Mon Chéri 2
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-02-2020 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Mon Chéri 2
Un lourd sommeil, sans rêve, dure. Combien de temps... ? Il est troublé à plusieurs reprises par des éclairs, trop faibles pour me réveiller. Pourtant, lorsque j'ai la sensation qu'on touche mes cuisses, je pense à Jean, mon mari, habituel du fait. Il adore me surprendre en pleine nuit de cette façon. Il repousse mes pieds vers l'extérieur et vers le haut et il observe mon sexe après avoir relevé ma chemise de nuit. Je laisse faire, car je sais quelle sera la suite : il caressera ma vulve, cherchera le capuchon de mon clitoris avant de le saisir entre ses lèvres. Enfin j'aurai droit à un cunnilingus délicieux qui débouchera sur un accouplement prodigieux que j'attends avec impatience.
J'ouvre un oeil, afin de vérifier que Jean, de retour, va prolonger la tâche entreprise par Zoé plus tôt, la compléter et la magnifier.Il fait sombre dans ma chambre, une bouche vient de s'emparer de mon abricot, j'envoie une main sur la tête gourmande. Oh! Ces cheveux ne sont pas ceux de mon mari. Je réalise aussitôt la situation; entre mes cuisses écartées s'est installée la tête de Zoé. Zoé lèche, Zoé suce, Zoé mâche, Zoé plante la pointe de sa langue entre mes nymphes,les contourne ou les écarte. Zoé aspire mon liquide vaginal. Dieu que Zoé est adroite et passionnée. Mais je dois protester. Une femme ne doit pas faire ça à une autre femme. Cette autre doit repousser ces gestes. C'est bon, c'est extraordinaire, mais c'est impossible, ça doit être interdit.
- Non, Zoé, pas ça. Zoé! Arrête ! Noooooon!
Les sensations sont trop fortes, trop troublantes. Je pousse sur mes talons. Mon ventre s'agite, se soulève, Mon bassin monte, retombe, remonte, bascule à droite, se projette à droite. Est-ce pour désarçonner Zoé, ou est-ce pour mieux me prêter à l'attaque de mes parties intimes, à la réjouissance de mes sens? Je proteste et j'aimerais que ça continue. J'ai honte, je perds la tête, j'aime ! ...mais ça ne se fait pas entre filles, on m'a souvent mise en garde, on a condamné devant moi " les gouines". Je voudrais me débattre, Zoé est forte, elle assure la prise de ses membres sur mes jambes repliées et elle me bouffe avec une précision diabolique, impérative, irrésistible. Je supplie, je gémis, je pleure mais je me tords de plaisir. Mon sang bout, mes nerfs se tendent, je jouis.
Zoé se redresse, essuie son menton, rit et s'excuse en questionnant :
- Voilà, ma chérie ! Dis-moi que ce n'était pas fameux. Ton plaisir coule de ton merveilleux sexe. ! Ne refuse pas la volupté, inscrite dans ta nature. Oublie les vieux principes hypocrites. Constate simplement qu'une femme peut t'aimer, te faire l'amour et te mener à l'orgasme surtout quand, comme moi, elle est éprise de toi.
Elle a pris possession de mon corps abandonné au sommeil. Elle m'impose un changement de statut. De gentille voisine je deviens "ma chérie". Elle m'a fait jouir, je ne suis plus la même fille. Je ne l'ai ni voulu ni réclamé, mais c'est fait. J'ai joui par l'action d'une femme. Je suis gouine. Et ce n'est pas fini. Zoé joue à la coach, déclare:
-Il nous reste peu de temps avant le retour de nos hommes. Maintenant tu as une dette envers moi.
De quelle dette s'agit-il ? Je n'admets aucune responsabilité dans ce que je viens de vivre ou, pour être précise, de subir.?
- Qui m'a retiré ma culotte ? Qui a découvert ma poitrine et mon ventre ? C'est toi, oui toi Zoé ? Qui a affollé mes sens en embrassant et fouillant mon sexe avec ses doigts et sa bouche ? C'est toi ! Tu as profité de mon sommeil. C'est mal. Je ne te dois rien.
A ce moment une jambe de Zoé passe au-dessus de mon visage et le sexe de Zoé vient écraser mes questions et mon indignation. Zoé reprend :
- A toi, ma chérie, paie ta dette, embrasse mon minou, câline le, suce, fais moi ce que je t'ai fait, fais moi l'amour et fais-moi jouir. Venge-toi si tu le crois nécessaire.
Elle se tait, fait rouler sa fente sur ma bouche et mon nez et en même temps se remet à dévorer mon sexe encore humide et chaud. J'étouffe, j'ouvre la bouche, je reçois immédiatement les chairs vives de ma voisine. Comment ne pas lécher, sucer les peaux offertes ? Comment ne pas rendre ces gâteries qui reprennent en bas de mon ventre ? Je subis, je rends le plaisir. Nos deux corps enflammés se tordent dans tous les sens. Elle râle; mes râles d'amour couvrent les siens. Deux orgasmes nous emportent. Elle veut me persuader du bien fondé de l'événement :
- Tu es une gougnotte de qualité. Nous remettrons ça. Mais vite préparons le retour de Jean et de Martin. Rétablissons l' ordre dans ta chambre. Allez, debout, rhabille -toi, enfile au moins ta robe. Tirons ton couvre-lit.
Zoé est une ménagère efficace. Le lit est tiré, ma culotte et mon soutien-gorge volent dans le panier à linge. Avec un dernier bisou plus calme Zoé me quitte. A la main elle tient un smartphone. L'avait-elle en arrivant ou est-elle allée le chercher pendant que je dormais ? Ciel, j'ai encore le feu dans la zézette. Oui, ma cyprine n'a pas complètement éteint l'incendie que Zoé a allumé là en bas. A la douche j'utilise le jet d'eau froide. Jean ne doit pas remarquer que je me suis livrée à une activité sexuelle intense pendant son absence. Que dirait-il s'il apprenait ce que Zoé et moi avons accompli alors qu'il travaillait ? Ne serait-il pas furieux de savoir que j"ai participé et que j'ai éprouvé beaucoup de plaisir malgré mes réticences initiales? Ce soir je le provoquerai, je laverai ma faute avec son sperme, il ne se doutera de rien.
Tu vois, ce jour là je n'avais pas conscience d'avoir commis une faute. L'amour entre filles n'était pas une trahison, ne nuisait pas à mon amour pour toi. C'était un plus, cela ne remplaçait pas. Zoé avait pris le temps de me l'expliquer. Pas de faute, pas de raison de se confesser ou de demander pardon. Le silence demeurait la solution la plus simple. Aujourd'hui je regrette ce silence qui cache, quoi qu'on dise, au moins une gêne. Le silence couvre l'inavouable, le silence permet l'installation d'une sorte de confort moral quand se développe subrepticement le vice rampant.
Mon chéri je t'ai annoncé des révélations. Tu dois être indigné. Hélas ce n'est pas tout. Tu me haïras bientôt. Il faut que je poursuive ce sinistre récit de mes turpitudes. Peu à peu en effet les conséquences de ce premier acte se sont révélées. Le lendemain matin , après une nuit d'amour inoubliable, qui me rassurait sur la réalité de notre amour conjugal et chassait le doute s'il pouvait exister, j'ai pris la ferme résolution de couper les contacts avec Zoé. Ne plus la recevoir, ne plus lui rendre visite, c'était le meilleur moyen de ne plus lui offrir l'occasion de me tenter ou de m'entraîner sur des chemins scabreux. Il me restait de mon catéchisme une citation incomplète mais décisive :" Si ta main droite est pour toi une occasion de scandale, coupe-la et jette-la loin de toi; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne»"Je me disais:-Zoé est le membre à couper si je ne veux pas me rendre coupable d'un comportement condamnable, donc il faut couper, trancher dans cette relation ambiguë. Elle pourrait aussi mettre en péril mon couple... Je resterai polie, mais je ne la fréquenterai plus, je ne me retrouverai plus seule avec elle.
C'était sans compter sur les intentions de Zoé et d'un complice dont je ne soupçonnais pas l'existence à cet instant.
Il est facile de prendre des résolutions, il est plus difficile de les appliquer.
A 14 heures, on sonne à la porte. Je n'ouvre pas, Zoé croira que je suis sortie... Or Zoé ne croit pas, Zoé sonne, Zoé sonne encore. Bien, je vais lui annoncer ma résolution. Ah ! Elle cesse, elle remonte à l'étage, elle a compris. je suis soulagée. Mais ça ne dure pas : on sonne ! J'ouvre, Zoé pousse son pied et sur un ton autoritaire me recommande de la laisser entrer.
- Mais Mimi, quelle mouche t'a piquée ? Tiens, regarde mon smartphone. Tu te reconnais ?Oui, bien sûr. Imagine que quelqu'un de mal intentionné mettent ce contenu sur internet, il y aura des gens qui te reconnaîtront, qui auront la gentillesse de féliciter Jean pour la beauté de sa femme nue. Des admirateurs se manifesteront, demanderont à voir, tu deviendras une star. Comme ce serait embarrassant pour toi et pour les tiens. Si on montait chez moi maintenant.
Pour me mettre à l'abri d'une personne malveillante, je n'ai qu'une solution : monter chez Zoé. Celle-ci ne prend plus de gants pour obtenir ce qu'elle souhaite. Pour la forme elle ouvre son coeur. Depuis le premier regard elle est tombée amoureuse de moi, j'ai dû le constater hier. Ce qui est important c'est le présent et l'avenir. Ils seront radieux si je sais répondre à son amour. Il s'agit plutôt de ses désirs de satisfaction sexuelle. Elle a besoin d'être aimée, elle a besoin de câlins, de contacts physiques, de la chaleur d'un corps comme le mien. Que je lui procure la tendresse attendue, que nos corps s'entendent et tout ira pour le mieux. Elle est disposée à effacer de son smartphone les photos de moi nue, indécemment exposée, cuisses ouvertes, sexe fermé mais bien visible, avec ma toison taillée en coeur pour mon Jean.
- J'effacerai tout si tu n'es pas ingrate.
Sur cette promesse je renonce à mes résolutions rigides. Un peu de souplesse me fait rentrer dans les bonnes grâces de mon amie. Notre relation restera secrète. Ni Jean ni Martin n'en sauront rien. Ni l'un ni l'autre ne sera moins aimé. Nous nous interdirons de vouloir influencer notre vie de couple marié. Jamais Zoé ne me conseillera de me refuser à mon époux ou ne tolérera que j'exige qu'elle ne se donne plus à Martin. Elle montre beaucoup de respect dans l'établissement du contrat moral qui nous unit désormais.
Ensuite nous passons aux exercices pratiques. Il faut se dévêtir, ne garder ni soutien-gorge ni culotte. Nous voici à l'état de nature, prêtes pour les attouchements, pour toutes les caresses.Deux heures plus tard nous avons revisité les classiques des lesbiennes, utilisé doigts, bouche et langue. Zoé est fière de m'avoir enseigné l'art des ciseaux avec frottements appuyés sexe à sexe qui conduisent aux orgasmes exceptionnels. Devant moi elle efface les photos comme promis.
- Je sais que demain je n'aurai pas besoin de ces enregistrements pour te faire venir à notre rendez-vous. Tu m'as fait voir à quel point tu apprécies les plaisirs saphiques.
Mais le lendemain sur mon smartphone je découvre une série de photos bien plus compromettantes prises pendant nos derniers ébats, des photos et de courtes vidéos ! Je sais ce que signifie cet envoi. Toute tentative de recul sera punie par une dénonciation documentée. Si l'idée d'abandonner Zoé a effleuré mon esprit, il est urgent de la chasser. Je retourne à nos amours, j'évite le sujet des vues enregistrées, à quoi bon gâcher l'ambiance, je suis coincée, je me soumets. Chaque jour, matin ou après-midi selon les horaires de travail de nos maris, nous perfectionnons nos gestes d'amour et goûtons aux plaisirs des femmes qui savent tirer le meilleur de leur sexe sans danger. Nous cueillons les plaisirs, nous ne tomberons pas enceintes!
- Le jour où tu voudras un enfant, fais le avec ton mari. Si j'en veux un, me le prêteras-tu ?
Depuis des semaines j'ai tout admis, cette fois je me révolte. Jean est à moi et je le fais savoir
- Ne t-inquiète pas, je plaisantais. En réalité je connais un moyen plus sûr. Je dois t'avouer que j'ai un amant occasionnel. Nous utilisons des capotes. En cas de grosse envie je saurai me faire engrosser! Oh! ne fais pas cette tête. Ne sois pas jalouse. Comme toi, j'ai besoin de sentir le va et vient d'une bite dans mon con. Tu as Jean, j'ai un ami qui me défonce une fois par semaine.
- Eh! Je l'aurais vu pénétrer dans la maison. Tu te moques de moi. Quelle sera ta prochaine demande. Tu n'as plus besoin de me raconter une fable pour obtenir de moi ce qui te plaît.
- Donc tu ne me crois pas ! Tu ne l'as pas vu parce que nous nous voyons chez lui. Un jour je te le présenterai. Mais pas touche, hein, il est à moi. Je me ferais bien ton homme, il correspond à mes goûts, mais je t'aime trop pour te faire ce coup tordu. Prends Martin, je m'en foutrai, mais bas les pattes avec mon jules. Compris ?
- J'ai ce qu'il me faut. Je jure de ne pas l'attirer et même de le chasser s'il s'approche trop près de moi.
Ce jour là nous avons récité la gamme des gestes tendres, nous avons arraché à nos corps des tremblements et des cris de volupté. Tout à coup Zoé me pousse du salon à la chambre à coucher.
- Vite, ma chérie, cache-toi dans le lit, ne fais pas de bruit. Mon amant arrive, il vient ici pour la première fois. Je préfère qu'il ne te voie pas. Tu es trop belle, il pourrait s'intéresser à toi. Souviens-toi de ta promesse de ne pas le draguer. Il vient de m'envoyer le sms convenu. Il sera là dans une minute. Va, vite et ne te montre pas!
Les portes claquent. Zoé pousse des cris de joie, invite l'arrivant à prendre place sur le canapé que nous venons de quitter ! Je suis obligée de garder la chambre. Dans la hâte de me soustraire à la vue de l'amant, j'ai abandonné robe et sous-vêtements pliés soigneusement sur une chaise et je suis nue comme au jour de ma naissance. A côté les amants ne perdent pas de temps.
J'ouvre un oeil, afin de vérifier que Jean, de retour, va prolonger la tâche entreprise par Zoé plus tôt, la compléter et la magnifier.Il fait sombre dans ma chambre, une bouche vient de s'emparer de mon abricot, j'envoie une main sur la tête gourmande. Oh! Ces cheveux ne sont pas ceux de mon mari. Je réalise aussitôt la situation; entre mes cuisses écartées s'est installée la tête de Zoé. Zoé lèche, Zoé suce, Zoé mâche, Zoé plante la pointe de sa langue entre mes nymphes,les contourne ou les écarte. Zoé aspire mon liquide vaginal. Dieu que Zoé est adroite et passionnée. Mais je dois protester. Une femme ne doit pas faire ça à une autre femme. Cette autre doit repousser ces gestes. C'est bon, c'est extraordinaire, mais c'est impossible, ça doit être interdit.
- Non, Zoé, pas ça. Zoé! Arrête ! Noooooon!
Les sensations sont trop fortes, trop troublantes. Je pousse sur mes talons. Mon ventre s'agite, se soulève, Mon bassin monte, retombe, remonte, bascule à droite, se projette à droite. Est-ce pour désarçonner Zoé, ou est-ce pour mieux me prêter à l'attaque de mes parties intimes, à la réjouissance de mes sens? Je proteste et j'aimerais que ça continue. J'ai honte, je perds la tête, j'aime ! ...mais ça ne se fait pas entre filles, on m'a souvent mise en garde, on a condamné devant moi " les gouines". Je voudrais me débattre, Zoé est forte, elle assure la prise de ses membres sur mes jambes repliées et elle me bouffe avec une précision diabolique, impérative, irrésistible. Je supplie, je gémis, je pleure mais je me tords de plaisir. Mon sang bout, mes nerfs se tendent, je jouis.
Zoé se redresse, essuie son menton, rit et s'excuse en questionnant :
- Voilà, ma chérie ! Dis-moi que ce n'était pas fameux. Ton plaisir coule de ton merveilleux sexe. ! Ne refuse pas la volupté, inscrite dans ta nature. Oublie les vieux principes hypocrites. Constate simplement qu'une femme peut t'aimer, te faire l'amour et te mener à l'orgasme surtout quand, comme moi, elle est éprise de toi.
Elle a pris possession de mon corps abandonné au sommeil. Elle m'impose un changement de statut. De gentille voisine je deviens "ma chérie". Elle m'a fait jouir, je ne suis plus la même fille. Je ne l'ai ni voulu ni réclamé, mais c'est fait. J'ai joui par l'action d'une femme. Je suis gouine. Et ce n'est pas fini. Zoé joue à la coach, déclare:
-Il nous reste peu de temps avant le retour de nos hommes. Maintenant tu as une dette envers moi.
De quelle dette s'agit-il ? Je n'admets aucune responsabilité dans ce que je viens de vivre ou, pour être précise, de subir.?
- Qui m'a retiré ma culotte ? Qui a découvert ma poitrine et mon ventre ? C'est toi, oui toi Zoé ? Qui a affollé mes sens en embrassant et fouillant mon sexe avec ses doigts et sa bouche ? C'est toi ! Tu as profité de mon sommeil. C'est mal. Je ne te dois rien.
A ce moment une jambe de Zoé passe au-dessus de mon visage et le sexe de Zoé vient écraser mes questions et mon indignation. Zoé reprend :
- A toi, ma chérie, paie ta dette, embrasse mon minou, câline le, suce, fais moi ce que je t'ai fait, fais moi l'amour et fais-moi jouir. Venge-toi si tu le crois nécessaire.
Elle se tait, fait rouler sa fente sur ma bouche et mon nez et en même temps se remet à dévorer mon sexe encore humide et chaud. J'étouffe, j'ouvre la bouche, je reçois immédiatement les chairs vives de ma voisine. Comment ne pas lécher, sucer les peaux offertes ? Comment ne pas rendre ces gâteries qui reprennent en bas de mon ventre ? Je subis, je rends le plaisir. Nos deux corps enflammés se tordent dans tous les sens. Elle râle; mes râles d'amour couvrent les siens. Deux orgasmes nous emportent. Elle veut me persuader du bien fondé de l'événement :
- Tu es une gougnotte de qualité. Nous remettrons ça. Mais vite préparons le retour de Jean et de Martin. Rétablissons l' ordre dans ta chambre. Allez, debout, rhabille -toi, enfile au moins ta robe. Tirons ton couvre-lit.
Zoé est une ménagère efficace. Le lit est tiré, ma culotte et mon soutien-gorge volent dans le panier à linge. Avec un dernier bisou plus calme Zoé me quitte. A la main elle tient un smartphone. L'avait-elle en arrivant ou est-elle allée le chercher pendant que je dormais ? Ciel, j'ai encore le feu dans la zézette. Oui, ma cyprine n'a pas complètement éteint l'incendie que Zoé a allumé là en bas. A la douche j'utilise le jet d'eau froide. Jean ne doit pas remarquer que je me suis livrée à une activité sexuelle intense pendant son absence. Que dirait-il s'il apprenait ce que Zoé et moi avons accompli alors qu'il travaillait ? Ne serait-il pas furieux de savoir que j"ai participé et que j'ai éprouvé beaucoup de plaisir malgré mes réticences initiales? Ce soir je le provoquerai, je laverai ma faute avec son sperme, il ne se doutera de rien.
Tu vois, ce jour là je n'avais pas conscience d'avoir commis une faute. L'amour entre filles n'était pas une trahison, ne nuisait pas à mon amour pour toi. C'était un plus, cela ne remplaçait pas. Zoé avait pris le temps de me l'expliquer. Pas de faute, pas de raison de se confesser ou de demander pardon. Le silence demeurait la solution la plus simple. Aujourd'hui je regrette ce silence qui cache, quoi qu'on dise, au moins une gêne. Le silence couvre l'inavouable, le silence permet l'installation d'une sorte de confort moral quand se développe subrepticement le vice rampant.
Mon chéri je t'ai annoncé des révélations. Tu dois être indigné. Hélas ce n'est pas tout. Tu me haïras bientôt. Il faut que je poursuive ce sinistre récit de mes turpitudes. Peu à peu en effet les conséquences de ce premier acte se sont révélées. Le lendemain matin , après une nuit d'amour inoubliable, qui me rassurait sur la réalité de notre amour conjugal et chassait le doute s'il pouvait exister, j'ai pris la ferme résolution de couper les contacts avec Zoé. Ne plus la recevoir, ne plus lui rendre visite, c'était le meilleur moyen de ne plus lui offrir l'occasion de me tenter ou de m'entraîner sur des chemins scabreux. Il me restait de mon catéchisme une citation incomplète mais décisive :" Si ta main droite est pour toi une occasion de scandale, coupe-la et jette-la loin de toi; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne»"Je me disais:-Zoé est le membre à couper si je ne veux pas me rendre coupable d'un comportement condamnable, donc il faut couper, trancher dans cette relation ambiguë. Elle pourrait aussi mettre en péril mon couple... Je resterai polie, mais je ne la fréquenterai plus, je ne me retrouverai plus seule avec elle.
C'était sans compter sur les intentions de Zoé et d'un complice dont je ne soupçonnais pas l'existence à cet instant.
Il est facile de prendre des résolutions, il est plus difficile de les appliquer.
A 14 heures, on sonne à la porte. Je n'ouvre pas, Zoé croira que je suis sortie... Or Zoé ne croit pas, Zoé sonne, Zoé sonne encore. Bien, je vais lui annoncer ma résolution. Ah ! Elle cesse, elle remonte à l'étage, elle a compris. je suis soulagée. Mais ça ne dure pas : on sonne ! J'ouvre, Zoé pousse son pied et sur un ton autoritaire me recommande de la laisser entrer.
- Mais Mimi, quelle mouche t'a piquée ? Tiens, regarde mon smartphone. Tu te reconnais ?Oui, bien sûr. Imagine que quelqu'un de mal intentionné mettent ce contenu sur internet, il y aura des gens qui te reconnaîtront, qui auront la gentillesse de féliciter Jean pour la beauté de sa femme nue. Des admirateurs se manifesteront, demanderont à voir, tu deviendras une star. Comme ce serait embarrassant pour toi et pour les tiens. Si on montait chez moi maintenant.
Pour me mettre à l'abri d'une personne malveillante, je n'ai qu'une solution : monter chez Zoé. Celle-ci ne prend plus de gants pour obtenir ce qu'elle souhaite. Pour la forme elle ouvre son coeur. Depuis le premier regard elle est tombée amoureuse de moi, j'ai dû le constater hier. Ce qui est important c'est le présent et l'avenir. Ils seront radieux si je sais répondre à son amour. Il s'agit plutôt de ses désirs de satisfaction sexuelle. Elle a besoin d'être aimée, elle a besoin de câlins, de contacts physiques, de la chaleur d'un corps comme le mien. Que je lui procure la tendresse attendue, que nos corps s'entendent et tout ira pour le mieux. Elle est disposée à effacer de son smartphone les photos de moi nue, indécemment exposée, cuisses ouvertes, sexe fermé mais bien visible, avec ma toison taillée en coeur pour mon Jean.
- J'effacerai tout si tu n'es pas ingrate.
Sur cette promesse je renonce à mes résolutions rigides. Un peu de souplesse me fait rentrer dans les bonnes grâces de mon amie. Notre relation restera secrète. Ni Jean ni Martin n'en sauront rien. Ni l'un ni l'autre ne sera moins aimé. Nous nous interdirons de vouloir influencer notre vie de couple marié. Jamais Zoé ne me conseillera de me refuser à mon époux ou ne tolérera que j'exige qu'elle ne se donne plus à Martin. Elle montre beaucoup de respect dans l'établissement du contrat moral qui nous unit désormais.
Ensuite nous passons aux exercices pratiques. Il faut se dévêtir, ne garder ni soutien-gorge ni culotte. Nous voici à l'état de nature, prêtes pour les attouchements, pour toutes les caresses.Deux heures plus tard nous avons revisité les classiques des lesbiennes, utilisé doigts, bouche et langue. Zoé est fière de m'avoir enseigné l'art des ciseaux avec frottements appuyés sexe à sexe qui conduisent aux orgasmes exceptionnels. Devant moi elle efface les photos comme promis.
- Je sais que demain je n'aurai pas besoin de ces enregistrements pour te faire venir à notre rendez-vous. Tu m'as fait voir à quel point tu apprécies les plaisirs saphiques.
Mais le lendemain sur mon smartphone je découvre une série de photos bien plus compromettantes prises pendant nos derniers ébats, des photos et de courtes vidéos ! Je sais ce que signifie cet envoi. Toute tentative de recul sera punie par une dénonciation documentée. Si l'idée d'abandonner Zoé a effleuré mon esprit, il est urgent de la chasser. Je retourne à nos amours, j'évite le sujet des vues enregistrées, à quoi bon gâcher l'ambiance, je suis coincée, je me soumets. Chaque jour, matin ou après-midi selon les horaires de travail de nos maris, nous perfectionnons nos gestes d'amour et goûtons aux plaisirs des femmes qui savent tirer le meilleur de leur sexe sans danger. Nous cueillons les plaisirs, nous ne tomberons pas enceintes!
- Le jour où tu voudras un enfant, fais le avec ton mari. Si j'en veux un, me le prêteras-tu ?
Depuis des semaines j'ai tout admis, cette fois je me révolte. Jean est à moi et je le fais savoir
- Ne t-inquiète pas, je plaisantais. En réalité je connais un moyen plus sûr. Je dois t'avouer que j'ai un amant occasionnel. Nous utilisons des capotes. En cas de grosse envie je saurai me faire engrosser! Oh! ne fais pas cette tête. Ne sois pas jalouse. Comme toi, j'ai besoin de sentir le va et vient d'une bite dans mon con. Tu as Jean, j'ai un ami qui me défonce une fois par semaine.
- Eh! Je l'aurais vu pénétrer dans la maison. Tu te moques de moi. Quelle sera ta prochaine demande. Tu n'as plus besoin de me raconter une fable pour obtenir de moi ce qui te plaît.
- Donc tu ne me crois pas ! Tu ne l'as pas vu parce que nous nous voyons chez lui. Un jour je te le présenterai. Mais pas touche, hein, il est à moi. Je me ferais bien ton homme, il correspond à mes goûts, mais je t'aime trop pour te faire ce coup tordu. Prends Martin, je m'en foutrai, mais bas les pattes avec mon jules. Compris ?
- J'ai ce qu'il me faut. Je jure de ne pas l'attirer et même de le chasser s'il s'approche trop près de moi.
Ce jour là nous avons récité la gamme des gestes tendres, nous avons arraché à nos corps des tremblements et des cris de volupté. Tout à coup Zoé me pousse du salon à la chambre à coucher.
- Vite, ma chérie, cache-toi dans le lit, ne fais pas de bruit. Mon amant arrive, il vient ici pour la première fois. Je préfère qu'il ne te voie pas. Tu es trop belle, il pourrait s'intéresser à toi. Souviens-toi de ta promesse de ne pas le draguer. Il vient de m'envoyer le sms convenu. Il sera là dans une minute. Va, vite et ne te montre pas!
Les portes claquent. Zoé pousse des cris de joie, invite l'arrivant à prendre place sur le canapé que nous venons de quitter ! Je suis obligée de garder la chambre. Dans la hâte de me soustraire à la vue de l'amant, j'ai abandonné robe et sous-vêtements pliés soigneusement sur une chaise et je suis nue comme au jour de ma naissance. A côté les amants ne perdent pas de temps.
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