Perdue

Récit érotique écrit par Kaki Lacrima [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Perdue
Putain de cambrousse de merde !
Je suis paumée, pas de gps ici, suis sensée être au milieu d'un champ selon cet appareil à la con.
Bientôt nuit, il pleut comme vache…
"BIP BIP…" voyant rouge sur le tableau de bord… soubresauts moteur… et plus rien.
Et voila… C'est complet !!!
OK. Téléphone… contacts, "M...", "Maitresse".
Pas de sonnerie... ? et merde, pas de réseau... c'est la cata, là.
Je peux même pas prévenir, elle va me tuer !
Elle comptait clairement sur moi pour cette soirée... ben c'est malbar, très malbar.
OK, je fais quoi ?
Je retente de démarrer... que dalle... pas un son...
OK OK... trouver de l'aide.
La pluie redouble, on y voit presque rien... et rien prévu pour ce temps... si je mets le nez dehors, la petite robe de soirée elle va être belle et sans compter mes shoes à 600 balles...
De la lumière là-bas... une ferme ou un truc, environ 300 mètres mais à travers champs... super super...
Bon, OK, pas le choix. Je tente.
----------------------------------------------------
J'arrive trempée, mes chaussures à la main, de la boue jusqu'aux chevilles, ma robe collée à ma peau.
Je frappe à la porte.
Des sons à l'intérieur, une télé, un film ?
Je frappe plus fort.
Grognement, voix d'homme "Oui ! voilà !"
Il ouvre et se place sur l'embrasure comme pour ne laisser entrer personne.
Je le perçois mal dans le contre jour. Grand, très grand, épaules larges, crane rasé, je ne vois pas son visage, mais sens qu'il me scrute des pieds à la tête.
"Je... je suis perdue, ma voiture…"
"Qu'est-ce que tu fous ici ?"
"J'allais chez des amis et…"
"Des amis ? par ici ?" La voix est assurée, on ne la lui fait pas.
"Je peux entrer ? téléphoner ?"
Il s'écarte pour me laisser passer, je prends ça pour un "oui".
A l'intérieur, une petite pièce, ancienne, un peu délabrée. Presque aucun meuble sinon un vieux canapé avachi, une table basse sur laquelle trône un écran diffusant clairement un film de boules. A coté, quelques mouchoirs souillés et une boite de Kleenex.
Pas vraiment le décors charmant promis au manoir.
L'homme, lui, c'est tout autre chose.
Torse nu.
Surement une bonne soixantaine, vus son visage ridé et taillé à la serpe et les poils blancs couvrant sa poitrine et son ventre.
Par contre, une musculature à la fois déliée et puissante, très sèche, des épaules et un torse forts…
Et surtout, ce mec pue le sexe.
Il se tourne vivement vers moi et glisse un doigt puissant sous mon collier en me tirant à lui.
"Et ca, pour aller voir des amis ?"
Mon collier de chienne… assez conne pour avoir oublié de le retirer.
"Encore une petite chienne qui cherche des émotions au manoir"
Il me soulève presque, je reste muette.
"T'as aucune idée de ce qu'il s'y passe"
Il me relâche et se tourne, attrape une bouteille de gin et boit une rasade directement à la bouteille.
Je vois son dos… il a été… brulé. Les cicatrices le couvrent entièrement, remontent jusqu'à sa nuque.
Il comprend mon regard.
"Oui le manoir… le 'Maître' là-bas est un putain de tordu… un vicelard qui aime mutiler, déchirer, voir souffrir les putes comme toi et bien sûr brûler les chairs aussi"
"C'est ça que tu veux ?"
"Non non non… attends, ok, je vais au manoir, ma Maitresse m'y a invitée, jamais elle me ferait ça."
"Où est ton téléphone ?"
Il fait un signe de tête vers le mur.
J'appelle
"Maitresse ?"
"C'est toi ? où es tu ? impossible de te joindre, tu as reçu mon sms ?"
"Pas de réseau ici Maîtresse, je suis tombée en panne, je suis dans une ferme, mais que se passe-t-il ?"
"Ne vas pas au manoir, tire-toi de là. On m'a menti, tu risques ta peau et pire. Tire-toi. Je ne me pardonnerai jamais cette erreur".
Elle raccroche.
Je reste figée en regardant le sol.
Lentement, je déboucle mon collier et le laisse glisser de mes doigts.
Envie de pleurer, d'hurler.
Je me retourne et m'approche de l'homme. Mes yeux dans les siens, je fais glisser une main sur son torse et de l'autre attrape l'un de ses gros doigts.
Je murmure
"Viens... on va baiser, simplement baiser"
Il m'emporte sur le canapé.
Je suis paumée, pas de gps ici, suis sensée être au milieu d'un champ selon cet appareil à la con.
Bientôt nuit, il pleut comme vache…
"BIP BIP…" voyant rouge sur le tableau de bord… soubresauts moteur… et plus rien.
Et voila… C'est complet !!!
OK. Téléphone… contacts, "M...", "Maitresse".
Pas de sonnerie... ? et merde, pas de réseau... c'est la cata, là.
Je peux même pas prévenir, elle va me tuer !
Elle comptait clairement sur moi pour cette soirée... ben c'est malbar, très malbar.
OK, je fais quoi ?
Je retente de démarrer... que dalle... pas un son...
OK OK... trouver de l'aide.
La pluie redouble, on y voit presque rien... et rien prévu pour ce temps... si je mets le nez dehors, la petite robe de soirée elle va être belle et sans compter mes shoes à 600 balles...
De la lumière là-bas... une ferme ou un truc, environ 300 mètres mais à travers champs... super super...
Bon, OK, pas le choix. Je tente.
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J'arrive trempée, mes chaussures à la main, de la boue jusqu'aux chevilles, ma robe collée à ma peau.
Je frappe à la porte.
Des sons à l'intérieur, une télé, un film ?
Je frappe plus fort.
Grognement, voix d'homme "Oui ! voilà !"
Il ouvre et se place sur l'embrasure comme pour ne laisser entrer personne.
Je le perçois mal dans le contre jour. Grand, très grand, épaules larges, crane rasé, je ne vois pas son visage, mais sens qu'il me scrute des pieds à la tête.
"Je... je suis perdue, ma voiture…"
"Qu'est-ce que tu fous ici ?"
"J'allais chez des amis et…"
"Des amis ? par ici ?" La voix est assurée, on ne la lui fait pas.
"Je peux entrer ? téléphoner ?"
Il s'écarte pour me laisser passer, je prends ça pour un "oui".
A l'intérieur, une petite pièce, ancienne, un peu délabrée. Presque aucun meuble sinon un vieux canapé avachi, une table basse sur laquelle trône un écran diffusant clairement un film de boules. A coté, quelques mouchoirs souillés et une boite de Kleenex.
Pas vraiment le décors charmant promis au manoir.
L'homme, lui, c'est tout autre chose.
Torse nu.
Surement une bonne soixantaine, vus son visage ridé et taillé à la serpe et les poils blancs couvrant sa poitrine et son ventre.
Par contre, une musculature à la fois déliée et puissante, très sèche, des épaules et un torse forts…
Et surtout, ce mec pue le sexe.
Il se tourne vivement vers moi et glisse un doigt puissant sous mon collier en me tirant à lui.
"Et ca, pour aller voir des amis ?"
Mon collier de chienne… assez conne pour avoir oublié de le retirer.
"Encore une petite chienne qui cherche des émotions au manoir"
Il me soulève presque, je reste muette.
"T'as aucune idée de ce qu'il s'y passe"
Il me relâche et se tourne, attrape une bouteille de gin et boit une rasade directement à la bouteille.
Je vois son dos… il a été… brulé. Les cicatrices le couvrent entièrement, remontent jusqu'à sa nuque.
Il comprend mon regard.
"Oui le manoir… le 'Maître' là-bas est un putain de tordu… un vicelard qui aime mutiler, déchirer, voir souffrir les putes comme toi et bien sûr brûler les chairs aussi"
"C'est ça que tu veux ?"
"Non non non… attends, ok, je vais au manoir, ma Maitresse m'y a invitée, jamais elle me ferait ça."
"Où est ton téléphone ?"
Il fait un signe de tête vers le mur.
J'appelle
"Maitresse ?"
"C'est toi ? où es tu ? impossible de te joindre, tu as reçu mon sms ?"
"Pas de réseau ici Maîtresse, je suis tombée en panne, je suis dans une ferme, mais que se passe-t-il ?"
"Ne vas pas au manoir, tire-toi de là. On m'a menti, tu risques ta peau et pire. Tire-toi. Je ne me pardonnerai jamais cette erreur".
Elle raccroche.
Je reste figée en regardant le sol.
Lentement, je déboucle mon collier et le laisse glisser de mes doigts.
Envie de pleurer, d'hurler.
Je me retourne et m'approche de l'homme. Mes yeux dans les siens, je fais glisser une main sur son torse et de l'autre attrape l'un de ses gros doigts.
Je murmure
"Viens... on va baiser, simplement baiser"
Il m'emporte sur le canapé.
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