Murmurs (4) - histoire érotique

Trouver un maitre et le perdre la même journée, c'est rare ! Heureusement il y avait
l'espoir. L'espoir de le revoir après sa semaine de vacances, en tous cas ce qui
s'était passé (voir épisode précédent) n'était pas un rêve.
Une semaine d'angoisse, laissez libre mais avec l'obligation d'être un vrai soumis.
Comment organiser ma vie sans directive? Comment satisfaire mon maitre lors de notre
prochaine rencontre, je ne connais même pas ses goûts. Et cette histoire de "Lutte
entre séniors" c'est quoi au juste?
Le plus simple est de me conformer à l'idée que je me fais d'un soumis.
Je me suis créé des obligations, des devoirs.

Propreté irréprochable, j'ai passé une semaine à me laver dans les moindres recoins,
des plus petits orifices au plus grand, l'extérieur et l'intérieur. La poire à
lavement n'a pas chômé, avec surprise une nette diminution de mon léger embonpoint,
presque svelte, sans doute aussi parce que j'avais limité ma gourmandise naturelle. Un
soumis a-t-il le droit d'être gourmand ? Pas pour moi en tous cas. Plus un poil sur la
peau, c'est sans grand mérite j'en avais très très peu et une épilation "maison" à la
cire chaude eut raison des derniers dans des serrements de dents.

Pour emballer ce corps, n'ayant aucune volonté de me travestir, et rien ne m'ayant été
demandé de ce coté là j'ai continué à porter mes vêtements quotidiens, privilégiant
toutefois l'ajusté et la finesse.
La finesse dans mes chemises laissant deviner si on y prêtait vraiment attention les
éventuelles pinces que je m'étais fixé aux seins mais qui étaient plaquées soit par un
débardeur noir sans manche soit par un tricot à maille. Une veste cachant le tout lors
de mes sorties ou pendant mon travail.
Le pantalon bien qu'ajusté ne laissait voir ni les formes de mon sexe rabattu par un
sparadrad entre mes cuisses ni les formes des slips féminins que je m'étais mis en
devoir de porter.
Seuls les quelques centimètres entre le bas du pantalon et mes chaussures trahissait
mes dessous, j'avais troqué mes chausettes contre des bas auto-fixants en résille
noire.
Pas une réflexion au bureau sur ma tenue, juste quelques regards amusés dans le métro,
quand assis sur un strapontin j'ai relevé par mégarde mes bas de pantalon pour mieux
"m'asseoir". Je rougis, devint pivoine, la honte, j'ai tout de suite baissé la tête et
remis le bas du pantalon à sa place, mais le plaisir de la honte était là aussi,
m'indiquant que j'étais sur la bonne voie.
La compression continuel de mon sexe en arrière, le frottement de mes cuisses sur mes
couilles lors de marches ou l'écrasement de ces dernières sur un siège m'allumaient à
chaque instant. Un feu intérieur impossible à éteindre me dévorait.
Mes tétons maltraités par le port ponctuel de pinces ne me faisaient plus mal mais au
contraire exacerbaient les fourmillements de mon ventre.

Je n'étais plus qu'un sexe impossible à appaiser, tourné entièrement vers la recherche
de "toujours plus". Plus la semaine avancait plus je me suis mis en "danger",
tourmenté par mes idées de soumission. Relevant mes pantalons lorsque je m'asseyais,
remplaçant mes bas auto-fixant par de véritables bas attachés à une guépière noire,
que l'on pouvait maintenant deviner sous une chemise claire. Peut-être des bruits
commençaient-ils à courrir sur mon compte à mon travail, je n'en savais rien, mais à
chaque fois que quelqu'un entrait dans mon bureau (je suis agent bancaire)
collaborateur ou client, la question me taraudait l'esprit. Durant cette semaine j'ai
évité de déjeuner avec mes camarades de travail, prétextant quelques courses, fermant
la porte de mon bureau, passant sans doute trop de temps aux toilettes à me refaire
une "beauté". Le port de pinces aux seins me bloquait la circulation sanguine et
j'étais obligé de les masser fortement au moins toutes les heures. Mes couilles
avaient une fâcheuse tendance à revenir devant, il fallait aussi les remettre à leur
place.

Chez moi, j'ai enlevé les rideaux et j'effectuais les tâches ménagères habituelles
vêtu d'un seul peignoir blanc, ouvert, un voisin à jumelles m'aurait vu sans problème.
Et sans doute aurait-il vu aussi le traitement que j'infligeais à mon sexe pour lui
faire perdre de sa superbe, les fois où celui-ci était pris d'envies pressantes. Des
tapotements sur mes boules suffisaient en général à calmer le récalcitant. Mais
parfois j'ai été obligé de le serrer dans une gaine de corde, pour le faire rentrer,
un spectacle pour une salle vide ou pour des dizaines d'yeux cachés par les voilages
du voisinage. Excité, j'angoissais.

La salle de bains n'a pas de fenêtre, heureusement! Je pissais accroupi dans le bidet,
position très féminine. C'est aussi là que j'essayais mes premières pinces à seins qui
m'arrachèrent, du moins au début des cris de douleurs qui se transformèrent assez vite
en gémissements de jouissance. Je n'ai pas eu le temps durant cette semaine d'acheter
une pompe aspirante pour mes tétons, seul une seringue montée à l'envers aida au
développement éphémère de ces derniers. 3,4 centimètres de gagner pendant une heure ou
deux seulement.

Etais-je un bon soumis ? Mon futur maitre aurait-il été content de moi ? Fallait-il
pousser plus loin les limites de ma résistance physique et morale ?
J'attendais avec de plus en plus de fébrilité le coup de téléphone de mon maitre Joan.
Et cette "Lutte entre soumis" fallait-il un entraînement sportif ? Les réponses dans
le prochain épisodes sûrement !