Modèle vivant
Récit érotique écrit par Nyalis [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-05-2019 dans la catégorie Fétichisme
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Modèle vivant
Cette idée, qui peut paraître saugrenue aux bien-pensants, m’a un jour traversé l’esprit.
Je me suis lancé le défi de réaliser ce fantasme. D’un naturel exhibitionniste, cette idée m’excitait beaucoup. Fantasmer est une chose, passer à l’acte une autre. J’ai contacté les écoles de dessin et peinture, les associations, les centres culturels proposant des cours avec modèles vivants. Je me suis constitué un carnet d’adresses. Certains m’ont fait poser assez régulièrement pendant quelques mois ou même des années.
Ces expériences en tant que modèle-vivant m’ont laissé de jolis souvenirs que j’ai envie de raconter.
Je gagnais confortablement ma vie et je n’avais pas besoin de plus. Cependant, il y avait quelque chose d’excitant à être rémunéré en posant nu. Je me faisais plaisir et en prime je gagnais de l’argent de poche.
Ces séances avaient lieu en soirée, les après-midis, les samedis. Mon statut de cadre autonome me laissait toute liberté d’organiser mes horaires.
J’étais dans ma quarantaine, bien dans ma peau, fier de mon physique sportif. Ces années-là, je fréquentais une salle de gym où je m'entrainais régulièrement. Cela avait sculpté un peu plus ma musculature, mais sans excès. J’avais un physique agréable à regarder et plutôt enviable pour un quadra. Je paraissais quelques années de moins malgré l’apparition de cheveux grisonnants. Je me faisais épiler régulièrement la verge, les couilles, le périnée, le sillon fessier. Le pubis n’était pas rasé, mais coupé très court. Je trouvais l’ensemble sexy, esthétique et ...jouissif, en particulier la peau douce entre les fesses.
La toute première fois, le baptême du feu en quelque sorte, a eu lieu dans un institut technique pour un cours de dessin avec modèle vivant. C’était un cours unique. Je m’étais présenté opportunément et avais été retenu. Les élèves étaient tous de jeunes étudiants. Le prof me désigne l’endroit où je vais poser et le réduit où me déshabiller entièrement. Je revêts ma robe de chambre et apparaît devant les étudiants. Ils sont une bonne trentaine. Là, je me rends compte de la folie de ce moment. Dans un instant, je vais me dénuder devant tous ces jeunes, dont une majorité de jeunes filles. Comment vais-je réagir ? Aurais-je une érection incontrôlée ? Vais-je passer pour un gros pervers qui s’exhibe ? Mon cœur cogne dans ma poitrine. Je délace le cordon, retire la robe de chambre et prend une pose debout. Je respire profondément, essaie de me décontracter. Je croise des regards qui ne fixent pas vraiment mes yeux mais s’attardent sur mon corps. Les premières secondes de la pose sont les plus troublantes. C’est l’instant où les élèves-artistes découvrent leur modèle, son corps, sa nudité, son sexe. N’ont-ils alors que des pensées chastes ? J’en doute….Je sens mon sexe s’alourdir. Aïe ! non, il ne faut pas bander. Faire le vide dans ma tête. Oublier ces regards qui me détaillent pour me dessiner maladroitement. Peu à peu, mon cœur se calme, le sang reflue de ma verge. Ouf ! je respire. Une nouvelle pose et d’autres se succèdent. Fin de cette première expérience.
Le responsable d’un cours privé –Jean-Louis- me fera poser en alternance avec d’autres modèles, pour varier les modèles me dit-il. Il est sympa. Il paie moins que les autres, mais cela m’importe peu. Son atelier est situé dans l’arrière-cour d’un vieil immeuble. Je pose mes affaires dans le dépôt de matériel et me déshabille au milieu des chevalets et l’entassement des tableaux.
Quand je suis prêt, j’ouvre la porte qui me sépare de l’atelier et entre en scène tel un artiste devant son auditoire. Selon les cours ils sont 10 à 20 personnes de tous âges, installés en arc de cercle sur un ou deux rangs. Des spots sont braqués sur la scène délimitée par une vieille couverture. En hiver, j’ai droit à un poêle à pétrole ou radiateur électrique, qui ne réchauffe que la partie du corps orienté vers l’appareil. Parfois, j’ai une fesse chaude et l’autre froide. Confort rudimentaire qui ajoute du piquant à la situation. Je me débarrasse de la robe de chambre et la pose à proximité. Le prof m’indique la pose qu’il souhaite et sa durée.
J’essaie de concilier l’esthétisme de la pose et le confort. Tenir 15, 20 minutes ou plus n’est pas évident et demande de l’entraînement. J’apprécie l’ambiance de son atelier, la mixité de ses élèves dont certains sont réguliers. J’aime être leur modèle, offrir mon corps à leur art. Une complicité tacite s’établit entre le modèle et les artistes.
En centre ville, j’ai déniché une association établie de longue date. Chaque vendredi après-midi, il y a un cours de modèle vivant. La plupart des membres sont des retraités qui s’adonnent au dessin et la peinture. J’ai sympathisé avec la secrétaire, une charmante petite dame âgée. Elle me fera poser une fois par mois assez régulièrement, en alternance avec d’autres modèles féminins. La séance dure deux heures avec un rituel immuable. La première heure, ce sont 3 poses de 20 minutes suivies d’un entracte de 15 minutes et pour finir une pose longue de 45 minutes. Le modèle est installé sur un podium. Les participants ont leurs habitudes, aiment s’installer au même endroit, utiliser les mêmes techniques de dessin. Au fil des années, la plupart d’entre eux ont acquis un joli coup de crayon. Le nombre des présents varie beaucoup selon la date, le temps qu’il fait..
Un vendredi, ils sont nombreux. Une quinzaine environ. Disposés en arc de cercle autour du podium où je prends ma première pose de 20 minutes. Agenouillé, les cuisses écartés, la tête posée sur mes avants bras, cette pose est assez osée, avec le cul relevé et bien ouvert. Pudique, je me suis positionné de trois quarts, le postérieur tourné vers le mur. Une dame arrive en retard et installe son chevalet dans le dernier espace disponible tout près du mur, dans l’axe de mon corps. Je me rends compte qu’elle a une vue plongeante sur mes fesses épanouies, mon cul, mon entrejambe. Troublé par cette exhibition involontairement obscène, je respire profondément et tente de calmer l’excitation qui me gagne. S’aperçoit-elle de mon trouble, a-t-elle vu mon cul, mes couilles et périnée palpiter d’excitation ?
Un autre jour, elles ne sont que trois dames dont la secrétaire. Ma première pose est « assis en tailleur ». La trésorière de l’association, une sexagénaire distinguée s’est installée juste en face de moi. Est-ce l’intimité de cette séance, le regard de ces trois femmes auxquelles j’offre ma nudité, l’indécence de mon sexe bien exposé entre mes cuisses largement écartées ? Je suis troublé et excité soudainement. Je sens ma verge se gorger de sang et se dresser lentement. Je garde la pose, flegmatique. Mes yeux vont de l’une à l’autre des 3 femmes, pour voir leur réaction. Leurs regards fixent alternativement mon bas-ventre et leur feuille. Mon pénis ne désarme pas et s’élève irrémédiablement jusqu’à la verticale, bien tendu. La nature m’a doté d’un beau pénis esthétique, bien droit, avec un beau gland, d’une taille bien au-dessus de la moyenne et circoncis. Sentiment de plaisir et honte mélangés. Plaisir de leur offrir ma belle indécence, honte de bander sous leurs yeux d’artistes, d’être inconvenant. L’air de rien, elles me jettent quelques coups d’oeil et poursuivent leurs dessins. Lors de l’entracte, elles sont cordiales à leur habitude. Pas de commentaire sur mon érection. Elles ne semblent pas choquées, mais plutôt complices. La deuxième heure, je choisi une pose confortable qui va durer 45 minutes. Couché de trois quarts sur le côté, une jambe repliée relève ma hanche et laisse apparaître mon sexe posé sur le matelas où je m’étends. Il m’est arrivé de sommeiller lors des poses longues. Mais là, de nouvelles pulsions m’assaillent. Les yeux fermés, j’ai l’air de dormir. Mais, d’un lent mouvement de hanches, je frotte doucement ma verge sur le matelas. En quelques mouvements, mon pénis est gonflé sous mon ventre, le gland proéminent. Très excité, vais-je pouvoir retenir l’éjaculation ? Je conserve cette pose indécente autant que je peux, jouissant de la sensation du chibre gonflé, exposé à leurs regards. Et soudain, du creux de mes reins jusqu’au gland, les spasmes de jouissance libèrent le foutre chaud en de longues giclées. J’étouffe un gémissement de plaisir. Ont-elles perçu mon orgasme, les palpitations du pénis tendu sous mon ventre ? J’ouvre un œil. Elles ont un instant suspendu leur ouvrage, le regard fixé sur ma queue. Je me sens alors honteux d’avoir cédé à mes pulsions. Elles pourraient s’offusquer, me reprocher mon indécence. La séance terminée, leur attitude à mon égard est naturelle, bienveillante. La secrétaire me dit « au revoir, à bientôt, je vous appellerai pour la prochaine séance ». Je suis soulagé, elles ne me tiennent pas rigueur de mon grain de folie. J’étais apprécié par cette association qui m’offre à mon départ de la région un grand cahier relié avec quelques-uns de mes dessins offerts par divers artistes.
J’ai le bon souvenir d’un cours privé de dessin, tenu par une femme mâture, dans le garage de sa maison. Elle m’avait promis de me contacter lorsqu’elle organiserait un stage de 6 séances au mois de mai, à raison de 2 soirées de 3 heures par semaine. L’ambiance de ce stage est conviviale. Lors des pauses, l’on déguste petits gâteaux et boissons diverses. On dirait plutôt un groupe de copines qui se retrouvent. Que des femmes. Je suis le seul homme présent. Le garage transformé pour l’occasion en atelier de dessin est comble. L’espace étant très mesuré, je pose au milieu d’elles. Les plus proches pourraient presque me toucher en tendant le bras. Exposé à leurs regards dans des poses sensuelles, je prends un plaisir intime à cette offrande. Je suis nu, entouré de femmes habillées. La pose leur permet de me détailler à loisir. Leurs yeux s’attardent sur mes fesses, mon sexe et mon cul épilés.. Je me délecte de la caresse de leurs yeux. Je sais qu’elles apprécient d’avoir un modèle masculin. J’aimerais lire leurs pensées intimes. Je me sens bien dans ma peau, dans mon corps nu. Je ferme les yeux et rêve d’une sensuelle bacchanale. J’aimerais qu’elles me touchent, me palpent, me caressent, me fassent bander. A la fin d’une séance, une jolie femme me flatte en disant que c’était agréable de me dessiner.
En deuxième semaine, mon hôtesse me déclare qu’elle souhaite une séance avec deux modèles masculin et féminin. Elle connaît une jeune femme disposée à poser avec moi. En plaisantant, je luis dis que j’espère ne pas avoir de réaction incontrôlée. En riant, la coquine me répond que ce n’est pas grave et garde la pose en toutes circonstances.
Ma jeune collègue est une très jeune femme, mince et bien faite, un peu intimidée. Je la mets à l’aise avec tact et je m’applique à poser près d’elle sans contact physique ni regards sur ses jolies formes. En pensant à autre chose, je réussis à garder mon flegme.
A l’issue des deux semaines de pose, heureux de l’accueil qui m’a été réservé et de l’ambiance de ce cours de dessin, je propose de leur offrir une séance gratuite en remerciement.
Rendez-vous est pris la semaine suivante. Cette fois, elles sont en petit comité d’une demie douzaine de femmes, les plus motivées sans doute. Je me souviens en particulier d’une mère et sa fille enthousiastes à l’idée de me « croquer » de nouveau.
Cette fois, un canapé est mis ma disposition pour des poses confortables. Les dessinatrices ont installé leurs chevalets en arc de cercle en face et près de moi.
j’aime les sentir proches de moi, presque à me toucher. Cette intimité est troublante, excitante.
Je suis nu à côté d’elles. Je sens leurs regards caresser mon corps quand elles le scrutent pour le dessiner d’un trait léger . Parfois mon regard croise les leurs. Je leur souris complice et soumis. Mes premières poses sont dynamiques, puis peu à peu plus alanguies et sensuelles. Je me détends et savoure ce moment érotique avec ces six femmes de tous âges. Mon esprit vagabonde imaginant leurs pensées fantasmes et désirs. Cela titille mes sens. je sens mon sexe s’alourdir , un début d’érection. Cette fois, je décide de me laisser aller au plaisir de l’exhibition consentie. Habituellement, quand je sens monter l’excitation, je pense à des choses pénibles, et comme par magie , elle retombe. Mais là, j’ai trop envie d’être coquin, provocant, indécent . Elles savent que j’ai plaisir à poser nu pour elles. J’espère ne pas les choquer, mais au contraire les captiver en bandant pour elles. Entre mes yeux mi-clos, je perçois leurs regards étonnés qui fixent ce sexe vivant, vibrant, agité de soubresauts. Je bredouille une excuse confuse. Leurs réactions sont complices. L’une d’elles s’exclame « la pose est intéressante », une autre me complimente « vous avez un beau sexe . je dois le redessiner s’exclame une troisième, en riant. Je les sens plus amusées que gênées ou indignées. La maîtresse de maison me dit alors : « prends des poses sensuelles, fais-toi plaisir, lâches-toi. » Je comprends alors que j’ai carte blanche pour une exhibition assumée. je me redresse , assis sur mes talons, cambré en arrière, le sexe maintenant vertical, tendu dans toute sa spendeur. Très excité par cette situation. Je laisse libre cours à ma sensualité débridée. Je bouge sensuellement, alternant les positions provocantes. Ce n’est plus une pose, mais un show érotique.Mes mains s’activent sur mon corps, caressant mes têtons, ma croupe, mon ventre, effleurant couilles et pénis, s’insinuant entre mes fesses. Elles ont interrompu leurs dessins et me regardent, les yeux écarquillés. Mon cœur bat la chamade, j’ai la gorge sèche. Tu es superbe s’exclame la maîtresse de maison. Je bredouille un « merci » enroué et je poursuis mon show , debout devant elles, tel un « chippendale » amateur. Je me lâche totalement, dans une sorte de danse lascive et provocante. Nu, en érection devant ces femmes habillées, je vis un moment intense, celui de l’exhibition offerte à des spectatrices consentantes et apparemment ravies . Je suis en transe, sur un nuage. J’expose à leurs regards mon phallus dressé, tendu, gonflé à en être presqe douloureux. Je suis en transe, au bord de l’orgasme. J’ose même l’indécence ultime, le dos trourné vers elles, m’appuyant sur le bord du lit, les jambes écartées, le cul cambré, j’expose sans retenue ma rosette et mes couilles épilées, le périnée gonflé. Au bord de l’orgasme, je sens que ma queue va exploser. Je me retourne face à elles, le bassin projeté en avant, le sexe tendu dans une érection provocante, superbe et obscène, le phallus palpitant d’excitation. Entre mes reins, la sensation annonciatrice de l’éjaculation. Mon pénis est hyper tendu, agité de soubresauts, au bord de l’explosion. Soudain, le corps tétanisé, je gémis et je jouis en jets puissants sous leurs regards ébahis. Ont-elles déjà vu un homme éjaculer ainsi, en s’exhibant, sans toucher son pénis ? Les yeux fermés pendant un instant, je savoure cet orgasme presque douloureux d’intensité, ressenti entre mes reins, dans mon périnée, mes couilles, mon pénis jusqu’au gland. Je n’ose rouvrir les yeux. Je me sens honteux de me laisser aller à ces pulsions. Que vont-elles penser de moi ? Je les regarde, et je bredouille confus, « excusez-moi, j’espère ne pas vous avoir choqué » . La maîtresse de maison me rassure en souriant : il n’y a pas de souci, je t’avais dit d’être à l’aise. Une autre déclare : vous êtes beau et franchement j’avais envie de vous voir excité, je n’ai pas honte de le dire. Les autres y vont de leurs commentaires tels que : vous avez un beau corps, un beau sexe, vous êtes très sensuel. J’ai aimé vous voir ainsi. C’était inattendu, mais ça valait le coup. La petite assemblée éclate de rire quand l’une dit : celles qui ne sont pas venues ne savent pas ce qu’elles ont manqué. Ainsi se termina les séances de pose dans cet atelier.
Quelques semaines plus tard, je quittai la région où j’avais passé 8 ans de ma vie pour aller travailler et vivre « sous les cocotiers ».
Je me suis lancé le défi de réaliser ce fantasme. D’un naturel exhibitionniste, cette idée m’excitait beaucoup. Fantasmer est une chose, passer à l’acte une autre. J’ai contacté les écoles de dessin et peinture, les associations, les centres culturels proposant des cours avec modèles vivants. Je me suis constitué un carnet d’adresses. Certains m’ont fait poser assez régulièrement pendant quelques mois ou même des années.
Ces expériences en tant que modèle-vivant m’ont laissé de jolis souvenirs que j’ai envie de raconter.
Je gagnais confortablement ma vie et je n’avais pas besoin de plus. Cependant, il y avait quelque chose d’excitant à être rémunéré en posant nu. Je me faisais plaisir et en prime je gagnais de l’argent de poche.
Ces séances avaient lieu en soirée, les après-midis, les samedis. Mon statut de cadre autonome me laissait toute liberté d’organiser mes horaires.
J’étais dans ma quarantaine, bien dans ma peau, fier de mon physique sportif. Ces années-là, je fréquentais une salle de gym où je m'entrainais régulièrement. Cela avait sculpté un peu plus ma musculature, mais sans excès. J’avais un physique agréable à regarder et plutôt enviable pour un quadra. Je paraissais quelques années de moins malgré l’apparition de cheveux grisonnants. Je me faisais épiler régulièrement la verge, les couilles, le périnée, le sillon fessier. Le pubis n’était pas rasé, mais coupé très court. Je trouvais l’ensemble sexy, esthétique et ...jouissif, en particulier la peau douce entre les fesses.
La toute première fois, le baptême du feu en quelque sorte, a eu lieu dans un institut technique pour un cours de dessin avec modèle vivant. C’était un cours unique. Je m’étais présenté opportunément et avais été retenu. Les élèves étaient tous de jeunes étudiants. Le prof me désigne l’endroit où je vais poser et le réduit où me déshabiller entièrement. Je revêts ma robe de chambre et apparaît devant les étudiants. Ils sont une bonne trentaine. Là, je me rends compte de la folie de ce moment. Dans un instant, je vais me dénuder devant tous ces jeunes, dont une majorité de jeunes filles. Comment vais-je réagir ? Aurais-je une érection incontrôlée ? Vais-je passer pour un gros pervers qui s’exhibe ? Mon cœur cogne dans ma poitrine. Je délace le cordon, retire la robe de chambre et prend une pose debout. Je respire profondément, essaie de me décontracter. Je croise des regards qui ne fixent pas vraiment mes yeux mais s’attardent sur mon corps. Les premières secondes de la pose sont les plus troublantes. C’est l’instant où les élèves-artistes découvrent leur modèle, son corps, sa nudité, son sexe. N’ont-ils alors que des pensées chastes ? J’en doute….Je sens mon sexe s’alourdir. Aïe ! non, il ne faut pas bander. Faire le vide dans ma tête. Oublier ces regards qui me détaillent pour me dessiner maladroitement. Peu à peu, mon cœur se calme, le sang reflue de ma verge. Ouf ! je respire. Une nouvelle pose et d’autres se succèdent. Fin de cette première expérience.
Le responsable d’un cours privé –Jean-Louis- me fera poser en alternance avec d’autres modèles, pour varier les modèles me dit-il. Il est sympa. Il paie moins que les autres, mais cela m’importe peu. Son atelier est situé dans l’arrière-cour d’un vieil immeuble. Je pose mes affaires dans le dépôt de matériel et me déshabille au milieu des chevalets et l’entassement des tableaux.
Quand je suis prêt, j’ouvre la porte qui me sépare de l’atelier et entre en scène tel un artiste devant son auditoire. Selon les cours ils sont 10 à 20 personnes de tous âges, installés en arc de cercle sur un ou deux rangs. Des spots sont braqués sur la scène délimitée par une vieille couverture. En hiver, j’ai droit à un poêle à pétrole ou radiateur électrique, qui ne réchauffe que la partie du corps orienté vers l’appareil. Parfois, j’ai une fesse chaude et l’autre froide. Confort rudimentaire qui ajoute du piquant à la situation. Je me débarrasse de la robe de chambre et la pose à proximité. Le prof m’indique la pose qu’il souhaite et sa durée.
J’essaie de concilier l’esthétisme de la pose et le confort. Tenir 15, 20 minutes ou plus n’est pas évident et demande de l’entraînement. J’apprécie l’ambiance de son atelier, la mixité de ses élèves dont certains sont réguliers. J’aime être leur modèle, offrir mon corps à leur art. Une complicité tacite s’établit entre le modèle et les artistes.
En centre ville, j’ai déniché une association établie de longue date. Chaque vendredi après-midi, il y a un cours de modèle vivant. La plupart des membres sont des retraités qui s’adonnent au dessin et la peinture. J’ai sympathisé avec la secrétaire, une charmante petite dame âgée. Elle me fera poser une fois par mois assez régulièrement, en alternance avec d’autres modèles féminins. La séance dure deux heures avec un rituel immuable. La première heure, ce sont 3 poses de 20 minutes suivies d’un entracte de 15 minutes et pour finir une pose longue de 45 minutes. Le modèle est installé sur un podium. Les participants ont leurs habitudes, aiment s’installer au même endroit, utiliser les mêmes techniques de dessin. Au fil des années, la plupart d’entre eux ont acquis un joli coup de crayon. Le nombre des présents varie beaucoup selon la date, le temps qu’il fait..
Un vendredi, ils sont nombreux. Une quinzaine environ. Disposés en arc de cercle autour du podium où je prends ma première pose de 20 minutes. Agenouillé, les cuisses écartés, la tête posée sur mes avants bras, cette pose est assez osée, avec le cul relevé et bien ouvert. Pudique, je me suis positionné de trois quarts, le postérieur tourné vers le mur. Une dame arrive en retard et installe son chevalet dans le dernier espace disponible tout près du mur, dans l’axe de mon corps. Je me rends compte qu’elle a une vue plongeante sur mes fesses épanouies, mon cul, mon entrejambe. Troublé par cette exhibition involontairement obscène, je respire profondément et tente de calmer l’excitation qui me gagne. S’aperçoit-elle de mon trouble, a-t-elle vu mon cul, mes couilles et périnée palpiter d’excitation ?
Un autre jour, elles ne sont que trois dames dont la secrétaire. Ma première pose est « assis en tailleur ». La trésorière de l’association, une sexagénaire distinguée s’est installée juste en face de moi. Est-ce l’intimité de cette séance, le regard de ces trois femmes auxquelles j’offre ma nudité, l’indécence de mon sexe bien exposé entre mes cuisses largement écartées ? Je suis troublé et excité soudainement. Je sens ma verge se gorger de sang et se dresser lentement. Je garde la pose, flegmatique. Mes yeux vont de l’une à l’autre des 3 femmes, pour voir leur réaction. Leurs regards fixent alternativement mon bas-ventre et leur feuille. Mon pénis ne désarme pas et s’élève irrémédiablement jusqu’à la verticale, bien tendu. La nature m’a doté d’un beau pénis esthétique, bien droit, avec un beau gland, d’une taille bien au-dessus de la moyenne et circoncis. Sentiment de plaisir et honte mélangés. Plaisir de leur offrir ma belle indécence, honte de bander sous leurs yeux d’artistes, d’être inconvenant. L’air de rien, elles me jettent quelques coups d’oeil et poursuivent leurs dessins. Lors de l’entracte, elles sont cordiales à leur habitude. Pas de commentaire sur mon érection. Elles ne semblent pas choquées, mais plutôt complices. La deuxième heure, je choisi une pose confortable qui va durer 45 minutes. Couché de trois quarts sur le côté, une jambe repliée relève ma hanche et laisse apparaître mon sexe posé sur le matelas où je m’étends. Il m’est arrivé de sommeiller lors des poses longues. Mais là, de nouvelles pulsions m’assaillent. Les yeux fermés, j’ai l’air de dormir. Mais, d’un lent mouvement de hanches, je frotte doucement ma verge sur le matelas. En quelques mouvements, mon pénis est gonflé sous mon ventre, le gland proéminent. Très excité, vais-je pouvoir retenir l’éjaculation ? Je conserve cette pose indécente autant que je peux, jouissant de la sensation du chibre gonflé, exposé à leurs regards. Et soudain, du creux de mes reins jusqu’au gland, les spasmes de jouissance libèrent le foutre chaud en de longues giclées. J’étouffe un gémissement de plaisir. Ont-elles perçu mon orgasme, les palpitations du pénis tendu sous mon ventre ? J’ouvre un œil. Elles ont un instant suspendu leur ouvrage, le regard fixé sur ma queue. Je me sens alors honteux d’avoir cédé à mes pulsions. Elles pourraient s’offusquer, me reprocher mon indécence. La séance terminée, leur attitude à mon égard est naturelle, bienveillante. La secrétaire me dit « au revoir, à bientôt, je vous appellerai pour la prochaine séance ». Je suis soulagé, elles ne me tiennent pas rigueur de mon grain de folie. J’étais apprécié par cette association qui m’offre à mon départ de la région un grand cahier relié avec quelques-uns de mes dessins offerts par divers artistes.
J’ai le bon souvenir d’un cours privé de dessin, tenu par une femme mâture, dans le garage de sa maison. Elle m’avait promis de me contacter lorsqu’elle organiserait un stage de 6 séances au mois de mai, à raison de 2 soirées de 3 heures par semaine. L’ambiance de ce stage est conviviale. Lors des pauses, l’on déguste petits gâteaux et boissons diverses. On dirait plutôt un groupe de copines qui se retrouvent. Que des femmes. Je suis le seul homme présent. Le garage transformé pour l’occasion en atelier de dessin est comble. L’espace étant très mesuré, je pose au milieu d’elles. Les plus proches pourraient presque me toucher en tendant le bras. Exposé à leurs regards dans des poses sensuelles, je prends un plaisir intime à cette offrande. Je suis nu, entouré de femmes habillées. La pose leur permet de me détailler à loisir. Leurs yeux s’attardent sur mes fesses, mon sexe et mon cul épilés.. Je me délecte de la caresse de leurs yeux. Je sais qu’elles apprécient d’avoir un modèle masculin. J’aimerais lire leurs pensées intimes. Je me sens bien dans ma peau, dans mon corps nu. Je ferme les yeux et rêve d’une sensuelle bacchanale. J’aimerais qu’elles me touchent, me palpent, me caressent, me fassent bander. A la fin d’une séance, une jolie femme me flatte en disant que c’était agréable de me dessiner.
En deuxième semaine, mon hôtesse me déclare qu’elle souhaite une séance avec deux modèles masculin et féminin. Elle connaît une jeune femme disposée à poser avec moi. En plaisantant, je luis dis que j’espère ne pas avoir de réaction incontrôlée. En riant, la coquine me répond que ce n’est pas grave et garde la pose en toutes circonstances.
Ma jeune collègue est une très jeune femme, mince et bien faite, un peu intimidée. Je la mets à l’aise avec tact et je m’applique à poser près d’elle sans contact physique ni regards sur ses jolies formes. En pensant à autre chose, je réussis à garder mon flegme.
A l’issue des deux semaines de pose, heureux de l’accueil qui m’a été réservé et de l’ambiance de ce cours de dessin, je propose de leur offrir une séance gratuite en remerciement.
Rendez-vous est pris la semaine suivante. Cette fois, elles sont en petit comité d’une demie douzaine de femmes, les plus motivées sans doute. Je me souviens en particulier d’une mère et sa fille enthousiastes à l’idée de me « croquer » de nouveau.
Cette fois, un canapé est mis ma disposition pour des poses confortables. Les dessinatrices ont installé leurs chevalets en arc de cercle en face et près de moi.
j’aime les sentir proches de moi, presque à me toucher. Cette intimité est troublante, excitante.
Je suis nu à côté d’elles. Je sens leurs regards caresser mon corps quand elles le scrutent pour le dessiner d’un trait léger . Parfois mon regard croise les leurs. Je leur souris complice et soumis. Mes premières poses sont dynamiques, puis peu à peu plus alanguies et sensuelles. Je me détends et savoure ce moment érotique avec ces six femmes de tous âges. Mon esprit vagabonde imaginant leurs pensées fantasmes et désirs. Cela titille mes sens. je sens mon sexe s’alourdir , un début d’érection. Cette fois, je décide de me laisser aller au plaisir de l’exhibition consentie. Habituellement, quand je sens monter l’excitation, je pense à des choses pénibles, et comme par magie , elle retombe. Mais là, j’ai trop envie d’être coquin, provocant, indécent . Elles savent que j’ai plaisir à poser nu pour elles. J’espère ne pas les choquer, mais au contraire les captiver en bandant pour elles. Entre mes yeux mi-clos, je perçois leurs regards étonnés qui fixent ce sexe vivant, vibrant, agité de soubresauts. Je bredouille une excuse confuse. Leurs réactions sont complices. L’une d’elles s’exclame « la pose est intéressante », une autre me complimente « vous avez un beau sexe . je dois le redessiner s’exclame une troisième, en riant. Je les sens plus amusées que gênées ou indignées. La maîtresse de maison me dit alors : « prends des poses sensuelles, fais-toi plaisir, lâches-toi. » Je comprends alors que j’ai carte blanche pour une exhibition assumée. je me redresse , assis sur mes talons, cambré en arrière, le sexe maintenant vertical, tendu dans toute sa spendeur. Très excité par cette situation. Je laisse libre cours à ma sensualité débridée. Je bouge sensuellement, alternant les positions provocantes. Ce n’est plus une pose, mais un show érotique.Mes mains s’activent sur mon corps, caressant mes têtons, ma croupe, mon ventre, effleurant couilles et pénis, s’insinuant entre mes fesses. Elles ont interrompu leurs dessins et me regardent, les yeux écarquillés. Mon cœur bat la chamade, j’ai la gorge sèche. Tu es superbe s’exclame la maîtresse de maison. Je bredouille un « merci » enroué et je poursuis mon show , debout devant elles, tel un « chippendale » amateur. Je me lâche totalement, dans une sorte de danse lascive et provocante. Nu, en érection devant ces femmes habillées, je vis un moment intense, celui de l’exhibition offerte à des spectatrices consentantes et apparemment ravies . Je suis en transe, sur un nuage. J’expose à leurs regards mon phallus dressé, tendu, gonflé à en être presqe douloureux. Je suis en transe, au bord de l’orgasme. J’ose même l’indécence ultime, le dos trourné vers elles, m’appuyant sur le bord du lit, les jambes écartées, le cul cambré, j’expose sans retenue ma rosette et mes couilles épilées, le périnée gonflé. Au bord de l’orgasme, je sens que ma queue va exploser. Je me retourne face à elles, le bassin projeté en avant, le sexe tendu dans une érection provocante, superbe et obscène, le phallus palpitant d’excitation. Entre mes reins, la sensation annonciatrice de l’éjaculation. Mon pénis est hyper tendu, agité de soubresauts, au bord de l’explosion. Soudain, le corps tétanisé, je gémis et je jouis en jets puissants sous leurs regards ébahis. Ont-elles déjà vu un homme éjaculer ainsi, en s’exhibant, sans toucher son pénis ? Les yeux fermés pendant un instant, je savoure cet orgasme presque douloureux d’intensité, ressenti entre mes reins, dans mon périnée, mes couilles, mon pénis jusqu’au gland. Je n’ose rouvrir les yeux. Je me sens honteux de me laisser aller à ces pulsions. Que vont-elles penser de moi ? Je les regarde, et je bredouille confus, « excusez-moi, j’espère ne pas vous avoir choqué » . La maîtresse de maison me rassure en souriant : il n’y a pas de souci, je t’avais dit d’être à l’aise. Une autre déclare : vous êtes beau et franchement j’avais envie de vous voir excité, je n’ai pas honte de le dire. Les autres y vont de leurs commentaires tels que : vous avez un beau corps, un beau sexe, vous êtes très sensuel. J’ai aimé vous voir ainsi. C’était inattendu, mais ça valait le coup. La petite assemblée éclate de rire quand l’une dit : celles qui ne sont pas venues ne savent pas ce qu’elles ont manqué. Ainsi se termina les séances de pose dans cet atelier.
Quelques semaines plus tard, je quittai la région où j’avais passé 8 ans de ma vie pour aller travailler et vivre « sous les cocotiers ».
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