Pimenter les relations 5

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Pimenter les relations  5 Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-07-2015 dans la catégorie Plus on est
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Pimenter les relations 5
Le reste se perd en sanglots. Sophie réveillée pleure d’entendre pleurer sa mère. Je m’endors. Je passe le dimanche matin au lit. Je jeûne à midi. Le soir, Emma envoie Sophie. Je ne résiste pas aux appels de ma fille, et fais acte de présence à table. Emma joue la compassion :
-Si tu continues, tu vas tomber malade. Maintenant le mouvement est lancé, je ne peux plus reculer, que tu le veuilles ou non. Je serais allée une fois de temps en temps au club, si tu n’étais pas monté sur tes grands chevaux. Comme je n’ai pas de quoi payer ma cotisation, nous avons trouvé un compromis.

Nous ? Ce n’est pas « toi et moi », rassure-moi !. Il n’y aura pas de compromis entre nous. Ou tu te conduis en épouse respectueuse des règles du mariage, ou nous nous séparerons. C’est clair ? Amuse-moi avec « votre » compromis.

- J’ai dû m'engager auprès des responsables du club à assurer une permanence de vingt heures à trois heures, trois nuits par semaine, le samedi, le lundi et le mercredi, moyennant quoi ils me procureront chaque mois les sous-vêtements chics nécessaires pour soigner mon apparence, à des prix défiants toute concurrence. On m’estime, on me gâte, j’ai trente huit ans, je sais ce que je veux : ne gâche pas ma joie en boudant ou en niant la valeur d’un cadeau que tu m’as fait. Tu avais deviné avant moi la joie qu’il me donnerait. Tu ne peux pas vouloir revenir en arrière.

- J’avais fort mal évalué les conséquences de ce cadeau. Je reconnais avoir commis une erreur. Ce qui est fait est fait. Mais, de grâce, ne cache pas tes débordements futurs derrière mon erreur. Assume tes décisions. Tu es seule responsable de tes engagements à l‘avenir. Ton accord avec les gens du club est en contradiction absolue avec tes engagements envers moi. Reconnais-le et attends-toi à traiter exclusivement avec tes nouveaux maîtres. Pour moi, ce sont des souteneurs, j’espère qu’ils te rémunèreront généreusement et que tu tireras de tes travaux de nuit des revenus plus substantiels que quelques chiffons destinés à mettre en valeur un corps à exploiter ou la possibilité de te prostituer sous leur protection, pour leur profit.

- Ah ! Que tu me déçois. Immédiatement tu m’insultes. Je ne te trahirai pas puisque je prendrai du plaisir avec des inconnus. Dans mon cœur, il n’y aura jamais que toi.

- Ma petite Sophie papa est fatigué et va se coucher.

Je n’ai pas l’intention de poursuivre une conversation sans issue, nos points de vue sont inconciliables, j’en prends acte et je me lève de table. Je laisse Emma à son monologue. Elle a pris des engagements sans me consulter pour une fois. Elle est décidée à les respecter. S’il s’était agi d’un emploi rémunéré ordinaire, elle aurait longuement raisonné, étudié la valeur du travail et trouvé trop basse la rémunération au regard de ses diplômes, elle aurait exigé mon avis. Je parle d’expérience, elle m‘a fait le coup à plusieurs reprises. Mais, cette fois, elle raisonne avec son sexe et n’a pas besoin de conseil. A ce niveau et en raison des séquelles de ma rencontre brutale avec une automobile, je ne suis pas à la hauteur de ses exigences actuelles; j’ai des concurrents beaucoup mieux qualifiés et sexuellement armés. De science infuse, son vagin sait ce qui lui fait du bien… Je me réfugie dans la chambre d’amis. Le bruit de la clé met fin à sa logorrhée et relance des pleurs. Je l’entends partir en voiture avec l’enfant. Elle revient seule et s’installe derrière la porte close.

- Tout ça c’est de ta faute. Ca fait une éternité que tu ne me fais plus l’amour vraiment. Quelques attouchements et quelques baisers ne suffisent pas à mon âge. J’ai des besoins, tu dois le comprendre, des besoins de sexe, des besoins sérieux, j’ai trouvé un moyen de les assouvir sans te tromper. J’aurais pu prendre un amant, mais au club je m’amuserai uniquement avec un tas de types sélectionnés par la direction et dont je ne suis et ne serai pas amoureuse, tu devrais être content.

- Quoi ? Moi content d’être le mari d’une putain ? Content de pouvoir être jugé comme souteneur, parce que marié à une fille de joie qui racole en boîte ? Je préfèrerais que tu sois tombée amoureuse d’un autre homme et que tu sois la maîtresse d’un type qui t’aimerait. Cela ne me plairait pas, mais me paraîtrait plus propre derrière le motif de l’amour irrésistible, plus convenable que des relations sexuelles tarifées avec des mecs inconnus, au hasard de leurs passages dans un endroit uniquement dédié à leurs envies de se vider les couilles avec n’importe quelle salope indifférente.

- Mais, les rapports sexuels ne sont pas tarifés.

- Tu as gobé ce genre d’affirmations ? A quoi servent les cotisations ? Bien sûr, toi tu n’en verras rien. Tu attireras les gogos, ils feront marcher le bar, se remonteront le moral avant d’oser affronter les charmes dénudés femmes serviles ou nymphomanes qu‘ils monteront . Connus ou inconnus ils te feront l’amour à tour de rôle ou collectivement et tu gagneras, au cours d’ébats fantastiques, des éclairs de félicité et des courbatures, avec en possibles primes des bienfaits baptisés syphilis, chancre mou, chaude pisse, blennorragie, gonorrhée, tout l’alphabet d’hépatites ou un gentil sida de derrière les fagots. L’argent récolté sert à faire tourner l’activité et enrichit les organisateurs qui te flattent pour tirer de toi la substantifique moelle. Tu feras un boulot de putain sans le salaire correspondant à ta disponibilité. Enfin, chacun cherche à satisfaire ses besoins…
- Voilà. Tu n’es pas en état actuellement de satisfaire les miens à cause de tes blessures. Ne sois pas égoïste, quand tu iras mieux tu me rejoindras au club. Tu verras ta femme heureuse, comblée et épanouie : c’est bien ce que tu as toujours souhaité, du moins tu l’as souvent affirmé. Sevrée de rapport depuis une éternité…
Elle a bien assimilé la doctrine échangiste. Liberté, émancipation, rejet des tabous, victoire sur la notion impure et dépassée d’appartenance à un seul être, recherche du bonheur, jouissance par tous les moyens, noblesse du partage, dévouement aux membres et obéissance à la hiérarchie détentrice des clés du bonheur. Elle m’énerve en se prétendant sans sexe depuis «  une éternité »
- Je pensais que l’éternité faisait plus de deux mois. Je t’ai offert l’expérience que tu voulais connaître en cadeau d’anniversaire mais également à titre de compensation pour mon incapacité temporaire. Ça ne t’a pas suffi, tu veux aller te faire prendre au club. En somme tu seras une putain gratuite, mais pas à mes frais. Tes besoins vont à la rencontre d’autres besoins, fais toi payer tes heures de permanence de nuit au club à leur valeur réelle. Si c’est ta façon d’être heureuse, fais, mais ne m’en parle plus. Je ne te suis plus, et je ne veux plus savoir la suite de mon erreur, ni payer davantage.
-Je ne suis pas une prostituée. Personne ne se fait payer son plaisir dans cette enceinte.
-Qu’est-ce qui peut t’empêcher de gagner ton argent les jours où tu ne vas pas au club ? Cherche-toi un travail bien payé et tes dépenses à prix défiant toute concurrence seront couvertes par ton activité. Tapine sur internet si nécessaire, établis-toi à ton compte. Tu pourras changer de profession, gagner plus mais rester maître de ton emploi du temps. Dès ma guérison je quitterai la maison et tu pourras y exercer ton art.

-Dans ce cas nous ne nous verrons plus et je n’aurai plus le temps de m’occuper de Sophie. Ce n’est pas possible ! Ma vie actuelle me convient, le club comblera un vide, c’est tout.

Éternelle rengaine d’une surdiplômée devant l’esclavage du travail destructeur de la cellule familiale. Je ne relève plus ces arguments. Elle a des « besoins » qui sortent des limites qu’on peut imposer à un mari, qu’elle se débrouille. Elle peut toujours frapper à la porte, faire une crise de larmes ou me supplier de la comprendre au nom de notre amour de quinze ans. Je n’ai qu’une réponse.

- Ne me parle plus d’amour si tu t’envoies en l’air avec un troupeau de porcs.

Je suis en arrêt pour accident. Mes plâtres seront retirés ce lundi matin, je vais rendre la chaise roulante empruntée et dans trois jours je vais reprendre mon travail avec plaisir pour échapper aux syllogismes d’Emma toujours en proie au besoin de se justifier à mes yeux à travers la porte qui nous sépare physiquement. Je dois servir de brouillon pour les arguties qu’elle sert ensuite à qui veut l’entendre. La dernière a été testée dimanche soir:
-Si ça continue, jc’est moi qui vais divorcer, a-t-elle griffonné sur un billet.

J’ai répondu par le même procédé
-Comme il te plaira. Tu me rendras service. Devant le juge, tu bénéficieras des témoignages éloquents et du soutien de tes nouveaux amis. Bon courage.

Elle n’a pas insisté. Sitôt qu’Emma est partie avec Sophie à l’école, je m’en vais me faire délivrer de mes plâtres et faire vérifier ma guérison . Au retour je m’arrête au bistrot du coin devant un café et deux croissants. Tout va bien, je suis tout neuf, le moral mis à part. J’achète quelques provisions et retourne dans mon repaire, jette les draps souillés de foutre étranger dans le couloir, en saisis des propres et ferme à clé. On ne m’entendra plus jusqu’à mon départ au travail mercredi matin. J’attends ma convocation chez le juge des divorces. Emma menace, mais n’est pas pressée d’entamer la procédure. Deux ou trois fois Emma m’apostrophe. Je suis muet. Un club nous sépare.

-Il va être vingt heures, je vais au club. La petite dort. Occupe-toi d’elle si elle pleure. Mais ça n’arrive jamais c’est un ange.

A trois heures du matin, Emma me réveille et raconte derrière la porte.

- Tu te rends compte, le règlement de l’établissement interdit à Fernand et à Rémi, mes recruteurs de s’occuper sexuellement de leurs recrues. Ça ne fait rien. Tu crèverais de jalousie si tu voyais mon succès. Je n’ai pas compté les hommes qui m’ont entourée, caressée ou m’ont fait l’amour. Pendant que l’un me baisait, un autre se faisait sucer, un troisième me prenait la main pour que je le branle. C’est extraordinaire. Le sexe est roi, on se mélange mais par pur désir. J’ai eu droit à une double mais par des petites bites. Tu vas mieux? Tu vas bientôt sortir de ton trou pour redevenir mon unique amour ?

Elle a oublié la menace de divorce. Lasse de parler à une porte muette après les fatigues d’une nuit si bien utilisée, ses besoins comblés au-delà de ses espérances, après une pique à ma jalousie, elle est allée se coucher. Le mardi matin elle a conduit Sophie à l’école avec une heure de retard.

- C’est de ta faute, tu dors toute la journée, tu pourrais t’occuper de ta fille.

Elle a le cerveau à l’envers. Comment s’arrangera-t-elle à partir de ma reprise du travail et après mon envol ? Elle exerce sa seule activité fatigante au club selon des horaires choisis. Je vis désormais avec une inconnue qui a perdu le sens commun et qui n’existe que pour « inventer » des combinaisons sexuelles pratiquées depuis la plus haute antiquité.

Fernand m'accueille au travail, les bras ouverts.

- Ah! Ta femme, quelle perle. Un tempérament increvable, toujours entourée d’une grappe de fidèles. Elle se donne, c’est un phénomène. J’espère que tu l’aides dans les travaux du ménage, sinon elle ne pourra pas tenir le rythme. Elle a oublié de lui parler de sa grève du ménage.

Le lundi suivant Fernand me vante l’activité débordante et enthousiaste d’Emma le samedi, jour traditionnel de bourre. A force de se faire bourrer elle oublie de se réveiller. Le courrier du mercredi me demande un billet d’excuse pour l’absence à l’école de Sophie le mardi matin. Je laisse un mot dans le cartable pour indiquer que seule ma femme est en mesure de répondre. Les retards à l’école deviennent monnaie courante le mardi et le jeudi matin. On convoque Emma, puisque je travaille aux heures d‘ouverture de l‘école. Je confie à Fernand que mon couple est foutu. Il en est ébahi. Il me prenait pour un esprit éclairé.

Je ne rentre plus à la maison que pour dormir et me changer. Je vis de casse-croûtes achetés. Je vais laver mon linge au pressing. Emma s’absente trois nuits par semaine, fait un minimum de 21 heures d’activités sexuelles épuisantes, dort et récupère le reste du temps. Nous nous croisons rarement, sa mère s’occupe de Sophie le week-end. Un lundi soir la porte de ma chambre est fermée. J’avais oublié d’enlever la clé. Emma a profité de mon oubli pour essayer de me ramener dans son lit. Je décide d’occuper le canapé du salon et découvre que le ménage n’a pas été fait depuis le fatal anniversaire, une bouteille de champagne vide est entourée des six flûtes sur la table basse du salon. La poussière couvre les meubles. J’ouvre la porte de la cuisine, la vaisselle sale s’entasse sur l’évier et la table, dispute la place aux boîtes de conserves vides. Je me nourris de casse-croûte, je ne suis pour rien à ce désordre répugnant. J'annonce !

- Je vais à l’hôtel.

Et je quitte la maison. Le lendemain mardi Fernand me remet la clé de la chambre que lui a confiée Emma. Il me traite d’entêté.

Le mercredi soir je vais prendre un remontant au bistrot du coin pour avoir du courage en vue d’un éventuel affrontement avec Emma. Elle devient agressive. A une table un homme m’observe puis vient s’installer au comptoir à mon côté. Nous discutons, l’alcool délie ma langue, je vide mon sac. Il m’écoute attentivement, c’est un assistant social, se prénomme Serge. Il passera chez moi vers 19heures 30 avant le départ d’Emma et va essayer de mettre un peu d’ordre dans nos affaires s’il n’est pas trop tard. Certaines personnes l’ont alerté. De quoi les gens se mêlent-ils. Ça sent Fernand et compagnie.

Quand Serge sonne, Emma est dans la chambre, douchée, parfumée. Je l’appelle de façon exceptionnelle pour la première fois depuis deux mois. Elle se précipite et paraît devant nous, plus nue que nue dans son mini string et son simulacre de soutien-gorge. Elle a horriblement maigri depuis son anniversaire, le volume de ses seins s’est vidé. Instinctivement devant l’inconnu elle cache sa poitrine d’un bras et son string minuscule d’une main.

- Oui que veux-tu ? Excusez-moi, je suis en train de m’habiller, je vais être en retard.

Serge, l’assistant social se présente et va droit au but. A la suite d’un signalement il doit vérifier l’état de notre couple qui serait au bord du divorce et assurer la protection de notre enfant apparemment négligée et éventuellement nous en retirer la garde. Il souhaite jeter un coup d’œil sur la maison, voir les parties communes et la chambre de l’enfant. Emma proteste qu’il la retarde
- C’est que je suis attendue. Il faut absolument que j’arrive à l’heure.

- Comme vous voudrez, si vos obligations vous appellent, saluez votre fille, il est fort probable que le juge décide de la retirer et de la placer en foyer dans les prochaines heures. Les gendarmes viendront la prendre dès le lever du jour, discrètement pour éviter de le faire devant tous vos voisins.

- Quoi ? Pourquoi donc ? Tout va bien pour ma fille. Oh ! Tu as porté plainte, lâche ?

Serge intervient :
- Pourquoi ? Parce que vous ne voulez pas prendre le temps de vous défendre et de défendre votre droit de garde. Votre mari n’est pas le plaignant. Mais l’affaire est grave, pour l’enfant, pour votre mari et pour vous si vous aimez votre enfant.

- Ce n’est pas possible. Bon voyons vite ce que vous voulez. Mais vite.

Elle ouvre ses portes, laisse paraître le désordre qu’elle ne voit plus. Le travailleur social prend des photos, traite la chambre de Sophie de taudis, ne trouve pas de qualificatif pour les autres pièces. Enfin il s’informe de l’emploi qui arrache une mère à sa fille, de la fréquence de ses absences et des causes du désordre qui règne dans la maison. Pour toute réponse il entend qu’Emma va être en retard.

- Les faits confirment les signalements, je fais le nécessaire pour la protection immédiate de votre enfant mineure. Après, menez votre vie comme bon vous semble. Monsieur, avez-vous quelque chose à ajouter?

- Je gagne par mon travail le salaire qui nous fait vivre. La tenue de mon épouse montre à quelle occupation unique elle se livre en dispersant dans un club échangiste les forces qui seraient nécessaires pour l’entretien de la maison et pour s’occuper de notre fille convenablement. Si en raison de sa passion immodérée pour le sexe et des négligences qui en découlent on nous retire notre fille, je divorcerai.

-Je prends note. A bientôt.

La gabardine qui devait couvrir ses sous-vêtements pendant le trajet lui tombe des mains, Emma pose ses fesses nues et amaigries sur la pile de vieux papiers entassés sur la chaise la plus dégagée.

- Quoi, tu veux divorcer. Je pourrais savoir pourquoi?

-C’est évident. Pendant les deux mois qui ont suivi mon accident nous n’avons plus eu de relations sexuelles satisfaisantes et depuis ma guérison je n’ai plus de femme du tout. Tu te dérobes au nom de tes besoins.

-Tu n’as qu’à venir coucher dans notre chambre.

-Tu rentres fourbue au petit matin, comme une somnambule: il t ‘arrive de me bousculer au passage sans me voir, tu t’étales sur ton lit et tu ronfles, ni lavée ni douchée, puant la transpiration, les cheveux collés de sperme, le rimmel en flaques douteuses sur les joues. Regarde-toi, tu n’es plus que l’ombre de toi-même, un squelette qui perd ses fesses et ses seins. Et je devrais passer sur toi et te faire l’amour après des dizaines de vicieux qui t’ont réduite à l’état de loque. Tu voudrais peut-être que je vienne pomper dans ta chatte fatiguée les rivières de foutre entassées à coup de bites par tes « nouveaux amis » ?

- Oh! Comme tu y vas. J’ai encore des succès. Moins que les premiers jours. Fernand a promis de m’exhiber avec Rémi pour faire revenir vers moi ceux qui se jettent sur les nouvelles recrues.

-Tant mieux pour toi. Fernand m’a effectivement annoncé ton déclin et m’a réclamé le remboursement d’un prêt : qu’il se paie sur la bête. Moi aussi, j’ai des besoins à satisfaire, mon sexe a ses exigences mais je ne vais pas le mettre en danger dans un vagin super actif et peu regardant sur le nombre et la qualité de ses visiteurs. Tu n’auras plus un euro de moi, j’ai changé de banque, annulé ma carte et mon chéquier. Il est juste que tes baiseurs soient tes payeurs. Et il est temps que je te quitte
- Et qui prendra soin de notre fille ? Après seize ans de mariage, tu perds la tête, mon vieux.

-En attendant que je me remarie, Sophie sera prise en charge par l’aide à l’enfance. Elle y sera mieux qu‘avec une mère incapable de s‘occuper d‘elle.

- Ah ! Le joli père que voilà. Et tu vas te remarier, voilà la cause de ta conduite. Tu te plains de moi, tu me quittes pour une autre. Je te rappelle que nous sommes mariés officiellement. Pour le divorce, tu attendras, je ne vais pas me laisser faire. Tu as une enfant à charge, tu paieras une pension alimentaire, je me suis renseignée.

- Ah la jolie mère. Quel exemple pour une gamine. Bien je paierai cette pension, mais tu ne puiseras pas dessus de quoi forniquer au club.

-Ça va, oui ! Bon je vais être en retard.

Elle part, revient moins d’un quart d’heure plus tard.

- Tu n’as pas cent euros, il faut que je rembourse une partie d’un prêt. Dis, mon amour…
- Ton amour est mort, ton banquier est décédé en même temps.

- On pourrait trouver un arrangement. Par exemple je commencerais à 22 heures et je rentrerais une heure plus tôt. Demain je ferai le ménage.

- Demain il sera trop tard, ta fille sera partie et demain tu seras épuisée, comme après tes succès au club. Ce soir, tu n’es pas fatiguée. Au lieu d’aller te casser les reins à te faire sauter et fourrer et bourrer toute la nuit par des malades et de rentrer crevée au matin, dégoulinante de giclées de sperme, reste à la maison, nettoie.

-Oui, mais si j’y vais moins longtemps, tu voudras toujours divorcer ? Juste une nuit par semaine ?

- Tu veux rire ? Si tu ne peux plus te passer de toutes ces galipettes, de la quantité des rapports et de toutes les expériences, tu apprendras à te passer de moi. D’ailleurs que changera notre divorce ? Ton attachement à ce monde de la nuit, ta dépendance aux rapports sexuels multiples, c’est du vice, que ça dure une heure ou vingt heures par semaine. Que tu couches avec dix ou vingt Rémi à la fois ou que tu ne trouves qu’un éjaculateur précoce rejeté par toutes les autres filles c’est une déchéance impossible à supporter. On ne peut pas tout avoir. Tu as vu que l’assistant social m’aidera : au premier coup d’œil, il a compris notre situation.

- Tu crois qu’ils vont m’enlever ma fille ?

- Je ne le crois pas, je le sais, c’est certain.
-C’est de ta faute.

-Tu me l’as souvent répété. Je n’aurais pas dû payer Fernand et Rémi pour ton anniversaire. J’espérais exorciser ton fantasme et voilà le résultat. Mais au lendemain de tes trente huit ans tu as pris seule les décisions. Fais ton examen de conscience honnêtement. J’avais senti ta curiosité pour les amours de groupes, j’ai organisé une séance en espérant chasser ton fantasme une fois ta curiosité satisfaite. Au contraire j’ai ouvert les vannes d’autres curiosités et tu t’es précipitée dans ces eaux troubles et tumultueuses aux dépens de notre vie de famille, sans te soucier de Sophie et au mépris de tes promesses de mariage.

-Tu les avais payés. Combien?

-Un cadeau n’a pas d’étiquette de prix. En contrepartie ils m’ont signé un document qui leur interdit de te toucher.

-Si tu crois qu’ils se gênent depuis quelques jours. Je les soupçonne même d’aiguiller mes candidats vers les autres filles pour m’obliger à me soumettre à des fantaisies répugnantes ou douloureuses. L’autre nuit quelqu’un avait mis un écriteau « occupé » sur le rideau de mon alcôve et les hommes cherchaient ailleurs. Mais quand Rémi ou Fernand s’ennuient, ils viennent me baiser. Je leur plais et Fernand veut te faire plaisir ! Il me dit :
- Encaisse ça ma cochonne, c’est de la part de ton jules. Il sera content et fier de savoir combien tu excites les hommes.
Il me défonce toujours à la même allure, sans à coups, me pince les côtes, aspire mes tétons, gratouille mes aréoles. Il me lime longuement, me tourne sur le dos, puis sur le ventre. Son plaisir le plus grand est de m’entrer dans le vagin puis de forcer mes fesses, de rentrer devant et de retourner derrière. Il me prend en levrette, va d’un trou à l’autre, appelle des témoins. Ceux-ci doivent me caresser partout, je sens des mains partout, des doigts dans l’orifice vide. Et quand il veut me faire jouir il fait intervenir un complice qui plonge en moi son pénis et un autre qui chevauche mon visage pour que je le suce. Le troisième remplace le second, un quatrième se sert de ma bouche. C’est sans fin avec un seul permanent, l’infatigable Fernand.

Comme je lui ai emprunté de l’argent, il se permet maintenant de se montrer un peu sadique: avant de jouir de plaisir, il aime me faire souffrir et crier :
-Allez, ma chérie, gueule, il faut mettre un peu d’ambiance.

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