Nu trop loin 8/17
Récit érotique écrit par Etre présenté nu [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-02-2020 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Nu trop loin 8/17
Je suis devenu sa chose …
Il me fixe, lui retourné totalement comme s’il se dévissait la tête, moi avachi comme une serpillière à l’arrière, groggy par l’émotion qui m’a submergé et que je n’ai pas su gérer. Il ne dit rien et reste longtemps à m’observer comme s’il fomentait encore un trip à venir, comme s’il profitait de la loque que j’étais devenu.
- Descend !
Il a jeté cet ordre très calmement mais avec une détermination suprême. Il sort de sa bagnole et vient ouvrir la porte à mon niveau. Il va au coffre et l’ouvre pour revenir vers moi. Il m’extirpe avec force et me voilà à nouveau dehors. Je me retrouve devant l’antre faiblement éclairé et je comprends que je dois y monter. Une jambe et puis l’autre, je bascule dans l’espace réduit et cherche une position convenable. Il appuie sur ma tête, sur mes fesses. « écrase-toi plus ». Il commence à fermer le coffre mais rencontre une résistance à cause des fesses. « Retourne-toi » mais ce coup-ci ce sont les genoux qui bloquent. « écarte tes genoux bordel ». Il ferme le coffre. Obscurité.
La voiture démarre. Il y a des objets dans le coffre, des boites, des chiffons, des outils, une bouteille d’eau. Ils me gênent pour trouver une position acceptable. Nuit total dans ce réduit inconfortable. Les virages sont pénibles ; je dois changer souvent de positions car aucune n’est vraiment suffisamment reposante. J’essaye de me retourner et de bouger les objets mais ils reviennent toujours au même endroit en me cognant dans les virages. Je perds les repères de l’espace à force de tremblements du véhicule, d’obscurité étanche et de positions pénibles. Des nausées ne tardent pas à m’envahir.
Combien de temps va-t-on rouler ? Comme je suis concentré sur la pénibilité de chaque moment j’en perds pratiquement la notion du temps. Pourtant il est long, très long. Pour réprimer les nausées j’essaye de me coucher le plus possible mais c’est encore pire, j’essaye de me mettre à genoux mais c’est encore plus pénible, j’essaye de me mettre sur le côté mais c’est encore plus désagréable. Il roule, vite et brutalement. Les virages m’arrachent à ma position et me projettent vers l’arrière de la banquette ou vers le capot métallique, me plongent la tête vers un bidon ou écrasent mes fesses contre la paroi au-dessus de la roue.
Il met de la musique. Il y a une enceinte pas loin de ma tête. Ça hurle de la techno. Je l’entends rire très franchement, il essaye de suivre l’air du morceau en chantant à tue-tête. L’air du coffre devient froid.
La voiture ralentit. Des rais de lumières traversent l’espace clos du coffre. Plusieurs ronds-points très pénibles. Des manœuvres. Je suis totalement nauséeux et de la salive me vient à la bouche, je pleure de malaise, mon nez rejette de la morve. Je me sens comme un gosse malade en voiture. On s’arrête.
Il descend et vient ouvrir le capot du coffre. L’air froid pénètre immédiatement, presque plus vite que la lueur blafarde de la loupiotte du coffre ne remplit à nouveau le volume où j’ai fini par me lover. Il écarte mes jambes pour atteindre le pénis qui désormais est le sien mais que je continue à porter sur moi.
- Lui : t’es mou mec !
- Moi : …..
- Touche-toi pour le réveiller !
- Moi : …… ça va pas …… suis pas bien- Qu’est-ce que t’as connard ?
- Vais gerber- Sors de là immédiatement !
Je m’extrais du réduit et chancelle une fois les pieds à terre.
- Lui : On va lui faire prendre l’air à ce connard ! ……………………….. Redresse-toi bordel !
On est sur un parking dans une zone commerciale. Je suis nu à côté de sa voiture, debout en train de reprendre mes esprits. C’est le parking d’un hypermarché, un espace immense au bord duquel il s’est garé près de buissons. Il y a plein de papiers par terre, des cannettes vides, des sacs plastiques ; je vois un préservatif usagé non loin de moi. De grands sémaphores éclairent mal la zone où l’on se tient …. De vieux caddys sont entassés au milieu de buissons et constituent une forme inquiétante, brillante et lacérée. Des tessons de bouteilles encombrent une flaque d’eau luisante ….
- Moi : t’aurais pas de mouchoir en papier s’il te plait ?
- Lui : eh mecton, tu me prends pour le Père Noël ? …. Tu vas sécher tout seul ….
Il se marre………………………………- Tu vas marcher jusque là-bas, ça te fera du bien et, tiens, tu reviendras en courant ! …. Et tu ne reviens que quand tu rebanderas, là tu ne m’intéresses pas mec !
- Il montre un endroit au milieu du parking à côté d’un rangement de caddies- Là ? de suite ?
- Dépêche-toi ! ….. DEPECHE-TOI !
Je commence à marcher et le quitte pour me diriger vers le point indiqué. Plus j’avance et plus l’espace se découvre et s’élargit. Il devient totalement découvert et ouvert, l’horizon recule au fur et à mesure que mes pas me rapprochent des caddys visés. Mon ombre se découpe sur le sol car je déambule sous les grands éclairages du parking. Tout est calme …. Il reste quelques voitures stationnées ici et là. Je me retourne et le vois appuyé contre sa bagnole en train de cloper et il me regarde avancer lentement.
C’est une sensation de plénitude mêlée d’inquiétude qui désormais me saisit. La nausée passant (il avait eu raison de me faire marcher), je retrouvais la volonté de lui plaire coûte que coûte et je pouvais reconnecter tous les fils du désir qui m’avait amené jusqu’à cette minute et à cet endroit. Son désir méprisant et omnipotent, le mien de lui donner ce qu’il méritait, tant sa science du regard et de la déchéance était grande. Je commençais à ressentir de l’admiration pour lui, une sorte de vénération sacrée ….. il avait su me mener là où personne ne m’avait encore mené et là où je n’imaginais pas pouvoir aller. Plus je marchais et plus mon désir de correspondre à ce qu’il voulait voir me motivait et je renouais avec tous les épisodes vécus depuis notre rencontre qui datait de quelques heures à peine. Je reliais tous les fils qui se tissaient depuis qu’il m’avait fait descendre le short et qu’il avait observé la relique vivante et tiède entre mes jambes.
Quelle heure pouvait-il bien être ? Je me souvins que le rendez-vous sur le parking de l’autoroute avait eu lieu vers 21h30 ……………. Ce moment me paraissait déjà très lointain à tel point que certains épisodes des journées précédentes me revenaient à l’esprit avec l’impression qu’ils étaient plus récents que le début de ma relation d’esclavage avec ce mec qui me regardait toujours marché selon ses vœux. Ma vie depuis quelques heures était devenue plus pleine, plus dense, plus riche que la vie courante. Le temps avait gagné en intensité …… je n’avais qu’à suivre celui qui s’amusait de moi …
Enfin, j’arrivais aux caddies et je me souvins que j’avais pour mission de ranimer l’ardeur du flambeau.
Il me fixe, lui retourné totalement comme s’il se dévissait la tête, moi avachi comme une serpillière à l’arrière, groggy par l’émotion qui m’a submergé et que je n’ai pas su gérer. Il ne dit rien et reste longtemps à m’observer comme s’il fomentait encore un trip à venir, comme s’il profitait de la loque que j’étais devenu.
- Descend !
Il a jeté cet ordre très calmement mais avec une détermination suprême. Il sort de sa bagnole et vient ouvrir la porte à mon niveau. Il va au coffre et l’ouvre pour revenir vers moi. Il m’extirpe avec force et me voilà à nouveau dehors. Je me retrouve devant l’antre faiblement éclairé et je comprends que je dois y monter. Une jambe et puis l’autre, je bascule dans l’espace réduit et cherche une position convenable. Il appuie sur ma tête, sur mes fesses. « écrase-toi plus ». Il commence à fermer le coffre mais rencontre une résistance à cause des fesses. « Retourne-toi » mais ce coup-ci ce sont les genoux qui bloquent. « écarte tes genoux bordel ». Il ferme le coffre. Obscurité.
La voiture démarre. Il y a des objets dans le coffre, des boites, des chiffons, des outils, une bouteille d’eau. Ils me gênent pour trouver une position acceptable. Nuit total dans ce réduit inconfortable. Les virages sont pénibles ; je dois changer souvent de positions car aucune n’est vraiment suffisamment reposante. J’essaye de me retourner et de bouger les objets mais ils reviennent toujours au même endroit en me cognant dans les virages. Je perds les repères de l’espace à force de tremblements du véhicule, d’obscurité étanche et de positions pénibles. Des nausées ne tardent pas à m’envahir.
Combien de temps va-t-on rouler ? Comme je suis concentré sur la pénibilité de chaque moment j’en perds pratiquement la notion du temps. Pourtant il est long, très long. Pour réprimer les nausées j’essaye de me coucher le plus possible mais c’est encore pire, j’essaye de me mettre à genoux mais c’est encore plus pénible, j’essaye de me mettre sur le côté mais c’est encore plus désagréable. Il roule, vite et brutalement. Les virages m’arrachent à ma position et me projettent vers l’arrière de la banquette ou vers le capot métallique, me plongent la tête vers un bidon ou écrasent mes fesses contre la paroi au-dessus de la roue.
Il met de la musique. Il y a une enceinte pas loin de ma tête. Ça hurle de la techno. Je l’entends rire très franchement, il essaye de suivre l’air du morceau en chantant à tue-tête. L’air du coffre devient froid.
La voiture ralentit. Des rais de lumières traversent l’espace clos du coffre. Plusieurs ronds-points très pénibles. Des manœuvres. Je suis totalement nauséeux et de la salive me vient à la bouche, je pleure de malaise, mon nez rejette de la morve. Je me sens comme un gosse malade en voiture. On s’arrête.
Il descend et vient ouvrir le capot du coffre. L’air froid pénètre immédiatement, presque plus vite que la lueur blafarde de la loupiotte du coffre ne remplit à nouveau le volume où j’ai fini par me lover. Il écarte mes jambes pour atteindre le pénis qui désormais est le sien mais que je continue à porter sur moi.
- Lui : t’es mou mec !
- Moi : …..
- Touche-toi pour le réveiller !
- Moi : …… ça va pas …… suis pas bien- Qu’est-ce que t’as connard ?
- Vais gerber- Sors de là immédiatement !
Je m’extrais du réduit et chancelle une fois les pieds à terre.
- Lui : On va lui faire prendre l’air à ce connard ! ……………………….. Redresse-toi bordel !
On est sur un parking dans une zone commerciale. Je suis nu à côté de sa voiture, debout en train de reprendre mes esprits. C’est le parking d’un hypermarché, un espace immense au bord duquel il s’est garé près de buissons. Il y a plein de papiers par terre, des cannettes vides, des sacs plastiques ; je vois un préservatif usagé non loin de moi. De grands sémaphores éclairent mal la zone où l’on se tient …. De vieux caddys sont entassés au milieu de buissons et constituent une forme inquiétante, brillante et lacérée. Des tessons de bouteilles encombrent une flaque d’eau luisante ….
- Moi : t’aurais pas de mouchoir en papier s’il te plait ?
- Lui : eh mecton, tu me prends pour le Père Noël ? …. Tu vas sécher tout seul ….
Il se marre………………………………- Tu vas marcher jusque là-bas, ça te fera du bien et, tiens, tu reviendras en courant ! …. Et tu ne reviens que quand tu rebanderas, là tu ne m’intéresses pas mec !
- Il montre un endroit au milieu du parking à côté d’un rangement de caddies- Là ? de suite ?
- Dépêche-toi ! ….. DEPECHE-TOI !
Je commence à marcher et le quitte pour me diriger vers le point indiqué. Plus j’avance et plus l’espace se découvre et s’élargit. Il devient totalement découvert et ouvert, l’horizon recule au fur et à mesure que mes pas me rapprochent des caddys visés. Mon ombre se découpe sur le sol car je déambule sous les grands éclairages du parking. Tout est calme …. Il reste quelques voitures stationnées ici et là. Je me retourne et le vois appuyé contre sa bagnole en train de cloper et il me regarde avancer lentement.
C’est une sensation de plénitude mêlée d’inquiétude qui désormais me saisit. La nausée passant (il avait eu raison de me faire marcher), je retrouvais la volonté de lui plaire coûte que coûte et je pouvais reconnecter tous les fils du désir qui m’avait amené jusqu’à cette minute et à cet endroit. Son désir méprisant et omnipotent, le mien de lui donner ce qu’il méritait, tant sa science du regard et de la déchéance était grande. Je commençais à ressentir de l’admiration pour lui, une sorte de vénération sacrée ….. il avait su me mener là où personne ne m’avait encore mené et là où je n’imaginais pas pouvoir aller. Plus je marchais et plus mon désir de correspondre à ce qu’il voulait voir me motivait et je renouais avec tous les épisodes vécus depuis notre rencontre qui datait de quelques heures à peine. Je reliais tous les fils qui se tissaient depuis qu’il m’avait fait descendre le short et qu’il avait observé la relique vivante et tiède entre mes jambes.
Quelle heure pouvait-il bien être ? Je me souvins que le rendez-vous sur le parking de l’autoroute avait eu lieu vers 21h30 ……………. Ce moment me paraissait déjà très lointain à tel point que certains épisodes des journées précédentes me revenaient à l’esprit avec l’impression qu’ils étaient plus récents que le début de ma relation d’esclavage avec ce mec qui me regardait toujours marché selon ses vœux. Ma vie depuis quelques heures était devenue plus pleine, plus dense, plus riche que la vie courante. Le temps avait gagné en intensité …… je n’avais qu’à suivre celui qui s’amusait de moi …
Enfin, j’arrivais aux caddies et je me souvins que j’avais pour mission de ranimer l’ardeur du flambeau.
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