On the dark side.

- Par l'auteur HDS Iovan -
Récit érotique écrit par Iovan [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : On the dark side. Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-05-2022 dans la catégorie Dans la zone rouge
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On the dark side.
Cette année là, j'étais en deuxième année d'école d'archi à l' ENSA Paris- Malaquay, ce que je faisais me passionnait, et la vie estudiantine avec ses rites, son folklore et les horizons neufs qu'elle m'ouvrait me plaisait énormément. J'avais des tas de copains et de copines, nous sortions beaucoup... je m'éclatais, selon l'expression en vogue à l'époque...
J'étais ce qu'on appelle une jolie fille et ma vie sexuelle avait un côté effervescent, par la variété et la nouveauté des expériences que cette vie libre, débridée même, m'apportait.
C'est à cette période que je vécus ma première aventure plurielle... cependant, et je me demande encore souvent si je n'ai pas toujours gardé cette écharde... j'étais souvent dans l'insatisfaction... comme ça m'arrive encore — Elle rit — quelque chose, malgré ces expériences, manquait à mon épanouissement ...Quelque chose que je voulais sombre, noir qui m'appelait sans que je réalise vraiment de quoi il s'agissait...

Nous étions ce jour de novembre dans la cour pendant la pause, à bavarder avec un groupe de copains et de copines, nous cultivions le côté un peu snob « Coffee and cigarettes », qui faisait partie du folklore branché de l'époque, quand un gars habillé de noir, cheveux longs plutôt grand et pas mal s'approcha de notre groupe, fit la bise à deux ou trois des copines, qui se regardèrent avec un drôle d'air, et se mit à bavarder avec nous... Je trouvais qu'il me regardait beaucoup...
Au moment de la reprise des cours, le groupe se sépara, Pavel s'approcha de moi, et me dit que pendant que nous discutions, il m'avait remarquée, qu'il me trouvait sympa et que je lui plaisais et que...

Le soir nous nous retrouvâmes au « Yam's » pour y prendre un verre... dans une ambiance de draguotte sympa, il se montra agréable et alors que je m'attendais à ce nous repartions ensemble, il m'invita à déjeuner chez lui le lendemain Boulevard Inkerman à Neuilly. J'acceptai... le gars me plaisait.
Le lendemain à midi, j'étais à l'adresse indiquée, face à un haut immeuble cossu style Haussmann, je sonnai et la porte s'ouvrit avec un claquement sec sur une jolie petite courette pavée. Au fond de la cour une porte vitrée donnait sur un escalier de marbre à la rambarde de fer forgé.
J'empruntai l'escalier et m'arrêtant au numéro indiqué, sonnai devant la grande porte de bois verni.
Pavel vint m'ouvrit et me faisant la bise d'usage, me fit entrer dans un vaste appartement d'un luxe inouï.

— Assieds toi... veux tu boire quelque chose ? Whisky? Porto...?
— Je veux bien un Schweppes si tu as...
— Je vais voir ça... juste une petite seconde
Et il disparut vers la cuisine...

C'est à ce moment que la grande porte vitrée du salon s'ouvrit sur la haute silhouette d'un homme d'une beauté qui me subjugua...

Vêtu d'un costume trois pièce noir d'une coupe parfaite et d'une élégance sobre et distinguée, il était grand, mince, et devait avoir une cinquantaine d'années. Un regard bleu acier, glaçant et impérieux lui conférait une impression d'autorité naturelle indiscutable. Ses traits réguliers étaient d'une distinction aristocratique. La crinière de ses cheveux gris fer était ramené en catogan et il portait barbe et moustache à la Van Dyck... je n'avais jamais vu d'homme aussi beau.
A son approche , je me levai, impressionnée
— Bonjour, Mademoiselle! On ne m'avait pas dit qu'une si belle personne se trouvait chez moi...
Totalement déstabilisée , je rougis et bredouillai des explications confuses...
— Je suis une amie de Pavel ...et Oh! Bonjour, Monsieur... Il m'a invitée...
— Mais, il a très bien fait...
Il s'était saisi de ma main. Il la porta à ses lèvres et les y gardant me fixa de son regard qui me liquéfiait.
— Savez-vous que vous êtes très jolie...
Je bredouillai
— Je … Merci Monsieur … c'est très...
— Igor!
— Je m'appelle Agnès, Monsieur... euh! Igor...
C'est à ce moment , que Pavel revint...
— Oh! Vous êtes là, Papa, je vous présente...
— Merci Pavel... nous avons déjà fait connaissance... Rends moi service et va au siège. Tu y prendras le dossier sur les ventes immobilière de la Côte, dossier B 406-C et tu me l' apportes. J'en ai un besoin urgent...Merci.
— Entendu Papa... J'y vais.
— Agnès , je te laisse en compagnie de mon père un moment... Je n'en ai pas pour longtemps.

N'importe qui ce serait rendu compte que toute cette histoire était cousue de fil blanc... Pavel, c'était une évidence, servait de rabatteur à son père, le bel Igor... A ce moment là j'étais totalement aveuglée par l'impression que me faisait cet homme beau comme un dieu et n'avais qu'une chose en tête, qu'il me dise encore qu'il me trouvait jolie.

C'est ce qu'il fit.
Dès que Pavel, fut sorti, il reprit mes mains qu'il porta à ses lèvres me fixant de son regard qui me faisait trembler... et en effleurant doucement mes doigts, me dit qu'il me trouvait très belle et qu'il avait très envie de moi. J'étais tétanisée et ne pus répondre quoique ce soit... Il ne m'en laissa d'ailleurs pas le temps... Me fixant encore:
— Je suis un homme très occupé. Je n'ai pas de temps à te consacrer maintenant. Voici mon numéro — Il me tendit une carte — Appelle moi ce soir à exactement dix-neuf heures, sois ponctuelle!
Et il sortit.
Je me retrouvai seule dans la grand maison étrangère et silencieuse... dans un vague désarroi que je ne savais pas encore prémonitoire... Je n'avais plus rien à y faire...Pavel! Il était « Out » Pavel...
Il n'y avait plus qu'Igor, dans mon cœur, dans mon corps, dans mon âme!

La journée passa terne, lente et à la fois fébrile... dans l'attente angoissante et délicieuse des dix-neuf heures précises, où j'appellerais celui qui seul, maintenant comptait!

Je regardai l'horloge pour composer son numéro.
— Allô?
— Igor...?
— Oui. Demain chez moi, quinze heures.
Il raccrocha.

Une mécanique était entrain de se mettre en place que je ne pouvais analyser, papillon pris dans le piège irrésistible de la lumière noire qui irradiait de celui qui déjà jetait les ordres auxquels j'obéissais aveuglément celui à qui déjà je me sentais inféodée.
Je me fis belle pour d'autres yeux, pas pour quelqu'un, ou pour n'importe qui, pour Lui, pour Igor.
A quinze heures précises je sonnai à la riche porte de bois vernis. Igor vint m'ouvrir, il me regarda dans les yeux et m'embrassa passionnément.

Son baiser me bouleversa. Une émotion sans pareille me submergea alors que je sentais sa langue jouer avec la mienne.
Il me prit par la main et m'emmena à sa suite. Il ouvrit un petit salon entièrement meublé de noir aux murs tendus de toile de jute rouge sombre et me conduisant à l'intérieur, il me fit entrer dans un monde qui m'apparut merveilleux, son monde... m'arrêtant au centre de la pièce, m'embrassant partout, il me déshabilla avec une lenteur savante, enlevant mes vêtements un à un me fixant de son regard pénétrant. Contre un des murs se trouvait une bergère empire couverte de coussins, il m'y allongea. J'étais bouleversée. Tout mon corps tremblait dans une seule attente..Igor... mon cœur me battant aux tempes.
Alors, m'embrassant, me caressant,de ses mains et de sa langue, il m'amena à un orgasme merveilleux comme jamais je n'en avais connu.
Pendant tout ce temps, Igor resta habillé, utilisant uniquement son inventivité lascive pour me jeter dans des orgasmes sidérants. Je me rends compte seulement maintenant du machiavélisme de son attitude, il commençait mon « éducation » me faisant le vouloir autre que ce que j'attendais. Il me faisait entrer dans une dimension dont il était le seul à détenir les lois
Il me fit me lever de la bergère et, m'agrippant par les cheveux, me fit m'agenouiller devant lui et me fit le prendre en bouche... Oh...! Igor ! Je le fis volontiers, affolée du désir de lui plaire, je devais distendre mes lèvres à cause de sa grosseur. Je m'appliquais à le satisfaire et cela pendant un long moment. Subjuguée par la puissance de son mandrin, je pensais qu'il allait jouir dans ma bouche... je l'attendais, je le voulais. Mais, encore une fois il s'agissait d'une nouvelle étape de mon initiation .
Il me fit arrêter avant qu'il ne jouisse.... je devais apprendre que je n'étais qu' un objet de plaisir, dont il pouvait disposer à sa guise et que seul son caprice pouvait user de moi comme bon lui semblait... et, j'aimais ça.
Il me demanda de sa voix abrupte et sèche si j'accepterais d'obéir à tout ce qu'il me commanderait.. par exemple, ce que j'appris être par la suite un grand classique du dressage D/s, s'il m'ordonnait de rester allongée par terre, bras et jambes étendus et ne pas bouger tant qu'il ne l'aurait pas permis... est ce que je m'engageais à le faire...?
Dans un enthousiasme qui m'apparaît maintenant si parfaitement stupide :
— Oui, mon amour! Demande moi ce que tu veux!
— Suis moi!
Il sortit du salon et se dirigea vers une petite porte sous un escalier. Il nous fit descendre des marches dans un étroit passage, nous débouchâmes dans une petite cave dallée qui sentait l'humidité et le salpêtre. J'étais nue, j'avais froid.
— Allonge toi par terre. Étends les bras et les jambes.
Je m’allongeai sur le sol ainsi qu'il le voulait. De la pointe de son soulier il m'amena à la position exacte qu'il souhaitait me voir prendre
Lorsqu'il fut satisfait, il m'ordonna de ne plus bouger et il sortit de la cave, verrouillant la porte derrière lui.
J'étais étendue, sur ce carrelage glacé, mes pensées se bousculant dans ma tête. Quand Igor allait il revenir ? Quel était le but de ce qu'il m'obligeait à faire, ici ?
Pourquoi étais-je si excitée ?
Était-ce un test? De toute évidence, c'était un test. Sinon, pourquoi me laissait-il ici, étendue, nue sur ce carreau glacé? Il voulait vérifier que je ferais exactement ce qu'il m'avait été ordonné de faire. Ma tête tournait sous le coup de l'émotion mais tout mon corps appréhendait exactement la situation. J'étais incroyablement excitée. Glissant mes doigts entre mes jambes, je les remontai trempés. Cela ne fit qu'ajouter à ma confusion. Pourquoi une telle excitation ? Était-ce le souvenir de l'incroyable orgasme qu'Igor m'avait offert avec ses doigts et sa langue? Ou quelque chose de plus profond, de reptilien, une émotion essentielle, présente et enfouie en moi depuis bien plus longtemps?

Mon problème immédiat était le froid des carreaux du sol. Là où mon corps était en contact avec ceux-ci, cela commençait à être douloureux, et je me déplaçai. Mais je ne m' éloignai jamais de l'endroit qu'il m'avait indiqué.
Tous mes sens sens étaient aiguisés par mon désir…. J'entendis la clé tourner dans la serrure, il était de retour! Je repris rapidement la position quelques secondes avant qu'il n'entre dans la pièce. Il avait l'air d'être pressé, en retard pour un rendez-vous quelconque, préoccupé. Mais quand il me vit là, toujours nue sur le sol, son beau visage rude, s'illumina, il était éclairé par quelque chose que je ne pouvais pas vraiment appréhender. Était ce de la fierté ? Ou de la joie?

Il m'ordonna de me lever, de m'habiller et de rentrer chez moi... Il me verrait plus tard.
En rentrant, le sourire qui illuminait mon visage proclamait ma joie, au monde entier. J'étais la maîtresse d'Igor. J' étais habitée par un sentiment de victoire.
Je ne vécus que dans l'attente de son appel. Quelques jours plus tard, il me fit venir chez lui
J'étais à nouveau là devant Lui, mon cœur battant d'anticipation. Quand Il arriva, Il me regarda longuement, l'air pensif, me dit bonjour mais ne m'embrassa pas. Il m'emmena dans le petit salon rouge, nous sous sommes assis, lui dans un voltaire noir, moi sur un siège curule face à lui . Il me posa des questions, sur ma vie, mes envies, mes goûts, des tas de choses qui me concernaient. Finalement, il me demanda comment je m'étais sentie, allongée sur le sol, la veille. Quelque chose au fond de moi, presque instinctif, me fit dire que cela m'avait accablée, mais que je me sentais «à ma place» couchée là.

Je ne pouvais pas lui mentir, alors je lui avouai que j'avais bougé à cause du froid du carrelage. Il m'a arrêtée et m'a dit d'enlever ma robe. Je me suis déshabillée sans hésitation, il me laissa en string et me fit asseoir face à lui . Se plaçant face à moi , me dominant de toute sa hauteur, il me fit lever... je lui obéis, figée.

Avec son regard impérieux me regardant droit dans les yeux, Il me dit: — Je déteste que tu m'aies désobéi hier, en quittant la place que je t'avais assignée, même si tu as le courage de me l'avouer. 

Tandis que je me tenais là, je pouvais sentir ma cyprine tremper mon entrejambes, mes tétons étaient durs, comme des balles. J'avais peur de lui mais j'étais aussi incroyablement excitée et, curieuse de savoir ce qui allait se passer ensuite, tout à la fois désespérée de savoir au plus profond de mon cœur, que quoi qu'il advienne, quoiqu'il fasse, je l'accepterais. Nous nous sommes embrassés, pendant un long moment, et me faisant m'allonger à nouveau sur la bergère il me fit sucer ses doigts, avant de me faire jouir avec sa bouche.

Il était assis sur le bord de la bergère, j'étais étendue devant lui presque nue, les jambes légèrement écartées. Me fixant dans les yeux de son regard imperturbable, il les écarta davantage. Il tendit vers moi sa main , me fit sucer ses doigts...
— Embrasse les!
Je fis ce qu'il ordonnait, et ne compris pas de suite ce qu'il comptait faire... mais quand il les réunit en coupe, les enfonçant dans ma bouche avec un regard plein d'une jubilation cruelle... j'eus peur qu'il ne me fasse subir ce que, j'avais absolument refusé à ceux qui, auparavant, me l'avaient proposé.
Quand je le sentis immiscer l'extrémité de quatre doigts en moi, je compris qu'il allait le faire...
À ce moment-là, j'aurais pu ...j'aurais dû dire non. Mais je ne le fis pas, mon corps, mon esprit et mon cœur avaient besoin de ... non ! Imploraient Igor. Était-ce parce que j'étais si profondément amoureuse de cet homme que je trouvais merveilleux?
Y avait il aussi cette curiosité de connaître la sensation que cela me procurerait de me sentir possédée de la sorte? Quelque chose, enfoui au plus profond, me disait de m'abandonner à Lui, alors je me tus et, Lui permis d'user de moi, comme bon Lui semblait.

Avec un geste lent, me regardant dans les yeux, il écarta mon string. Sa main sur mon ventre, il me maintenait immobile, pendant qu'il poussait le bout de ses doigts, en écartant mes lèvres. Lentement, il enfonça ses premières phalanges en moi, les poussant de plus en plus fort, cela me faisait mal d'être étirée de la sorte... les retirant pour les pousser à nouveau plus fort, il me faisait gémir sous sa loi.. tout en imprimant des mouvements de torsion à son poignet il forçait de plus en plus sur sa main, m'arrachant gémissements et cris... commençant à me faire jouir.
Je haletais, la tête renversée, m'offrant, m'écartelant sur sa main qui me distendant prenait possession de moi comme personne encore ne l'avait jamais fait... Il continua de longues minutes m'amenant à des sommets d'une terrible volupté qui me faisait crier...Alors, dans une dernière poussée plus intense encore, il s'enfonça en moi me faisant hurler, pour se retirer et réitérer, me pénétrant avec des bruits mouillés maintenant sans difficultés tant j'étais trempée d'excitation. Il parla, alors, pour la première fois depuis qu'il avait commencé.
— Caresse ton clitoris. Je veux te voir jouir. 

Une fois de plus, pantelante, hébétée de jouissance je fis ce qu'il exigeait de moi et du bout de mes doigts, je caressai mon clitoris maintenant très sensible, alors qu'il faisait aller et venir, lentement sa main dans mon intimité. Ce que je ressentais était inimaginable et je n'ai pas tardé, à nouveau, à jouir violemment et ce, à plusieurs reprises.
Une fois que les répliques de mon orgasme commencèrent à se calmer, Il garda en moi sa main et se mit à la bouger doucement pendant qu'il parlait.

Alors, il me dit une chose qu'on m'avait jamais dite, Lui, l'imposant Igor me dit:
— Tu es à moi. Tu m'appartiens désormais. De la pierre brute que tu es, je vais faire de toi un diamant. 

À ce moment-là, je l'aimais comme je n'avais aimé personne et je pleurais de bonheur. Pauvre niaise, je croyais qu'il m'aimait aussi...! maintenant, des années plus tard, je réalise qu'il me testait en tant qu'esclave potentielle. Il voulait voir jusqu'où il pouvait m'emmener dans un engagement total, acceptant toutes les valeurs des D/s. Cela ne m'est même pas venu une seconde à l'esprit quand cela s'est produit, tout ce que je voyais, c'était que cet homme magnifique, riche et puissant m'aimait et me voulait, je le croyais, pour toujours. J'étais en extase.

Il retira alors sa main de mon intimité, m'aida à me relever et me plaça devant lui, nue et vulnérable. Il me prit dans ses bras et m'embrassa. Puis, me maintenant à bout de bras, me demanda s'il pouvait faire un petit test. Évidemment, j'acceptai. A ce moment-là, j'aurais fait absolument tout ce qu'il me demandait.

Il tendit la main et prit mes tétons entre ses doigts. Il commença à les pincer, serrant de plus en plus fort. La douleur était intolérable mais j'étais décidée à ne pas le lui montrer. Il continua à augmenter la pression jusqu'à ce que je ne puisse plus supporter et je criai dans ma bouche, gardant mes lèvres fermement fermées.

Il relâcha mes mamelons martyrisés.
— Ne bouge pas.
Il prit du recul, il était évident qu'il réfléchissait. Je le regardai en souriant, fière de moi, de ne pas avoir crié à haute voix.

Il m'obligea à me mettre à genoux et sortit sa queue. Je pensais qu'il voulait que je le suce... je me trompais.
J'ouvris la bouche, il mit ses mains sur ma nuque et enfonça sa mentule au fond de ma gorge. Il la maintint là, m'étouffant, alors que je luttais pour essayer de respirer. Cela n'avait rien à voir avec de l'amour, c'était une agression sauvage, il m'étouffait et j'ai cru que j'allais m'évanouir. Au moment où je commençais à défaillir, il se retira et m'aida à me relever.
Une expression passa sur son visage comme s'il avait pris une décision. Il s'avança et me prit dans ses bras.
Il dit :
— C'est maintenant que tu dois décider. Si tu veux partir tu le peux encore. Si, par contre tu choisis de rester avec moi, sache que tu m'appartiendra corps et âme. 
Des larmes emplirent mes yeux... je sanglotai:
— Embrasse moi, Igor...! Embrasse moi, mon amour!

Il me donna un long et tendre baiser qui me bouleversa de bonheur. Puis tenant ma main dans la sienne haut levée, comme si nous nous rendions sur une piste de danse, il nous ramena près de la bergère à pas lents. Là, il m'embrassa à nouveau me faisant gémir tant son baiser me subjuguait... je me serrai contre l'étoffe rêche de son costume, lui balbutiant des mots tendres.

Il me fit m'asseoir sur la bergère, et déboucla sa ceinture puis ouvrit et baissa son pantalon faisant surgir son magnifique vit, je m'en emparai, et l'admirai, en le caressant, fermai les yeux et le prit dans ma bouche. Je gémis du plaisir que j'avais à m'abandonner à la puissance de son merveilleux pénis. Il me laissa le sucer pendant un long moment, je pensai qu'il allait jouir dans ma bouche... j'en avais très envie, au lieu de ça, il se retira et me fit allonger sur la bergère.
Il retira son pantalon et se déchaussa et me fit écarter les jambes, il vint sur moi, et sans m'embrasser ni me caresser empoignant son vit d'une main, il le dirigea entre mes lèvres turgides et avec une extrême lenteur me pénétra tout en m'observant d'un regard scrutateur et froid alors que je fermai les yeux, griffant dans un râle l'étoffe de son gilet.
Il me posséda pendant de longues minutes me faisant jouir et jouir encore, j'étais sous son empire et ne pensai qu'à une chose: que ça ne s'arrête jamais...j'éprouvai orgasme sur orgasme, l'embrassai, le caressai, le suppliai.
A aucun moment il ne m'embrassa ni ne prononça une parole m'observant de son regard froid comme il aurait étudié un insecte.

A un moment, il alentit son rythme et me donna plusieurs violents coups de boutoir qui m’ébranlèrent des pieds à la tête me causant une nouvelle vague de jouissance puis se plantant au fond de mon ventre il éjacula à longs traits convulsifs me jetant dans un dernier orgasme... Il resta en moi un moment me faisant éprouver, subjuguée, tout le poids de son corps, puis il se dégagea, se leva, alors que fermant les yeux sur mon bonheur je ne me sentais incapable du moindre mouvement.

Igor se rhabillait. Je m'obligeai à me lever et commençai à me rhabiller, moi aussi, tremblant sur mes jambes trempées de son sperme. Je cherchai son regard et quand je le trouvai ce fut pour y trouver un éclat dur quand il me dit:
— Rentre chez toi. Je t'appellerai jeudi.
Lorsqu'il eut fini de se rhabiller, il se planta devant moi posa ses deux mains sur mes épaules... allait il m'embrasser...? Au lieu de ça, il me dit:
— Appelle moi chaque soir à sept heures.
— Oui, chéri...
Il sortit.

Je vécus pendant deux jours en apnée. Les deux fois où je l'appelai, Igor me demanda de lui raconter ma journée concluant simplement par un
— « Bien! A demain! »
Le jeudi soir il m'appela:
— Je t'attends demain à quinze heures. Sois ponctuelle.

Le lendemain à quinze heures j'étais devant la lourde porte d'entrée. Le cœur battant, je sonnai. Igor vint m'ouvrir. Il s'effaça pour me laisser entrer.
— Entre! Tu es à l'heure. Suis moi!

Il traversa le vaste salon et se dirigea vers le petit salon rouge, où je le suivis. C'était maintenant la pièce dans laquelle je me sentais à ma place, le temple où se déroulaient les rituels terribles que j'appelais de tout mon corps et de toute mon âme. Igor me fit asseoir sur la bergère et approcha son voltaire tendu de noir, dans lequel il s'installa. Il croisa ses belles mains et resta un moment à me fixer de son regard perçant... il m'annonça qu'il m'avait choisi une maîtresse.

J'étais dans l'incompréhension complète et le lui dis, lui en demandai la raison. Il me répondit sèchement que je n'avais pas à la connaître, que cette raison ne concernait que lui. Il ajouta que mon rôle était de me soumettre et me contenter de lui d'obéir

— Elle s'appelle Chloé mais tu ne lui donneras jamais ce nom. Tu ne l'appelleras que «  Maîtresse ». Tu es une belle femme et je t'ai choisi pour maîtresse une très belle femme... la voici.
Il me montra une photo.

C'était, en effet, celle d'une très belle femme. A peine plus âgée que moi, elle n'avait pas trente ans. Grande et mince, elle avait une silhouette gracile, que soulignaient les vêtements qu'elle portait, un ample sari et une tunique diaphane, dont les couleurs s'accordaient parfaitement à son teint doré et ses cheveux aux reflets cuivrés. Je remarquai qu'elle avait de très jolis seins, et, cela se voyait nettement, elle ne portait pas de soutien-gorge sous son sari. Elle avait un très beau visage aux traits fins et distingués, éclairé de grands yeux d'ambre, au regard hypnotique de princesse égyptienne et soulignés de khôl. La belle bouche pulpeuse, aux lèvres délicatement ourlées, se passait de rouge.
J'aimais les hommes passionnément, mais je n'étais insensible aux charmes des belles femmes et celle-ci était très belle.

— Elle sera là dans un moment, je veux que tu te soumettes à elle comme tu t'es soumise à moi, m'as tu bien compris...? Tu t'es engagée, il est hors de question de te reprendre!
Il laissa passer un moment.
— Déshabille toi! Face à moi.
Je déboutonnai mon chemisier, le posai sur le dossier de la chaise voisine, je délaçai la ceinture de ma courte jupe de cuir, l'ouvris et l'ôtai. Je regardai Igor quémandant une approbation, une parole. Son regard froid posé sur moi, il eut juste un mouvement du menton pour m'ordonner de continuer. Je dégrafai mon soutien gorge et l'ôtai.
— Tu garderas ton string et tes chaussures
Dans un geste de protection dérisoire je couvrais mes seins de mes mains croisées.

Igor me dit, alors, que ma future maîtresse allait entrer.
Assis dans son voltaire noir il me fixait de son regard farouche.
— Accueille la et fais lui honneur. Tout ce qu'elle te commanderas, tu y obéiras ou c'est à moi que tu auras à faire... C'est compris?
— Oui, Igor...! Oui chéri! J'obéirai...!
— Maintenant assieds toi!


Il prit son téléphone et appuya sur une touche, la porte du salon s'ouvrit sur une haute silhouette, drapée dans une cape gris perle le visage caché par une ample capuche. Elle s’arrêta face à moi et le visage toujours masqué, ouvrit la cape doublée de satin rouge, sur des jambes au galbe magnifique gainées de soie noire. Elle portait un harnais de cuir rouge auquel pendait un énorme gode de cuir noir. Je ne pus retenir une exclamation de surprise. J'entendis son rire de gorge.

Elle se retourna vers Igor, qui se leva, la prit et la serra dans ses bras. Il tenait son visage contre elle et souriait avec une grande tendresse. Il rabattit l'ample capuche sur les épaules découvrant une magnifique chevelure cuivrée. Ils s’embrassèrent passionnément. Je m'aperçus que je n'éprouvai pas de jalousie... j'avais le sentiment d'être à la place qu'Igor m'avait assignée : celle de l'objet de son plaisir dont il userait comme bon lui semblerait … j'aurai dû fuir! J'éprouvai au lieu de ça, un sentiment de fierté et de dévotion pour celui à qui je me donnais.

Igor lui ôta sa cape, Chloé était nue. Elle était d'une beauté sculpturale, qui rendait encore plus incongru l'olisbos qui pendait entre ses jambes.

Elle s'approcha de moi et me caressa les épaules et le visage, puis avec une grande délicatesse m'embrassa... Quelle douceur ! Que c'était bon... ! Je lui rendis son baiser. Elle se recula et, à la volée, me gifla. Des larmes me montèrent aux yeux, je jetai un regard à Igor... il souriait.

Elle s'assit sur la bergère à côté de moi, me caressa, tout en étreignant l'énorme phallus noir, fixé à son harnais...
La tête de l'engin, qui imitait parfaitement un gland, me parut si grosse, qu'il me semblait impossible de l'accepter.
— Il est monstrueux... !
J'entendis le rire d'Igor qui s'était approché.
— N'aie pas peur ! Elle n'a pas l'intention de te faire trop mal... Juste un peu... mais pas trop...
Je vis le regard exalté de ma bourrelle .
Ils s'embrassèrent.

— Regarde-moi !
Elle inclina la tête vers la gauche, et plongea ses yeux d'ambre dans les miens, de son regard de chatte qui vous fixe, comme absente, et vous scrute jusqu'au fond de l'âme. Je sentis une sorte de picotement le long de mon dos, dans un frisson, je ressentis un flottement étrange.

— Ma belle chérie ! Tu es à moi! Je vais te faire jouir, comme jamais tu n'as joui... Tu vas devoir accepter tout de moi ! Tout... ! Il te faudra renoncer à tout... sauf à mes désirs... Car, ce ne sont que mes désirs, qui feront ta jouissance...!

Elle se tenait au-dessus de moi, et je voyais l'énorme gode pendre entre ses jambes. Elle se baissa sur mon visage, et se mit à le lécher.
Alors que je sentais son haleine douce et tiède, sa langue, lentement, mouillait mes joues, mon front, mes lèvres, mon nez, me procurant une sensation étrange. Incapable de bouger, je subissais son étrange caresse et, n'avais aucune envie que cela cesse, ni ne cherchai à me rebeller. Je ne savais pas comment cela se faisait... j'avais perdu pied.

— Je vais t'embrasser, ma chérie... Je vais fouiller ta jolie bouche de ma langue ! Je vais t'embrasser, et tu vas m'obéir : je ne veux qu'à aucun moment, la tienne ne me pénètre. C'est moi, qui embrasse... Moi seule !
Igor s'empara d'un de mes mamelons et le pinça durement, m'arrachant un cri.
— Et prends bien garde à obéir, cette fois, sinon, c'est moi qui te châtierai, petite traînée!

Chloé m'embrassa avec une fougue et une force, qui me surprirent, et, même si je pris plaisir à répondre à son long et violent baiser, à aucun moment, je ne cherchai à le lui rendre...
L'éclair d'une pensée me traversa: je prenais tout cela comme un jeu, et, pour le moment, j'en respectais, plus ou moins consciemment, les règles...au fond de moi, je savais que je me mentais... je l'acceptais car Igor l'exigeait.

— Viens, ma chérie... Ta maîtresse va te prendre maintenant, elle va te baiser et te faire jouir...! Écarte tes jambes!
Je m'exécutai, et obéissante je tremblais d'excitation. J'acceptais son empire comme j'acceptais celui d'Igor.
Ma maîtresse se pencha alors, et caressant mes cuisses, embrassa ma chatte. Je me tendis vers son baiser, et quand je sentis sa langue s'insinuer dans l'orbe de plaisir, où elle se mit à jouer, je me mis à gémir .

Igor s'approcha, et caressant mon visage:
— Oui... Tu aimes ça... ! Demande à ta maîtresse qu'elle te baise, petite chienne !... Demande le-lui !
Sa voix feutrée grondait dans un registre qui me subjuguait
Je la suppliai,
— Prends-moi maîtresse...! Baise-moi chérie...!
— C'est bien...!

Ils se regardèrent. Avec un signe d'acquiescement, elle se redressa me prit par les épaules et me fit mettre à quatre pattes. Igor s'approcha et se mit à me caresser les seins. J'entendais ma tortionnaire soupirer, et émettre de petits bruits de gorge de contentement. Ces préparatifs étaient le début de son plaisir.
Igor, le regard impérieux empoigna son phallus dressé, prit mon menton me forçant à relever le visage et l'approcha de ma bouche que j'ouvris avec dévotion, accueillant la magnifique bite de mon amant adoré. Chloé grinçait des mots crus et des insultes d'une voix dans laquelle perçait une violence à peine contenue alors qu'Igor emplissait ma bouche des à-coups de son mandrin, elle martyrisait mes seins, en pinçait les tétons, les faisait rouler entre ses doigts. Je me soumettais, docile, tremblante d'excitation sous ses insultes.
Je sentais ma cyprine inonder mes cuisses.

Oh! qu'elle vienne...! qu'elle vienne! Qu'elle me prenne...!—

Elle me saisit les hanches, et je sentis l'énorme tête du godemiché, s'aboucher à mes lèvres que je sentis s'écarter. Immédiatement, je sentis la poussée, en même temps que ma bourrelle me tirait par la taille, sur l'énorme pal, la tête commença à me pénétrer, me distendant. A la douleur que ma tortionnaire m'infligeait se mêlait l'âpre et sombre jouissance que ce supplice générait, me faisant gémir.

Chloé m'attira encore plus fort, et pesa de toutes ses forces sur son pal. Lentement, l'énorme gland me pénétrait plus profondément, m'arrachant des gémissements qu'étouffait la magnifique mentule d'Igor... Ma maîtresse exultait enfonçant, haletante, le monstrueux phallus, alors qu'en extase, elle se répandait en mots orduriers, qui témoignaient de sa fièvre lubrique.

Enserrant ma taille de ses mains, Chloé m'attira sur elle et commença de lents et puissants mouvements de va-et-vient, qu'elle accompagnait de ahanements rauques, bredouillant des mots obscènes, qu'elle mêlait de mots tendres ou d'injures. De puissantes ondes de jouissance se succédaient, éclatant dans mon ventre, me submergeant de volupté. Mon Maître avait pris mon visage dans ses mains me maintenait sur son vit.

Mon impérieuse maîtresse me fit jouir plusieurs fois de suite, variant la force, changeant la cadence, accélérant le rythme de ses coups de boutoir, douleur et plaisir mêlés.
Lorsqu' Igor déchargea dans ma bouche, un orgasme puissant explosa me secouant, tétanisée dans un tremblement de tout mon corps, je m'écroulai terrassée de jouissance sur les coussins.

Ils firent de moi leur jouet, et ce pendant plus d'une année, je ne vous raconterai pas maintenant, ce que je dus subir depuis les soumissions de groupe, aux « Ô Parties », ces week-end entiers au cours desquels nous devions, nous autres esclaves, toutes vêtues des mêmes « Ô dresses » subir tous les caprices de nos maîtres...

Cette relation vénéneuse était entrain de me détruire, je le savais...mais j'étais dans l'incapacité totale de me rebeller, de fuir...

Je ne dus ma délivrance qu'au hasard d'une conversation que j'eus avec une copine, avec laquelle j'avais pourtant au départ assez peu d'atomes crochus... Pure éducation catho, longue jupe plissée, bas gris et souliers plats...tout moi, quoi!
Elle me vit, un jour, pleurer dans un coin de couloir et s'approchant
— Toi ma grande, tu vas pas fort, hein...?
je m'effondrai en sanglots. Elle me prit dans ses bras.
— Viens. Je t'offre un café...!
— Je peux pas… je … j'ai cours dans cinq minutes, et...
— Allez, pour une fois, on va s'en moquer des cours...là, je crois qu'il y a plus urgent.

Un café à la main, elle m'emmena nous installer sur un banc de la cour, à l'écart … Je n' en pouvais plus...avec l'indécence que peuvent parfois avoir ceux qui souffrent trop, j'ouvris les vannes et lui confiai ma détresse...
Elle accueillit mes paroles avec une telle écoute que je lui avouai tout... même si parfois, j'eus conscience de la choquer...

— Je ne suis pas là pour te juger, tu sais et je me rends compte de ton désarroi... Je crains ne pas pouvoir faire grand chose sinon t'écouter mais...

Marie-Hélène me donna le nom d'un prêtre qui exerçait à l’archevêché, un homme extraordinaire me dit elle...le père Solestré auprès duquel elle me recommanda, je l'appris par la suite.
Rien, ni dans mon éducation ni dans ma vie, ne me rapprochait du religieux, mais j'étais dans une telle détresse que j'étais prête à me raccrocher à n'importe quelle branche, aussi, le soir même, je décidai d' appeler le père Solestré... Dès le lendemain, je rencontrai cet être d'exception.

C'est grâce à lui que je me sortis des griffes maléfiques de mes terribles amants...C'est à lui que je dois mon salut.
Je l'en remercie chaque jour que Dieu fait.

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Texte coquin : On the dark side.
Histoire sexe : Une rose rouge
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