Pimenter les relations 4

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Pimenter les relations  4 Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-07-2015 dans la catégorie Plus on est
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Pimenter les relations 4
Emma, le sexe empalé sur le pivot de Rémi, attend avidement l’accomplissement de son rêve fou, la double pénétration de ses deux orifices voisins. Fini le rêve, vive la réalité.
Fernand debout au-dessus de la tête de Rémi présente à Emma sa verge à regonfler:
- Suce et astique, ma poule. Tu craches dessus et tu me fais bander. Ouihhh!

Emma s’accroche au bas de ses hanches, aspire le sexe et entreprend de le sucer. A l’autre bout, le pompage continu et le dur frottement du gourdin presque apprivoisé produisent des sensations traduites en feulements et en transpiration sur le visage et la poitrine portés au rouge vif. Rémi attire sa bouche dépossédée de la lance de Fernand vers la sienne et l’embrasse. Il emprisonne la proie volontaire dans ses deux bras croisés sur le dos bloqué. Seins aplatis et étalés sur la poitrine velue, Emma participe au baiser goulu et continue l’ascension du pic et son engloutissement alternatifs en ne bougeant plus que le bas de son abdomen. Désormais la machine est bien huilée, le mouvement plus souple. Fernand prend position derrière l‘emmanchée, élargit l’anus de deux doigts enfoncés en rotation, verse quelques gouttes de lubrifiant.

C’est enfin la réalisation du rêve de ma femme : la verge du deuxième complice pénètre par à coups dans ses entrailles et va se frotter à la bosse de l’autre qui s’anime dans le vagin voisin. Emma chuinte, chante, se plaint, crie des « oui » « et des « non » en litanies sans fin, sa tête se relève puis retombe sur le côté, ses jambes gigotent comme désarticulées, ses mains empoignent l’oreiller, elle est déchaînée, folle de volupté. Elle regarde vers moi mais ne me voit plus occupée à enregistrer cet instant de béatitude exceptionnelle, le couronnement de ce somptueux cadeau offert par son admirable mari. Elle redit sa reconnaissance
-Ah, mon amour, c’est extraordinaire. Je deviens folle de plaisir. Jamais, oh!…oh
Les deux hommes arrivés à la dernière épreuve ne ménagent plus leurs forces, foncent, poussent bousculent, forent chaque cavité, sans égards pour les plaintes, sans pitié. Leurs deux barres marquent la femelle au fer rouge dans son ventre brûlant. La brûlure se traduit en cris sauvages, en rires, en pleurs, en gargouillis, en paroles incompréhensibles, en « c’est bon », en « encore, n’arrêtez pas », en « ouihihi » en « non, si, encore, je n’en peux plus », ou en « plus fort ». Après ce traitement elle ne pourra plus leur échapper, sa présence future au club n’est plus à plaider. Le traitement actuel et son écho rendront les visites au club indispensables, Emma exigera son droit au bonheur à travers toutes les aventures, positions et expériences .

Pendant qu’elle s’en persuade, le premier l’envoie vers le haut, le second l’écrase sur le premier. Quand Emma soulève son arrière train on peut voir ressortir environ trois centimètres de vagin collés à l’énorme verge. Sont-ils inlassables? N’arrêteront-ils plus le double pilonnage. Combien de temps Emma s’essoufflera-t-elle sans s’asphyxier ? Et ça bouge, ça remue. Fernand se retrouve parfois désarçonné, hors jeu, il reprend son truc en main, le tend à Astrid ou à Denise pour une pipe rapide puis replonge ragaillardi dans le petit trou où il rame, rame. Et elle en redemande. Il vient de tenter une double vaginale en se collant à la queue de Rémi. Emma a hurlé et il a abandonné en disant qu’un jour ce serait possible. Et ils ont retrouvé une belle cadence, régulière, avec des enfoncements au maximum de la longueur des braquemarts.

Pour comble de bonheur un même orgasme les foudroie simultanément. Les muscles se contractent dans ce dernier effort, secoués par les spasmes successifs des jets de sperme à répétition. Les trois corps s’immobilisent ensemble en un tas confus de membres entremêlés. Le final a été d’une extrême violence et ils gisent entassés, inanimés mais toujours imbriqués les uns dans les autres dans l’attente d’une bienheureuse détumescence qui facilitera le retrait.

Astrid et Denise applaudissent, se tournent vers moi, quêtent mon approbation, félicitent la consœur cooptée. Elle s’est montrée digne de faire partie des plus chaudes parties au club ! Emma surexcitée affiche son bonheur et voudrait que je le partage. Je suis moulu, écrasé par ma responsabilité, une eau amère remonte de mon estomac à mes lèvres, mon pénis a perdu son érection et pend lamentablement sur ma cuisse souillée. J’étouffe de déception. Pas une fois Emma n’a douté de la justesse de cette situation. A corps perdu elle s’y est vautrée comme une bête dénuée de raison.

Des conséquences pour notre couple, elle n’en voyait que d’heureuses. Elle espérait en secret depuis longtemps et n’avait pas à bouder le plaisir offert. Il faut que j’aille uriner, je le dis et je quitte la pièce. Qu’ils se désunissent et retrouvent leurs esprits sans moi. Ils ont à leur disposition des lingettes corporelles si les langues des épouses ne suffisent pas au nettoyage et au séchage. Emma pourra les conduire dans la salle de bain et se laver avec eux, ils n’ont plus rien à se cacher. J’éprouve dégoût, honte et lassitude. Un ressort est cassé en moi, mais c’est son anniversaire et je dois faire bonne figure.

A mon retour la conversation tourne sur les activités du club. Emma me saute au cou, ne sait quels mots choisir pour me remercier encore ou pour louer la qualité de l’extraordinaire prestation des échangistes venus lui faire sa fête à domicile à mon invitation. Je suis son héros, l‘amour de sa vie. Elle déborde d’une joie communicative partagée par les acteurs et les actrices. Elle voudrait avoir un anniversaire par mois ou par semaine. Dans son emballement, elle promet de rejoindre ses amis dès le samedi soir pour observer l’activité des membres et se faire une idée. Elle me prend à témoin
- Il s’agit d’une décision importante, il faut voir, observer attentivement les activités avant de s’engager. Mais grâce à ce que je viens de vivre cet après-midi, j’ai bon espoir de trouver au club et avec toi, mon amour, le meilleur moyen d’atteindre mon plus complet épanouissement sexuel. L’avenir sera merveilleux. Merci encore, mon chéri. Quand tu auras récupéré toutes tes forces, tu pourras goûter toi aussi ces instants de pur bonheur, je t’aiderai à te libérer des dernières hésitations. Comme Fernand et Astrid, comme Denise et Rémi, nous formerons un couple idéal de libertins.


Elle conclut ainsi, sans me consulter davantage puisque ça va de soi. Elle est conquise d’avance et ne doute pas que je paierai avec plaisir la cotisation annuelle. Nos hôtes doivent nous quitter, l’organisation des soirées et des nuits exige leur présence. Nous sommes seuls, rhabillés. Emma fait des exercices d’élongation, bâille. Je lui rappelle l’existence de Sophie et l’obligation d’aller la chercher, la nourrir et la coucher parce que demain notre enfant doit aller en classe. Elle se dit heureuse mais éreintée, sa fatigue est bénie. Ce que confirme sa démarche : les deux gaillards l’ont réduite en automate incertain sur ses pieds.

A l’évidence ses parties intimes sont allumées, l’incendie continue à couver dans son sein, elle a le cul en feu. Pour marcher elle doit écarter les cuisses afin d’éviter les frottements des chairs meurtries. J’en ris intérieurement et je souhaite in petto que la gêne consécutive aux excès va calmer son désir d’extravagance. Pourvu que ces sensations d’écorchure ou de brûlure durent et s’accentuent. La crainte de la douleur vaginale ou anale pourrait être un auxiliaire intéressant pour la dissuader.

-O mon chéri, c’est ton plus beau cadeau. Ca t’a plu à toi aussi ? Tu le caches bien, mais tu t’es rincé l’œil. Je t’ai observé en train de reluquer les deux femmes à poil. Ce ne sont plus des canons de beauté, mais elles sont chaudes et actives et tu ne les as pas repoussées, hein. Quelle journée magnifique, quelle expérience fantastique. Je savais que ce genre de rencontre de deux hommes avec une femme me comblerait. Tu as su deviner mon envie. Merci, merci. Si tu pouvais savoir !

Pas un mot pour regretter l’accident qui m’a empêché d’être partenaire. Pas une parole pour savoir si elle pourra devenir membre du club; pour elle c’est un fait acquis. Pas une consolation au mari qui devra attendre. Pas la moindre inquiétude sur ce que j’ai ressenti. Tout a été si parfait. Il faudra que la fête continue. Elle est intarissable. Je peux perdre l’illusion de la voir reculer devant de possibles inconvénients.

Heureusement la fatigue de l’exercice a eu raison du flot de paroles né de son excitation physique et psychique. Elle dort comme une bienheureuse, corps repu, esprit satisfait, conscience en paix. La reconnaissance déborde encore le matin venu. Elle a conduit Sophie à l’école et monte des projets. Pour samedi elle doit se procurer une lingerie fine. Astrid connaît un magasin spécialisé et lui a proposé de guider ses premiers achats indispensables pour paraître en bonne société. Car il s’agit de plaire pour être admis. Elle va me ruiner, après s’être jetée éperdument dans les bras des deux exécuteurs que je lui ai payés. Ils m’ont promis le secret, mais la terre entière va vite apprendre, par le voyage éclair de secrets racontés à des personnes de confiance, que nous sommes des débauchés.

Emma est si fière d’avoir honoré mon merveilleux cadeau. Sa joie finirait par me donner bonne conscience pour cette action idiote. J’ai mis le doigt dans l’engrenage, le bras va y passer, mon compte en banque suivra encore plus vite. Emma chante son bonheur révélé, les bienfaits inouïs d‘une séance à trois et elle imagine la présence d’un troisième homme valide, pourquoi pas d‘un quatrième partenaire :
- Compte, mon amour, mon vagin, mon cul, ma bouche, mes deux mains : je peux facilement entretenir cinq hommes. Est-il déraisonnable de distribuer autant de plaisir quand c‘est à notre portée? Soyons fous !
Je me ronge les sangs à la recherche d’une issue honorable de la pétaudière que j’ai organisée sans en mesurer les suites catastrophiques. Il n’en existe pas. J’ai permis, donc Emma ne comprendra pas que je veuille mettre fin à ce qu’elle adore.

Elle a dépensé une fortune pour payer un string encore plus étroit et plus transparent que les précédents.

- Tu aurais dû me signaler que je portais une culotte et un soutien-gorge ridicules, que mes sous-vêtements étaient juste bons pour une bigote, à jeter le plus rapidement possible à la poubelle. Par chance Astrid et Denise vont me conseiller, me coacher si tu préfères. Regarde cette merveille :
. Le soutien-gorge quasi inexistant vaut encore plus cher que le string. Il lui en faudrait d’autres pour afficher un peu de variété. Les hommes aiment le changement.

- Porter deux fois de suite la même tenue n’est guère prisé, on te soupçonnera d’être négligente et peut-être sale. Je ne décevrait pas mes futures partenaires, masculins ou féminins.

L’endoctrinement a eu lieu pendant les courses et se révèle efficace. La démonstration se poursuit :
- Vois, mon chéri, on ne peut deviner la présence de la ficelle du string entre mes deux fesses, cela fait un effet bœuf : le spectateur voit toute la surface de mon cul, subit un appel irrésistible. A l’avant l’extrême petite taille du triangle laisse tout deviner de la vulve et de sa fente. Qui pourra ne pas tomber sous le charme, qui résistera à l’envie de l’arracher avec les dents ? A ce prix là, c’est donné, mes guides m’ont obtenu cinq pourcent de réduction exceptionnelle.

Le prix sur l’étiquette correspond à…. Ce n’est pas possible. Emma a-t-elle perdu le sens commun ? Et il faudrait multiplier les achats ? Nos salaires ne supporteront pas la dépense. Cette considération est peut-être triviale, mais se vêtir si peu à prix si élevé pour finir à poil sous une meute de mâles, cela me semble insensé et absurde.


Cette fois je ne marche plus. Emma a eu son cadeau payé à prix d’or et qui déséquilibrera notre budget pendant un temps. Son bonheur valait bien la dépense » «  Quand on aime, on ne compte pas, » avais-je pensé. C’est vrai dans certaines limites seulement. A l’avenir, si elle veut un bonus elle le paiera de sa poche, mais pas avec l’argent du ménage. Je refuse de racler les fonds de tiroirs pour payer sa cotisation au club, ma générosité a des limites, ma complaisance aussi. L’expérience a eu lieu. Désastreuse selon moi, si fantastique pour ma femme. Je pensais avoir chassé un démon. Les discours des quatre échangistes ont mis cent démons à sa place soufflé sur la braise et allumé un incendie .

Pour obtenir gain de cause ma femme profère des accusations invraisemblables : Je suis pingre, égoïste, stupidement jaloux comme il n’est plus permis de l’être au vingt-et-unième siècle. Puisque je suis le mari qu’elle aime, quel mal y a-t-il à s’amuser sexuellement, sans sentiments, avec des compagnons en bonne santé. Elle me jette à la figure le reproche le plus cruel :
- D’autant plus que le mari en ce moment est « absent ».

. J’ explique que si elle continueà dépenser sans compter nous serons peut-être obligés de renoncer à une location de vacances : elle a applaudit !

- Pourquoi partir en vacances quand on vit la fête perpétuelle sur place ? Fréquenter régulièrement le club offrira autant d’occasions de profiter de la cotisation et de la rentabiliser.

La discussion est rude . Je tiens ferme . Je désapprouve la fréquentation du club, elle n’était pas prévue dans mon plan et je veillerai attentivement au budget. De plus je fais valoir mon opinion de mari :
- Je tenais à te faire connaître une expérience que tu souhaitais vivre. C’est fait, mais une fois suffit. Cette séance s’est déroulée avec mon accord. Il n’est pas galant de révéler le prix d’un cadeau. Cependant, sache que Denis et Fernand ont eu des exigences pécuniaires ruineuses pour moi. Sans compter qu’ils n’ont pas rechigné prendre leur plaisir. Je porte la responsabilité de cet événement précis. Ma responsabilité s’arrête là.

- C’est trop facile ! Tu m’as mis l’eau à la bouche et tu voudrais m’empêcher de boire désormais. Je ne savais pas que tu les avais payés. Reconnais qu’ils m’ont en donné pour ton argent et peut-être au-delà. Et leurs femmes ne t’ont pas négligé.

- Trêve de discussion. Nous formions un couple. A partir de maintenant ce que tu entreprendras avec ces quatre personnes ou au sein du club qu’elles fréquentent sortira de nos accords. Autrement dit, je n’ai malheureusement pas les moyens d ’empêcher de sortir une femme libérée de trente huit ans, mais ta participation à tes « fêtes du sexe » constituera pour moi un manquement grave à notre mariage.

- Quelle inconséquence. Si tu le prends comme ça, à partir de maintenant, je fais la grève du ménage, finis les travaux domestiques au bénéfice d’un tyran impuissant. Je n’ai pas acheté une tenue aussi coûteuse pour la laisser dans un tiroir!

Ambiance, soupe à la grimace, au lit cul tourné, pas un mot de plus.

Vers trois heures du matin, le dimanche, revenue du club où elle a dû se contenter d’observer les acteurs, dit-elle, Emma veut me narrer par le détail les exploits de tous ses « nouveaux amis », me décrire par le menu les installations modernes et luxueuses du temple de l’amour. Le vase déborde et dans mon sommeil si difficilement gagné sur mes angoisses constantes de convalescent impuissant, je lui impose brutalement silence, lui tourne définitivement le dos. Elle veut me persuader : elle a trouvé le chemin de Damas d’une sexualité épanouie, insiste, veut m‘évangéliser. Je quitte le lit conjugal, me traîne dans la chambre d’amis, ferme la porte à clé et m’endors sur les draps témoins du stupre et qu’Emma a oublié de changer. Elle frappe à la porte, fait une crise de larmes à cause de mon indifférence coupable.

-Si ces rencontres te déplaisaient, il ne fallait pas organiser la première, celle de mon anniversaire. Tu as un exécrable caractère de jaloux. Si j’avais su….


-Si ces rencontres te déplaisaient, il ne fallait pas organiser la première, celle de mon anniversaire. Tu as un exécrable caractère de jaloux. Si j’avais su….

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