Nu trop loin 3/17
Récit érotique écrit par Etre présenté nu [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-01-2020 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Nu trop loin 3/17
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
(III)Il m’attend là-bas et je n’y suis pas encore …….
Je me relève et quitte le fossé pour remonter sur la route par le talus. Si je viens de traverser une épreuve je ne suis pas pour autant quitte de ce que le mec attend de moi……. il faut que je le rejoigne. En marchant sur la route alors que la nuit tombe très vite je me dis que je suis perdu n’étant même plus sûr de la direction à prendre…..Est-ce à droite ? Est-ce à gauche ? Et si je repartais vers l’endroit où j’ai été lâché ? mais c’est par ici ou par là ? de toute façon ce serait fou, tout ce parcours pour rien !
Mais je n’ai pas le temps de ressentir cette angoisse plus longtemps. Une bagnole arrive, je la distingue par ses phares allumés, elle va dans la même direction que moi et risque de me rattraper très vite. Il y a un buisson et une touffe d’arbres à une bonne centaine de mètres et je cours pour atteindre cet endroit. Parfois je me retourne pour vérifier l’avancée de la voiture qui suit les méandres du bitume. Je dois courir plus vite. Les phares s’approchent pendant que mes skets crissent dans les graviers qui bordent la route. J’oublie qui je suis et ce que je suis devenu tout absorbé par la nécessité de fuir la rencontre avec cette bagnole. Le pénis déjà irrité commence à me faire mal tant il est secoué par ma course effrénée. Il pointe devant moi et se balance comme un manche à balais tenu debout sur la paume d’une main. Un point de côté s’installe qui m’empêche d’atteindre les buissons au bon moment. Ca y est, j’ai le bruit du moteur dans les oreilles …..
Coup de klaxon. Paralysie. La bagnole ralentit à mon niveau. Souffle coupé. La vitre du conducteur se baisse. Je continue à marcher vite et la voiture me suit. « T’as de belles fesses mais on n’est pas des pédés nous ! ». Les buissons arrivent et je me cache derrière eux totalement paniqué. La bagnole s’arrête. Debout, je vois la bagnole. Il y a deux mecs dedans qui m’invectivent. « On peut t’aider peut-être ? » Je m’accroupis de façon à ce qu’ils ne me voient plus du tout mais le haut de la tête doit dépasser du sommet du buisson qui me sert de refuge car j’entends distinctement : « alors le mec à poil, il a des problèmes ? tu te crois intéressant peut-être ? …… Soit tu es barge, soit t’as des problèmes et tu es perdu. Si t’es perdu on t’aide, si t’es barge on te casse »
- Moi : laissez-moi- Eux : alors t’es barge mec- Ne cherchez pas à comprendre et foutez le camp !
- C’est bon, on vient - Non non !
Un des mecs descend de la bagnole arrêtée sur le bas-côté et traverse la route jusqu’au buisson, l’autre le suit à quelques pas. Ils sont à une dizaine de mètres de moi et j’ai l’impression de n’être plus rien. La confusion qui m’envahit est extrême car leur présence me fait devenir ce que le mec qui m’a abandonné nu dehors attendait : faire de moi un objet de découverte, un objet de scandale, un objet tout court.
- Le 1er mec : putain il bande !
- Le 2nd mec : silence - Moi : silence
Les deux mecs sont sidérés quand ils me découvrent ; comme s’ils tombaient sur une curiosité invraisemblable. Ils sont là devant moi et c’est péniblement que je cache avec mes mains l’érection du pénis qui ne m’a pas quitté depuis l’instant où j’ai été lâché. Je comprends devant les multiples interrogations que je devine dans leurs yeux que je ne suis plus un homme, mais un mâle, un mâle d’une race à part. Ils ont beau savoir ce qu’un mâle est, ils n’en sont pas moins interloqués de me découvrir nu dehors à une heure aussi tardive. Mon angoisse est à son comble alors que je comprends ce qui les interpelle autant : je porte sur moi ce phallus érigé qui dépasse des mains croisées et ils le voient. L’organe sexuel devient alors pour moi un animal parasite. Je me sens tout à coup un alien abritant sur lui corps étranger, comme une grosse sangsue accrochée sur moi et qui me pompe le sang, mon énergie intérieure, qui déforme à un point tel ma physionomie que je provoque l’effroi. Je comprends cela de moi en voyant les deux mecs radicalement sidérés pendant qu’ils constatent mon apparence si étrange et si peu commune. Totalement désarmé, je laisse tomber les bras et les mains le long du corps. Je me dis que j’apparais dans toute la crudité et la violence du rut animal et que le pire peut désormais se produire car la déformation de mon anatomie m’expose plus que ma nudité.
Un des mecs remarque que je suis blessé.
- Le 1er mec : t’as la queue toute rouge, elle a été écorchée- Moi : c’est rien- Le 2nd mec (plus jeune que le 1er) au 1er : c’est degueu, on se casse- Le 1er mec au 2nd : ce mec est barge, t’as raison, mais on se casse pas- Le 2nd au 1er : on le laisse là comme si on avait rien vu, viens, on se casse- Le 1er à moi : t’as fait quoi pour être égratigné comme ça ?
- Moi : j’ai traversé le champ de maïs là-bas- Le 1er : t’es barge mec, complètement renversant. Pourquoi tu fais ça ?
- Moi : c’est comme ça, cherche pas à savoir, je peux pas en dire plus.
Je suis dévisagé, scruté des pieds à la tête. Le plus âgé cherche à percer le mystère de ma nudité tandis que le second est gêné par ma présence. Plus que jamais j’ai la sensation d’être un ver de terre devant ces deux mecs qui m’enveloppent de leur silence, de leurs interrogations écœurées, de leur mépris.
- Le 1er : tu t’es vu au moins, tu sais au moins à quoi tu ressembles comme ça ?
- Moi : vous n’auriez pas du me voir, c’était mieux- Le 1er : mais là on te voit et t’es dégueu, mon pote a raison- Moi : vous n’êtes pas obligés de regarder- Le 2nd au 1er : je ne veux pas rester, je veux pas qu’on reste là- Le 1er au 2nd : oui c’est malsain. On se casse et on le laisse, il est pitoyable.
- Le 2nd au 1er : t’as vu ses poils de bite ?
- Le 1er au 2nd : laisse ça, il est barge ce mec- Le 1er à moi : t’es ravagé mec, j’ai même plus envie de te casser, on t’aidera pas. Tu te démerdes. T’es malade.
Le 1er prend le second par le bras pour retourner vers leur bagnole mais le plus jeune ne bouge pas tout de suite. Il reste devant moi. « Pauvre tafiole ! ». Il me crache dessus et se décide à suivre son pote. Ils traversent la route. Encore 10 secondes au plus à tenir et ils ne seront plus là. J’entends hébété le bruit de l’éloignement de la voiture et m’écroule derrière les buissons.
Cette rencontre m’a considérablement choqué. Je me dégoûte. L’horreur me prend lorsque je regarde la bite toujours dressée de façon altière et éhontée car j’ai désormais la certitude de porter sur moi un être vivant que je ne peux ni maîtriser ni dompter, qui n’est pas à moi et qui me rend inhumain. J’essaye de retirer la morve du crachat de la poitrine et du cou et utilise pour ça des feuilles du buisson derrière lequel je me trouve encore.
Le mec à qui je vais porter ce membre accroché sur moi a réussi ce qu’il voulait. Mais comment lui raconter tout ça ? Il verra les égratignures mais il ne verra pas le face à face avec les deux mecs qui désormais doivent bien rigoler…. C’est hagard que je décide de reprendre la route.
Je ne sais pas combien de temps je dois encore marcher …
(III)Il m’attend là-bas et je n’y suis pas encore …….
Je me relève et quitte le fossé pour remonter sur la route par le talus. Si je viens de traverser une épreuve je ne suis pas pour autant quitte de ce que le mec attend de moi……. il faut que je le rejoigne. En marchant sur la route alors que la nuit tombe très vite je me dis que je suis perdu n’étant même plus sûr de la direction à prendre…..Est-ce à droite ? Est-ce à gauche ? Et si je repartais vers l’endroit où j’ai été lâché ? mais c’est par ici ou par là ? de toute façon ce serait fou, tout ce parcours pour rien !
Mais je n’ai pas le temps de ressentir cette angoisse plus longtemps. Une bagnole arrive, je la distingue par ses phares allumés, elle va dans la même direction que moi et risque de me rattraper très vite. Il y a un buisson et une touffe d’arbres à une bonne centaine de mètres et je cours pour atteindre cet endroit. Parfois je me retourne pour vérifier l’avancée de la voiture qui suit les méandres du bitume. Je dois courir plus vite. Les phares s’approchent pendant que mes skets crissent dans les graviers qui bordent la route. J’oublie qui je suis et ce que je suis devenu tout absorbé par la nécessité de fuir la rencontre avec cette bagnole. Le pénis déjà irrité commence à me faire mal tant il est secoué par ma course effrénée. Il pointe devant moi et se balance comme un manche à balais tenu debout sur la paume d’une main. Un point de côté s’installe qui m’empêche d’atteindre les buissons au bon moment. Ca y est, j’ai le bruit du moteur dans les oreilles …..
Coup de klaxon. Paralysie. La bagnole ralentit à mon niveau. Souffle coupé. La vitre du conducteur se baisse. Je continue à marcher vite et la voiture me suit. « T’as de belles fesses mais on n’est pas des pédés nous ! ». Les buissons arrivent et je me cache derrière eux totalement paniqué. La bagnole s’arrête. Debout, je vois la bagnole. Il y a deux mecs dedans qui m’invectivent. « On peut t’aider peut-être ? » Je m’accroupis de façon à ce qu’ils ne me voient plus du tout mais le haut de la tête doit dépasser du sommet du buisson qui me sert de refuge car j’entends distinctement : « alors le mec à poil, il a des problèmes ? tu te crois intéressant peut-être ? …… Soit tu es barge, soit t’as des problèmes et tu es perdu. Si t’es perdu on t’aide, si t’es barge on te casse »
- Moi : laissez-moi- Eux : alors t’es barge mec- Ne cherchez pas à comprendre et foutez le camp !
- C’est bon, on vient - Non non !
Un des mecs descend de la bagnole arrêtée sur le bas-côté et traverse la route jusqu’au buisson, l’autre le suit à quelques pas. Ils sont à une dizaine de mètres de moi et j’ai l’impression de n’être plus rien. La confusion qui m’envahit est extrême car leur présence me fait devenir ce que le mec qui m’a abandonné nu dehors attendait : faire de moi un objet de découverte, un objet de scandale, un objet tout court.
- Le 1er mec : putain il bande !
- Le 2nd mec : silence - Moi : silence
Les deux mecs sont sidérés quand ils me découvrent ; comme s’ils tombaient sur une curiosité invraisemblable. Ils sont là devant moi et c’est péniblement que je cache avec mes mains l’érection du pénis qui ne m’a pas quitté depuis l’instant où j’ai été lâché. Je comprends devant les multiples interrogations que je devine dans leurs yeux que je ne suis plus un homme, mais un mâle, un mâle d’une race à part. Ils ont beau savoir ce qu’un mâle est, ils n’en sont pas moins interloqués de me découvrir nu dehors à une heure aussi tardive. Mon angoisse est à son comble alors que je comprends ce qui les interpelle autant : je porte sur moi ce phallus érigé qui dépasse des mains croisées et ils le voient. L’organe sexuel devient alors pour moi un animal parasite. Je me sens tout à coup un alien abritant sur lui corps étranger, comme une grosse sangsue accrochée sur moi et qui me pompe le sang, mon énergie intérieure, qui déforme à un point tel ma physionomie que je provoque l’effroi. Je comprends cela de moi en voyant les deux mecs radicalement sidérés pendant qu’ils constatent mon apparence si étrange et si peu commune. Totalement désarmé, je laisse tomber les bras et les mains le long du corps. Je me dis que j’apparais dans toute la crudité et la violence du rut animal et que le pire peut désormais se produire car la déformation de mon anatomie m’expose plus que ma nudité.
Un des mecs remarque que je suis blessé.
- Le 1er mec : t’as la queue toute rouge, elle a été écorchée- Moi : c’est rien- Le 2nd mec (plus jeune que le 1er) au 1er : c’est degueu, on se casse- Le 1er mec au 2nd : ce mec est barge, t’as raison, mais on se casse pas- Le 2nd au 1er : on le laisse là comme si on avait rien vu, viens, on se casse- Le 1er à moi : t’as fait quoi pour être égratigné comme ça ?
- Moi : j’ai traversé le champ de maïs là-bas- Le 1er : t’es barge mec, complètement renversant. Pourquoi tu fais ça ?
- Moi : c’est comme ça, cherche pas à savoir, je peux pas en dire plus.
Je suis dévisagé, scruté des pieds à la tête. Le plus âgé cherche à percer le mystère de ma nudité tandis que le second est gêné par ma présence. Plus que jamais j’ai la sensation d’être un ver de terre devant ces deux mecs qui m’enveloppent de leur silence, de leurs interrogations écœurées, de leur mépris.
- Le 1er : tu t’es vu au moins, tu sais au moins à quoi tu ressembles comme ça ?
- Moi : vous n’auriez pas du me voir, c’était mieux- Le 1er : mais là on te voit et t’es dégueu, mon pote a raison- Moi : vous n’êtes pas obligés de regarder- Le 2nd au 1er : je ne veux pas rester, je veux pas qu’on reste là- Le 1er au 2nd : oui c’est malsain. On se casse et on le laisse, il est pitoyable.
- Le 2nd au 1er : t’as vu ses poils de bite ?
- Le 1er au 2nd : laisse ça, il est barge ce mec- Le 1er à moi : t’es ravagé mec, j’ai même plus envie de te casser, on t’aidera pas. Tu te démerdes. T’es malade.
Le 1er prend le second par le bras pour retourner vers leur bagnole mais le plus jeune ne bouge pas tout de suite. Il reste devant moi. « Pauvre tafiole ! ». Il me crache dessus et se décide à suivre son pote. Ils traversent la route. Encore 10 secondes au plus à tenir et ils ne seront plus là. J’entends hébété le bruit de l’éloignement de la voiture et m’écroule derrière les buissons.
Cette rencontre m’a considérablement choqué. Je me dégoûte. L’horreur me prend lorsque je regarde la bite toujours dressée de façon altière et éhontée car j’ai désormais la certitude de porter sur moi un être vivant que je ne peux ni maîtriser ni dompter, qui n’est pas à moi et qui me rend inhumain. J’essaye de retirer la morve du crachat de la poitrine et du cou et utilise pour ça des feuilles du buisson derrière lequel je me trouve encore.
Le mec à qui je vais porter ce membre accroché sur moi a réussi ce qu’il voulait. Mais comment lui raconter tout ça ? Il verra les égratignures mais il ne verra pas le face à face avec les deux mecs qui désormais doivent bien rigoler…. C’est hagard que je décide de reprendre la route.
Je ne sais pas combien de temps je dois encore marcher …
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