Nico et Matteo, par delà les épreuves (13) - histoire érotique

Suite des aventures de Matteo et Nicolas. N’hésitez pas à m’envoyer un message si vous avez aimé, pour partager vos commentaires, ou si vous souhaitez des photos des personnages. Je réponds toujours. Bonne lecture (sylvainerotic@yahoo.com).

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Matteo s’adapte maintenant à sa nouvelle vie… une vie sure, protégée, où il se sent en sécurité. Il apprend un métier qu’il aime de plus en plus. Il ne gagne pas vraiment d’argent, mais il est formé, nourri et logé.

Et surtout il goute aux joies de l’amitié et de l’intimité avec Maria. Un territoire nouveau, des sensations jusque-là inconnues. Est-il épanoui sexuellement ? Pas vraiment… Mais il aime Maria oui c’est vrai. Sa nouvelle vie est confortable. Est-ce que le sexe est si important que ça ? Quand il compare à tout le reste, il s’estime plutôt heureux en ce moment, et ne se voit pas tout remettre en question.

Arrive-t-il à satisfaire Maria sexuellement ? En tout cas, elle ne s’en plaint pas. Elle a l’air bien épanouie de son côté.

Belle, indépendante, volcanique, son énergie positive déteint sur Matteo. Ils multiplient les escapades amoureuses à vélo dans la région, les week-ends. Les petits endroits secrets sont prétextes à des caresses, des baisers, des fellations et des cunnilingus.

Souvent, Maria prend des détours vers des rivières isolées. Elle retire ses vêtements, et telle une amazone plonge nue dans l’eau. Plus timide au début, Matteo retire ses vêtements et la rejoint pour découvrir un nouveau sentiment de liberté. Il finit par y prendre gout aussi. Le soleil et l’eau sur la peau nue.

Dino approuve la liaison saine et respectueuse entre sa fille et Matteo. Également consciencieux, travailleur, et honnête, ce dernier finit par devenir le préféré.

La seule ombre au tableau, ce sont les autres employés. Jaloux. Ils auraient aimé conquérir Maria. Quelques quolibets et moqueries, mais l’omniprésence de Dino laisse peu d’espace pour des rivalités entre employés.

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Deux semaines passent pour Nicolas, dans l’attente nerveuse de ce que Julien trouvera sur Matteo. Il se prend à rêver. Pas question de coucher avec d’autres garçons en attendant.

Un soir, Julien arrive avec des nouvelles. Tout le monde s’assoit ensemble. Julien a l’air un peu embarrassé.

- Ça n’a finalement pas été très compliqué de retrouver la trace de Matteo… même si son histoire est un peu… compliquée…

- Oh… mais sinon… il va bien ? il est pas à la rue ? qu’est ce qu’il fait ?

- Eh bien, il travaille dans une petite entreprise de construction dans l’arrière-pays. Ça fait quelques mois déjà

- Oh, c’est bien… il travaille… comment il a atterri là-bas ?

- On ne sait pas vraiment comment il a trouvé… mais on sait qu’il a d’abord été en foyer à Paris, dans un centre qui vient en aide aux homos en situation de rupture familiale

Le cœur de Nicolas se serre

- Ensuite… c’est un peu… différent….

- Comment ?

- Eh bien il a travaillé pendant de long mois pour un studio porno gay… il a tourné des dizaines et des dizaines de scènes. C’est un studio pas vraiment recommandable d’ailleurs

Nicolas est surpris. Matteo faire du porno ? Par plaisir ? Par nécessite ? Il est sous le choc

- Ensuite il y a un trou, et je l’ai localisé là où il est. J’ai juste une adresse, pas de numéro de téléphone

Nicolas est heureux… il sait que Matteo est sain et sauf… a un travail…. S’est posé

Dominique lance : « tu veux aller le retrouver ?»

Nicolas fait « oui » de la tête, les yeux embués de larmes.

Dominique est prudent : « je ne veux pas jouer les pessimistes, mais je pense que c’est mieux de ne pas te faire des plans sur la comète. Tu ne sais pas trop où il en est ».

Nicolas n’entend pas vraiment. Il ne pense qu’à une chose : revoir Matteo et le serrer dans ses bras.

Les trois amis prennent donc la route un samedi. Le trajet est long. Pas beaucoup de paroles échangées sur le parcourt. La tension est palpable.

Quand il arrive devant la maison de l’artisan, les mains de Nicolas sont moites et sa gorge est nouée. Il n’ose pas descendre de la voiture. C’est Julien qui va sonner. Il tombe sur un apprenti qui lui dit que Matteo est parti boire un verre à une terrasse.

La tension reste forte. La ville est petite, et les terrasses sont toutes sur la place centrale. C’est Nicolas qui cherche des yeux sont ancien amour. De loin, il croit le reconnaitre. Oui c’est lui. Il aimerait courir, mais ses jambes tremblent. Il marche doucement, Dominique et Julien juste derrière.

Mais plus l’image de Matteo devient nette, plus c’est un autre spectacle qui se dessine : il a le bras enroulé autour de l’épaule d’une fille, et ils s’embrassent amoureusement sur la bouche.

Nicolas s’arrête net. Suffisamment près pour comprendre ce qu’il voit, trop loin pour que Matteo le repère. Dominique et Julien se sont arrêtés nets eux aussi. Nicolas est statufié. Des larmes commencent à couleur sur ses joues mécaniquement. Matteo a une autre vie apparemment… Il ne se sent pas le courage d’aller lui parler… Il a peur de troubler quelqu’un qui a l’air heureux, amoureux. Quelqu’un qui s’est reconstruit, différemment, loin de son passé

- Tu veux quand même lui parler ? lance doucement Dominique

- Non… c’est bon… répond Nicolas la voix nouée… je préfère rentrer

Sur le chemin du retour, l’ambiance est triste. Dominique et Julien se sentent mal pour Nicolas, qui reste sans parler, le regard dans le vide. Son premier amour ne renaitra jamais…

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Après quelques mois à se complaire de sa situation, Matteo commence à éprouver quelques remords. Il se sent hypocrite vis-à-vis de Maria, et quelque part de Dino. Combien de temps peut-il rester ainsi ? Est-ce qu’il n’abuse pas de leur générosité, en mentant sur son passé, et son orientation sexuelle réelle ?

Un soir, alors que Matteo rentre un peu tard d’un match de foot, il est soudain cloué sur place : sur la porte de la maison une feuille de papier a été accrochée. Sur cette feuille, une capture d’écran de Matteo en train de se faire baiser : une scène porno qu’il a tournée. Il l’arrache aussitôt en regardant autour de lui. Mais quand il rentre à l’intérieur, il se rend compte que les murs et les portes sont couverts du même genre d’affiche. Sur l’une d’elles, Matteo, le visage couvert de sperme, suce une bite. Au marqueur, quelqu’un a rajouté : « miam, miam ». Sur une autre, on le voit se faire double pénétrer, et quelqu’un a commenté : « ouah, deux dans le fiak, quelle salope ! ».

Matteo ne sait plus où donner de la tête. Tout arracher ? Il y en a tellement. Il court vers sa chambre, effrayé… Quand il ouvre la porte, Maria est assise dans le cadre de la fenêtre ouverte. Elle fume et laisse échapper la fumée à l’extérieur. Dans ses mains, un des imprimés comme il y en partout dans la maison.

Matteo bredouille

- Désolé… je suis un salaud, je t’ai menti. Je suis homo. Et j’ai fait du porno quand mon père m’a foutu à la porte

Maria glisse un petit rire, et se retourne, légèrement triste

- Je sais que tu es homo Matteo, depuis le début

Matteo est sous le choc

- Tu bandes tellement difficilement et tu fermes les yeux quand on fait l’amour

Elle rit encore. Matteo se sent honteux

- Je suis un salaud… j’ai cru que je pouvais t’aimer… Je t’aime en fait... mais pas comme tu mériterais d’être aimée

- T’en fais pas, je t’en veux pas. J’y ai cru moi aussi

Ses yeux deviennent humides

- Je m’en veux à moi en fait… d’avoir cru que pour moi aussi, ça serait possible avec toi… car je crois que je préfère les femmes… j’ai essayé moi aussi

- On est deux alors, lâche Nicolas, ironique

- Oui, deux naïfs

Elle rit et s’est approché.

- Tu resteras toujours spécial pour moi… je t’aime aussi

Ils se serrent dans les bras. En bas, on entend des voix, des cris. La voix grave de Dino, ulcéré.

- Je crois qu’il vaut mieux que tu partes, sinon mon père va te couper les couilles

Et elle fait un geste de ciseaux avec les doigts

- Mais toi ?

- Oh moi, j’ai encore un peu le temps pour le coming out

Et elle glisse quelques billets dans la poche de Matteo.

- Prends bien soin de toi, et donne-moi de tes nouvelles

Fuir, encore et toujours. C’est la troisième fois que Matteo s’enfuit. Cette fois ci avec à peine plus d’argent que les fois d’après. Que faire ? Il verra. Contrairement aux fois précédentes, il se sent fort, prêt à affronter la vie. Il a une qualification en main.

Il passe par la fenêtre cette fois, pour échapper à l’ire de Dino. Son baluchon à l’épaule, il part sur les routes.

En chemin, le visage de Nicolas lui revient constamment en tête. Celui auquel il pensait en permanence en essayant de faire l’amour à Maria. Nicolas… le premier amour… que devient-il ? Est-il en sécurité quelque part ? Peut-être pourraient-ils se revoir après tout ce temps ?

Il effectue quelques recherches sur internet et parvient à retrouver Nicolas qui un maintenant un profil sur Instagram. Des photos de lui à Toulouse avec des amis. Il a l’air heureux. Le cœur rempli d’espoir, il se fait prendre en stop par un routier qui se rend à Toulouse.

En chemin, il regarde sans arrêt les photos de Nicolas. Il a un peu changé, mais pas trop. En regardant plus en détail les photos, il tombe sur celles où il a été tagué. Une photo lui serre le cœur. A la pride. Il embrasse sur la bouche un autre garçon, très mignon. Sur un autre, ils se tiennent par l’épaule.

Le cœur de Matteo se brise. Nicolas est en couple avec un autre… il se sent soudain honteux vis-à-vis de lui. Pourquoi le déranger s’il a l’air heureux ? Lui le SDF, ancien acteur porno. Pour être ami, alors qu’ils auraient pu être amants ?

Matteo annonce au routier qu’il ne veut plus aller à Toulouse. Enervé, celui-ci le dépose sur une aire d’autoroute.

Matteo décide de faire son deuil maintenant. Inutile de s’apitoyer sur son propre sort, il faut maintenant survivre, et travailler. Direction Marseille, en stop…

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Les jours qui suivent la rencontre ratée avec Matteo, Nicolas se traine comme une âme en peine. Le cœur rempli d’amertume, il se contente de continuer à suivre ses cours à distance mais a du mal à se projeter sur son avenir.

En parallèle, Dominique et Julien deviennent de plus en plus intimes. Julien passe de plus en plus de temps chez Dominique et passe la nuit plusieurs fois par semaine.

Ni Dominique, ni Julien ne lui font de remarques, mais il a de plus en plus l’impression de tenir la chandelle. Il sent qu’il gêné, qu’il est de trop.

Le paroxysme est atteint quand un samedi après-midi, Nicolas rentre et ayant quelque chose à demander à Dominique ouvre brusquement la porte de la chambre de celui-ci sans frapper. Il y surprend Julien de dos, empalé sur la queue de Dominique. Son corps pale de blond contrastant avec la peau sombre de Dominique. Nicolas referme aussitôt la porte, mais c’est trop tard, il a interrompu et surpris leurs ébats. C’est tellement embarrassant.

Il sent de lui-même qu’il gêne, qu’il devient un obstacle dans la relation naissante entre Dominique et Julien. Ceux-ci sont restés plutôt cools, mais il sent que pour Julien surtout c’est difficile. Les regards qu’il jette ne trompent pas.

Nicolas comprend alors qu’il est temps pour lui de voler de ses propres ailes. D’oublier Matteo, de gagner sa vie, de se débrouiller tout seul.

Il effectue plusieurs recherches. Comment être autonome quand on a 19 ans, presque 20, et pas de qualification ? Même pas le permis de conduire.

Il finit par trouver une solution. Quelque chose de dur, mais il sent qu’il lui faut maintenant s’endurcir. Marin sur un bateau de pêche. Pas vraiment de qualification requise. Un boulot tellement pénible, dangereux et contraignant que personne ne veut le faire, et où on cherche de la main d’œuvre.

Partir en mer une semaine ou plus pour gagner sa vie. Etudier le soir sur sa couchette, et pendant les escales d’une semaine. Puis repartir.

C’est tout ce qu’il a trouvé. Et il recherche quelque chose pour se purifier, développer son corps, gagner de l’argent, et continuer à étudier.

Quand il fait part de son plan à Dominique et Julien, ceux-ci sont sceptiques voire inquiets, mais ils ont en face d’eux quelqu’un de résolu. Le jeune homme fragile, bris à, d’il y a quelques mois a muri, il peut voler de ses propres ailes.

Ce ne sont pas des adieux mais des au revoir car le lien fraternel est trop fort pour disparaitre, mais les chemins vont maintenant se séparer, et tout le monde en ressent du chagrin.

C’est un Nicolas motivé, décidé qui quitte Toulouse ce matin-là, avec le peu qu’il a sur lui. Quelques vêtements, des livres pour étudier, et c’est tout. Le chalutier l’attend pour un premier périple dans l’Atlantique de plusieurs semaines.

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Matteo débarque à Marseille un peu incertain, mais fort de son indépendance et avec une farouche envie de s’en sortir. Et aussi la prudence et l’expérience de ne faire confiance qu’a lui-même ou à ses amis.

Avec l’aide de Maria, il a identifié une association pour l’héberger. Grace à une amie des services sociaux, Maria a réussi à lui trouver une place. L’association a l’air plus sérieuse qu’à Paris, et se préoccupe de l’insertion en famille d’accueil pour les mineurs, ou en milieu professionnel pour ceux qui le peuvent.

Matteo y passe quelques jours avant de rencontrer le responsable du foyer, qui est sensé l’aider à s’orienter. A la surprise de Matteo, l’homme en question est très âgé. Il pourrait être son grand père. Assis à son bureau, un chien fidèle à ses côtés.

Quand il voit Matteo pour la première fois, l’homme a l’air confus… comme s’il avait l’impression de reconnaitre Matteo. Mais le malaise passe vite et l’homme se présente : Monsieur André, président du foyer depuis des années… et son fidèle compagnon Barnabé.

L’homme est assez froid et distant mais il se montre confiant. Grace à ses qualifications, Matteo devrait pouvoir trouver un emploi dans la construction, et la restauration des maisons. Ça ne manque pas ici à Marseille, depuis que les bobos ont envahi la ville.

Au bout de quelques jours, la bonne nouvelle tombe : Monsieur André a dégoté un emploi pour Matteo… mais de manière surprenante, il lui fait une proposition : il peut venir s’installer chez lui gratuitement s’il le veut. Sa maison est grande, en mauvaise état, mais peut-être Matteo s’y sentira-t-il plus à l’aise qu’au foyer ?

Matteo est surpris et sa première réaction est de repenser à Steve, au piège trop beau pour être vrai du bon samaritain. Il ne souhaite pas accepter, même si un hébergement gratuit serait bien tentant.

Monsieur André revient à la charge et lui propose une offre : si Matteo est gêné d’accepter un logement gratuit et bien il peut simplement payer en aidant à maintenir en état la maison.

Le défi plait à Matteo. Il se renseigne sur ce vieil homme auprès de Maria. Apparemment c’est quelqu’un sans histoire… Et puis, à son âge, peut-il être vraiment un prédateur ?

Quand Matteo finit par s’y installer, il est partagé. La maison en question est immense. En fait un immeuble de 5 étages et une dizaine de chambre, presque délabré, dans un quartier populaire de la ville qui commence à s’embourgeoiser. L’endroit fait peine à voir, mais on y devine un charme ancien, une façade, des boiseries. Un défi énorme de rénovation…

Ainsi démarre pour Matteo une nouvelle existence. Il travaille dur, en retapant d’autres maisons : carrelages, cuisine, menuiserie, plomberie… et à la fin de la journée il rejoint cette maison décrépie, tout en servant de colocataire à un vieil homme et son chien.

L’homme en question n’est pas très bavard, assez mélancolique, et très dévoué à son association. Les deux hommes se voient le matin et le soir. Mais progressivement ils apprennent à se connaitre. La glace se brise. Matteo explique un peu son passé… en épargnant quelques détails à un homme d’une autre génération. Celui-ci se montre moins loquace mais se révèle être un hôte dévoué. Il prépare à manger et veille sur Matteo, s’intéresse à lui.

Quand il n’est pas seul dans sa chambre, l’homme pénètre parfois dans une pièce dont lui seul a la clé, et referme soigneusement derrière lui. Il y reste un moment. Silencieux en général. Matteo entend parfois des murmures.

L’homme est tellement secret que Matteo n’ose pas vraiment demander de quoi il s’agit.

Matteo finit par se satisfaire de cette vie presque d’acète. Travail la journée, et les week-ends il commence doucement à essayer d’entretenir ce bâtiment qui tombe presqu’en ruine. Par où commencer ? Un travail de titan. Monsieur André a juste ce qu’il faut d’argent pour de petites réparations, pas à pas…

Les seuls vrais moments d’évasion pour Matteo sont ceux qu’ils passent à se baigner et à profiter de la mer. Il découvre les calanques et leur paysages magnifiques. Pour lui qui a grandi dans le Nord, c’est le paradis. La chaleur, la mer, le bleu du ciel, la majesté des rochers.

Mais surtout, la simplicité, le naturel des locaux qui s’y baignent nus. Se rappelant de son expérience avec Maria, il renonce vite au maillot de bains et goute au bien-être de la nudité intégrale en pleine nature. La caresse du soleil et de l’eau sur la peau. Le vent dans ses cheveux.

Seul, assis sur un rocher, le vent balayant légèrement ses cheveux bruns, la peau maintenant entièrement bronzée, sans marque, il fixe l’horizon. Il va s’en sortir, il le sait… Mais il ne lui manque que l’amour. Un homme. Quelqu’un de bien. Pour lui faire oublier Nicolas. Il a le temps. Il ne veut pas brusquer les choses

A suivre…