Nouvelles Erotiques - 3) Petit Tour En Voiture
Récit érotique écrit par Cramache [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-07-2020 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Nouvelles Erotiques - 3) Petit Tour En Voiture
J’ai noté un truc marrant, dans ma vie, à chaque fois ou presque qu’un mec me plait, il est soit hétéro, soit en couple, ou pas intéressé par moi. En gros, je ne suis attiré que par les mecs que je ne peux pas avoir. Je m’y suis fait, depuis le temps, au moins, j’ai un bon détecteur anti déception. Mais parfois, ça n’est pas un mal, parce que c’est grâce à ça que j’ai pu rencontrer V.
Il avait 18 ans quand je l’ai connu, il en paraissait plus. C’est un garçon responsable, mature, travailleur, tolérant, ouvert et fan de voitures. Il les aime bien plus que les filles ou le sexe, de son propre aveu. C’est un truc de famille, les voitures, une vraie passion. Ils en achètent une, la retapent entièrement, et la revendent, ou en garde une. V peut passer des heures à réparer une voiture sans voir le temps passer.
Il est blond, les cheveux courts et bouclés, un visage d’ange, les yeux bleus, des taches de rousseur autour de son petit nez, un corps mince et ferme qu’il garde en forme en faisant des petits boulots d’entretien de jardin ou de maçonnerie, c’est un touche à tout. Il met de l’argent de côté pour financer d’une part sa passion, et d’autre part, l’ouverture d’un garage associatif. Il a un grand cœur, hérité de sa mère qui bosse dans une association. Il sait quand même prendre le temps de s’amuser, même si sa passion est un jeu pour lui.
V déteste l’intolérance, l’irrespect et l’injustice. Il peut facilement s’enflammer quand il est témoin d’actes délictueux ou qu’on s’en prend à ses amis. J’ai parfois été témoin de ses coups de sang, je faisais mon possible pour le calmer et l’empêcher de commettre une grosse erreur. Je ne l’ai jamais vu se battre, sinon, je pense que je péterais un plomb, j’ai horreur de la violence. Mais c’est aussi ça qui me plait chez lui, plus que son physique, il est humain, passionné et passionnant.
On se voit le plus souvent dans son garage, c’est son antre, le seul endroit où il se sent bien, il peut y être lui-même sans concession. Il m’arrive de l’aider à ranger et nettoyer, mais surtout, on discute. Je n’ai pas hésité à lui avouer mon attirance pour lui, ni qu’à tout instant, il peut me demander de l’aide pour quoi que ce soit, y compris le sexe. Il a poliment refusé, tout en se sentant flatté. Alors, parfois, je le relance en plaisantant.
Distorsion, V se laisse enfin tenter. On est dans son garage, assis dans la voiture qu’il vient de finir de restaurer, une Golf grise. Il a passé la dernière heure à me détailler tous les travaux effectués, la difficulté de retrouver certaines pièces, ou de les assembler. Il est parti d’une simple carrosserie sur roue pour la transformer en véhicule roulant. J’arrive juste pour l’inauguration : -Je vais te laisser l’essayer, dis-je en me relevant, tu en meurs d’envie.
-Non, viens avec moi, réplique-t-il, on va bien s’amuser.
-Elle est assurée, au moins ?, demandé-je en reprenant ma place. Je dis ça pour pas que tu aies d’ennuis si on se fait arrêter.
-Oui, c’est bon, papa a fait le nécessaire. Les papiers sont dans la boite à gant. Tu as peur ?
-Tu sais bien que j’ai toute confiance en toi, sinon, je ne serai pas là.
On claque les portières, il sort la voiture du garage, ferme la porte, et on prend la route, direction la rase campagne. Il veut être certain qu’on ne rencontre personne, en cas de problème. La voiture roule bien, le moteur ronronne, les vitesses passent facilement, et les freins répondent. V est tout sourire, le test se passe comme il le veut. Les fenêtres sont ouvertes, ses cheveux volent au vent. J’essaye de ne pas trop le mater, c’est rare qu’on soit aussi proche l’un de l’autre. En général, je m’arrange pour garder mes distances avec lui.
-Je suis content que tu sois venu avec moi, dit-il, je dois te parler d’un truc.
-J’ai encore exagéré, tout à l’heure, c’est ça ?, dis-je anxieusement.
-Non, pas du tout, me rassure-t-il, ça me gêne pas. Je ne me sens pas agressé avec toi, c’est même mignon.
-Alors, tu voulais me dire quoi ?
-Ça a un rapport avec tes remarques, et tout ce qu’on a pu se dire sur le sexe. J’y ai pas mal réfléchi malgré moi.
-Serais-tu en train de m’annoncer que tu as rencontré un garçon qui te plait ? Ça ne fait pas de toi un gay, ce n’est qu’un mot, ce qui compte, c’est que tu te sentes bien avec lui.
-C’est le cas, il est génial. Je suis surtout attiré par son esprit.
V pose la main sur la mienne, gardant les yeux rivés sur la route. Il mêle ses doigts aux miens, je rougis. Ça ne dure qu’une seconde, avant qu’il ne reprenne le volant à deux mains, Il met son clignotant à gauche pour tourner sur un chemin de terre. Si mes souvenirs sont exacts, ça mène à des champs, et au bout, un étang artificiel. Les jeunes y vont pour se baigner et flirter. V se gare sous un arbre, le moteur cale. Ça n’a pas l’air de le déranger, il n’a d’yeux que pour moi.
-J’ai le double de ton âge, même si tu es majeur, maintenant. Je ne suis pas non plus le plus apte à te faire découvrir le sexe gay.
-Arrête, tu n’es pas si moche que ça, comprend-t-l, tu es intelligent, sympa, drôle, de bons conseils. Avec toi, c’est tellement simple de parler, j’adore nos têtes à têtes, dans mon garage. J’avoue que ça m’arrive de te guetter et je fais semblant d’être surpris. Tu n’as jamais vraiment cherché à me draguer, en plus.
-Au début, si, avant que tu ne me jettes gentiment. Je me suis calmé après ça, parce que je t’apprécie beaucoup en tant qu’ami.
-Attends, je ne dis pas que je veux sortir avec toi, c’est juste sexuel. Je suis curieux, et je le demande à toi parce que je te fais confiance.
-Tu veux quoi exactement ?, demandé-je un peu déçu... Une branlette ? Une pipe ? Une fois seulement ? Du régulier ?
-Une fois, pour essayer. Tu pourrais, ouais, me branler. En fait, je veux tout, et j’ai peur d’aimer ça.
-On peut commencer par descendre de voiture, et aller au bord de l’eau, dis-je un peu brutalement. A moins que tu ne veuilles que je te branle ici.
-Je t’ai blessé, réplique-t-il, pardon.
-Un peu oui. Tu me plais depuis la première fois que je t’ai vu, au magasin. Quand on s’est revus et que tu m’as serré la main, j’étais content, je me disais que tu étais peut-être attiré par moi. Je l’admets, je me faisais un film. Bref, on est devenus amis, et c’était bien. Et là, tu me sors cette histoire, impossible de refuser cette chance. Les mecs ne se bousculent pas à ma porte, et te sucer toi, c’est comme vivre un beau rêve.
-J’avais pas pensé à ça, désolé.
-Je ne t’en veux pas, tu es trop mignon pour ça, et puis, j’ai déjà accepté. En retour, ne m’en veux pas, si, à l’avenir, je retente ma chance pour te faire jouir.
-Si ça me plait, pourquoi pas ?
V se penche vers moi, je me défile. Je lui explique que je n’embrasse pas si on n’est pas en couple. Souriant, il accepte mon choix, il sait que je ne tiendrai pas longtemps. En fait, j’ai surtout peur de tomber amoureux de lui, et qu’il me rejette, si ça se passe mal. Pour moi, ça serait trop difficile de le revoir et ça gâcherait notre amitié. En tous les cas, je n’ai plus le choix, je dois lui donner ce qu’il m’a demandé. Ça ne devrait pas être trop compliqué, j’ai imaginé ça très souvent.
On s’assoit sur la berge, les pieds dans l’eau. On continue à discuter de tout et de rien, aucun de nous ne voulant initier les choses. Pourtant, nos doigts se mêlent naturellement, sans qu’on ne s’en rende compte. C’est plus facile qu’on peut le croire quand la confiance règne, et que l’attirance est réelle. V semble vouloir un peu plus que du sexe, sans que ça vire à la romance. Ce serait l’idéal, du sexe, de l’amitié, et chacun reste libre.
-Ecoute, dis-je, je te propose un truc. Si tout se passe bien, on peut devenir sex-friend. En gros, ça signifie du sexe sans attache, et de l’amitié.
-Ça me parait une bonne solution, tant qu’on reste discrets.
-Ça va sans dire, c’est notre secret. Tu t’es décidé sur ce que tu veux ?
-Tout ce que tu fais avec un mec, sans la pénétration.
-Je ne fais jamais ça, de toute manière. J’utilise uniquement mes mains et ma bouche. Branlette, caresse, léchage, massage, de la tête aux pieds.
-Les pieds ?, s’étonne V. Ça sent pas trop mauvais ?
-Non, je fais ça avec des pieds propres. Tu serais étonné de l’effet que ça procure à certains garçons, ça les fait grimper aux rideaux. J’ai un ami, G, il en est friand, surtout des massages. Tu n’es pas obligé d’essayer, je te dis simplement ce que j’aime faire. Pour l’instant, je peux me contenter de te caresser et de te branler….
V retire sa main, et se décale. Blessé, je me tourne vers lui pour lui donner la raison de ce revirement. Il regarde quelque chose sur le côté droit, apeuré. C’est un groupe de jeunes, hilares et bruyants, ils viennent pour se baigner. On se dépêche de rejoindre la voiture, chaussures à la main, et on éclate de rire. Il s’en est fallu d’un cheveu pour que ces jeunes me voient en train de masser l’entrejambe de V, je commençais à amorcer le geste. Le rire de mon ami est un peu hystérique, je peux le comprendre. Il lui faut quelques minutes pour reprendre le contrôle de ses nerfs et démarrer.
-Tu veux qu’on aille où ?, demandé-je.
-Dans mon garage, peut-être. J’ai pas renoncé, tu sais, mais pas le truc des pieds, pas tout de suite.
-T’inquiète, c’est normal. En plus, je ne vais pas y toucher, ils sont tout sale. Si tu veux que je les lèche, prends une douche avant.
-A vos ordres, chef.
Je mets alors la main entre ses cuisses, je peux enfin toucher la bête. Je sais déjà qu’il a une queue de bonne taille, il me l’a avoué, un jour où je matais sa bosse avec insistance, et je lui ai dit que c’était assez impressionnant. A ce que je peux juger, il n’a pas exagéré. Normalement, ce n’est pas mon truc, les gros calibres, pour lui, je veux bien faire une exception. Parfois, ça ne fait pas de mal de sortir de sa zone de confort, et d’expérimenter de nouvelles choses. J’admets aussi que j’ai trop envie de lui, de le gouter.
Au lieu de retourner au garage, V prend la direction de la forêt, On s’enfonce doucement à travers les chemins, je glisse la main dans son jean ouvert. Je saisis son gourdin à pleine main, elle est plus large que longue, vraiment très large. Ça explique la taille de sa bosse. Je plains les filles qu’il a pu pénétrer avec ça, et j’envie celles qui l’ont sucée. Enfin, moins, vu que je vais le faire bientôt. Pas dans la voiture pendant qu’il conduit, ce n’est pas pratique.
-Je vais m’arrêter, dit-il, je connais un coin tranquille, une cabane de chasse. Y a personne en cette saison.
-Génial, me réjouis-je.
Je continue de caresser son engin qui double de volume rapidement. Elle tient à peine dans ma main, je me demande ce que ça donnera une fois en bouche. C’est un défi que je suis prêt à relever. Il pousse de légers soupirs d’aise, il a des difficultés à se concentrer sur la route. Heureusement, il conduit lentement sur le chemin cahoteux. Je m’arrête pour qu’on puisse arriver entier, et qu’il ne jouisse pas trop vite. Son sexe retrouve son état normal en quelques secondes, l’excitation toujours présente.
La cabane est une construction de planches conçue pour abriter les gens en cas de pluie. On entre, toujours pieds nus, il n’y a rien d’autre qu’une sorte de cheminée en pierre, pas de table ni de chaises. Le sol est en terre battue, ce n’est clairement pas prévu pour accueillir deux hommes en chaleur. Malgré tout, je plaque V contre un mur, je déboutonne à nouveau son jean en embrassant sa gorge, et j’astique sa queue bien dure : -Dommage que tu n’embrasses pas, souffle-t-il.
-Je peux encore changer d’avis, répliqué-je en amorçant le geste de m’agenouiller -Branle-moi, c’est tout. Je veux garder ta bouche pour plus tard, quand on sera dans un autre lieu.
-Comme ta chambre, suggéré-je en le branlant plus vite.
-Oui, gémit-il en se cambrant, putain, c’est bon. Je t’ai menti sur un truc. Oui, continue comme ça. Je veux plus que de l’amitié.
-T’as pas intérêt à te foutre de moi, V, répliqué-je. Je suis sérieux.
-Moi aussi, C. Je te promets, je veux vraiment être avec toi. Merde, je jouis.
Poussant un grognement bestial, V gicle avec une puissance inouïe. Au même instant, je pose mes lèvres sur les siennes, sa langue danse avec la mienne. Je tiens beaucoup à lui, je dois prendre ce risque. L’avenir nous dira si j’ai raison, je l’espère. Mais au moins, j’ai eu la satisfaction de le faire jouir, et je lèche mes doigts avec délectation, son sperme est épais et collant, délicieux. Je l’embrasse à nouveau pour échanger un peu de jus avec lui : -C’est meilleur comme ça, dit-il, ça m’arrive de me boire.
-Tant mieux, si tu aimes, les pelles au jus, c’est ma spécialité. On va chez toi ?
-D’accord, on s’enferme dans ma chambre, après que j’ai pris une douche.
Il avait 18 ans quand je l’ai connu, il en paraissait plus. C’est un garçon responsable, mature, travailleur, tolérant, ouvert et fan de voitures. Il les aime bien plus que les filles ou le sexe, de son propre aveu. C’est un truc de famille, les voitures, une vraie passion. Ils en achètent une, la retapent entièrement, et la revendent, ou en garde une. V peut passer des heures à réparer une voiture sans voir le temps passer.
Il est blond, les cheveux courts et bouclés, un visage d’ange, les yeux bleus, des taches de rousseur autour de son petit nez, un corps mince et ferme qu’il garde en forme en faisant des petits boulots d’entretien de jardin ou de maçonnerie, c’est un touche à tout. Il met de l’argent de côté pour financer d’une part sa passion, et d’autre part, l’ouverture d’un garage associatif. Il a un grand cœur, hérité de sa mère qui bosse dans une association. Il sait quand même prendre le temps de s’amuser, même si sa passion est un jeu pour lui.
V déteste l’intolérance, l’irrespect et l’injustice. Il peut facilement s’enflammer quand il est témoin d’actes délictueux ou qu’on s’en prend à ses amis. J’ai parfois été témoin de ses coups de sang, je faisais mon possible pour le calmer et l’empêcher de commettre une grosse erreur. Je ne l’ai jamais vu se battre, sinon, je pense que je péterais un plomb, j’ai horreur de la violence. Mais c’est aussi ça qui me plait chez lui, plus que son physique, il est humain, passionné et passionnant.
On se voit le plus souvent dans son garage, c’est son antre, le seul endroit où il se sent bien, il peut y être lui-même sans concession. Il m’arrive de l’aider à ranger et nettoyer, mais surtout, on discute. Je n’ai pas hésité à lui avouer mon attirance pour lui, ni qu’à tout instant, il peut me demander de l’aide pour quoi que ce soit, y compris le sexe. Il a poliment refusé, tout en se sentant flatté. Alors, parfois, je le relance en plaisantant.
Distorsion, V se laisse enfin tenter. On est dans son garage, assis dans la voiture qu’il vient de finir de restaurer, une Golf grise. Il a passé la dernière heure à me détailler tous les travaux effectués, la difficulté de retrouver certaines pièces, ou de les assembler. Il est parti d’une simple carrosserie sur roue pour la transformer en véhicule roulant. J’arrive juste pour l’inauguration : -Je vais te laisser l’essayer, dis-je en me relevant, tu en meurs d’envie.
-Non, viens avec moi, réplique-t-il, on va bien s’amuser.
-Elle est assurée, au moins ?, demandé-je en reprenant ma place. Je dis ça pour pas que tu aies d’ennuis si on se fait arrêter.
-Oui, c’est bon, papa a fait le nécessaire. Les papiers sont dans la boite à gant. Tu as peur ?
-Tu sais bien que j’ai toute confiance en toi, sinon, je ne serai pas là.
On claque les portières, il sort la voiture du garage, ferme la porte, et on prend la route, direction la rase campagne. Il veut être certain qu’on ne rencontre personne, en cas de problème. La voiture roule bien, le moteur ronronne, les vitesses passent facilement, et les freins répondent. V est tout sourire, le test se passe comme il le veut. Les fenêtres sont ouvertes, ses cheveux volent au vent. J’essaye de ne pas trop le mater, c’est rare qu’on soit aussi proche l’un de l’autre. En général, je m’arrange pour garder mes distances avec lui.
-Je suis content que tu sois venu avec moi, dit-il, je dois te parler d’un truc.
-J’ai encore exagéré, tout à l’heure, c’est ça ?, dis-je anxieusement.
-Non, pas du tout, me rassure-t-il, ça me gêne pas. Je ne me sens pas agressé avec toi, c’est même mignon.
-Alors, tu voulais me dire quoi ?
-Ça a un rapport avec tes remarques, et tout ce qu’on a pu se dire sur le sexe. J’y ai pas mal réfléchi malgré moi.
-Serais-tu en train de m’annoncer que tu as rencontré un garçon qui te plait ? Ça ne fait pas de toi un gay, ce n’est qu’un mot, ce qui compte, c’est que tu te sentes bien avec lui.
-C’est le cas, il est génial. Je suis surtout attiré par son esprit.
V pose la main sur la mienne, gardant les yeux rivés sur la route. Il mêle ses doigts aux miens, je rougis. Ça ne dure qu’une seconde, avant qu’il ne reprenne le volant à deux mains, Il met son clignotant à gauche pour tourner sur un chemin de terre. Si mes souvenirs sont exacts, ça mène à des champs, et au bout, un étang artificiel. Les jeunes y vont pour se baigner et flirter. V se gare sous un arbre, le moteur cale. Ça n’a pas l’air de le déranger, il n’a d’yeux que pour moi.
-J’ai le double de ton âge, même si tu es majeur, maintenant. Je ne suis pas non plus le plus apte à te faire découvrir le sexe gay.
-Arrête, tu n’es pas si moche que ça, comprend-t-l, tu es intelligent, sympa, drôle, de bons conseils. Avec toi, c’est tellement simple de parler, j’adore nos têtes à têtes, dans mon garage. J’avoue que ça m’arrive de te guetter et je fais semblant d’être surpris. Tu n’as jamais vraiment cherché à me draguer, en plus.
-Au début, si, avant que tu ne me jettes gentiment. Je me suis calmé après ça, parce que je t’apprécie beaucoup en tant qu’ami.
-Attends, je ne dis pas que je veux sortir avec toi, c’est juste sexuel. Je suis curieux, et je le demande à toi parce que je te fais confiance.
-Tu veux quoi exactement ?, demandé-je un peu déçu... Une branlette ? Une pipe ? Une fois seulement ? Du régulier ?
-Une fois, pour essayer. Tu pourrais, ouais, me branler. En fait, je veux tout, et j’ai peur d’aimer ça.
-On peut commencer par descendre de voiture, et aller au bord de l’eau, dis-je un peu brutalement. A moins que tu ne veuilles que je te branle ici.
-Je t’ai blessé, réplique-t-il, pardon.
-Un peu oui. Tu me plais depuis la première fois que je t’ai vu, au magasin. Quand on s’est revus et que tu m’as serré la main, j’étais content, je me disais que tu étais peut-être attiré par moi. Je l’admets, je me faisais un film. Bref, on est devenus amis, et c’était bien. Et là, tu me sors cette histoire, impossible de refuser cette chance. Les mecs ne se bousculent pas à ma porte, et te sucer toi, c’est comme vivre un beau rêve.
-J’avais pas pensé à ça, désolé.
-Je ne t’en veux pas, tu es trop mignon pour ça, et puis, j’ai déjà accepté. En retour, ne m’en veux pas, si, à l’avenir, je retente ma chance pour te faire jouir.
-Si ça me plait, pourquoi pas ?
V se penche vers moi, je me défile. Je lui explique que je n’embrasse pas si on n’est pas en couple. Souriant, il accepte mon choix, il sait que je ne tiendrai pas longtemps. En fait, j’ai surtout peur de tomber amoureux de lui, et qu’il me rejette, si ça se passe mal. Pour moi, ça serait trop difficile de le revoir et ça gâcherait notre amitié. En tous les cas, je n’ai plus le choix, je dois lui donner ce qu’il m’a demandé. Ça ne devrait pas être trop compliqué, j’ai imaginé ça très souvent.
On s’assoit sur la berge, les pieds dans l’eau. On continue à discuter de tout et de rien, aucun de nous ne voulant initier les choses. Pourtant, nos doigts se mêlent naturellement, sans qu’on ne s’en rende compte. C’est plus facile qu’on peut le croire quand la confiance règne, et que l’attirance est réelle. V semble vouloir un peu plus que du sexe, sans que ça vire à la romance. Ce serait l’idéal, du sexe, de l’amitié, et chacun reste libre.
-Ecoute, dis-je, je te propose un truc. Si tout se passe bien, on peut devenir sex-friend. En gros, ça signifie du sexe sans attache, et de l’amitié.
-Ça me parait une bonne solution, tant qu’on reste discrets.
-Ça va sans dire, c’est notre secret. Tu t’es décidé sur ce que tu veux ?
-Tout ce que tu fais avec un mec, sans la pénétration.
-Je ne fais jamais ça, de toute manière. J’utilise uniquement mes mains et ma bouche. Branlette, caresse, léchage, massage, de la tête aux pieds.
-Les pieds ?, s’étonne V. Ça sent pas trop mauvais ?
-Non, je fais ça avec des pieds propres. Tu serais étonné de l’effet que ça procure à certains garçons, ça les fait grimper aux rideaux. J’ai un ami, G, il en est friand, surtout des massages. Tu n’es pas obligé d’essayer, je te dis simplement ce que j’aime faire. Pour l’instant, je peux me contenter de te caresser et de te branler….
V retire sa main, et se décale. Blessé, je me tourne vers lui pour lui donner la raison de ce revirement. Il regarde quelque chose sur le côté droit, apeuré. C’est un groupe de jeunes, hilares et bruyants, ils viennent pour se baigner. On se dépêche de rejoindre la voiture, chaussures à la main, et on éclate de rire. Il s’en est fallu d’un cheveu pour que ces jeunes me voient en train de masser l’entrejambe de V, je commençais à amorcer le geste. Le rire de mon ami est un peu hystérique, je peux le comprendre. Il lui faut quelques minutes pour reprendre le contrôle de ses nerfs et démarrer.
-Tu veux qu’on aille où ?, demandé-je.
-Dans mon garage, peut-être. J’ai pas renoncé, tu sais, mais pas le truc des pieds, pas tout de suite.
-T’inquiète, c’est normal. En plus, je ne vais pas y toucher, ils sont tout sale. Si tu veux que je les lèche, prends une douche avant.
-A vos ordres, chef.
Je mets alors la main entre ses cuisses, je peux enfin toucher la bête. Je sais déjà qu’il a une queue de bonne taille, il me l’a avoué, un jour où je matais sa bosse avec insistance, et je lui ai dit que c’était assez impressionnant. A ce que je peux juger, il n’a pas exagéré. Normalement, ce n’est pas mon truc, les gros calibres, pour lui, je veux bien faire une exception. Parfois, ça ne fait pas de mal de sortir de sa zone de confort, et d’expérimenter de nouvelles choses. J’admets aussi que j’ai trop envie de lui, de le gouter.
Au lieu de retourner au garage, V prend la direction de la forêt, On s’enfonce doucement à travers les chemins, je glisse la main dans son jean ouvert. Je saisis son gourdin à pleine main, elle est plus large que longue, vraiment très large. Ça explique la taille de sa bosse. Je plains les filles qu’il a pu pénétrer avec ça, et j’envie celles qui l’ont sucée. Enfin, moins, vu que je vais le faire bientôt. Pas dans la voiture pendant qu’il conduit, ce n’est pas pratique.
-Je vais m’arrêter, dit-il, je connais un coin tranquille, une cabane de chasse. Y a personne en cette saison.
-Génial, me réjouis-je.
Je continue de caresser son engin qui double de volume rapidement. Elle tient à peine dans ma main, je me demande ce que ça donnera une fois en bouche. C’est un défi que je suis prêt à relever. Il pousse de légers soupirs d’aise, il a des difficultés à se concentrer sur la route. Heureusement, il conduit lentement sur le chemin cahoteux. Je m’arrête pour qu’on puisse arriver entier, et qu’il ne jouisse pas trop vite. Son sexe retrouve son état normal en quelques secondes, l’excitation toujours présente.
La cabane est une construction de planches conçue pour abriter les gens en cas de pluie. On entre, toujours pieds nus, il n’y a rien d’autre qu’une sorte de cheminée en pierre, pas de table ni de chaises. Le sol est en terre battue, ce n’est clairement pas prévu pour accueillir deux hommes en chaleur. Malgré tout, je plaque V contre un mur, je déboutonne à nouveau son jean en embrassant sa gorge, et j’astique sa queue bien dure : -Dommage que tu n’embrasses pas, souffle-t-il.
-Je peux encore changer d’avis, répliqué-je en amorçant le geste de m’agenouiller -Branle-moi, c’est tout. Je veux garder ta bouche pour plus tard, quand on sera dans un autre lieu.
-Comme ta chambre, suggéré-je en le branlant plus vite.
-Oui, gémit-il en se cambrant, putain, c’est bon. Je t’ai menti sur un truc. Oui, continue comme ça. Je veux plus que de l’amitié.
-T’as pas intérêt à te foutre de moi, V, répliqué-je. Je suis sérieux.
-Moi aussi, C. Je te promets, je veux vraiment être avec toi. Merde, je jouis.
Poussant un grognement bestial, V gicle avec une puissance inouïe. Au même instant, je pose mes lèvres sur les siennes, sa langue danse avec la mienne. Je tiens beaucoup à lui, je dois prendre ce risque. L’avenir nous dira si j’ai raison, je l’espère. Mais au moins, j’ai eu la satisfaction de le faire jouir, et je lèche mes doigts avec délectation, son sperme est épais et collant, délicieux. Je l’embrasse à nouveau pour échanger un peu de jus avec lui : -C’est meilleur comme ça, dit-il, ça m’arrive de me boire.
-Tant mieux, si tu aimes, les pelles au jus, c’est ma spécialité. On va chez toi ?
-D’accord, on s’enferme dans ma chambre, après que j’ai pris une douche.
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