est. Mais ça ne plaît pas du tout à Marthe, cette histoire de ceinture :
— Cette Iris, elle a un grain !
Elle ouvre la ceinture.
— Va pisser !
Je cours dans le jardin, m’accroupis sur la pelouse.
Pppppffff, ça fait du bien.... J’arrache une touffe d’herbe pour m’essuyer, puis je retourne dans la cuisine. La ceinture de chasteté est au milieu de la table entourée de tasses de café, d’un sucrier et d’une cafetière thermos, ça fait un curieux ensemble. Je regarde Marthe.
— Tu ne la remets pas ! me dit-elle. Ici, je dois pouvoir accéder à ta chatte directement !
Arrive le facteur, très copain avec Marthe. C’est un gros homme jovial qui a l’accent du terroir. Il dit bonjour à Marthe, puis à Janine, à moi. Il a dû me voir en arrivant car il me dit :
— Tu pisses dans le jardin, maintenant ?
Alors Marthe lui montre la ceinture de chasteté, lui explique l’histoire. Il ouvre de grands yeux, le facteur.
— Elles ont de drôles de jeux, les patronnes !
Mais bon, il n’est pas trop surpris, car Marthe lui a déjà parlé des soirées libertines qui se passent à la villa. Enfin elle, elle dit « les partouzes ».
— Tu comprends, Madame veut que j’éduque cette petite (c’est moi), alors quand elle a fait une connerie, je lui donne une fessée, j’ai pas besoin d’une ceinture de chasteté dans le chemin.
Ah ça, ça l’intéresse, le facteur. Il demande :
— Sérieux ? Tu la fesses vraiment ?
— Bien sûr, et pas qu’un peu. Ça se passe le plus souvent
le soir, quand on fait la cuisine.
Janine confirme :
— Ah ça, pour ce qui est de lui faire passer les fesses au rouge, Marthe est championne.
Le facteur a une grosse envie d’assister à une fessée ! Il trouve un truc :
— J’peux pas le croire ! Je te parie cinquante balles que
tu la fesses pas devant moi. Marthe n’est pas dupe de la manoeuvre, mais d’une part, elle adore me fesser, et d’autre part, cinquante balles, c’est toujours bon à prendre ! Elle crache dans sa main (c’est gracieux !), puis la tend au facteur. Tope là !
— Viens ici, Mathilde, me dit-elle en montrant ses genoux, une fessée de grand matin, ça te changera.
Je sais que c’est inutile, mais je dis quand même :
— Mais j’ai rien fait, Madame Marthe !
— Ça t’incitera à faire des efforts ! Tu obéis immédiatement ou je prends la cuiller en bois !
Non, pas la cuiller ! Résignée, je me couche en vitesse sur ses genoux. Elle relève ma jupe. Mes fesses sont nues.
— Vingt dju ! dit le facteur, le beau cul !
Marthe lève la main et me fesse à grandes claques retentissantes, et ça dure, ça dure... À la fin, je pleure et je la supplie d’arrêter. Elle me garde sur ses genoux.
— Viens mettre ta main. Tâte comme c’est chaud ! dit-elle au facteur.
Je sens une grosse pogne qui vient me caresser les fesses.
Je gémis :
— Plus de fessée, je vous en prie, Madame Marthe.
Ils rigolent tous les trois.
— Elles sont brûlantes ! dit le facteur.
Janine aussi vient me tâter et en profite pour me faire la leçon :
— Tu vois ce qui arrive quand on n’obéit pas assez vite !
Je dirais bien encore, « Mais j’ai rien fait », mais bon, je dis :
— Oui Janine.
Marthe, qui veut montrer quelle autorité elle a sur moi, me dit :
— À partir de maintenant, tu diras « Mademoiselle Janine ».
— Oui Madame Marthe, oui Mademoiselle Janine...
Marthe me relève, coince ma jupe sous ma ceinture et m’envoie « au coin », comme elle fait parfois quand il y a du monde dans la cuisine. Elle veut en mettre plein la vue au facteur. Justement, il se manifeste, celui-là :
— Je vais avoir du mal à continuer ma tournée ! dit-il.
— Ben, pourquoi ? demande Marthe.
Je me tourne, vois du coin de l’oeil qu’il montre une grosse bosse dans son pantalon.
— C’est la faute à Mathilde, dit Janine en riant.
Ben voyons ! Marthe me dit :
— Viens ici, toi. Tu vas sucer le facteur !
Je vais vite m’agenouiller entre les jambes de l’homme.
Son sexe dodeline sous mon nez. Marthe me prend par la nuque, lui fourre mon visage dans les poils :
— Lèche bien ses couilles !
L’odeur est forte, mais nettement moins que celle du jardinier. Je lui lèche les couilles à grands coups de langue.
Il manifeste sa satisfaction en me caressant la tête. Le bout de son sexe est tout mouillé d’excitation. Je le lèche, puis je tire la peau du prépuce... Là, l’odeur est bien plus forte, autant le prendre en bouche tout de suite... et m’appliquer.
Je le suce, je fais des va-et-vient jusqu’au fond de ma gorge.
Il apprécie.
— Ah, elle sait sucer une queue, la petite salope, pour sûr !
Il pousse des grognements de satisfaction. Rapidement, je sens son sexe se gonfler... Il geins :
— Je vais tout lâcher...
Marthe rit :
— Vas-y, elle avale bien !
Ça y est, ça gicle dans ma bouche... Oulah ! C’est abondant ! Heureusement que je sais avaler par saccades, mais malgré ça, c’est pas facile... je m’étrangle, du sperme me ressort par le nez.
Pour finir, je presse son sexe de la base vers le gland, lèche les dernières gouttes. Je regarde Marthe, elle me fait signe de la tête :
— C’est bien.
Je lève les yeux vers le facteur :
— C’était bien, Monsieur le facteur ?
Il me tapote la joue.
— Très bien, mon petit... j’aurais pas cru que tu avalerais tout.
Marthe rigole.
— Elle a pas envie de se faire fesser une deuxième fois...
À ce moment, une sonnerie retentit : trois coups, ça veut dire « Mathilde chez Madame, schnell ! » Je me relève, demande à Marthe :
— Je peux dire à Madame que vous ne voulez pas que je mette la ceinture, Madame Marthe ?
— Oui.
Je dis au revoir au facteur. Je l’embrasse sur la joue. Il en profite pour tâter mes fesses encore toutes chaudes. Il aura de quoi raconter à ses copains à l’heure de l’apéro !
— Allez, grouille-toi, dit Marthe.
Je me dépêche de monter en pensant à ce que je vais raconter. Quand j’entre dans la chambre de Madame, elle est occupée à remplir un sac de voyage.
— Je dois m’absenter d’urgence deux ou trois semaines.
— Avec moi, Madame ?
— Non, ce n’est malheureusement pas possible. Toi, tu vas partir avec Iris.
— Oh, non, Madame, elle est...
Elle lève la main, m’envoie une bonne paire de gifles.
— Pour t’apprendre à discuter.
Ouch ! Je me frotte les joues. Celles-là, je les ai bien cherchées. Maintenant, non seulement j’ai les fesses toutes rouges, mais aussi les joues.
— Va faire ton baluchon, ordonne Madame. Sois sage avec Iris.
Elle s’en va ! J’arrive dans ma chambre. Iris est déjà là. Je lui dis :
— Euh... bonjour, Mademoiselle Iris.
— À partir de maintenant, moi, c’est Iris, et toi, c’est Mia. Mathilde, ça ne me plaît pas !
Ah ? Voilà que je récupère mon nom. Iris sort de son sac un short en jean, un tee-shirt et des baskets.
— Mets ça !
Je me change. Je lui dis comme à Madame :
— Vous n’allez pas me punir comme le samedi... euh... Iris ?
Elle me répond :
— Tant que tu m’obéiras, tu ne seras pas punie. Allez, on y va !
J’ose demander :
— On va où ?
— Tu verras...
Bien sûr !
En route vers de nouvelles aventures
On quitte la maison rapidement. La voiture de Madame est déjà partie... ça ressemble à un naufrage. Les rats quittent le navire. On marche rapidement, on prend un bus qui nous amène dans le centre. Puis un autre jusqu’au nord de la ville.
Iris a l’air tendue, elle ne parle pas. On va se poster près d’une bretelle vers l’autoroute A 6 pour faire du stop.
Le stop, je connais, et quand j’ai un short, et rien en dessous de mon tee-shirt, à part mes nichons, je suis super bonne ! Assez vite, un camion, puis un autre s’arrêtent, mais la tête des chauffeurs ne doit pas revenir à Iris. Elle leur demande :
— Vous allez à Paris ?
Ils font tous les deux une tête, genre : « Aah, les femmes ! » et disent :
— C’est la direction de Marseille, ici, Paris, c’est dans l’autre sens.
Enfin, un troisième chauffeur lui convient. Il faut dire qu’il n’est pas mal. C’est un Maghrébin d’environ 25 ans.
Il nous fait un grand sourire :
— Deux fleurs au bord de la route...
Iris lui répond :
— Comment avez-vous deviné ? Je porte un nom de fleur : Iris...
Elle y va à fond, Iris !
— Je ne demande pas mieux, dit-il.
On grimpe dans le camion, on entre rapidement dans le tunnel de Fourvière. Iris discute avec lui... moi, je somnole...
La chaleur et les vibrations d’un camion, ça me fait cet effet-là.
Je regarde Iris, en douce. J’ai des raisons de ne pas trop l’aimer, mais je crois qu’elle jouait le rôle que Madame lui avait assigné. Elle me plaît assez, c’est une brune avec des yeux aussi sombres que ceux de notre chauffeur. Elle est plutôt grande, enfin par rapport à moi. Elle a de petits seins et un joli cul. Physiquement, on se ressemble, sauf la couleur des cheveux et des yeux, mais Iris, elle, a deux grandes qualités : elle est très extravertie et elle a pas peur de grand-chose.
J’aurai l’occasion de m’apercevoir encore davantage de tout ça par la suite. Dans ces deux domaines, je ne lui arrive pas à la cheville... Je ne fais pas attention à ce qu’ils disent, sauf quand j’entends :
— Si tu nous invites à manger ce midi, la petite te suce !
Là, je suis réveillée.
— Sérieux ? demande le chauffeur en se tournant vers moi.
Iris me donne un bon coup de coude.
— Oui Monsieur...
Il est surpris... agréablement.
— Je m’appelle Jalil, dit-il, et c’est d’accord, je vous invite... et tu me suces. Je vais m’arrêter dans un parking un peu plus loin.
Il va se garer assez loin des autres camions. Iris reste sur le siège avant... Jalil et moi passons derrière, sur la couchette.
Ce n’est pas grand, mais suffisant pour une partie de jambes en l’air ou... une pipe.
— Déshabille-toi, me dit-il.
C’est vite fait : short, tee-shirt, baskets font un tout petit tas. On s’embrasse... sa bouche est agréable. Il me caresse les seins, me met un doigt dans la chatte, constate que je suis... prête à accueillir un visiteur, genre une bite ! Il descend
la tirette de son pantalon, sort un sexe qui se dresse vers moi.
Belle bête ! Il est circoncis, ce que je préfère avec un inconnu.
Je descends son pantalon, son slip, embrasse son ventre plat, ses cuisses... ses couilles, puis je le prends en bouche. Iris nous regarde, demande :
— Elle suce bien ?
— Comme une vraie pute ! dit-il.
Je continue un moment, son sexe me plaît. Il me caresse la joue. La main d’Iris vient interrompre nos jeux.
— Tu viens d’Afrique du Nord ? dit-elle à Jalil.
J’arrête de le sucer. Il est surpris, moi aussi. Il répond :
— Oui, je viens d’Algérie.
— Alors, imagine que tu es le dey d’Alger, et elle, une
esclave que tu viens d’acheter dans un lot ! Tu te dis « j’enculerais bien cette petite... »
Le sexe du gars que je tiens en main s’était ramolli, mais soudain, il se redresse. Iris lui dit encore :
— Elle vient de te cracher à la figure, cette chienne d’infidèle ! Encule-la !
Il fait une drôle de tête, Jalil. Iris me dit :
— Allez, en position, esclave !
Pffff... Je me mets à genoux, le front sur mes mains croisées, je tends mes fesses.
— Oh ! Elles sont toutes rouges !
— Elle n’a pas été sage ! répond Iris.
— Ah bon, d’accord.
Je le sens contre moi, et son sexe vient contre mon anus.
Heureusement que je l’ai bien mouillé de salive. Surtout, ne pas me contracter quand il va me pénétrer !
— Allez, sultan, dit Iris, encule ton esclave !
Oooooouuuccchhhhhh ! ! ! Son sexe m’empale... Je gémis :
— Doucement, Maître.
Il me baise à grands coups de reins, ses couilles claquent sur mes fesses rouges et moites... Je reste prudente dans la façon de m’offrir, car son sexe est un gros modèle. Iris s’en aperçoit :
— Creuse les reins, petite conne, et participe !
OK, OK... Je réponds à ses coups de reins... Iris glisse sa main sous moi, me frotte la région du clito du dos de la main.
Jalil me prend bien par les hanches, on monte ensemble, son sexe gonfle dans mon cul, tandis qu’un orgasme se forme en moi...
Au moment où je sens son sexe envoyer du sperme dans mes profondeurs, où je l’imagine, je jouis sur la main d’Iris !
On reste un peu en connexion... puis il se retire. Iris me fixe d’un oeil mauvais, me dit d’une voix dure :
— Nettoie les saletés que tu as laissées sur la bite de ton maître, esclave !
Sale garce ! J’aime pas ça du tout, mais bon, c’est le sultan, après tout... et moi, une chienne d’infidèle. Je me penche sur son sexe, le lèche... il est enduit de sperme, il a un goût amer. Je le lèche jusqu’à ce qu’il soit tout propre.
Jalil dit :
— Vous avez des drôles d’amusements, les filles !
— Ça t’a plu ? demande Iris.
Le gars répond avec conviction :
— Terriblement !
On se rhabille, on reprend nos places sur le siège avant.
Tout ce sperme en moi, ça fait comme un lavement. Je dis à Iris :
— Je voudrais aller à la toilette à la pompe.
— Pour pisser ? demande-t-elle.
Qu’est-ce que ça peut lui foutre ?
— Non, c’est le sperme qui me donne envie de... de...
— Chier ? propose Iris.
— Euh... oui.
— Ben non ! Ton Maître te fait l’honneur de jouir dans ton cul, et toi tu voudrais l’expulser le plus vite possible ?
Tu veux te faire fouetter ?
Jalil s’y met lui aussi, il dit en riant :
— T’as qu’à serrer les fesses !
Heureusement, une fois assise, ça va mieux. Bon, je me trémousse, ce qui me vaut un :
— Tu vas arrêter de gigoter, oui ?
On roule.
— On est bientôt à la station où je vous invite, dit Jalil.
Chouette, j’ai faim... et puis il y aura des toilettes. Mais bon, j’ai pas envie de prendre une claque...
Les vendanges
On arrive à la cafétéria de la station d’essence. Je regarde Iris avec des yeux suppliants.
— Qu’est ce que tu as, à faire cette tête ? demande-t-elle, agacée.
Je mets la main sur mon ventre.
— Je dois aller à la toilette, je vous en prie...
Elle me fait un signe de tête. Ouf ! J’y cours. Ensuite, je les rejoins au self-service.
On choisit un plat chaud, une boisson, et Jalil nous offre un dessert. Quand on a fini de manger, il nous donne son adresse à Trappes, près de Paris. Iris lui dit qu’on passera sûrement le voir, dans le courant du mois prochain.
— Vous êtes vraiment fauchée ? demande Jalil, je peux vous prêter un peu d’argent.
Elle le remercie :
— C’est gentil, volontiers.
— Et sinon, comment tu vas faire ?
Iris explique :
— J’ai Mia, je vais la louer, la faire travailler !
— Ça te plaît de te faire exploiter ? me demande Jalil.
Elle ne va pas me gifler en public ! Alors je fais non, avec la même tête que la petite marchande d’allumettes, le soir de Noël. Iris me dit :
— Parle !
Je fais un « oui... » minuscule. Jalil veut en savoir plus.
— Tu lui fais vraiment faire ce que tu veux ?
— Oui, elle m’obéit. Elle est en fuite, n’a pas de papiers d’identité, pas d’argent, pas le droit de poser de questions, et en plus, elle doit sourire sinon elle va se prendre une claque dans pas longtemps !
Je fais vite un grand sourire. Jalil demande encore :
— Elle n’a pas du tout d’argent ?
— Non, je ne lui donne rien !
Jalil me demande :
— Comment tu as fait, pour payer pour la toilette ?
— J’ai demandé à un monsieur.
— Elle est mignonne, hein ? dit Iris en rigolant. Sérieusement, je vais la faire travailler, genre poser pour des photos ou travailler dans un peep-show.
— Oh putain ! Cette idée me fait rebander, les filles ! dit Jalil.
On n’a plus le temps de profiter de la nouvelle érection de Jalil. Il nous dépose à la sortie Chalon-sur-Saône et nous laisse sur le bord de l’autoroute. On s’embrasse, on se promet de se revoir. On suit des yeux son camion qui redémarre, s’éloigne. On fait du stop, une voiture s’arrête.
— On va à Saint-Désert, dit Iris.
Saint-Désert, c’est un bled. De là, on refait du stop, on arrive en pleine campagne devant un genre de château ou de manoir entouré de vignes.
— On va faire les vendanges, dit Iris. Ici, on ne viendra pas nous chercher !
Je comprends que c’est surtout elle et Madame qui sont recherchées ! Derrière le château, il y a des bâtiments plus modernes. On va se présenter au contremaître. Il prend nos noms, vérifie nos âges. C’est Iris qui a ma carte d’identité, et qui la garde. Le contremaître appelle deux jeunes gars pour qu’ils nous fassent visiter. Ils sont sympas. Ce sont des étudiants comme pas mal de jeunes, ici. Les dortoirs ne sont pas luxueux, mais ça nous convient. Peu de temps après, à 19 heures, c’est le repas. Sympa aussi, il y a des jeunes qui viennent de tous les coins de France. Plus de garçons que de filles parce qu’ils nous disent que c’est un boulot dur, même très dur. Le vin est à volonté... L’ambiance décontractée.
On fait connaissance. Le lendemain à 7 heures, un réveil sonne, on gueule :
— Debout ! C’est l’heure !
Toilette sommaire et commune. Petit déjeuner rapide, et on attaque les vendanges. C’est simple : avec un sécateur, on coupe la base de la tige, on jette la grappe de raisin dans une hotte. Simple, oui... mais il fait très chaud, on est souvent penché et on doit faire ça pendant huit heures.
C’est crevant ! Bon, on s’arrête pour boire ou pour discuter un peu... mais le contremaître surveille et nous rappelle à l’ordre. Iris discute avec lui, il a l’air très intéressé. Qu’est ce qu’elle peut bien lui raconter ?
Les repas du midi et du soir permettent de décompresser, mais je ne pense qu’à une chose : dormir. Iris n’a pas l’air de trouver ça dur. Il faut dire qu’elle continue à discuter avec le contremaître. Elle disparaît même au bout d’un moment.
Quand elle revient, elle me dit :
— Je vais travailler dans les bureaux. Toi, tu fais ton boulot convenablement, et je te dirai quand on repart.
Bon, qu’elle aille dans les bureaux, j’aurai la paix ! Il y a un garçon qui me plaît. Il a un accent du Sud, il est beau et énergique... mais jeune, très jeune, c’est-à-dire du même âge que moi. Je préfère les hommes plus âgés. Ce qui nous a rapprochés, c’est une guêpe... Bon, j’adore les animaux, même les insectes, mais les guêpes, c’est limite. À six ans, je suis tombée dans un nid de guêpes, de quoi s’en souvenir
toute sa vie. Je coupe mes grappes de raisin, quand soudain, je ressens une vive douleur au ventre ! En me pliant, j’ai coincé une guêpe sur mon ventre, et elle m’a piquée.
— Saloperie ! je gueule. Elle m’a piquée !
Le garçon du Sud accourt. Je lui montre l’endroit : en dessous du nombril. Il se met aussitôt à genoux, me suce !
Instantanément, la douleur disparaît (authentique !). Il a fait ça tellement rapidement qu’il a aspiré tout le venin, qu’il recrache ensuite.
— C’est comme ça qu’il faut faire, me dit-il, mais il ne faut pas avoir de blessure dans la bouche.
— Oh ! Merci de m’avoir sucée ! Je lui dis, et je l’embrasse... à côté de la bouche... à cause du venin ! Sa bouche sur mon ventre moite, ça m’a émue, et lui aussi, manifestement.
Après ça, il me demande à plusieurs reprises si ça va. On échange des regards chargés de messages, genre, moi : « ça m’a plu, ta bouche sur mon ventre », lui : « mmmhhh... j’aime le goût de ta sueur ! ». Ben oui, un garçon qui vous suce et
vous sauve quasi la vie, ça crée des liens ! Le soir, malgré mes douleurs dans le dos, aux bras et à la main droite, celle qui tient le sécateur, je lui dis :
— Si tu veux, tu peux me rejoindre...
Une fois qu’on a éteint, il vient dans mon lit... Il a relevé mon tee-shirt et se colle à moi. Sa peau contre la mienne, c’est très excitant.
— Fais ce que tu veux, je lui dis. Mais ne m’en veux pas si je ne participe pas beaucoup, je suis épuisée.
— Dors, ma belle, il me répond à l’oreille.
Je suis sur le côté, il se couche derrière moi. Il me fait l’amour tout doucement. Je suis à moitié endormie et je me laisse faire.
Je jouis comme dans un rêve humide... Je ne l’ai pas senti repartir. On passe ensemble les deux journées et les deux nuits suivantes. La nuit, on fait l’amour tout doucement et sans bruit pour nos voisins. Le dernier soir, on le fait dans la position du missionnaire. Nos deux corps pressés, collés de la tête aux pieds, on s’embrasse. Je soulève les jambes, je mets mes talons sur ses fesses. De cette façon, il me pénètre au plus profond. Mmmmm, c’est exquis ! On jouit, silencieusement, bouche contre bouche, mélangeant nos salives et nos humeurs intimes.
Hélas, notre histoire se termine, car le lendemain, il doit repartir. Il m’invite chez lui, quand j’aurai fini les vendanges.
Voilà, abandonnée par Iris... et puis séduite et abandonnée par mon suceur de venin... J’ai le blues ! Je travaille mollement dans les vignes. Les autres me font des remarques... M’en fous ! Le contremaître, le « chef », vient lui-même me réprimander d’abord, m’engueuler ensuite... M’en fous...
— Je me suis fait mal aux reins ! je lui dis.
Il revient avec Iris furieuse. Elle me dit :
— Et alors ?
Je geins :
— Je me suis fait mal aux reins...
Iris et le chef vont discuter avec quatre filles qui travaillent plus loin. Ce sont des filles du coin, filles de paysan, sans doute.
Elles, les vendanges, elles font ça depuis qu’elles sont petites, et elles regardent de haut ces « Parisiennes » qui savent à peine manier un sécateur. Je vois qu’Iris leur parle de moi... Je sais que ça va... chier ! J’aurais dû m’en douter et faire semblant. Le chef vient me chercher, fermement... par l’oreille.
— Aïe ! Aïe ! Vous me faites mal, chef !
Il me remorque de cette façon jusqu’au groupe de filles, ravies de me voir arriver vers elle comme une gamine insupportable !
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