Nouvelles Erotiques - 2) Adolescence
Récit érotique écrit par Cramache [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-07-2020 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Nouvelles Erotiques - 2) Adolescence
Quand je suis entré au lycée, j’ai fait la connaissance d’un pur beau gosse. Il s’appelait S, des yeux bleus extraordinaires, des cheveux blonds cendrés, environ 1m75 pour 70kg de muscles. Il n’avait pas une once de graisse, c’était un grand sportif, foot, basket, hand, musculation, natation, footing. Il préférait ça à ses études, et c’était un plaisir de le voir déambuler sur le terrain. Il faisait des ravages parmi les filles, même si je ne l’ai jamais vu avec l’une d’entre elles. Il en parlait beaucoup, sans vraiment passer à l’acte.
J’ai toujours pensé qu’il jouait les hétéros parce qu’il avait honte d’être gay. C’était les années 90, à l’époque, c’était encore mal perçu. Je n’ai jamais su si c’était vrai, on s’est perdus de vue depuis des années. J’ai tenté de le retrouver, en vain. Tout ce qu’il me reste de lui, ce sont mes souvenirs flous de son sourire charmeur, de ses abdominaux d’acier, de sa bosse dans son jean, et de son slip blanc à motifs bleus.
On s’entendait bien, on formait une petite bande, bien que je ne me sois jamais vraiment impliqué. On ne se voyait qu’au lycée, et on s’appréciait beaucoup, S, C, D et moi. Plus tard, D nous a lâchés, on était trop ringards pour lui, on est restés tous les trois. J’admets que j’aurais bien aimé que C nous lâche un peu aussi, pour rester seul avec S. Ça nous arrivait parfois, ma timidité et mon manque de confiance en moi m’empêchaient de passer à l’action.
Réécriture du passé, on est en Seconde. Je viens de finir de déjeuner, seul, comme souvent. Je retrouve S sous le préau, il est assis dans un coin, un livre à la main. Il porte son jogging bleu foncé avec ses baskets blanches et un tee-shirt clair. Il vient de finir un match de basket sur le petit terrain, il transpire encore un peu. M’asseyant près de lui, je constate qu’il révise son histoire, Antiquité grecque, un sujet passionnant avec les bons profs. Il pose son livre un peu exaspéré.
-J’ai une interro tout à l’heure, dit-il, ça me fait chier.
-Te plains pas, j’ai Français avec Mme M, deux heures à parler de la Princesse de Clèves. Youpi.
-Je te le concède, c’est pire. Tu reprends à 2h ?
-Ouais. Après, j’ai sport, je finis à 6h.
-On échange, si tu veux, rigole-t-il.
-J’aimerai bien, j’ai horreur du sport, sauf pour regarder. Je peux te demander un truc ? Ça me taraude depuis un moment.
-Vas-y, on est potes.
-Est-ce que tu es gay ? Désolé.
Le visage de S s’assombrit, je l’ai blessé. J’ai fait une erreur en voulant satisfaire ma curiosité. Je viens de perdre un ami, déjà que je n’en ai pas beaucoup. En plus, il risque de raconter des horreurs sur moi, c’est foutu. Je vais être la risée du lycée, on va savoir que j’aime les garçons, et se foutre de moi. Mon poids est sujet de moquerie, tout comme mes vêtements, et ma coiffure. Alors, S se tourne vers moi, l’air désespéré : -Ne le dis pas autres, s’il te plait.
-T’inquiète, je serai une tombe. Je veux pas te causer des ennuis.
-Tu l’a s su comment ?
-Ta façon de mater certains gars, je fais pareil. Et tu parles trop des filles, ça devient suspect.
-Toi aussi, tu es pédé ?
-Oui, je crois. Les mecs m’excitent, toi y compris. T’inquiète, je ne vais pas me jeter sur toi.
-Ça me gênerait pas, je t’aime bien, et au moins, je sais que tu es comme moi. On pourrait se voir en dehors du lycée. Demain après-midi chez moi, par exemple.
-D’accord, je viendrai.
Le lendemain, je prends le bus pour me rendre chez lui. Il habite à quelques kilomètres de la ville, dans un petit bourg campagnard. Sa maison est de plain-pied, avec trois chambres, un séjour lumineux, une salle à manger, une belle cuisine, et deux salles de bain. Le plus impressionnant, c’est le jardin, à l’arrière, immense, planté d’arbres fruitiers et de buissons, il y a même un potager : -Sympa le jardin, dis-je en souriant.
-Mon père est ouvrier, en 3x8, il est enfermé dans son usine. C’est son bol d’air, ce jardin. Personne n’a le droit d’y toucher quand il n’est pas là.
-C’est magnifique, il a la main verte. Ça va, toi ?
-Ouais, ça peut aller. Mon père m’a engueulé à cause de mes notes. Il veut que je fasse des études pour avoir une meilleure situation que lui, comme avocat.
-Toi, tu veux quoi ?
-J’en sais rien, en fait, j’y ai jamais réfléchi.
-Alors, essaye d’améliorer tes notes, fais-le pour toi, pas pour lui. Il y a pire comme avenir, et comme ça, tu n’auras pas de regrets.
-Tu as raison, je n’ai rien à perdre à essayer. Viens, ma chambre est par là.
La chambre, ça signifie un lit, et son intimité. Je vais en apprendre un peu plus sur lui, peut-être trop. Dans un sens, ce n’est pas plus mal, en même temps, je suis super nerveux. Je suis 100% puceau, et je présume que lui aussi. J’ignore ce que je dois faire pour le séduire ou l’embrasser. Je me sens mal dans ma peau, dans mes vêtements, j’ai trop chaud, et j’ai peur qu’il se moque de moi. Il est tellement beau, j’ai l’impression d’être dans une mauvaise version de la Belle et la Bête, avec moi dans le rôle de l’horrible monstre.
Tout le monde m’appelle le « Gros Porc », derrière mon dos, je les ai déjà entendus. J’essaye de les ignorer, mais ce n’est pas facile quand ce harcèlement est quotidien, qu’on se moque de vous en EPS, que vous êtes le centre de l’attention parce que votre jean est trop large. Ça finit par devenir blessant, et j’ai peur d’approcher les gens, de leur faire confiance. En parlant avec S hier, j’ai pris un énorme risque qui aurait pu très mal finir.
-Je suis puceau, avoue-t-il en baissant la tête.
-Moi aussi, répliqué-je soulagé. Je sais pas ce qu’on doit faire.
- Je pensais qu’on pourrait simplement s’allonger sur le lit.
-D’accord.
On s’allonge sur le lit double, dans la petite chambre de mon ami. Elle contient un bureau, une armoire, et l’unique fenêtre donne sur la rue. Je suis étonné de la propreté du lieu, ça sent bon le frais, pas la sueur ou les chaussettes sales. Les murs pastel sont couverts de posters de sportifs et de photos de ses amis et de sa famille. Une en particulier a une place d’honneur, bien en vue depuis le lit. C’est un garçon de notre âge, le visage lunaire, le bras passé autour du coup de S. Ils semblent complices, même si S le regarde avec désir.
-C’est R, explique S, on s’est connus cet été. J’ai craqué pour lui, il ne me voyait que comme un ami, je crois. J’osais pas lui dire.
-C’est normal, c’est pas facile de faire le premier pas. J’en menais pas large hier quand je t’ai parlé. Dis-toi que maintenant, c’est fait.
-C’est vrai, mais je crois que ça sera pas nécessaire. Tu es mieux que lui.
Je souris, touché, ses mots sonnent juste, il ne se moque pas de moi. Je l’embrasse sur les lèvres, sa langue darde hors de sa bouche, entre dans la mienne. Je l’imite en fermant les yeux, comme dans les films. Nos langues roulent maladroitement, se mêlant dans une danse étrange et en même temps si naturelle. J’ignore si je m’y prends comme il faut, je n’ai aucun point de repères, mes mains restent inertes le long de mon corps.
Conscient que ce premier baiser peut virer au fiasco, je glisse la main sous son tee-shirt pour caresser son ventre plat. Sa peau est très douce, ses muscles sont fermes. Je remonte jusqu’à ses pectoraux carrés et ses petits tétons. Je bande très fort dans mon caleçon, et de ce que je peux noter, lui aussi : -Je te fais vraiment de l’effet, on dirait, soufflé-je.
-Beaucoup oui. J’aime tes rondeurs, ça m’excite.
-Tu veux qu’on se branle ?
-J’osais pas le demander.
Je vire son tee-shirt, son torse s’expose enfin à mes yeux. Ses tétons sont si attirants, je les titille de la langue, j’embrasse son ventre. En descendant ma langue, je fais glisser son pantalon et son slip, sa queue est tout ce qu’il y a de plus normale, à peine plus grosse que la mienne, et non circoncise. Ça me rassure, j’ai moins honte d’avoir une petite queue. Il me regarde en souriant, m’incitant à me déshabiller à mon tour. Il se redresse, pour m’aider, révélant mon torse poilu et bedonnant. Mon jean finit au sol, suivi par mon caleçon et on se rallonge : -Tu es plus beau que moi, dis-je, ton corps est parfait.
-Non, c’est toi, tes rondeurs sont géniales. Et en plus, on a la même queue. Je veux qu’on sorte ensemble, C.
J’embrasse encore une fois S, et on attrape nos queues. Excités comme on est, ça ne va pas durer longtemps. On se branle mutuellement, nos corps collés l’un contre l’autre. Mon cœur bat trop vite, je transpire, et ça aide à la lubrification, il fait très chaud dans cette chambre. Je peine à trouver mon souffle, S n’est pas en meilleur état. De sa vie, je ne pense pas qu’il ait autant peiné pour respirer, et ça ne le rend qu’encore plus désirable : -Je vais jouir, dit-il en libérant ma bouche, merde, ça fait à peine trente secondes.
-Je vais jouir aussi.
Mon sperme gicle en premier sur son corps et sa main, je l’inonde de mon jus. Le sien vient tout de suite après, encore plus abondant et chaud. Dans tout mon corps, ce n’est qu’une succession d’explosion de bonheur et de plaisir. Je réalise que je viens d’accomplir mon premier acte sexuel avec le plus beau garçon du lycée, et qu’on sort ensemble. On échange un nouveau baiser, tendre et passionné, cette fois. J’appuie la tête contre son cœur, il bat aussi vite que le mien. S passe la main dans mes cheveux : -C’était bon, dit-il, j’avais jamais joui comme ça avant.
-Moi non plus, pourtant, je me branle souvent en pensant à toi. On peut recommencer quand tu veux.
-Pas aujourd’hui, tu m’as vidé. Le temps que je m’en remette, mes parents seront rentrés. Je me branle aussi en pensant à toi, j’ai plein de fantasmes.
-Moi aussi.
-Faudra le dire à personne, lance-t-il inquiet. J’ai pas honte de toi, c’est juste que … -On est pas prêts pour le dire aux autres. On devra se voir en cachette, ça me gêne pas.
-Ça sera dur au lycée de ne pas te toucher.
-On ira dans des coins tranquilles.
-On peut aussi se voir chez toi, dit-il, excité.
-J’habite en foyer, lui rappelé-je, je partage ma chambre avec deux autres gars. C’est impossible, même si les éducateurs me font confiance. On pourrait à la rigueur se voir pour les devoirs, et se cacher dans le parc.
-On y réfléchira ensemble. Je suis content finalement que tu m’aies demandé, hier. J’ai pu t’avouer mes sentiments, et toi, les tiens.
-Ouais, j’ai craqué sur toi dès que je t’ai vu. Le soir même, je me branlais.
-Pareil, et dire que maintenant, c’est toi qui vas me branler.
-Autant que tu veux.
J’ai toujours pensé qu’il jouait les hétéros parce qu’il avait honte d’être gay. C’était les années 90, à l’époque, c’était encore mal perçu. Je n’ai jamais su si c’était vrai, on s’est perdus de vue depuis des années. J’ai tenté de le retrouver, en vain. Tout ce qu’il me reste de lui, ce sont mes souvenirs flous de son sourire charmeur, de ses abdominaux d’acier, de sa bosse dans son jean, et de son slip blanc à motifs bleus.
On s’entendait bien, on formait une petite bande, bien que je ne me sois jamais vraiment impliqué. On ne se voyait qu’au lycée, et on s’appréciait beaucoup, S, C, D et moi. Plus tard, D nous a lâchés, on était trop ringards pour lui, on est restés tous les trois. J’admets que j’aurais bien aimé que C nous lâche un peu aussi, pour rester seul avec S. Ça nous arrivait parfois, ma timidité et mon manque de confiance en moi m’empêchaient de passer à l’action.
Réécriture du passé, on est en Seconde. Je viens de finir de déjeuner, seul, comme souvent. Je retrouve S sous le préau, il est assis dans un coin, un livre à la main. Il porte son jogging bleu foncé avec ses baskets blanches et un tee-shirt clair. Il vient de finir un match de basket sur le petit terrain, il transpire encore un peu. M’asseyant près de lui, je constate qu’il révise son histoire, Antiquité grecque, un sujet passionnant avec les bons profs. Il pose son livre un peu exaspéré.
-J’ai une interro tout à l’heure, dit-il, ça me fait chier.
-Te plains pas, j’ai Français avec Mme M, deux heures à parler de la Princesse de Clèves. Youpi.
-Je te le concède, c’est pire. Tu reprends à 2h ?
-Ouais. Après, j’ai sport, je finis à 6h.
-On échange, si tu veux, rigole-t-il.
-J’aimerai bien, j’ai horreur du sport, sauf pour regarder. Je peux te demander un truc ? Ça me taraude depuis un moment.
-Vas-y, on est potes.
-Est-ce que tu es gay ? Désolé.
Le visage de S s’assombrit, je l’ai blessé. J’ai fait une erreur en voulant satisfaire ma curiosité. Je viens de perdre un ami, déjà que je n’en ai pas beaucoup. En plus, il risque de raconter des horreurs sur moi, c’est foutu. Je vais être la risée du lycée, on va savoir que j’aime les garçons, et se foutre de moi. Mon poids est sujet de moquerie, tout comme mes vêtements, et ma coiffure. Alors, S se tourne vers moi, l’air désespéré : -Ne le dis pas autres, s’il te plait.
-T’inquiète, je serai une tombe. Je veux pas te causer des ennuis.
-Tu l’a s su comment ?
-Ta façon de mater certains gars, je fais pareil. Et tu parles trop des filles, ça devient suspect.
-Toi aussi, tu es pédé ?
-Oui, je crois. Les mecs m’excitent, toi y compris. T’inquiète, je ne vais pas me jeter sur toi.
-Ça me gênerait pas, je t’aime bien, et au moins, je sais que tu es comme moi. On pourrait se voir en dehors du lycée. Demain après-midi chez moi, par exemple.
-D’accord, je viendrai.
Le lendemain, je prends le bus pour me rendre chez lui. Il habite à quelques kilomètres de la ville, dans un petit bourg campagnard. Sa maison est de plain-pied, avec trois chambres, un séjour lumineux, une salle à manger, une belle cuisine, et deux salles de bain. Le plus impressionnant, c’est le jardin, à l’arrière, immense, planté d’arbres fruitiers et de buissons, il y a même un potager : -Sympa le jardin, dis-je en souriant.
-Mon père est ouvrier, en 3x8, il est enfermé dans son usine. C’est son bol d’air, ce jardin. Personne n’a le droit d’y toucher quand il n’est pas là.
-C’est magnifique, il a la main verte. Ça va, toi ?
-Ouais, ça peut aller. Mon père m’a engueulé à cause de mes notes. Il veut que je fasse des études pour avoir une meilleure situation que lui, comme avocat.
-Toi, tu veux quoi ?
-J’en sais rien, en fait, j’y ai jamais réfléchi.
-Alors, essaye d’améliorer tes notes, fais-le pour toi, pas pour lui. Il y a pire comme avenir, et comme ça, tu n’auras pas de regrets.
-Tu as raison, je n’ai rien à perdre à essayer. Viens, ma chambre est par là.
La chambre, ça signifie un lit, et son intimité. Je vais en apprendre un peu plus sur lui, peut-être trop. Dans un sens, ce n’est pas plus mal, en même temps, je suis super nerveux. Je suis 100% puceau, et je présume que lui aussi. J’ignore ce que je dois faire pour le séduire ou l’embrasser. Je me sens mal dans ma peau, dans mes vêtements, j’ai trop chaud, et j’ai peur qu’il se moque de moi. Il est tellement beau, j’ai l’impression d’être dans une mauvaise version de la Belle et la Bête, avec moi dans le rôle de l’horrible monstre.
Tout le monde m’appelle le « Gros Porc », derrière mon dos, je les ai déjà entendus. J’essaye de les ignorer, mais ce n’est pas facile quand ce harcèlement est quotidien, qu’on se moque de vous en EPS, que vous êtes le centre de l’attention parce que votre jean est trop large. Ça finit par devenir blessant, et j’ai peur d’approcher les gens, de leur faire confiance. En parlant avec S hier, j’ai pris un énorme risque qui aurait pu très mal finir.
-Je suis puceau, avoue-t-il en baissant la tête.
-Moi aussi, répliqué-je soulagé. Je sais pas ce qu’on doit faire.
- Je pensais qu’on pourrait simplement s’allonger sur le lit.
-D’accord.
On s’allonge sur le lit double, dans la petite chambre de mon ami. Elle contient un bureau, une armoire, et l’unique fenêtre donne sur la rue. Je suis étonné de la propreté du lieu, ça sent bon le frais, pas la sueur ou les chaussettes sales. Les murs pastel sont couverts de posters de sportifs et de photos de ses amis et de sa famille. Une en particulier a une place d’honneur, bien en vue depuis le lit. C’est un garçon de notre âge, le visage lunaire, le bras passé autour du coup de S. Ils semblent complices, même si S le regarde avec désir.
-C’est R, explique S, on s’est connus cet été. J’ai craqué pour lui, il ne me voyait que comme un ami, je crois. J’osais pas lui dire.
-C’est normal, c’est pas facile de faire le premier pas. J’en menais pas large hier quand je t’ai parlé. Dis-toi que maintenant, c’est fait.
-C’est vrai, mais je crois que ça sera pas nécessaire. Tu es mieux que lui.
Je souris, touché, ses mots sonnent juste, il ne se moque pas de moi. Je l’embrasse sur les lèvres, sa langue darde hors de sa bouche, entre dans la mienne. Je l’imite en fermant les yeux, comme dans les films. Nos langues roulent maladroitement, se mêlant dans une danse étrange et en même temps si naturelle. J’ignore si je m’y prends comme il faut, je n’ai aucun point de repères, mes mains restent inertes le long de mon corps.
Conscient que ce premier baiser peut virer au fiasco, je glisse la main sous son tee-shirt pour caresser son ventre plat. Sa peau est très douce, ses muscles sont fermes. Je remonte jusqu’à ses pectoraux carrés et ses petits tétons. Je bande très fort dans mon caleçon, et de ce que je peux noter, lui aussi : -Je te fais vraiment de l’effet, on dirait, soufflé-je.
-Beaucoup oui. J’aime tes rondeurs, ça m’excite.
-Tu veux qu’on se branle ?
-J’osais pas le demander.
Je vire son tee-shirt, son torse s’expose enfin à mes yeux. Ses tétons sont si attirants, je les titille de la langue, j’embrasse son ventre. En descendant ma langue, je fais glisser son pantalon et son slip, sa queue est tout ce qu’il y a de plus normale, à peine plus grosse que la mienne, et non circoncise. Ça me rassure, j’ai moins honte d’avoir une petite queue. Il me regarde en souriant, m’incitant à me déshabiller à mon tour. Il se redresse, pour m’aider, révélant mon torse poilu et bedonnant. Mon jean finit au sol, suivi par mon caleçon et on se rallonge : -Tu es plus beau que moi, dis-je, ton corps est parfait.
-Non, c’est toi, tes rondeurs sont géniales. Et en plus, on a la même queue. Je veux qu’on sorte ensemble, C.
J’embrasse encore une fois S, et on attrape nos queues. Excités comme on est, ça ne va pas durer longtemps. On se branle mutuellement, nos corps collés l’un contre l’autre. Mon cœur bat trop vite, je transpire, et ça aide à la lubrification, il fait très chaud dans cette chambre. Je peine à trouver mon souffle, S n’est pas en meilleur état. De sa vie, je ne pense pas qu’il ait autant peiné pour respirer, et ça ne le rend qu’encore plus désirable : -Je vais jouir, dit-il en libérant ma bouche, merde, ça fait à peine trente secondes.
-Je vais jouir aussi.
Mon sperme gicle en premier sur son corps et sa main, je l’inonde de mon jus. Le sien vient tout de suite après, encore plus abondant et chaud. Dans tout mon corps, ce n’est qu’une succession d’explosion de bonheur et de plaisir. Je réalise que je viens d’accomplir mon premier acte sexuel avec le plus beau garçon du lycée, et qu’on sort ensemble. On échange un nouveau baiser, tendre et passionné, cette fois. J’appuie la tête contre son cœur, il bat aussi vite que le mien. S passe la main dans mes cheveux : -C’était bon, dit-il, j’avais jamais joui comme ça avant.
-Moi non plus, pourtant, je me branle souvent en pensant à toi. On peut recommencer quand tu veux.
-Pas aujourd’hui, tu m’as vidé. Le temps que je m’en remette, mes parents seront rentrés. Je me branle aussi en pensant à toi, j’ai plein de fantasmes.
-Moi aussi.
-Faudra le dire à personne, lance-t-il inquiet. J’ai pas honte de toi, c’est juste que … -On est pas prêts pour le dire aux autres. On devra se voir en cachette, ça me gêne pas.
-Ça sera dur au lycée de ne pas te toucher.
-On ira dans des coins tranquilles.
-On peut aussi se voir chez toi, dit-il, excité.
-J’habite en foyer, lui rappelé-je, je partage ma chambre avec deux autres gars. C’est impossible, même si les éducateurs me font confiance. On pourrait à la rigueur se voir pour les devoirs, et se cacher dans le parc.
-On y réfléchira ensemble. Je suis content finalement que tu m’aies demandé, hier. J’ai pu t’avouer mes sentiments, et toi, les tiens.
-Ouais, j’ai craqué sur toi dès que je t’ai vu. Le soir même, je me branlais.
-Pareil, et dire que maintenant, c’est toi qui vas me branler.
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